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    Dernier amour
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    Dandure
    Dandure

    151 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 mars 2019
    Attention, cet contient ce genre de spoiler: "J'emporte l'oiseau [un perroquet], et je me mets à lui répéter tout le jour: la Charpillon est encore plus c... que sa mère. Au bout de 8 jours, le perroquet avait si bien retenu sa leçon qu'il la répétait du matin au soir en y ajoutant un bruyant éclat de rire." Mémoire de Casanova, tome 4, chapitre 11.
    A l'évocation de Casanova, on imagine un esprit fin et cultivé, une personnalité exubérante et sulfureuse, un homme hâbleur et aventurier, passionné et passionnant, toujours un bon mot aux coins des lèvres. Ici, Lindon campe un Casanova taciturne, peu loquace, presque introverti donc très éloigné de l'image qu'on se fait du personnage historique. Jacquot, lui signe une histoire très éloignée de celle narrée par le chevalier de Seingalt. Dans la version autobiographique, l'épisode "Charpillon" n'est que vénalités, duperies, fièvres et déception amoureuse. La très jeune femme (mineure) se faisait payer mais ne se livrait pas. Elle a ainsi entraîné le séducteur dans un tourbillon de passion, le rendant fou de désir, puis fou de rage avant de plonger dans les affres de la culpabilité. Les moeurs de l'époque s'avèrent trop scandaleuses selon les standards actuel pour être représentés à l'écran de façon crédible...à moins de tourner une comédie cruelle (Ridicule, Mademoiselle de Joncquières, la favorite...). Jacquot n'étant pas un drôle, le réal se borne à vouloir faire de cette "mésaventure" un drame amoureux lent et mou. Le projet avait du potentiel : l'échec de Casanova, la rencontre entre deux fieffés coquins soufflant le chaud et le froid. Mais à l'écran, tiédeurs, rien ne passe. Casanova-Lindon n'est que l'ombre de sa réputation. Avec lui, l'amour lumineux qui fait tambouriner le coeur et les tourments de la déception prennent les mêmes traits. Même "staticité" du côté de Stacy Martin. La vraie Charpillon devait savoir mêler toute sorte d'ambiguïtés pour survivre chez les aristos. Où sont les jeux de la séduction et de l'esprit? Où est le "verbe" de cette haute société plus spirituelle que pieuse ? Où sont les gradations dans le processus amoureux? Où sont les coups tordus que ce sont livrés les deux protagonistes? Bref, décors riches (éclatants costumes d'époque, éclatante vaisselle d'époque, éclatante boiseries d'époque, éclatante bougies...pas d'époque), histoire pauvre.
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2019
    pompeux, prétentieux, précieux,un film historique sans passion. l'épisode anglais de Casanova conté dans ce film est d'un ennui presque somnifère. les faux vrais éclairages a la bougie sont si mal faits que l'on ne prend aucun plaisir a l'image, le jeu laisse a désirer et la mise en scene sombre dans l'inexistance c'est fort dommage car le réalisateur nous a donné de très belles réalisations . sans doute un manque d'inspiration, chacun a droit a l'erreur.
    Claudine G
    Claudine G

    180 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Que de longueurs, les yeux dans les yeux, les silences qui n'en finissent pas, les mains qui se frôlent, tout cela pour arriver à un Casanova suicidaire et ennuyeux à mourir. Le prince de ces dames est pathétique, rien à voir avec celui qui usait et abusait de son charme. Les tenues sont très belles (aussi bien pour hommes que pour femmes) et le décor dans les campagnes magnifique. Par contre les scènes de sexe brutales où les femmes sont traitées comme des morceaux de viande ne m'ont guère plu. Bref j'ai eu du mal à ne pas quitter mon siège.
    sylounette
    sylounette

