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    Carbone
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    benoitG80
    benoitG80

    3 303 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    « Carbone » reflète à fond le style d’Olivier Marchal, avec ce polar sombre, véritable descente aux enfers d’un chef d’entreprise acculé au dépôt de bilan, dont rien que le titre évoque toute cette noirceur, mais surtout la célèbre affaire des quotas de carbone !
    Et donc deux directions possibles pour le cinéaste qui va privilégier ici l’histoire de cet homme Antoine Roca...
    Ceci au détriment des dessous et des enjeux de cette escroquerie monumentale, plutôt prétexte au film en étant du reste assez romancée, par rapport aux véritables faits relatés dans un article du Monde assez édifiant paru cet été !
    Soit, et donc ce casse du siècle et ses tours de passe-passe virtuels ne seront pas le véritable sujet, et on pense à ce propos au très bon « The Big Short » qui lui prenait le parti-pris totalement inverse avec une démonstration excellente !
    Il n’en demeure pas moins qu’avec sa troupe de comédiens efficaces, ce « Carbone » tient assez bien la route et en tous cas mieux que tous ces flambeurs, qui se sabordent d’emblée par leur manque de discrétion évident !
    Le processus d’autodestruction de cette bande d’escrocs est extrêmement bien mis en œuvre par tous ces paramètres que chacun ne prend pas en compte, par tous ces dérapages incontrôlés et toutes les faiblesses ou différences de caractère des uns et des autres !
    À ce niveau, en plus de la tension qui accompagne cet étau qui se resserre infailliblement sur chacun, on ne peut être que surpris par la complexité et la retombée des faits et actes des différents clans, que ce soit la belle-famille vipérine, les mafieux venus au départ prêter main forte ou la police corrompue !
    C’est donc une véritable spirale infernale que va vivre cet homme de plus en plus gourmand, dont Benoît Magimel donne une certaine épaisseur et une crédibilité évidente...
    Pour l’accompagner (ou le contrecarrer !), de Gérard Depardieu à Dany, chacun assume sa position et son style, en dégageant un climat qui devient de plus en plus anxiogène et instable !
    On sent ainsi la corde devenir de plus en plus fine, la panique poindre de minute en minute d’autant plus que les premiers instants du film nous mettent de suite au parfum !
    Ce qui d’ailleurs n’était pas un des meilleurs choix...
    Ce polar de Olivier Marchal, par sa sobriété et sa mise en scène sèche et nerveuse, est donc en soi un bon cru en dépit d’une mise à la trappe du vrai casse du siècle attendu et espéré !
    Marc T.
    Marc T.

    234 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2018
    Définitivement pas mon préféré de Marchal même si on reconnait sa (très bonne) patte. Déjà, le début qui commence par la fin, bof bof, ça n'apporte pas grand chose bien au contraire. Fort heureusement, la fin elle-même nous réserve une petite surprise qui balaye d'un simple geste ce que l'ont pensait savoir. Quant à l'intrigue, elle manque d'approfondissement, tant au niveau de son déroulement que de ses personnages, elle arrive même à s’essouffler par moment. Ça reste un bon polar, avec une bonne musique, une très belle photo et un excellent casting (même Michaël Youn est super à l'aise dans son rôle de comptable), mais venant de Marchal j'en attendais plus...
    tony-76
    tony-76

