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    Parasite
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    MediaShow
    MediaShow

    125 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2019
    « Parasite », nouveau thriller de Bong Joon Ho, est un long-métrage renversant. Le scénario est bluffant avec une touche humoristique maîtrisé, une histoire remplie de rebondissements inattendus et surtout avec une critique sociale marquante. N’oublions pas la mise en scène qui est soignée avec de magnifiques plans et un casting étonnant ! Palme d’or méritée ! La suite de la critique sur MediaShow : https://mediashowbydk.com/2019/06/14/critique-film-parasite/
    Jake S.
    Jake S.

    67 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2019
    Belle satire d’une fracture sociale et économique inéluctable, « Parasite » est un long-métrage non seulement réussi, mais surtout une peinture, une représentation fidèle de notre société contemporaine rongée par les inégalités et les différences. Outre le choc entre ces deux familles, il est intéressant de voir à quel point les apparences peuvent être trompeuses. On se laisse embarquer dans ce plan machiavélique mis au point par la famille de Ki-Taek pour évoluer vers un thriller plus dark que jamais qui renferme des secrets macabres de part et d’autre. L’ambiance est travaillée jusqu’au bout et le climax nous prend encore plus aux tripes ! Ce film est une bouffée d’air frais qui nous prouve encore une fois que le cinéma n’est pas mort et que certains réalisateurs peuvent se surpasser.
    rouyard74
    rouyard74

    38 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2019
    Vu en avant-première ce mardi 28 Mai. Parasite est à mes yeux le film le plus accessible et abouti de la filmographie de Bong-Joon Oh
    Après la révolte postapocalyptique de Snowpiercer et le cri d'alerte fantastique d'Okja, Parasite est un thriller sociale qui se découvre.
    Rare sont les films qui peuvent comme Parasite faire passer aussi vite de l'éclat de rire au cri de stupeur...
    Les plans don't magnifiques. Le message bien qu'un peu trop appuyé à mon goût passe très bien.
    Les acteurs sont exceptionnels. La mise en scène est magistrale.
    Une belle et grande palmé d'or cette année.

    Merci Joker Film pour cette distribution.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juin 2019
    Incroyable film dans lequel la réalisation, les acteurs et la photographie sont tout simplement impeccables.
    Satire féroce tout en étant subtile et également touchante, plusieurs genres en un seul film. Du grand art.
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    796 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2019
    Bong Joon-ho n'est plus à présenter.

    Détenteur de la Palme d'Or 2019 (marquant également la 1e Palme coréenne de l'histoire pour les 100 ans du cinéma coréen), ce grand plasticien du XXIe siècle reçoit enfin son 1er prix (oui seulement son premier) pour son nouveau long-métrage "Parasite"

    Un de mes réalisateurs favoris, découvert à l'époque à la sortie de son film ayant eu le de succès (The Host), monster-movie plaçant au centre la solidarité familiale au centre d'un film de genre tout en exerçant une critique du gouvernement coréen, ayant indirectement créé la menace principale, qui mettra cette famille à l'épreuve.

    "Qui sont les parasites ?" Bong Joon-ho étudia la sociologie plus jeune, et après avoir vu sa filmographie le tout résonne comme une évidence, dès Memories of Murder, thriller policier incroyable où 2 policiers (l'un rural et l'autre de la ville) doivent traquer un tueur violeur en se confrontant aux limites accordées par le pays dans les 90's.

    Mother (film déchirant où une veuve vivant avec son fils déficient mental, prête à tout pour vaincre les préjugés et laver l'honneur de son fils,accusé d'un crime terrible) ou ses 2 productions plus occidentales que sont Snowpiercer (dystopie post-apocalyptique et métaphore d'un cycle de domination sociale ne pouvant prodiguer d'égalité qu'en arrêtant la machine) ou Okja (conte ayant pour prisme l'opposition entre nature-innocence et un corporatisme despotique voyant la vie comme une viande à broyer) proposaient cette étude des fractures sociales qui habitent non seulement la Corée (pays qui porte encore les stigmates d'une occupation douloureuse, que son comparse Park Chan-wook étudie également), mais également le reste du monde par extension.

