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    Manhunter
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    Roub E.
    Roub E.

    726 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2016
    J avais déjà vu la version de Brett Ratner avec Anthony Hopkins dans son rôle marquant d Hannibal Lecter. Cette première version du livre de Thomas Harris par Michael Mann offre un casting et une vision moins "Hollywoodienne" de l histoire mais plus personnelle. J ai retrouvé dans ce film le côté jusqu au boutiste des personnages que l on retrouve souvent chez Mann, des personnages conscients que leurs actes vont les conduire à leurs pertes mais qui vont quand même au bout de leur démarche. Le personnage de Will Graham est de ce point de vue très bien utilisé dans le film. La mise en scène est soignée et la musique convient parfaitement à ce thriller qui penche plus vers la psychologie que le tape à l œil. Le casting avec quelques "gueules" s en sort très bien en particulier Brian Cox qui n a pas à rougir d une comparaison avec Anthony Hopkins.
    Le Loubar
    Le Loubar

    36 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Un polar sec et tendu signé Michael Mann qui porte pour le première fois à l'écran le personnage d'Hannibal Lecter. Will Graham, brillant agent du FBI retiré depuis 3 ans, va se voir demander de l'aide par un de ses collègues pour élucider une affaire de tueur en série qui a froidement assassiné 2 familles sous des soirs de pleine lune. Le flic était connu pour se mettre littéralement dans la peau des criminels, et c'est ce "sixième sens" qui poussera la police à la faire reprendre du service. Faute d'indices parlants, Graham va commencer par interroger Lektor, un ancien psychiatre devenu tueur cannibale qui avait d'ailleurs failli le tuer avant qu'il l'arrête et le fasse interner.. Mann délaisse les course-poursuites pour se concentrer sur la psychologie du meurtrier ; à travers le talent et la rigueur du flic, "Manhunter" livre une réflexion sur le mal intériorisé spoiler: (qui devient même empathique à la fin de l'enquête quand Graham découvre que le Dragon rouge voulait se donner l'illusion d'être désiré à cause d'une enfance malheureuse)
    . Le cinéaste livre un film glaçant et tendu, à la superbe photographie teintée de lumières bleutées et aux décors très bien cadrés. L'ambiance des années 80 est omniprésente, notamment avec une bande-originale très rock. Le casting du film est remarquable, avec en tête le brillant William Peterson mais aussi le terrifiant Tom Noonan et l'excellent Brian Cox dans la peau d'Hannibal Lektor (dont le jeu sobre souffre de la comparaison inévitable avec l'impérial Anthony Hopkins). Un grand polar, qui reste néanmoins en-dessous du mythique "Silence des agneaux" qui sortira 4 ans plus tard !
    Barry.L
    Barry.L

    20 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2020
    Au cinéma, les débuts de Michael Mann furent difficiles. Si son premier film ‘’Le solitaire’’ reçu un accueil prometteur, ses deux films suivants, ‘’La forteresse noire’’ et ‘’Manhunter’’ furent de cuisants échecs et tombèrent même dans l’oubli. Mais au fil du temps, ‘’Manhunter’’ fut réhabilité : normal, tant le style du réalisateur semble déjà tout en friche.

    Le film est une adaptation (jugée assez infidèle) du roman ‘’Dragon Rouge’’ de Thomas Harris. Will Graham est un profiler du FBI qui s’est retiré des affaires. Il était notamment réputé pour sa capacité à se mettre dans la peau des assassins pour mieux comprendre leurs pensées. A la demande de son ami et collège Jack Crawford, Will se remet au travail pour coincer un tueur qui a déjà massacré deux familles lors de nuits de pleine lune. Pour les besoins de son enquête, Will consulte le détenu Hannibal Lektor, un ancien psychiatre coupable d’une série de meurtres que Will a lui-même arrêté des années plus tôt.