    1 003 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    « L'argent appelle l'argent. » Après une certaine déception envers Les Lyonnais, Olivier Marchal entame un nouveau polar appelé Carbone, dans lequel il retrouve plusieurs comédiens dont il a déjà joué auparavant et même diriger avec eux. Un scénario qui s'inspire d'un fait vécu, parlant de la fraude à la TVA axé sur les quotas de carbone. Marchal reprend ses ingrédients habituels auquel il avait séduit le public français : des truands, des flics ripoux, des règlements de compte, des belles femmes... Et avec ce Carbone, le réalisateur de 36 Quai des Orfèvres s'impose avec une caméra nerveuse où la tension y est quasi sur tous les plans ! Des scènes chocs auquel on s'y attend pas spoiler: - des affrontements physiques très violents -
    on est loin des Braqueurs ou d'un Gibraltar de Julien Lelercq ! Les rebondissements ne manquent pas à l'appel spoiler: - rien que pour la séquence finale -
    cela vaut le détour, Carbone sait être imprévisible au cœur de l’action, même si le schéma narratif peut être connu spoiler: (présentation du personnage et ses relations, sa quête, son succès et son ascension)
    mais il n'y a rien à envier. Un casting sur mesure où les acteurs sont tous gagnants dans l'affaire ! Avec en tête Benoît Magimel incarnant l'anti héros de cette histoire dépassé par ses ambitions. Il s'avère extra et est bien meilleur dans cette prestation que dans celle du Convoi de Frédéric Schoendoerffer... On est au courant de ses problèmes actuels que l'acteur endure mais cela n'y change rien pour ses fans. Sa partenaire, Laura Smet spoiler: n'est pas la bimbo clichée qu'on espérait,
    et c'est tant mieux ! Elle apporte une douceur et une fragilité qui lui va plutôt bien. Le rappeur Gringe se révèle surprenant, quoique un peu dérangé... Le comique Michaël Youn est à l'aise dans ce registre, il nous l'avait prouvé dans le thriller La Traversée. Et Gérard Depardieu est vraiment un acteur de qualité ! Les décors sont pertinents accompagné d'une atmosphère très sombre qui permet de voir la ville de Paris sous un autre angle, plus particulièrement la nuit. Une bande son honorable, très actuelle spoiler: - Bigflo & Oli, Orelsan -
    qui capte notre attention et qui apparaît lors des moments les plus tragiques... Malgré un démarrage timide, le rythme de Carbone se veut trépidant surtout dans sa seconde partie spoiler: où la loi n'existe plus !
    Le cinéaste aborde également le thème des tradeurs, rappelant le long-métrage passé - l'Outsider - sur l'affaire Jérôme Kerviel sur comment fonctionne le marché financier à travers la bourse mais du carbone, qui permet l’échange de droits (ou quotas) d’émission de CO2, le principal gaz à effet de serre. En clair, Carbone est un polar noir haletant, violent, et souvent imprévisible ! Olivier Marchal sait réaliser des films de voyou, on l'en félicite avec celui-ci. Probablement, le polar français de l'année et de loin !
    dominique P.
    dominique P.

    780 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2017
    Cette histoire est inspirée d'une arnaque véridique à la taxe carbone en 2008/2009.
    J'aime pas trop les polars en général mais là il faut reconnaître que c'est un excellent film bien troussé, bien ficelé et qui tient bien en haleine.
    C'est bien rythmé et le spectacle est bien divertissant.
    Patrick Chemla
    Patrick Chemla

    35 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Un bon thriller largement inspiré de l affaire du CO2
    Magimel et Depardieu après Marseille se retrouvent et se complètent parfaitement . A noter une BO excellente et une intrigue pleine de surprises
    Philippe G.
    Philippe G.

    17 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Voilà encore du Marchal de bon cru, avec cette fois ci une petite nouveauté. Ses personnages principaux ne sont pour une fois ni des voyous taille XXL ni des flics, ripoux ou pas. Donc notre homme apporte une petite variante, une petite déclinaison à son répertoire déjà bien rempli. Pour moi, Olivier Marchal est le Melville moderne. Peut-être pas sur la forme, mais en tous cas sur le fond. Ses personnages suivent un parcours vers une destinée, celle de l'inéluctable, offrant au spectateur un mécanisme de l'implacable que seul l'homme au Stetson et aux lunettes noires de la rue Jenner savait si bien nous montrer. Pour ce qui est des détails de l'arnaque en question, dont parle ce film, je ne saurai vous expliquer, un peu trop compliquée pour mes petites neurones. C'est aussi un hommage aux deux chef d'œuvres de Brian De Palma que sont SCARFACE et L'IMPASSE - CARLITO'S WAY. Scarface en raison de l'affiche du film ainsi que de la destinée des personnages spoiler:
    dont nous suivons ici l'ascension et la chute. Et aussi L'IMPASSE en raison du fait que le film commence par la fin. Donc un conseil, tâchez d'arriver deux trois minutes APRES le début du film, ainsi vous aurez la surprise de la fin. c'est quand même plus sympa. Pour ceux qui diront qu'il y a des clichés dans ce film, je répondrai que dans un polar, il y aura TOUJOURS des clichés. Sinon ce ne serait plus du polar. Un peu comme des westerns sans chevaux ou un romance sans guimauve. Il faut savoir ce que l'on veut.
    Alice025
    Alice025