    39 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mars 2019
    Si vous avez envie de voir un film qui traine en longueur, qui vous donne envie de dormir tellement le rythme (mais peut on parler de rythme ?) est lent, lent lent, allez-y
    Si vous avez envie de dialogues insipides ( alors qu'il empêche Casanova de se suicider.. la seule phrase qui vient à l'esprit du sauveteur est " aviez vous prévu quelque chose pour diner ce soir" ---- allez y
    Si vous avez envie de ne rien comprendre à cette pseudo histoire d'amour d'un homme vieillissant et d"une courtisane qui s'octroit bcp de droits sans qu'on comprenne ni pourquoi, ni ce qu'elle veut vraiment.. allez y

    En bref, si vous voulez vous emm… foncez
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 23 mars 2019
    On a pu voir récemment La Favorite, un superbe film avec une vision audacieuse, on a droit ici à un énième téléfilm académique sans aucune raison d'exister, sans point de vue, sans but... On pensait que c'était difficile de prendre un sujet comme Casanova sans penser au chef d’œuvre de Fellini, et d'en faire quelque chose d'intéressant aujourd'hui... Eh bien, ça se confirme... Sans intérêt. On regarde les scènettes s'écouler les unes après les autres, pendant que les spectateurs quittent la salle les un après les autres, et on se demande à quoi bon rester ? certes les décors sont jolis... Lindon joue bien... (même si sa chérie est fade et pas du tout fascinante, et on se pose la question de ce que peut bien lui trouver)... et après ? combien ça (nous) a coûté ? Pour en faire quoi ? Il n'y avait pas une idée à chercher quelque part dans cette histoire ? Mystère, celui-là fascinant, oui !
    Ismael
    Ismael

    63 abonnés 172 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 mars 2019
    Voici le genre de critique qu’il vaut mieux écrire rapidement après être sorti du cinéma, car c’est vraiment le film oubliable par excellence. Ce n’est pas tellement qu’on se fiche de la dernière histoire d’amour de Casanova (encore que), mais c’est la platitude avec elle est racontée qui est désarmante.
    Le réalisateur visiblement peu inspiré enchaîne des scènes aussi molles que répétitives. C’est très académique et ça manque complétement de vitalité, d’intensité. Pire encore, on comprend mal quel est l’intérêt de nous raconter tout ça. A moins que ça ne soit juste pour offrir un rôle de plus à Vincent Lindon, l’acteur du moment, afin qu’il puisse rajouter le nom de Casanova sur la (longue) liste des personnages qu’il a déjà incarné. Le comédien, qui possède un vrai talent (peu exploité ici), n’étant par ailleurs absolument pas responsable du ratage du film, il faut le préciser.
    Bon allez une étoile pour Stacy Martin qui est très jolie et une demie pour les costumes et les décors. C’est déjà bien payé.
    Toutanix
    Toutanix

    15 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mars 2019
    Que s’est-il passé ? Comment un film au casting encourageant, réalisé par Benoît Jacquot (qui a habitué le public à de bonnes adaptations littéraires ou à des reconstitutions historiques plutôt réussies) et dont le sujet est attractif (le dernier amour de Casanova) peut-il être autant décevant ?
    Les dialogues sont plats, les personnages ne parlent qu’en utilisant des poncifs (on a quand même le droit, vers la fin du film, à un « il fait beau vous ne trouvez pas ? »), alors que le film a non seulement été écrit à six mains. Et parmi ces mains, celles de Chantal Thomas, romancière et universitaire spécialiste du dix-huitième siècle. Cherchez l’erreur...
    La photographie et l’image ne présentent aucun intérêt ; ajoutez à cela une musique de clavecin monotone, sans âme, digne d’une musique d’ascenseur (encore une fois, le compositeur de la musique, Bruno Coulais, est pourtant un grand nom de la musique de films actuelle !!) et vous obtenez le Barry Lyndon du pauvre. J’irai meme plus loin en citant un ami qui était à mes côtés pendant la séance : le Barry Lyndon du mendiant !
    Ayant travaillé sur le dix-huitième siècle durant deux ans à l’université, je puis à peu près sans hésiter assurer que le film n’intéressera ni les néophytes (qui croiront avoir affaire à un « film d’auteur », avec tout ce que l’expression peut recouvrir de négatif) ni les amateurs de films d’époques ou du dix-huitième siècle.
    Bref, repassez-vous plutôt Barry Lyndon, Tom Jones, Meurtre dans un jardin anglais, ou allez voir La Favorite.
    traversay1
    traversay1