    Sans même avoir lu le livre, le cinéphile comprendra ce qui a bien pu intéressé Michael Mann dans cette histoire. Si le postulat du film est classique (avec il faut le noter un vrai souci de réalisme dans la description des techniques d’investigation, ce qui était novateur pour l’époque), ses thèmes coïncident pile poil avec les obsessions de Mann. Il y a d’abord cette ville, cette jungle étouffante qui semble comme souvent avec le réalisateur piéger ses personnages et renforcer leurs pulsions. De ce lieu, Michael Mann en tire une atmosphère particulièrement étrange et oppressante. Très années 80 dans son esthétisme, ‘’Manhunter’’ offre à découvrir des environnements étonnement exotiques. Mais surtout, un environnement que Mann rend constamment inquiétant. Ce climat, souvent très lourd naît d’une réalisation tantôt très sophistiquée, tantôt très épurée. Si le film est une course contre la montre (il faut trouver le tueur avant la prochaine pleine lune), Michael Mann n’hésite pas à instaurer des moments de calme, ou le temps et l’action semblent se suspendre (comme cette scène hypnotique spoiler: avec le tigre
    ).

    La ville créée l’atmosphère, mais ceux sont les personnages qui la peuplent qui intéressent Michael Mann. La force de Michael Mann, c’est de prendre des figures ultra-balisées (le flic, le tueur) pour mieux les opposer, les rapprocher et les interroger. Au centre de ‘’Manhunter’’, on trouve donc le flic Will Graham, intègre, efficace : associé à la figure du hard-boiled. Mais Michael Mann aime ériger des héros ou des anti-héros torturés et tourmentés. Will est dans la filmographie du réalisateur une de ces premières figures. Il partage plusieurs similitudes avec Vincent Hanna (Al Pacino), le flic de ‘’Heat’’. Même difficulté à concilier leur vie privée et leur travail, même fringues noirs… et surtout même fascination pour l’objet de leur traque. Si le titre français ‘’Le sixième sens’’ ne respecte pas le titre original, il se révèle une fois n’est pas coutume plus pertinent (surtout quand on sait que le metteur en scène était mécontent du titre imposé par le producteur au caractère bien trempé Dino de Laurentiis). Car Will est bien doté d'un sixième sens. Capable de reconstituer les événements en se mettant dans la peau des criminels, Will voit ce don quasiment comme une malédiction. Mann aime filmer la peur, celle de voir le héros flirter dangereusement autour de la frontière entre le bien et le mal, la normalité et la folie, l’humanité et la ‘’monstruosité’’. Cette dualité est illustrée le temps d’un dialogue où Will confie ses sentiments à propos du meurtrier : spoiler: un troublant mélange de compassion (pour le meurtrier lorsqu’ il était enfant) et de haine (pour les actes qu’il commet désormais) transparaît dans le discours de Will
    . Ainsi, les héros tourmentés de Michael Mann éprouvent souvent des sentiments troubles, ambigus pour leur proie. Plus précisément, Michael Mann ne se concentre pas tellement sur les actes des personnages (il n’est certainement pas un cinéaste moral), mais plutôt sur les tempéraments, sur les traits de caractères. Will et Hanna éprouvent de la fascination et même s’identifient à Dollarhyde et à Neil McCauley (Robert De Niro, le très professionnel braqueur de ‘’Heat’’). Mais en même temps, ils condamnent fermement les actes commis par ces derniers. C’est un des composants tragiques des films du réalisateur : le spectateur, souvent attaché aux protagonistes et antagonistes aimerait presque voir une réconciliation entre ces ennemis si proches les uns des autres. Mais c’est évidemment impossible, la peur du héros, c’est aussi celle de basculer de l’autre côté, de s’identifier complètement à ce qu’il traque. spoiler: Une superbe séquence montre Will, paniqué après son dialogue avec Lecter (ou Lektor, étrange) dévaler les interminables escaliers de l’hôpital psychiatrique
    . En une scène toute simple, Michael Mann parvient à saisir le dédale labyrinthique qu’est l’esprit de Will, condamnée à fuir éternellement ce glissement vers la folie. spoiler: Pour rester dans la normalité, Will n’a pas le choix, il doit éliminer une bonne fois pour toute la source de ses tourments : c’est à dire tout ce qui a trait à la monstruosité. Toutefois, le happy end est plus ambigu qu’il n’y paraît. Will retourne auprès de sa famille et semble être libéré de tous ses démons. Mais cette fin annonce en vérité un perpétuel recommencement : Will est en paix… jusqu’à l’apparition d’un prochain meurtrier. Probablement condamné comme Vincent Hanna à attendre avec l’angoisse l’apparition d’un prochain danger
    .

