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    Les Glaneurs et la glaneuse
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 801 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2018
    Après deux déceptions dans le cinéma de Varda voilà que je retrouve la Varda que j'aime, munie de sa caméra DV dont elle est sans doute l'une des seules avec Alain Cavalier à avoir compris son utilité cinématographique, à savoir faire des autoportraits, elle filme ces glaneurs modernes dans les champs et, plus surprenamment, en ville.
    Elle se compare à Rembrandt et à ses autoportraits lorsqu'elle filme ses mains, sa vieillesse et le fait que pour elle ça sera bientôt la fin. Sans doute ne savait-elle pas que presque vingt plus tard elle serait toujours là à filmer. C'est touchant parce qu'elle parle d'elle, elle parle de sa propre acceptation de sa vieillesse.
    Mais comme dit, elle n'est pas le seul sujet de son film, elle parle avant tout de ces glaneurs... ces gens qui vont dans les champs et qui ramassent ce qui reste pour leur usage personnel. Et là, comme M. Jourdain, je me suis rendu compte que j'ai déjà été moi-même un glaneur lorsque j'allais dans les champs avec mon grand-père récupérer le maïs que la moissonneuse n'avait pas réussi à prendre. Lui le faisait dans son propre champ, mais Varda nous apprend qu'on peut le faire partout, même dans les serres, une fois que la récolte a été faite, du lever au coucher du soleil. Et donc on suit ces gens qui récupèrent les tomates, les patates, les choux, les pommes, le raisin, etc.
    De fil en aiguille le parallèle se fait avec d'autres glaneurs modernes à l'image sans doute moins romantique, ceux qui font les poubelles, ceux qui récupèrent les pommes dans les cageots à la fin des marchés, ceux qui font de la récup'.
    Le lien fait sens, qu'on soit dans le besoin ou non (et Varda va principalement s'attarder sur ceux qui font ça par choix et non pas par nécessité), c'est une lutte du quotidien contre le gaspillage, contre la consommation à outrance, contre un consumérisme exacerbé que de récupérer ce que la société marchande considère comme invendable, une pomme trop petite, une patate trop grande, un yaourt périmé d'un jour, des télévisions, des meubles, etc.
    Quelque part le film à mettre en relation avec le court métrage L'île aux fleurs qui dénonçait de manière bien plus frontale ce mode de consommation et montrait cette récupération avec les habitants des mets encore consommables.
    Chez Varda c'est fait sans cynisme, avec beaucoup de bienveillance puisqu'elle se considère elle-même comme la glaneuse de son titre. Elle prend le temps de filmer les petits riens, de donner un peu la parole aux gens, d'observer, mais surtout de faire ce qu'on ne fait plus : parcourir la France... Il n'y a que Depardon ou elle pour faire ça aujourd'hui. Si elle montre bel et bien des villes et comment y glaner, elle ose franchir le périphérique, sortir de l'île de France pour y montrer le terroir et ça c'est beau... les compagnes françaises... et rien que pour ça c'est déjà un bon film, car il met en valeur le territoire.
    J'ai hâte de voir la suite, si je la trouve, deux ans après...
    Timothé Poulain
    Timothé Poulain

    64 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2014
    Excellent reportage à la fois loufoque et drôle, mais aussi terriblement cru. Agnès Varda ne juge personne dans ce film picaresque mais se contente de montrer le glanage sous toutes ses formes.
    La glaneuse se met également en scène dans une mise en abîme tout en absurde absolument mémorable. A voir !
    bonou
    bonou