    A l'instar de son premier film Barking Dog (qui prenait comme décor un immeuble) voire de son court-métrage Tokyo! (où la survie et l'amour ne pouvaient exister qu'en abolissant les barrières invisibles que l'on se crée),Bong Joon-ho revient pour son 7e film à une intrigue au canevas plus simple d'entrée de jeu.

    Dès son premier plan, "Parasite" nous introduit la famille de Gi-taek (Song Kang-ho son acteur fétiche étant le patriarche, pour un de ses meilleurs rôles), sans emploi et vivant littéralement à même le sol, dans un habitat précaire et exigu, brillamment dévoilé via un cadre dans le cadre, et une séquence où le fils aîné Ki-woo doit chercher du Wi-fi (pour être en lien avec le reste du monde). Très vite ce dernier se verra offrir un poste de professeur d'anglais pour la fille du couple Park, une riche famille à la demeure gigantesque.

    D'entrée de jeu on voit que Bong Joon-ho nous abreuve de sa meilleure mise en scène à ce jour, livrant des plans léchés (sublimés par une photographie glacée et précise et de toute beauté par Hong Kyeong-pyo m'ayant plusieurs fois décrocher la mâchoire) et une réalisation chirurgicale valant 1000 mots, exploitant notamment l'architecture de chaque lieu, distillant avec intelligence tous les indices et ustensiles pour dresser son récit.

    Opposition entre un enfer précaire plus bas que le sol, où les poivrots pissent sur les murs, où les chiottes explosent et les "parasites remontent"....face à une habitation épurée et classieuse, où la Corée chic a assimilé la culture américaine tout en jouissant de plaisirs futiles sans même savoir être autonome.

    La découverte de la demeure des Park ainsi que du fonctionnement de cette famille est jubilatoire, Bong Joon-ho créant un comique de situation via un décalage socio-culturel, où la plèbe se doit user d'inventivité pour exister et interrompre une exploitation à sens unique.

    L'intrigue est écrite avec une maestria et un côté redoutable qu'il serait dommage de divulguer ses ressorts scénaristiques, toujours est-il que "Parasite" est une fable brillante sur cette lutte des classes, parvenant encore une fois à jongler les registres, entre le comique burlesque et grinçant, le drama familial mais aussi le home invasion, le film de casse et d'arnaque, la surprise absurde, le tragique kafkaïen et des moments de tension inouïs.

    Une histoire de chausse-trappes qui nous tient en haleine du début à la fin, et offrant des moments de pur cinéma via des images qui impriment la rétine (vous n'oublierez pas de sitôt une séquence avec une tente et une lampe torche, une scène de pluie diluvienne ou encore un plan glaçant de "fantôme dans la cuisine"), et un discours qui si il commence de manière très joviale (allant même vers la bouffonnerie), vire très vite au suspense vers une noirceur absolue et un caractère très inquiétant (notamment via un personnage élément perturbateur totalement aliéné), où l'humiliation des travailleurs et l'impossibilité d'une collaboration est annonciatrice d'une horreur et d'une lutte sanglante censée renverser l'ordre social.

    Le casting est irréprochable,que ce soit bien sûr Song Kang-ho en père de famille opportuniste, la très jolie Jo Yeo-jeong (en matriarche Park) ou bien Choi Woo-sik et Park So-dam, interprétant les 2 enfants aspirant à une vie meilleure.

    Entre le thriller de genre et la comédie furieuse, manifeste libertaire et signal de détresse social déchirant, "Parasite" est une fable puissante, passionnante, prenant aux tripes de manière universelle, et un immense film d'un cinéaste qui pourtant n'avait plus rien à prouver.

    Un chef-d'oeuvre absolu
    yeah1956
    yeah1956

    3 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 juin 2019
    j ai vu le film d'Almodovar , intimiste, joli, poétique. j'ai pensé qu'il pouvait être primé et non!
    c'est le Coréen qui a été choisi.
    Un vrai mystère?
    Peut-être pas, le cinéma occidentale espère sans doute s'ouvrir les portes du marché asiatique?
    vu dans un cinéma de quartier, (Omnia Republique, Rouen) car il ne passe pas dans les grands complexes?
    L'image est mauvaise, annoncé comme une bombe de trouvailles et d’ingéniosité, vous risquez de rester en plan.
    Une petite vanne sur King Jong-Un ne suffit pas à le rendre vraiment séditieux. L'histoire a peu d'intérêt, l'avant dernière scène est une boucherie, plutôt classique dans ce genre.
    La dernière nous narre le rêve d'un des acteurs principaux qui serait censé remettre un peu d'ordre dans ce bazar et nous laissé rentrer chez nous sur une note positive. Que nenni, c'est un navet....Désolé!
    Mathieu D.
    Mathieu D.