    Mais Will et ses névroses ne sont rien sans ses Némésis que sont les hors-la-loi, ceux qui bravent la morale et la justice. Ici, deux hommes incarnent les marges de la société. D’abord, il y a l’homme qu’il poursuit : Francis Dollarhyde. Possédé par le ‘’Grand Dragon Rouge’’, il est responsable du massacre de deux familles. spoiler: Cependant, sa rencontre avec Reba McClane, une jeune femme aveugle va peut-être le changer. Ce géant triste, rongé par la solitude et par une enfance malheureuse voit avec Reba une impossible rédemption
    . Une fois de plus, les similitudes entre ‘’Manhunter’’ et ‘’Heat’’ sont à relever. Et cette fois-ci, on peut reprocher les deux traqués : Francis Dollarhyde pour ‘’Manhunter’’ et Neil McCauley pour ‘’Heat’’. Deux solitaires qui transgressent les lois. spoiler: Deux hommes qui se remettront en cause après être tombés amoureux d’une femme
    . La rédemption serait-elle envisageable ? Mais il n’y a pas de miracle : une nouvelle fois, Mann aime insuffler du tragique dans le destin croisé de ses personnages. Francis et Neil se débattent pour s’échapper des graves maux qui les rongent mais finissent hélas par échouer. spoiler: Francis et Neil seront rattrapés par leur goût du meurtre (pour rappel, dans ‘’Heat’’, Neil retardera son évasion pour abattre un traître) et seront tous les deux abattus par le flic
    . La force de Michael Mann, c’est bien de renvoyer dos à dos le flic et le truand. Si le conflit entre ces deux êtres semble inéluctable, le réalisateur préfère avant tout montrer les points communs que partagent ces deux figures de l’ombre, toutes deux bien plus proches du monde des morts que celui des vivants. Mais Michael Mann ne se contente pas seulement de mettre en scène des personnages en souffrance. Il existe chez lui un troisième archétype de protagoniste, loin d’être tiraillé par des questions de bien et de mal. Certains s’acceptent tels qu’ils sont et acceptent même leur monstruosité. Ils parviennent ainsi à se débarrasser de tout comportement moral. Dans ‘’Manhunter’’, ce protagoniste est présent en la personne d’Hannibal Lecter. Si le rôle du personnage est limité (il n’a que trois scènes et a peu d’impact sur le déroulement de l’histoire), ce qu’il représente en revanche est essentiel. Il surplombe tous les autres humains du film et incarne une forme de sauvagerie étrangement élégante. Il est une forme de démon idéalisé : un être qui assume totalement ce qu’ il est et ce qu’il a commis. Ainsi, Hannibal a beau vivre dans une toute petite cellule (qui semble encore plus étroite que celle du ‘’Silence des Agneaux’’), il est paradoxalement plus libre que ne le sont Will et Francis. Sa libération n’est pas physique (elle ne le deviendra que dans les œuvres suivantes d’avantage concentré sur le cannibal) mais spirituel : le psychiatre ne présente aucune souffrance par rapport à sa condition et s’affiche d’une certaine manière comme bien plus ‘’sain’’ que Will. Et le plus important, Hannibal est aussi libéré des notions de bien et de mal, constatant que Dieu lui-même est un être profondément cruel. Devant ce discours cynique mais lucide sur l’état pourri de notre monde, le fan de Michael Mann pensera forcément à un autre de ses films, probablement son plus beau : ‘’Collatéral’’ (qu’il n’a certes pas écrit). Hannibal pourrait être le maître de Vincent (pas celui de Heat’’, mais celui de ‘’Collatéral’’, joué par Tom Cruise). Ceux sont deux hommes qui vivent par et pour le meurtre, totalement en paix avec eux-mêmes. Ils sont tous les deux des tentateurs, cherchant à faire basculer Will et Max (joué par Jamie Foxx dans ‘’Collatéral’’) dans leur monde amoral. En refusant cela, Will et Max croient encore en l’espoir d’un monde meilleur.