    59 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 juillet 2010
    franchement c'est quoi ce delire,on dirait une hysterique qui film des sdf,la seule emotion qu'elle nous procure c'est qu'on a pitie d'elle.elle nous montre des camions qu'elle essaye de chope et des pomme de terre pendant 1h 30min.ont dirait que ca dure 4heures ce documentaire . on ce dirait des fois a l'age de pierre.ci vous vouler voir le temps passer et avoir mal a la tronche je vous conseille de vivement le regarder!!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 mars 2009
    Oh mon dieu!!!!! Pas la vieille Varda... NON!
    Enfin si... quelle poèsie, là elle essaye d'attraper un camion (c'est beau), oh! elle filme des vieux qui font les poubelles...
    Voilà ce que l'on ressent quand on nous projette un film d'Agnès Varda. Tout le monde dit que c'est beau et poétique, mais au final tout le monde se fait chier dans le salle. En fait, on regarde parce que l'intelligentia française (les profs, les artistes) nous ont dit que c'était bien. Surtout ne jamais dire du mal car on peut tout analyser dans ce genre de film. Si on regarde le film comme un spectateur moyen (et fier de l'être)on s'ennuie profondement. Seul le temps jugera cette oeuvre, mais je suis prêt a parier que dans 50 ans, tout le monde aura oublié ce film qui n'a pu exister que grâce aux aides du CNC.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 avril 2010
    Alors là, quand je suis sortis de la salle obscur, je me suis dit : "c'est pas possible, de faire un film aussi déprimant!"
    C'est assez simple au niveau de l'histoire, c'est l'histoire de glaneurs, qui glanent de tout et de n'importe quoi. Bref, l'idée est original, mais, comme quelqu'un l'a dit avant moi, l'ennui vous gagne à la demi-heure de film. Les images sont (désolé) pour la plupart moche, les couleurs sont déprimantes (un dominant de rose/gris ; marron/vert foncé ; gris béton). Et même en se creusant la tête, pour trouver le sens de ce film, c'est vraiment mission impossible. Et à vrai dire, ce qui m'agace, c'est que justement ce genre de film ce veut film d'art, film de poésie, mais au final, quand on veut de l'art, on veut des choses belles, où il y a : le sens direct, et le sens indirect. Mais là, à moins que vous trouviez les autoroutes de 20 ans magnifiques, ou encore les vieux camping car, j'ai eu du mal à trouver une image belle. Tenez, prenons "2001 : space odyssey" de kubrick, film assez compliqué, mais pourtant si beau, où le premier sens nous viens, et le second sens (extraordinaire) est en construction perpétuelle dans notre tête. Et je tiendrais à dire aussi, que ce film est un film documentaire, mais je prend plus de plaisir à voir un bon docu sur arte que celui-ci au cinéma, ( ils savent faire un zoom, même avec un caméra numérique!)
    J'ai parlé! ce fut mon avis, je comprend sincerement que des personnes soit agâcées en le lisant si ils ont aimés le film (ou que le nombre astronomique de fautes d'orthographes les repousses au plus haut point) mais vraiment, je veux aller au cinéma pour des films, avec une histoire, de la vraie bonne musique (john williams!), de belles images, etc....
    (pour info, je suis allé le voir car : collège au cinéma oblige)
    Pourquoi elle s'éternise à faire des films la varda ? Elle dit qu'elle a vieillis, ses films aussi...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mai 2009
    Je découvre seulement ce documentaire (qui date de 2000). C'est pas du grand cinéma mais le sujet est fort intéressant. On ressent aussi à travers ce film les angoisses personnelles de l'auteur et puis le temps qui passe, laissant ses cicatrices...
    Le tritiqueur
    Le tritiqueur

    2 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 janvier 2020
    horrible !!!
    ce truc n'est même pas digne de passer sur twitter alors dans un cinéma...
    certaines pensent que c'est poétique et défendent le film parce qu'il raconte la dure vie d'avant et la compare a celle de maintenant mais ça je veux bien un reportage de 5-10 min sur France 5 et pas 1h30 dans une salle de cinéma !
    les chansons attirent une certaines gène et veulent juste dire "je suis un glaneur et c'est bien ouais je me baisses et comme ça je mange ouais ouais"
    quand j'ai raconté le PIRE moment du film a mes proches, ils ont carrément rigolé en pensant que c’était une blague alors que c'est vrai la narrateur dit bien "j'essaye d'attraper les camions de la route avec ma main c'est drôle je m'amuse trop hahahah"
    bref du remplissage quoi :(
    je penses au pauvres écoliers qui verront ça ou qui ont déjà vu ça à une sortie ciné
    Machriasi
    Machriasi

    9 abonnés 629 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    .........Mouais je veux pas etre trop dure mais a voir si on aime les patates quoi !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 juillet 2010
    ce film fait trop pitier comme la femme qui joue dedan enyeu le seul moment que j'aime c'est le generique de fin en elle nous fait voir comment elle vielli c'est une dingue je croie quelle a peter une durite ou elle etait completement bourrer si vous acheter se film aller vous faire renbourser ou bruler le et s'te folle elle ramasse les patates en forme de coeur .Si vous aimer les boufeur de poireau de patate trouver par terre ou dans une poubelle c'est un super film mais si vous ete comme moi cramer le jeter .....Mais elle a ete courageuse de montre une telle merde au public cette nimphomane enver les patates .C'etait peu etre les pire heure de ma vie sens deconer c'est de la chuotte pauvre Agnes verda elle a toucher le fond deja que ca vie ne doit pas etre cool tous les jour .Cette folle esseille d'atrapper les camions qui passe devant cetait le momment le plus emouvant pour moi car la voir se ridiculiser devant tous se qui on eu le courage de voir cette chiotte .Les mec qui se sont fait filmer par miss patates devrait porter plainte !!!!!!!!!!!! HORIBLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLEEEEEEEEEEEEEEEEE (pire que masacre a la tronssoneuse car la on ressent toute la douleur)
    Un cauchemar qui semble infinit !
    si vous vouler mourir plutot que de sauter d'un toit aller voir ce (FILM)
    ou s'te merde c'est comme vous vouler!
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    910 abonnés 4 836 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2015
    Finalement je préfère encore davantage les documentaires d'Agnès que les films. Elle a un regard passionnant et imaginatif, des idées et des mises en image superbe et des personnages qu'elle rend intéressants.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2019
    Le sujet du documentaire d'Agnès Varda peut surprendre puisque la première image du glanage qui nous vient est celle des paysans qui, déjà au Moyen-Âge, récoltaient des pommes de terre et toutes sortes de céréales. Mais ce que va brillamment réaliser Varda, c'est étendre le "champ" de l'étude en couvrant un grand nombre de régions françaises et aller voir ce que l'on peut glaner de nos jours, examiner la réglementation du glanage et aller à la rencontre des glaneurs qui exercent leur activité par tradition, plaisir ou pure nécessité. C'est sur ce dernier point que le film devient contemporain, donc social et fortement politique, en montrant la transformation du glanage en un geste de survie (récupération dans les poubelles, sur les marchés, etc), mais dont la possibilité reste trop peu connue, car non relayée par les médias ou les divers pouvoirs publics de proximité. En n'hésitant pas à donner son avis, Varda signe un documentaire subjectif, a fortiori engagé, et dépasse même par moments le cadre social pour aller sur le terrain de l'intime qui, sans mauvais jeu de mots, comporte pas mal de "déchets"; en effet, les commentaires de la cinéaste sur sa vieillesse ou sur son propre glanage s'imbriquent de manière poussive dans un ensemble stimulant mais qui aurait gagné à être plus épuré. Malgré ses imperfections, "Les glaneurs et la glaneuse" est un beau film, poétique et réaliste, que l'on peut qualifier de nécessaire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 août 2019
    Un documentaire qui m’a rappelé le très beau Monde extérieur de Stéphane Breton. La beauté des rencontres et le sens de la mise en scène de Varda (un avocat dans les choux, par exemple) font quelques étincelles, mais la glaneuse elle-même a tendance à m’irriter dans sa tentation de l’autoportrait, avec cette fantaisie enfantine que je trouve assez stérile. Le sujet est beau, mais le fait de vouloir l’étendre à la forme même du film m’a paru contre-productif et donne l’impression d’une vague indifférence dans la succession des portraits, que j’aurais voulu moins nombreux et plus longs. Autrement dit, je trouve que la glaneuse fait plus de gâchis que les glaneurs.
    kinophil
    kinophil