    13 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2019
    Un film à la foi Thriller mais aussi drôle par moment. Du suspens du début jusqu'à la fin.
    Vraiement un film à ne pas manquer !
    Jean-Luc Riviere
    Jean-Luc Riviere

    4 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 février 2020
    Les 30 premières minutes sont plutôt prometteuses même si les deux jeunes pauvres sont peu vraisemblables et les riches sont caricaturés en naïfs stupides. Et puis quand on veut nous faire croire qu'un bon à rien peut se transformer en chauffeur presque stylé et une souillon incapable de faire quoi que ce soit et d'une sécheresse de coeur absolue peut devenir gouvernante dans une famille avec des exigences, on tombe vraiment dans le n'importe quoi sans queue ni tête. Eyt tout ça s'étire de manière interminable. Les personnages sont tous antipathiques et on se fiche complètement de ce qui peut leur arriver. Et puis on tombe dans la grande bouffe qui se termine en screwball comedy pimentée d'une rencontre gore dans le sous-sol secret de la maison. Et la tendance gore ne fait que s'accentuer dans un mélange qui se veut sans doute délirant mais qui ne vaut qu'un haussement d'épaules et un bâillement d'ennui. Et on découvre même qu'on peut se faire défoncer le crâne et s'en tirer. Un film d'un grotesque absolu et sans aucun intérêt.
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2019
    Ce film est une satire souvant sidérante d'idées, de basculements narratifs dont le thème travaillé est l'ascension sociale. Quand à la réalisation, elle est belle, maitrisée, la photo est claire, le montage serré. On prend un pied pas possible lors de la projection, il y a des moments absoluments hilarants mais...Il y a un mais. Tout génial que peut être ce film, il est aussi victime de ses qualités, à savoir que les ruptures de tons empêchent de donner de l'épaisseur à ses personnages et une force à son propos. Au fond, le film a un coté théatral, la satire des incohérences du capitalisme, de l'égoisme, du repli sur soi qu'ellee provoque est réussi mais le film a t-il vraiment du poids ? Pas sur. Cela reste toutefois excellent, le spectacle est souvent ébourrifant.
    pfloyd1
    pfloyd1

    100 abonnés 2 026 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    J'adore les films Coréen, bijoux du cinéma à la réalisation souvent très soignée. Parasite est une perle, ce film raconte l'histoire d'une famille pauvre, pas franchement distinguée, vivant dans les bas fonds de la ville, qui a du mal à se sortir des galères financières du chômage..jusqu'à ce que le fils se fasse recommander par un ami pour donner des cours d'anglais chez une riche famille. De là l'engrenage et l'ingéniosité de l'histoire se met en place, il s'agit de profiter de cette nouvelle vie de riche et d'y embarquer toute la famille. Scènes angoissantes, parfois drôles ou dramatiques, c'est un savant mélange d’émotions que ces très bons acteurs nous font vivre, un très bon film à la réalisation impeccable.
    floflo2204
    floflo2204