    Aussi passionnant et maîtrisé soit-il, ‘’Manhunter’’ n’est pas encore l’oeuvre la plus approfondi du metteur en scène. La faute déjà à un suspense assez stérile, dû à une intrigue/ enquête qui intéressent assez peu Michael Mann. Plusieurs éléments sont passés sous silence et même, plusieurs scènes (dommage que le beau tatouage du dragon rouge n’ait pas été conservé). On devine que Mann ne s’intéresse qu’à l’Humain et qu’il a cherché à évacuer tout ce qui a trait au polar. La fin du film, expédiée au possible est une déception (en plus d’être très maladroite en terme de découpage). On aurait aimé avoir au moins un dialogue entre Will et Francis, comme Michael Mann le fera avec ‘’Heat’’ où les deux stars en trois heures de film se rencontraient le temps de deux scènes devenues cultes. Ici, la confrontation entre Will et Francis tombent à l’eau. Dommage, parce que ‘’Manhunter’’ avec son atmosphère envoûtante (renforcée par sa musique), ses acteurs sensibles (William Petersen est bien supérieur à Edward Norton qui interprète le même rôle dans le remake ‘’Dragon Rouge’’ car plus à fleur de peau, plus ténébreux et imprévisible ; tandis que Tom Noonan parvient grâce à sa carrure atypique à concilier cruauté et tristesse) et ses vibrants thèmes a vraiment quelque chose d’unique. Ce n’est manifestement pas ce qu’a pensé le public puisque le film fut un échec. L’oubli fut d’autant plus douloureux que ‘’Le silence des agneaux’’ (à juste titre d’ailleurs) fut un éclatant succès, propulsant le Hannibal Lecter d’Anthony Hopkins comme méchant emblématique du cinéma (Brian Cox était pourtant très convaincant, plus ‘’normal’’ qu’Hopkins). Heureusement, ‘’Manhunter’’ est depuis réhabilité (encore plus depuis la sortie du remake assez plat de Brett Ratner, ‘’Dragon Rouge’’).
    didbail
    didbail

    21 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2007
    A partir de roman de Thomas Harris, Michael Mann réalise, bien avant "le silence des agneaux", un film fascinant sur les rapports ambigüs entre un tueur et un policier. Ici, Hannibal Lektor est rejeté au second plan et l'intrigue se concentre sur les rapports psychologiques, sans que l'action soit oubliée. Ce film à l'esthétique raffinée, servi par une musique rock qui en renforce les effets, est une réussite.
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2008
    Du très bon polar. Cette adaptation du roman Dragon Rouge de Thomas Harris tient en haleine jusqu'à la fin, grâce à un suspense maintenu tout au long du film, d'excellents acteurs dont un héros torturé, Will Graham, qui découvre qu'en traquant un tueur sadique, il est en réalité à la recherche de ses propres démons. Le tueur est absolument terrifiant et inoubliable, Brian Cox est un bon Hannibal Lecter, même s'il n'a pas l'intensité d'Anthony Hopkins dans Le Silence des Agneaux. Michael Mann soigne sa réalisation, comme toujours, même si elle contient certains défauts ici et là (la fusillade finale est moyennement réussie) mais s'il n'est pas encore le Michael Mann de Heat, on sent le savoir-faire et le perfectionnisme pour raconter l'histoire et montrer la dualité du héros (Will mimant les gestes du tueur dans la maison des Jakoby; Will fuyant l'hopital dans un escalier en spirale, Will regardant son reflet pour s'adresser au tueur). Un très bon moment de cinéma.
    DBZ
    DBZ

