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    Ami-ami
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Ami-ami" et de son tournage !

    Première expérience

    Ami-Ami est le premier long métrage de Victor Saint Macary, qui a travaillé auparavant pendant 7 ans au département développement de Gaumont : "C’est une super école, je lisais une dizaine de scénarios par semaine, des bons et des mauvais, et j’allais beaucoup au cinéma. J’ai écrit un scénario de court-métrage, mais je ne voulais pas le tourner moi-même. C’est ma compagne qui m’a convaincu de le réaliser. Et là je me suis vraiment senti à ma place, je me suis dit que c’était ce que je voulais faire." Au casting de ce court métrage intitulé Beau-Papa, on retrouvait déjà Jonathan Cohen qui interprète Fred dans Ami-Ami. Victor Saint Macary a également co-signé le scénario du Brio d'Yvan Attal.

    Amitié platonique

    Le réalisateur Victor Saint Macary a eu l'idée d'Ami-Ami après avoir vécu en colocation à l'âge de 25 ans avec sa meilleure amie : "Autour de nous, les gens avaient du mal à croire à cette amitié sans ambiguïté. C’est le point de départ du film. De plus, avec Pierre Guyard, mon producteur, on s’est dit qu’on voyait surtout au cinéma des « bromances » garçon-garçon, ou fille-fille, mais pas de « bromances » non unisexe. Pourtant ce n’est pas si rare dans la vie, surtout à notre époque. J’ai l’impression que dans la jeune génération, les bandes de garçons et de filles se mélangent plus facilement."

    L'actrice Margot Bancilhon renchérit : "je pense que si le sujet de ce film est si universel, c’est aussi parce que tout le monde dans sa vie a pu déjà se demander une fois, en étant dans une relation amicale avec quelqu’un : « C’est tellement fort... Est-ce qu’au fond ce ne serait pas de l’amour ? Est-ce que je ne la désire pas ? » Plus largement on observe aujourd’hui dans la société un changement dans les rapports entre les hommes et les femmes. Il y a une vraie libération de la femme, un changement de positionnement, parfois même une confusion."

    B.D.

    Le réalisateur a fait appel à l'auteur de B.D. Winshluss pour réaliser le générique du film : "J’avais écrit un petit script pour ce générique, on pensait proposer à des étudiants des Gobelins de faire une animation. Mais sur le plateau je parlais pas mal de Winshluss, dont je suis très fan (il y a même un album Pinocchio dans le film), donc mon producteur m’a dit que je devais essayer de le contacter. Et à ma grande surprise, il a accepté tout de suite. Il a un univers assez sombre et trash, et il était très content de faire quelque chose de bon enfant, très visuel, gaguesque."

    Sous son vrai nom, Vincent Paronnaud alias Winshluss a co-réalisé deux longs métrages avec Marjane SatrapiPersepolis et Poulet aux prunes.

    Ecriture à plusieurs mains

    Victor Saint Macary a écrit une première version dialoguée d'Ami-Ami qu'il a soumise à Thomas Cailley, réalisateur et scénariste des Combattants, sur les conseils de son producteur : "Thomas m’a apporté son savoir-faire de scénariste qu’il a acquis à la Femis, mais surtout il m’a permis de prendre confiance en moi, c’était un peu de l’ordre de la maïeutique." Ensuite, il a collaboré avec son amie de longue date Audrey Diwan (scénariste de La French et HHhH) et enfin Benjamin Charbit qui "a mis le dernier étage de la fusée, son travail a été court mais efficace. Le scénario était presque abouti, il l’a fluidifié et donné la dernière impulsion."

    Le rapport à la nudité

    Le réalisateur explique qu'il souhaitait un film "sensuel. Je voulais une nudité qui ne soit pas agressive, que ce soit plutôt esthétique et chaleureux. Il fallait mettre à l’aise les comédiens, en leur parlant du choix des lumières, des axes. Il y a eu une discussion avec William concernant le plan de son sexe, ça me semblait important. Voir le garçon nu, c’est introduire une forme de parité. Et montrer la nudité du personnage, c’est aussi l’inscrire très fortement dans la réalité."

    Un film festif mais ancré dans le réel

    Ami-Ami dresse le portrait d'une génération qui fait la fête et qui danse. Pourtant, au détour de certains plans, des militaires patrouillent, rappelant le climat dans lequel évolue Paris depuis les attentats de 2015 : "ça fait partie de notre ville, de notre panorama" explique le réalisateur. Ce dernier a aussi tenu à faire évoluer ses personnages dans le nord-est parisien : "j’avais envie de filmer ces quartiers, un Paris plus populaire, je ne voulais pas d’une ville-musée."

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