    1 497 abonnés 1 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    Un polar français assez réussi par un Benoit Magimel en pleine forme. Accompagné d'un bon casting (Gringe, Gerard Depardieu...), l'histoire nous raconte donc la mise en place d'une arnaque à la taxe carbone par un groupe d'amis. Bien sûr, l'argent ne fait pas le bonheur et nos protagonistes vont s'enfoncer dans un véritable cercle vicieux dont l'issue risque d'être fatale. Le scénario est bien construit, le sujet est intéressant et l'intrigue tient jusqu'au bout, bonne surprise.

    cinephile-critique.over-blog.com
    margauxperso
    margauxperso

    3 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    Un bijou de polar comme on les aime tant. Marshall réussit une fois de plus, à nous embarquer sans retenue dans ce fait-divers à la fois machiavélique et sordide, avec des rebondissements en chaîne, un jeu d’acteurs parfait le tout agrémenté de scènes d’action bien violentes comme il faut. Le cocktail parfait pour un super polar. Et avec en bonus, un panel d’acteurs qui maitrise ces thèmes, mention particulière à Magimel, qui incarne à la perfection ces bons gros voyous et à Michael Youn, dont je me méfiais dans un film comme celui-ci et qui m’a tout bonnement épatée.
    Seul hic, on en redemande à la fin, et on aurait presque envie d’enchaîner avec la suite comme une bonne série policière sauf que non, dommage :-)
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    J'avais beaucoup aimé Gangsters, 36 Quai des Orfèvres, MR 73 et ce que j'avais vu de Braquo. Et bien que Michael Youn figure au casting, j'étais enthousiaste de voir ce film car avec Olivier Marchal à la réalisation, je pensais avancer en terrain sûr. J'ai apprécié les prestations, pour moi impeccables, de Benoît Magimel, Gérard Depardieu, Moussa Maaskri et Patrick Catalifo. L'ambiance générale du film également. Pour moi, là ou le bât blesse, c'est dans certains incohérences, invraisemblances. Quand le film s'est terminé, je suis resté sur ma fin. Non pas que ce soit un mauvais film, mais j'avais un sentiment d'inachevé. A chaque moment ou le film se déroulait et que j'essayais d'anticiper la suite et ses probabilités, j'étais déçu, non pas de ne pas les voir se réaliser, car quelque part le fait que ça aurait été prévisible n'aurait pas été foncièrement une bonne chose, mais déçu de voir que certaines voies n'étaient pas suffisamment exploitées. Sans spoiler, il y a certains personnages forts, charismatiques qui auraient mérité à être plus développés, mis en avant. Je pense aux personnages de Gérard Depardieu, Moussa Maaskri et Patrick Catalifo. Alors bien sûr les personnages sont au service de l'histoire et non l'inverse. Mais je ne peux pas m'empêcher de trouver ça dommage, avec un tel casting de ne pas avoir plus creuser l'histoire, et j'ai été aussi un peu décontenancé par la bêtise par moments de certains protagonistes, par le fait de voir se cotoyer des acteurs confirmés et d'autres pas mauvais mais pas tout aussi convaincants, j'ai l'impression que ce film avait pour but de rendre le cinéma d'Olivier Marchal plus accessible, du moins j'espère que ça le permettera, car je n'ai pas l'impression d'avoir gagner au change. J'aurai aimé facilement une heure de plus et plus de sang et d'action. Pour un polar, j'ai trouvé ça assez soft. Ne serait-ce que par rapport à certains faits divers quotidiens...Ce film pour moi manque de profondeur et c'est bien là son seul défaut, fondamentalement. Je pense qu'il faut en tout cas le voir ne serait ce que pour les acteurs et l'atmosphère du film, et évidemment parceque c'est un Olivier Marchal, mais ce n'est pas celui que je retiendrai de lui.
    dejihem
    dejihem