    62 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2008
    Le sixième sens, le premier film sur Hannibal Lecter, avant Le silence des agneaux ! Même s'il est certes moins reconnu et moins bon que ce dernier, le film n'en reste pas moins un brillant thriller ; Le sixième sens retranscrit parfaitement bien l'état-d'âme des profilers et montre à quel point ces gens sont exceptionnels, William L. Petersen (Grissom des Experts) est plus que convenable dans le rôle principal, tout comme les rôles secondaires avec bien sûr Brian Cox en Hannibal Lecktor. Mais le film a beaucoup vieillit et montre à quel point le suspense a changé dans ce genre de thriller. Michael Mann (Heat, Collateral) aura tout de même réalisé un thriller pour le moins intelligent et tendu mais loin d'être le meilleur du genre !
    real-disciple
    real-disciple

    67 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2011
    Michael Mann, non content d'avoir réalisé le plus gand policier des années 90 avec Heat avait déjà mis le couvert avec Manhunter en 1986 qui est un des meilleurs policier de cette décennie. Tout est excellent, maîtrisé avec quasi perfection connaissant Mann minutieux. Le choix des acteurs, William L. Petersen en tête est excellent, la musique sublime, Tom Noonan fascinant et effrayant, les décors toujours aussi soignée avec Dante Spinotti aux manettes (des plans hautement artistiques) font ce ce policier un régal, dommage qu'il n'est pas plus connu mais il mérite d'y être assurément.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 septembre 2013
    Enormissime. Voilà un film dont on a pas intérêt à être spoilé ! Une expérience à tenter obligatoirement !
    Serpiko77
    Serpiko77

    46 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2011
    Quelques très légers défauts principalement dus au manque flagrant de moyens financier, ce « sixième sens » reste bien meilleur que son récent remake « Dragon rouge ». Le personnage d'Hannibal Lecter est très peu présent mais qu'importe, William Petersen crève littéralement l'écran et on se demande encore comment cet acteur n'a pas réussi a percer au cinéma. Michael Mann démontre qu'il est possible d'opérer une ambiance glaçante sans effusion de sang inutile, un très bon thriller.
    klighteur
    klighteur

    23 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2007
    Si Michael Mann réussit à livrer un film à la réalisation innovante et sophistiquée, il a beaucoup plus de difficultés à donner une cohérence à son scénario, et à diriger ses acteurs. Ce Lecter là ne vaut pas Anthony Hopkins et William Petersen n'a certainement pas la même prestance que Edward Norton. Malgré tout, quelques scènes sortent du lot de séquences, souvent sans âme, qui compose 'Le sixième sens'.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    Un thriller maîtrisé de main de maître.
    Michael Mann, pour son quatrième long-métrage, impose déjà sa griffe. Un scénario au couperet (un expert-légiste retiré, possédant un "sixième sens", doit traquer un tueur) pour un film maniant avec une expertise enfantine le suspense. Avec William Petersen (impérial), Brian Cox (qui prend pour la première fois les traits du docteur Hannibal), Joan Allen et Kim Greist.
    Un thriller 100% efficace qui laissait entrevoir la carrière d'un grand réalisateur.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    36 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2010
    "Parent pauvre" de la saga Hannibal Lecter, ce thriller n'en demeure pas moins prennant. Le thème du profilage a réellment quelque chose de passionnnant. Et cette histoire du "tueur de la plien lune" est accrocheuse, bien que la réalisation de Michael Man patit de toujours les même sfaiblesses (rythme plutot lent, bande son faiblarde). N'atteint sans doute pas la qualité de "Dragon Rouge", mais différemment et en cela intéressant.
    Rémi P.
    Rémi P.

