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Pascal I
676 abonnés
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3,0
Publiée le 27 avril 2021
Un bon drame (sans plus) sur la différence, son passé et l'empathie. Plein de bonnes intentions (trop ?) tout le long, au rythme lent avec un "arrangement" du scénario pour écrire la fin. Les interprétations sont plutôt réussies. A voir ! 3/5 !!!
Justin est en libération conditionnelle; il était bad boy. Il est accueilli par sa grand-mère qui s'occupe du fils de la voisine qui est junkie. Le petit a des tendances "féminines" et est maltraité par les gamins de la classe. Et Palmer va le prendre sous son aile. C'est gentiment réalisé et Justin a une "gueule" charismatique. Le reste est sans saveur. Trop classique!
Si l'histoire ne peut accrocher une récompense pour sa singularité, la qualité d'interprétation des deux acteurs principaux portent à elle-seule le désir d'empathie du spectateur. Nécessaire, mais pas nécessairement suffisante pour rester dans les mémoires.
Quand on lis le pitch de départ, qu'on regarde le casting, lorsqu'on visionne les premières minutes du film on se dit qu'on est devant un énième film pathos, bourré de bons sentiments comme le cinéma Américains raffole et qu'on ne sera jamais surpris par le scenario. C'est un peu le cas pour la surprise mais ce "Palmer" nous bluffe complètement par sa simplicité, sa sincérité, la manière dont le réalisateur ne juge pas ses personnages. La thématique de ce petit garçon qui est plus attiré par le monde des filles aurait pu être traitée d'une manière tellement lourdaude comme c'est souvent le cas mais ici tout sonne vrai, authentique, on y croit et on s'attache au personnage magnifiquement interprété par cet enfant. Justin Timberlake se met au diapason et nous livre probablement sa meilleur prestation en tant qu'acteur. Une excellente surprise !
A sa sortie de prison, le jeune Eddie s'installe chez sa grand-mère, mais problème : elle garde un petit garçon délaissé par sa mère toxico (et au père inconnu au bataillon) qui est le souffre-douleur du coin car il est un passionné de princesses roses. Eddie, qui a besoin de stabilité pour se reconstruire, va-t-il aider le môme, au risque de mettre en péril sa conditionnelle ? Vous le saurez en regardant ce bien joli et tendre Palmer, qui prend le temps de dépeindre l'addiction (bénigne) du petit garçon pour tout ce qui est catégorisé populairement "en rose" dans les catalogues de fin d'année, qui prend le temps de montrer les efforts d'Eddie dans son nouveau travail, qui fait passer en coup de vent cette mère qui ne devrait pas en être une (et oui : c'est Juno Temple, alias Keeley dans la série Ted Lasso... Nous aussi, on n'a pas pu la voir autrement), qui place une élégante scène spoiler: de liens indéfectibles entre les deux garçons lors de l'enterrement de la mamie... Palmer est certes linéaire et téléphoné, mais a le cœur sur la main, et n'oublie pas de s'intéresser à ses personnages fracassés, en quête du coup de main de l'autre. Évidemment, on n'évite pas la bienpensance dans le final, mais comme Justin Timberlake et Ryder Allen sont un binôme parfait (et dont le second nous fait constamment fondre avec son air de ne pas comprendre le problème avec ses poupées : adorable) alors on feint de ne pas voir. Les frères que rien n'unit si ce n'est l'envie de s'en sortir, de balancer aux ordures une image tronquée que la société a d'eux, sont ce qu'on retient de mieux dans ce petit drame humain très positif. Simple, et agréable.
Un beau et émouvant drame social qui trouve sa place à mi-chemin entre "Joe" avec Nicolas Cage pour son portrait d'un repris de justice qui devient le protecteur d'un enfant et "Kramer contre Kramer" pour le combat d'un homme face au devoir de paternité qui lui incombe suite à la disparition de la mère d'un enfant abandonné. Un long-métrage tout en sobriété, assez neutre dans son discours sans parti pris ni jugement. Une prestation remarquable de la part de Justin Timberlake dans un casting d'acteurs peu connus mais au jeu tout à fait convaincant. Peut-être pas le film de l'année mais une agréable surprise.
3,4 - un sentiment de déjà vu et de lenteur dans la première partie mais la justesse d’une écriture simple mais efficace nous captive dans une mise en scène elle aussi tout aussi sobre et percutante.
Les interprétations sont dans cette lignée. L’émotion est bien dosee et l’histoire nous touche par sa justesse et des personnages attachants
Voici Timberlake dans le rôle de l'archétype solitaire et taiseux, au lourd passé, forcé de sortir de sa carapace par un enfant en difficulté. On a beau l'avoir déjà vu, ce pitch s'avère toujours aussi séduisant et "Palmer", bien que parfaitement illustratif, propose des variantes (le petit garçon, efféminé, est particulièrement doué!) qui participent d'une jolie réussite! Un film qui ne brille donc pas par son originalité mais qui affiche une belle sincérité servie par de bons acteurs (belle perf' de Timberlake!) pour un résultat sensible et émouvant!
Excellents acteurs. Un bon départ, mais au final, la bande son lénifiante, et le sucre ajouté au sucre rendent le film un peu trop dégoulinant de bons sentiments. Dommage. Ça se regarde cependant agréablement.
Justine Timberlake incarne avec brio le rôle d'un ex-taulard qui après avoir purgé sa peine veut se remettre dans le droit chemin. Le sujet de la sexualité du jeune Sam est abordé avec un jeu juste et riche de Ryder Allen qui apporte beaucoup d'énergie au film.
En commençant ce film je dois dire que je ne savais pas à trop quoi m attendre et en fin de compte c est une film très émouvant avec des acteurs très justes dans leur jeu. Il y a une certaine pudeur, on n est pas dans le pathos. Une belle découverte.
Eddie Palmer, ancienne vedette de football universitaire, sort de prison après avoir purgé une peine de 12 ans. De retour dans sa petite ville, il emménage chez sa grand-mère Vivian, voisine de Shelly, une junkie qui délaisse régulièrement son jeune fils, Sam, qui pense et se comporte comme une fille. Eddie va progressivement s’attacher à ce garçon et fera tout pour le protéger. Retour réussi devant la caméra pour Justin Timberlake, formidable de justesse dans son interprétation mais Palmer est avant tout un très joli film, un plaidoyer pour la différence, parfois triste, parfois optimiste mais qui arrive à constamment susciter l’émotion. Une pure merveille, que je vous conseille avec un paquet de kleenex à proximité !
Pourtant souvent très dérangée par la mièvrerie, l'émotion facile et les déballages voyeurs ; ici les sujets de la spoiler: parentalité, de la non binarité et des liens familiaux sont amenés de façon humble, non voyeuriste et donc crédible. J'ai adoré ce film.
Le jeu d'acteur est bon. Le scénario rien d'extraordinaire. Cela dit sa mise en scène est suffisante pour qu'il devienne accrocheur. La BO n'est pas magistrale mais elle met en valeur le tout. Pas mal !