    19 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2011
    Agnès Varda glane de manière désordonnée tout ce qui a trait à la récup : Définition et illustrations de dictionnaires, tableaux de glaneuses, ramasseurs de pommes de terre dans la Beauce, grappillage dans les vignes, position du droit français sur le sujet (« entre le lever et le coucher du soleil, une fois la récolte passée »), artistes d’art brut créant à partir de matériaux de récupération, SDF, ramasseurs de coquillages aux grandes marées, parisien qui se nourrit « 100 % poubelle » par éthique… Road-Movie documentaire qui pose la question de rebut, du rejet, de l’exclusion et de la fin de vie ou se côtoient la poésie et le réalisme social. On est partagé entre la haine de la violence sociale de notre société du gaspillage qui rejette objets et humains, et le bonheur et le plaisir simple du ramassage et de la découverte.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 février 2012
    Au cours d' un hiver translucide , où l on ne changera ou pas de millènaire, Agnés Varda transporte une petite camèra numèrique à travers la France, de la Picardie à la Provence, en passant par Paris, la Beauce et la Bourgogne. Elle fera de la récup pour monter un film patchwork où se combine des portraits le plus souvent - en apparence- au gré du hasard.
    Mais on est bien loin d un inventaire à la Prévert, car ce dont nous parle ce film, c est bien du cosmos, de cet être géant où toutes les parties sont connexes, où le miniscule est géant et le gigantesque infiniment petit. L'altérité est le sujet essentiel du film , exposé d ailleurs par le viticulteur analyste.
    Agnés se film elle même comme une nature morte, comme une patate en forme de V comme Varda (la scéne de la main filmé par l autre main ) et filme les autres comme parties d'un même cosmos, comme un autre soi.
    Le recyclage est dans le fond un réflexe naturel, un geste salvateur, une forme d'art de vivre, une volonté de (se) recycler, de se récupèrer, ce que font les protagonistes du film, tant bien que mal. C'est aussi l 'une des essences du cinéma, qui récupère les chutes, la poubelle des films, parfois des décennies aprés. De toute façon, un montage ,comme le cuisinier aperçu dans le film, c est aussi l' art d 'accomoder les restes et en de domaine Agnés mèrite les trois étoiles. (il fallait le faire ce montage là, quel exploit prodigieux!)
    Le cosmos est rempli d'insecTEs uTIles, et ce film nous on montre des biens remarquables.

    L' engouement considèrable créé par ces glaneurs occasionnera une suite deux ans plus tard, sorte d'herbier - de patatier - des cadeaux et des lettres envoyés à Varda à la suite du film. Un addendum pas forcément nécessaire, mais une forme de glossaire sympathique, et l occasion de revoir certains "biffins" dans leur mouvement perpétuel.
    ferdinand75
    ferdinand75

    448 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    Un documentaire intéressant qui part du tableau " les glaneuses" pour essayer d'actualiser le principe de la récupération et du gaspillage. Agnès Varda , parcourt la France et nous montre les gaspillages de produits : dans l'agriculture, la manufacture , ou la distribution. La partie sur les pommes de terre est probablement la plus intéressante. Beaucoup d'empathie aussi pour des gens simples, dans la souffrance, filmés avec délicatesse et attention. Mais il y a aussi beaucoup de longueurs : des plans d'intérieur de véhicules doublant des camions.
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