    19 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2021
    "Le Sixième Sens", ou "Manhunter" en version originale, raconte l'enquête de Will Graham, un profileur du FBI qui cherche à arrêter un tueur en série qui assassine ses victimes par des nuits de pleine lune... Pour son enquête, il va notamment faire appel à un ancien ennemi, le docteur Hannibal Lecter, afin d'analyser la personnalité du tueur. Adaptée d'un livre de Thomas Harris, l'histoire du "Sixième Sens" est un préquel au fameux "Silence des Agneaux" de Jonathan Demme. Même si il n'est pas aussi réussi que ce dernier, "Le Sixième Sens" n'en reste pas moins un excellent polar, porté par de très bons acteurs tels que William Petersen, bien trop rare au cinéma, ou encore Brian Cox, terrifiant dans le rôle de Hannibal Lecter mais ne possédant malheureusement que quelques scènes dans le film. L'histoire est captivante et le suspense est rondement mené jusqu'à une scène finale très impressionnante, nous rappelant à quel point la réalisation de Mann peut être virtuose dans les scènes d'action et de fusillade. On pourra cependant reprocher au film sa linéarité un peu trop classique, le manque d'intrigues secondaires se faisant parfois un peu ressentir, ainsi que la Bande Originale, typique des années 80, qui a assez mal vieille. En dehors de ces quelques défauts, "Le Sixième Sens" est un excellent film policier qui, sans être révolutionnaire, nous captive de par sa réalisation efficace et l'intensité de son jeu de piste.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    892 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2014
    Bien avant l'adaptation fadasse de Brett Ratner, il y avait une première adaptation du roman "Dragon Rouge" de Thomas Harris et par conséquent une première incursion dans son univers. Pour la première fois, les spectateurs pouvaient découvrir celui qui deviendra un des plus cultissimes tueurs en série fictifs : Hannibal Lecter. Rebaptisé ici Lecktor et interprété par Brian Cox, il n'est, contrairement à Anthony Hopkins, pas au centre de l'histoire, le véritable héros restant l'agent du FBI Will Graham campé par l'excellent William Petersen. Intitulé en France Le Sixième Sens et réalisé par Michael Mann, le long-métrage reste encore aujourd'hui un summum du thriller... Nous sommes en 1986 et la mode des serial killers n'était pas encore omniprésente. C'est donc avec un certain écart que l'on revoit aujourd'hui Le Sixième Sens qui se concentrait sur la traque sans relâche de cet agent du FBI capable de se mettre dans la peau des tueurs et ainsi déterminer leurs motivations pour mieux les arrêter. Pourtant, cette première adaptation diffère légèrement du roman de Harris : Lecter n'a donc pas une grande place dans l'intrigue, la fin change considérablement et la mise en scène de Michael Mann apporte une toute autre dimension, une vision personnelle d'un réalisateur passionné par l'esthétisme et un souci du rythme alarmant. La mise en scène clippesque de Mann s'avère pourtant magnifique, jouant sur les couleurs, sur les plans symboliques, les ombres et les lumières, les ralentis, le tout ponctué d'une musique électronique typique des années 80. De plus, outre une atmosphère pesante, glauque et parfois dérangeante, le casting s'avère être également jubilatoire : entre William Petersen, parfait en traqueur obnubilé par sa proie, Dennis Farina en coéquipier désemparé, Joan Allen en future victime aveugle et surtout Tom Noonan, qui incarne le tueur en série. Ce géant de presque deux mètres au regard à la fois triste et effrayant incarne avec brio l'ennemi, glaçant le sang à chacune de ses apparitions. Sa première apparition à l'écran, tardive mais efficace, reste un grand moment du film. Michael Mann signe ainsi un thriller hautement captivant, visuellement hypnotisant et incroyablement soutenu qui, en dépit de ses quelques différences avec le roman original, parvient à se hisser parmi les meilleurs films du genre et devient une adaptation supérieure au film sans âme de Brett Ratner.
    dai72
    dai72

    121 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2009
    Il y a dans ce film quelques moments intéressants, des scènes prenantes et captivantes mais il y a également beaucoup de moments étranges et lents qui ennuient plus qu'autre chose. De plus, la bande-son est assez agaçante et les seconds rôles pas assez travaillés, heureusement que William Petersen est là!!
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