Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Freakin Geek
228 abonnés
881 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 7 novembre 2017
On a connu Olivier Marchal bien plus inspiré qu’avec ce Carbone. Si on pouvait s’attendre à un véritable thriller financier, le réalisateur n’a en fait que masqué la sempiternelle histoire de l’ascension d’un gangster qui va finir par se brûler les ailes à la manière d’un Tony Montana avec la même morale dévoilée dès la première scène du film que le crime ne paie jamais. La seule surprise du film est d’offrir des rôles à contre emploi au rappeur Gringe et à Michael Youn qui même si il se montrent convaincants n’auront pas grand chose à défendre. On se serait bien passer en revanche d’un Benoît Magimel déjà trop habitué à ce genre de rôle et qui n’aura rien de nouveau à nous proposer. [lire la critique complète sur freakingeek.com]
Pur chef d'oeuvre. Un thriller haletant digne des plus grands. Comédiens extras, direction d'acteurs parfaite. On a la boule au ventre pendant tout le film. Mention spéciale pour Gringe.
Navet dominé exclusivement par les nouveaux clichés plus ultras du polar noir. Dommage car si le sujet axé sur la fraude sur le marché du carbone est inspiré de faits réels il reste intéressant et mériterait sans doute un film un peu plus regardable.
Un film de plus pour Olivier Marchal, pas le meilleur. L'intérêt principal est d'attirer l'attention sur les arnaques financières qui exploitent les failles des dispositifs français et européens mal pensés car surtout politiques et conçus pour l'opinion publique. Benoit Magimel joue vraiment très mal. Extrêmement peu de variation de ses expressions et un langage corporel assez pauvre. Par contre belle surprise pour la performance de Michael Youn qui est le meilleur acteur et le plus convaincant du casting. Côté scénario en tant que tel, c'est caricatural au possible : les juifs, les arabes, et le cerveau qui est blanc, bien sûr. En résumé, un film pas très inspiré d'un point de vue cinématographique, simpliste et caricatural, intéressant pour le sujet traité.
L'histoire de cet industriel besogneux et paternaliste qui avec l'aide d'un pote expert-comptable devient en 3 mois un virtuose du trading, de la finance et de l'escroquerie parait tellement peu crédible que cela en devient gênant. Le coté polar mettant dès le départ le spectateur sous tension puis la descente aux enfers dans le monde de la pègre d'une homme sympathique est en revanche supportée par des acteurs solides.
Bien que l'argument de départ de ce film soit une histoire vraie, j'ai eu beaucoup de mal à trouver l’évolution du personnage principal crédible...(spoiler: un chef de petite PME qui devient trader en moins de 3 mois, avec ouvertures de comptes off shore, hommes de paille, gestions de portefeuilles, etc.... c'est vraiment gros ). Il n'en demeure pas moins que Benoit. Magimel joue fort bien.
Quel dommage! L'histoire vraie dont le film s'inspire est tellement au-dessus de ça. En plus, on ne comprend pas pourquoi spoiler: les personnages veulent amasser tant d'argent, car ils n'en profitent jamais ou n'éprouvent aucun plaisir à en entasser sur des comptes . L'arnaque des quotas carbone est le meilleur scénario du XXIème siècle, tous les ingrédients d'un bon film et même d'une bonne série y sont. Je mets une étoile pour Benoit Magimel qui est vraiment bon. Mais ma déception est trop grande. Espérons que d'autres réalisateurs s'empareront de cette histoire passionnante et lui sauront lui rendre sa hauteur.
Difficile de faire aussi bien que « 36, quai des orfèvres »donc, oui, c’est moins bien mais pas mal quand même. Belle surprise du côté de Mickael Young. L’intrigue, basée sur une escroquerie réelle, est intéressante même si les explications pourraient être un peu plus claires. Mêler le grand banditisme avec les apprentis escrocs est bien vu. Le personnage du flic n’est pas assez développé, c’est dommage
Un film de mafia qui suit tous les codes du genre sur un sentier balisé, des affaires louches qui semblent la seule option pour s'en sortir à la réussite et à la conclusion immuable (on la connaît dès le début du film) en passant par les combines, les associés douteux, le succès qui monte à la tête... C'est plutôt attendu, mais le film a de la gueule, grâce notamment à son casting convaincant, Benoît Magimel en tête, excellent en arnaqueur fatigué.
Olivier Marchal, ancien flic reconverti scénariste puis acteur et réalisateur est l'un des rares avec Fréderic Schoendoerffer a tenter de faire revivre le genre policier français tel que le pratiquaient dans les années 1970 et 80 des réalisateurs aussi différents que Jean-Pierre Melville, Jacques Deray, Georges Lautner, Claude Chabrol, Alain Corneau ou Yves Boisset. Depuis 2002 avec "Gangsters" et cinq réalisations à son compteur, il n'a pas changé de recette, privilégiant l'efficacité plutôt que de trop longs développements psychologiques autour de ses personnages qui ralentiraient la progression d'intrigues dont la crédibilité n'est pas non plus une de ses préoccupations majeures. Chez Marchal comme chez Melville, le dépouillement en moins, les hommes sont ce qu'ils font. C'est le cas d'Antoine Roca le patron d'une entreprise familiale au bord de la faillite. Les soirées arrosées avec les potes sont l'occasion d'oublier les tensions professionnelles et familiales de plus en plus intenables en fantasmant sur projets et arnaques grandioses capables de renflouer les caisses très rapidement. Justement, l'Union Européenne en mal d'écologie vient de mettre en place une taxe carbone que les sociétés se revendent entre elles pour acheter cyniquement du "droit à polluer". Les taux de TVA différents entre les pays de l'Union offrent la possibilité de mettre au point une véritable "machine à cash" avant que l'administration découvre le pot-aux -roses et trouve la parade. A partir d'un fait divers réel survenu entre 2008 et 2009, Olivier Marchal déroule la classique descente aux enfers d'un quidam moyen en perdition qui ne trouve pas mieux pour s'en sortir que de flirter d'un peu trop près avec le milieu sans en connaître les pratiques. S'y ajoute en cerise sur le gâteau la folie des grandeurs qui gagne les plus fragiles de la bande. Rien de mieux à l'heure actuelle sur le marché que Benoît Magimel dont l'atterrissage après deux décennies passées au firmament du cinéma français s'effectue dans la douleur pour interpréter ce type de looser. La silhouette alourdie de l'acteur se prête à merveille à un emploi qu'il multiplie ces derniers temps. Autour de lui des seconds rôles parfaits et judicieusement choisis comme Gérard Depardieu, Dani, Mikael Youn, Gringe, Ider Chender ou encore Patrick Catalifo contribuent à recréer la fameuse ambiance de l'époque bénie citée en préambule. Pour le reste, Olivier Marchal parfaitement au courant des recettes esthétiques du genre assure sans problème.
Beaucoup de clichés de trop de caricatures. Les malfrats sont trop malfrats et l'arnaque financière est trop lourde. IL est sûr que les vrais arnaqueur ne s'affichaient pas de partout avec des Ferrari à la pelle , de la coke , et 10 porstituées au bras. trop cliché , trop fantasmé
Avec notamment 36 et Les Lyonnais, Olivier Marchal a déjà démontré ses qualités dans le polar. Carbone n'atteint pas le niveau des deux films cités, mais nous offre tout de même un divertissement abouti et très plaisant à suivre.