    3 086 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2019
    Cela fait déjà quelque temps que Benoît Jacquot semble avoir perdu la main, signant des oeuvres sans beaucoup de souffle et relativement empesées. Dernier amour ne relève que très peu le niveau malgré une reconstitution historique de la fin du XVIIIe siècle qui ne manque pas d'élégance et une interprétation plus que correcte de Vincent Lindon et de Stacy Martin qui ont tout de même du mal à bous faire croire à une alchimie sensuelle entre eux. Raconté par un Casanova au crépuscule de son existence par l'intermédiaire de flashbacks, qui ne font qu'alourdir le récit, et encore a t-on échappé à la voix off, Dernier amour restitue un épisode, somme toute anecdotique, de la "carrière" amoureuse du séducteur en série, un échec qui provoque son incompréhension et sa souffrance. Une façon d'humaniser un personnage qui ne cesse depuis le temps du muet de fasciner les scénaristes. L'on comprend bien pourquoi, en tant que symbole de l'aventurier sentimental, emblématique d'une certaine époque, mais plus rien ne pourrait nous surprendre le concernant. Au-delà du fait qu'on la déjà beaucoup vu à l'écran, Dernier amour ne figurera définitivement pas parmi les meilleurs films qui lui ont été consacrés. S'il est vrai qu'il s'agit d'un film sur le déclin de Casanova, il lui manque tout de même un début d'étincelle pour susciter le feu du désir et partant, de notre intérêt.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mars 2019
    Pour ne pas rentrer semble-t-il dans le mythe et la légende , Benoît Jacquot écarte de son personnage toute velléité libertine au profit d’une passion amoureuse qui ressemble à une tombée de la nuit. Peut-être celle de ce Casanova qui confie ses souvenirs à une jeunesse toute conquise par son interlocuteur. L’homme se raconte et ne semble pas du tout se donner le beau rôle face à cette nouvelle conquête qui lui résiste. D’abord par intérêt ( la femme se fait payer ) puis par jeu avant que l’amour, le véritable, ne vienne dérégler l'ensemble. Il est alors peut-être trop tard pour l’un comme pour l’autre et d’ailleurs l’un comme l’autre ont déjà rangé leurs costumes et leurs atours dans les replis d’une Histoire qui ne me parait avoir été ici traitée avec les égards dus à son passé.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Pierre E
    Pierre E

    8 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2019
    Plutôt fan des films en costumes et d’Histoire, celui-ci m’a laissé sur ma faim. Film d’atmosphère, soit on adhère tout de suite à la lenteur soit on reste simple admirateur des décors et costumes. Décevant au final.
    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2019
    Il s'agit d'un excellent et très beau film dramatique et romantique.
    La réalisation est superbe, l'interprétation parfaite et que c'est beau à regarder !
    J'ai énormément apprécié.
    C'est plein de sensibilité et de délicatesse.
    J'ai été émue par cette histoire.
    Jacques F
    Jacques F

    7 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mars 2019
    Quelques films historiques sont sortis dernièrement . Certains mieux que d'autres mais celui là gagne la paime de la langueur .Dommage car la photo l'ambiance en générale sont réussis
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 mars 2019
    Au crépuscule de sa vie, exilé dans un glacial château en Bohème, le vieux Giacomo Casanova (Vincent Lindon) écrit ses mémoires. C'est l'occasion pour le célèbre séducteur de raconter son histoire d'amour la plus blessante. Elle a eu lieu trente ans plus tôt à Londres où Casanova, qui ne parlait pas un mot d'anglais, venait de s'installer. C'est là qu'il rencontra une demie-mondaine, la Charpillon (Stacey Martin).