    73 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2019
    Réalisateur toujours autant prolifique, Bong Joon Ho revient sur le devant de la scène avec Parasite, première Palme d'Or sud-coréenne. Après avoir bousculer les genres à plusieurs reprises que ce soit dans Memories Of Murder ou encore The Host, Bong Joon Ho réussit toujours à transcender un récit qui peut sembler relativement fade en apparence. Parasite ne fait pas exception à la règle, l'histoire de base ne laissait pas présager un scénario aussi surprenant et surtout addictif. Chaque situation est étudiée pour intéresser le spectateur et lui faire vivre la vie des protagonistes. Les inégalités sociales en Corée du Sud sont la toile de fond de cette histoire, sans jamais tomber dans le cliché, les scénaristes racontent avec attention l'envie que peuvent avoir les uns envers les autres. Conduisant à des retournements de situation que personne ne présageait vraiment, Bong Joon Ho surprend son spectateur pour imposer sa patte si particulière au long-métrage. En effet, Parasite est surtout une oeuvre merveilleusement bien filmée. Chaque plan est travaillé, recherché, mis en avant pour faire ressentir des émotions au spectateur. Certains plans sont absolument sublimes et font davantage penser à des photographies qu'à une réalisation. Mais cela n'a rien de surprenant dans un long-métrage de Bong Joon Ho où la réalisation est toujours un des gros points forts. La mise en scène est aussi à souligner, les décors sont tous travailler avec une attention au détail impressionnante. Bien secondé par des acteurs toujours plus impressionnants en terme de réalisme, Parasite sait nous immerger directement dans son histoire. Le casting large pouvait pourtant laisser de la place à des imperfections mais chaque acteur est là pour se donner au maximum. Song Kang-Ho, Lee Sun-kyun, Choi Woo-sik, Park So-Dam, Chang Hyae Jin et Cho Yeo-jeong se transcendent à l'écran. Faisant preuve d'une grande subtilité ou bien étant très clair dans leurs façon de jouer et dans leurs propos, les acteurs et actrices sont toujours là pour redonner un certain intérêt au long-métrage. Il n'y a pas grand chose à redire dans ce film tant tout a été pensé et travaillé à la perfection par Bong Joon Ho. La réalisateur sud-coréen aura su nous époustoufler en transformant son récit et ne perdant jamais son spectateur. Quoi qu'il en soit, cette Palme d'Or est amplement mérité pour un film qui fera date dans la carrière du réalisateur.
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    31 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2019
    D'une originalité sans précédent, "Parasite" propose à lui tout seul un genre qui lui est propre. Une très belle surprise, du vrai cinéma au delà des clichés et des genres.
    Jean-Flavien P
    Jean-Flavien P

    22 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2019
    Une belle palme d’or (même si je m’attendais cependant à mieux du réalisateur de Memories of murder, The host ou autre mother) qui n’est cependant pas un chef d’œuvre. Mais quel bonheur de ne jamais savoir à quoi on va s’attendre, c’est jouissif! Lorsque le cinéma social de Ken Loach rencontre le machiavélisme d’un Park Chan Wook et l’ultraviolence caractéristique du cinéma sud coréen, cela donne ça, et c’est un grand plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 juin 2019
    Une vraie déception... Une jolie comédie satirique qui s'esssoufle avant de virer au gore.
    Mais pourquoi donc les réalisateurs coréens ont cette fascination pour l'hémoglobine ?
    Alors oui le message politique sur la lutte des classes, bien faiblard quand même : les riches sont parfois ridicules mais toujours gentils, les pauvres sont très intelligents mais le plus souvent méchants !
    Et puis le sentiment d'être passé à côté d'un vrai coup de théâtre, d'une alliance potentielle ( je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler).
    Pour le reste c'est maîtrisé : bien filmé, bien joué, bien mis en scène.
    En tout cas aucun rapport avec le délire critique lu et entendu au moment de Cannes !
    Du cinéma grand public qui ne passera pas à la postérité !
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2019
    Je ne dirais rien ou quasi rien sur ce que raconte Parasites car c’est réellement un film à vivre à appréhender sans à priori. C’est en effet le film d’un réalisateur qui maîtrise totalement son cinéma, c’est une démonstration de mise en scène de bout en bout. Une maîtrise totale qui lui permet de prendre des risques, par exemple avec ses ruptures de tons, on passe du rire à une tension extrême en quelques instants et de nombreuses autres émotions y passent car Bong Joon Ho fait dans le cinéma total. La thématique principale m’a beaucoup fait penser au récent Us de Jordan Peele, sur une lutte des classes qu’on nous dit disparue mais qui n’a peut être jamais été aussi vivace, aussi larvée. La distribution est elle aussi remarquable, les acteurs sont tous excellents avec en plus une révélation Park So Dam qui est époustouflante pour un de ses premiers rôles. Comme je le disais Bong Joon Ho a l’audace de prendre des risques et de déplaire par moment; ce qui fut mon cas devant certains rebondissements scenaristiques qui ne m’ont pas emballé mais la c’est à chacun de se faire son opinion et on ne peut lui reprocher. C’est du cinéma maîtrisé mais en aucun cas aseptisé. Ce n’est pas son meilleur film de mon point de vue mais c’est effectivement du grand cinéma.
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