    115 abonnés 651 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2017
    Niveau polar, l'affaire de la fraude à la taxe carbone est un bon prétexte de scénario béton pour raconter une histoire. Par rapport à la réalité, seul le personnage de flic à tendance ripoux relève de la fiction. Bon point, il permet une bonne compréhension de l'intrigue.
    Niveau mise en scène, c'est correct sans être super-bandant. Olivier Marchal n'est pas Nicolas Boukrief.
    Niveau personnages, c'est la cata ! Zéro psychologie, des caricatures de malfrats. Avoir été flic ne fait d'Olivier Marchal un bon cinéaste. Ses films sont perpétuellement bourrés de clichés, heureusement qu'il s'est calmé questions situations dramatiques outrancières. Le casting plaqué or lui aura fait du bien...
    montecristo59
    montecristo59

    33 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Olivier Marchal sait y faire, pas à dire. Il signe encore un polar à la française haut de gamme, avec tous les ingrédients pour que la mayonnaise prenne. Le scénar tient la route, même si le montage financier de l'embrouille à la taxe carbone n'est pas si évident à comprendre (après tout il s'appuie sur des faits réels, si on en croit le glacial entrefilet juste avant le générique de fin). La montée en puissance de la tension est efficace, bienvenue après une petite baisse de régime aux 2/3 du film, quand tout semble rouler pour l'équipe de rusés carambouilleurs. Des gueules, la distribution n'en manque pas et les seconds rôles ont de l'épaisseur (quand je dis épaisseur je ne parle pas que de Depardieu, qui ne s'est pas mis au régime mais tient son rôle de beau père tyrannique, sans se forcer dans le genre ignoble). Dani, en maîtresse femme pas si rangée des voitures que ça et qui n'a pas froid aux yeux, a tout bon jusqu'au final. P.Catafilo, en flic plutôt ambivalent, est bien crédible. M.Youn, en comptable dégourdi qui sent venir la misère, fait le job. Les malfrats prêteurs de cash sont méchants bien comme il faut, mais je suppose que des gonzes de cet acabit existent bel et bien. Et vraiment, derrière ses kilos de mauvaise graisse et ses lunettes fumées, Magimel est parfait en looser qui s'accroche, grimpe en flèche et perd le contrôle de son légo malin gonflé.... Le Paris borderline, extérieur nuit et petit matin, luxe et glauque mêlé, passe bien à l'écran et la bande son fait son boulot, avec notamment un rap qui prend grave la tête . A la fin de cette drôle de marelle, on saute sur la case enfer et on tente de digérer la triste vision de l'homo-urbanis que nous a balancée Marchal, en se disant qu'elle ressemble bien à de la clairvoyance malheureusement. Mais si on a bourlingué loin des bisounours, on n'a pas pour autant plongé deux heures dans le manichéisme pur jus : chez Marchal, au coeur de la noirceur se loge toujours beaucoup d'humanité.
    Pierre-Jean B
    Pierre-Jean B

    17 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mars 2018
    Des premières minutes prometteuses suivies d'une succession de clichés ridicules et de maladresses scénaristiques à tel point que ça devient gênant. Compte-tenu de l’énorme collection de navets signée Olivier Marchal, on est en droit de se demander s'il n'a pas eu un coup de pot extraordinaire avec "36 quai des Orfèvres".
    Le jeu des acteurs oscille entre amateurisme et caricature. L'histoire part dans tous les sens et se perd dans un bazar sans queue ni tête. Mieux vaut se tenir à une bonne idée qu'à dix idées bancales. Ici, on n'échappe pas au pire. Même le rythme nous incite plus à soupirer qu'à vibrer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Vu en avant première, nous avons adore... très bons acteurs.. histoire palpitante .... nous avons envie de le revoir
    Amau920
    Amau920

    11 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    Marchal revient très fort. Un excellent polar noir. Marchal parvient à rendre intelligible l arnaque à la taxe carbone et ses mécanismes tout en nous emportant avec ses personnages. Depardieu est détestable. Magimel provoque l empathie ben homme acculé. Les seconds rôles sont au cordeau pour les accompagner dans cette mécanique bien réglée...
    Aimerico
    Aimerico

    17 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 novembre 2017
    Très très mauvais. J’ai failli partir plusieurs fois avant la fin. A partir de faits réels mais ne relate pas la réalité, qui mérite totalement un film . Mauvais depardieu et magimel. Avec des parti pris dérangeants, car pas assumés, le mauvais grand père qui l’a bien mérité et le gentil magimel, juif aussi dans la réalité, qui est peut-être un très méchant, et qui est toujours vivant.
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