    À soixante dix ans passés, Benoît Jacquot a une longue carrière cinématographique derrière lui. Sa filmographie alterne drames contemporains et films en costumes avec une prédilection pour le dix-huitieme siècle : "Les Adieux à la reine" racontait les derniers jours de Marie-Antoinette à Versailles, "La Fausse Suivante" adaptait Marivaux et Adophe" Benjamin Constant. Ici il s'inspire d'un chapitre du journal de Casanova.

    Comme dans beaucoup de ses films, comme dans "Sade" notamment où Daniel Auteuil prêtait ses traits au vieux libertin, Benoît Jacquot s'intéresse à des héros vieillissants, des hommes ou des femmes (Isabelle Huppert a souvent joué de tels rôles sous sa direction) d'âge mûr qui vacillent dans leurs convictions, qu'une rencontre avec une jeune femme ou un jeune homme fait prendre conscience du temps qui passe.

    C'est le sujet de ce "Dernier amour" au titre et à la lumière volontiers cafardeuse. C'était déjà celui de "Villa Amalia" tiré d'un court roman de Pascal Quignard ou de "L'École de la chair" inspiré de Mishima. Le cahier des charges est honnêtement respecté depuis l'éclairage qui rappelle Barry Lindon et les toilettes Gainsborough. Le tempo n'est pas celui d'une mazurka endiablée mais d'une valse à quatre temps. Si on s'ennuie, c'est avec élégance.

    Le problème vient du choix des acteurs. Si Stacey Martin, comme souvent les jeunes actrices dirigées par Benoît Jacquot (Virginie Ledoyen, Judith Godrèche, Sandrine Kiberlain...), a juste ce qu'il faut d'ambiguïté, Vincent Lindon est un contre-sens absolu. Les yeux lourdement cernés de khôl, le cheveu gras, l'élocution pâteuse, l'acteur n'est ni séduisant ni sensuel. Un comble pour qui prétend interpréter le roi des Dom Juans.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2019
    À la fin de sa vie, tandis qu’il s’attelle à la rédaction de ses Mémoires, le libertin Casanova reçoit une jeune femme à qui il raconte le seul vrai amour de sa vie mais aussi, du même coup, son unique échec. Car la seule femme que le séducteur ait aimée d’un amour véritable est aussi celle qui s’est refusée à lui. Les autres femmes, il les a séduites et en a tiré un plaisir éphémère, mais Marianne de Charpillon, il en a été l’amoureux éconduit et il a su alors combien l’amour peut être douloureux.
    C’est une bonne idée que d’avoir préféré évoquer le personnage de Casanova par ce biais-là plutôt qu’en énumérant la liste de ses conquêtes. L’homme fragilisé touche bien davantage que le séducteur impénitent. C’est un choix surprenant, mais qui se révèle assez judicieux, que d’avoir offert le rôle du libertin à Vincent Lindon. On a tôt fait, je trouve, de consentir à cette option, d’autant que l’acteur s’arrange bien de ce rôle. Quant à Stacy Martin en Marianne de Charpillon, elle est parfaite, gracieuse et déterminée comme il le faut. À ces deux-là s’ajoute un anglais pur jus du nom de Lord Pembroke (Christian Erickson), dont chaque apparition est mémorable.
    Non, si le film laisse une impression mitigée, ce n’est pas à cause de son casting, mais plutôt du fait d’une mise en scène très conventionnelle, presque académique. Le film offre certes quelques scènes assez savoureuses, mais beaucoup d’autres sont filmées de manière bien peu inspirée. Les scènes attendues et les scènes bavardes abondent et il est difficile de ne pas être saisi de lassitude. Benoît Jacquot a été bien plus inventif dans d’autres de ses films (« Les Adieux à la Reine » par exemple, en 2012).
    yesterday13
    yesterday13

    37 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2019
    J'avais adoré les Adieux à la Reine de Benoit Jacquot et depuis je dois dire que je n'avais pas retrouvé le meme plaisir à voir ces films! Mais celui là m'a charmé! C'est un très beau film dont l'image est magnifique. Je n'étais pas pour l'alchimie des deux acteurs mais tout fonctionne dans une grande délicatesse et grace à une mise en scène loin d'être académique! à voir !!
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