Avis : Gloria Bell - Page 3

Le cinéaste rétro-pédale pour ainsi dire en signant son auto-remake de son film "Gloria" (2013). La première chose qui frappe est l'approche du personnage, qui, après 5 ans, insiste beaucoup plus sur une Gloria est sans nul doute dépressive. Ce choix s'impose alors au récit qui s'avère moins drôle, plus mélodramatique même si un optimisme sous-jacent tente d'exister. L'histoire respire au rythme de la musique que Gloria écoute en voiture. Ainsi on commence par des chansons tristes avec l'espoir de connaître l'amour pour terminer sur un titre d'une banalité confondante et si attendue ! Un auto-remake maladroit qui ne surnage que grâce à une Julianne Moore toujours étincelante de justesse et de grâce.
Site : Selenie

Film très décevant à eviter, mise en scène très pauvre, répétitive, bourrée de clichés, photo de mauvaise qualité, scénario quasi absent, un film où Julianne Moore tourne en rond, un film qui la decribilise dommage,

L’impression laissée par ce film est étrange. Il y a le bon. Cette tranche de vie de Gloria pour laquelle on entre immédiatement en empathie en grande partie grâce à l’interprétation sans faille de Julianne Moore. Il faut dire que le rôle semble taillé pour elle. Et puis le moins bon. La quasi absence de scénario qui nous amène à nous demander : à quoi bon tout ça ? Et s’il suffisait de passer outre cette interrogation pour simplement partager un moment avec Gloria ?

Avec "Gloria Bell", Sebastián Lelio réalise le remake de son propre long-métrage "Gloria" sorti en 2014. Je ne suis pas de ceux qui tapent sur tous les remakes surtout que ça peut être utile de remettre au gout du jour de vieux films, ou pour donner plus de lumière à un film méconnu, mais c'est vrai que l'original est quand même sorti, il n'y a pas si longtemps que ça et qu'il avait eu une belle exposition en étant récompensé lors de plusieurs festivals en plus d'avoir représenté le Chili aux Oscars en 2014. "Gloria Bell est globalement fidèle à l'original avec le réalisateur qui dresse le portrait d'une femme qui s'est habituée à sa solitude, mais qui aimerait quand même avoir de la compagnie sauf que l'histoire est transposée à Los Angeles, ce qui ne change pas grand-chose dans le fond. J'ai relu ce que j'avais marqué à propos de l'original et je pourrai marquer également la même chose pour ce remake. Là aussi la première partie est réussie avec également une superbe actrice en l'occurrence Julianne Moore, mais comme il y a 6 ans, le film peine à tenir la distance avec une dernière partie décousue durant laquelle il ne se passe quasiment rien. Sans cela, j'aurais mis une meilleure note au film, mais ces trente dernières minutes sont malheureusement sans grand intérêt. Au final, ce remake de Sebastián Lelio ne m'a pas spécialement emballé comme cela avait déjà été le cas avec l'original.

Vous avez du mal à trouver votre place dans la vie, ce film est fait pour vous : vous verrez que n'etes pas seul. Bon ok en fin de film vous aurez juste eu l'impression de...rien.
PLV : juste parceque c'est Julianne Moore

Quel film particulier ? Il est dénué de toute passion, presque ennuyeux parfois, tous ses personnages y compris l’héroïne sont inintéressants voire infréquentables, d’une monotonie ou d’une superficialité rares et pourtant il est admirable car on en sort certes déprimé mais édifié. Si rien de nouveau ne se passe, l’avenir des personnes argentées mais incultes y est contenu. Le risque existe, il y est bien montré. A force de ne penser qu’à eux mêmes et jamais, ne serais ce qu’une seconde, à se demander ce que les effets de leurs comportements auront sur les autres ; ce qui arrive à Gloria va très probablement leur arriver aussi. J’ai rarement vu un film collant autant avec la vie réelle des personnes évoluant dans le milieu décrit dans ‘’Gloria Bell’’. Je suis sorti de ce film extrêmement triste et ne suis pas prêt de le revoir. J’admire par contre le courage de Lelio et de Moore pour s’être attelé à ce travail. ‘’Gloria Bell’’ est un film tragique, totalement centré sur son héroïne et terriblement utile pour les plus de 30 ans. Mieux vaut cependant être prévenu avant de le voir et de ne louper aucun détail. Pour ma part, je savais qu’en voyant le petit squelette s’agiter,Gloria sortirait son portable. Lelio a parfaitement compris tous les risques de la vie future sur nos psychismes si plus personne ne tient compte de la sagesse des philosophes grecs. Une fois encore les américains sont en avance sur nous.

Julianne Moore exceptionnelle dans le rôle omniprésent de Gloria, ne laissant aucune autre place, que ce soit à Arnold (John Turturro) ou les autres membres de la famille. Une belle femme indépendante qui s'assume et s'épanouit presque complètement, et qui progressivement bascule dans des interrogations et des lenteurs - à l'image du film lui-même - qui nuisent le bon démarrage encourageant..... Dommage. Dommage surtout pour n'avoir pas laissé écouter les fabuleuses musiques, - quelques scènes très réussies et joyeuses où Julianne chante au volant, musique à fond, et des prises de vues magnifiques - et bien sur la meilleure "GLORIA" pour le final (logique).... !! **

LES POINTS POSITIFS DANS CE FILM (si tant est qu'on puisse y mettre des points, après tout ce n'est pas un concours ni une compète que de noter un film, mais bon... ce ne sont que mes avis) : Julianne Moore, la bande son, John Turturo, la bande son, Julianne Moore et ... la musique (bref, la bande son)... LES POINTS NÉGATIFS DE CE FILM (à mon simple et modéré point de vue) : L'ennui, l'ennnnui, l'ennnnuiiiiiiiiiii ET l'ennui. Bref, c'est un film trèèèès ennuyeux avec deux bons acteurs et une bande son qui donne envie de bouger son petit corps de rêve.

Sebastián Lelio réalise le remake de son précédent "Gloria" de 2014. Peu d'intérêt hormis le talent de Jillian Moore... 🎬

Le chilien Sebastián Lelio est l’un de ces cinéastes qui se sont auto-remaké pour sortir une version américanisée d’un de ses films et de s’offrir au passage les faveurs d’une grande actrice, locale, Julianne Moore. Toujours est-il que cette belle opportunité n’enflamme pas vraiment le portrait de cette quinquagénaire indépendante et libérée à la recherche de partenaires et plus si affinités. S’enlisant progressivement dans les superficialités, l’histoire fini par ne mener nulle part, si ce n’est qu’à l’ennui.

L'incarnation du film sans intérêt ! Et l'incarnation du film également qui fait baisser une actrice que vous aimiez beaucoup dans votre estime ! Non mais franchement qu'est allée faire Julianne Moore dans cette galère ? C'est plat, c'est bobo, ce n'est absolument pas drôle, c'est loufoque, décalé sans vraiment l'être et franchement j'ai vécu un vrai moment de solitude ! Il ne se passe rien, on suit juste une femme insupportable dans sa vie quotidienne, sa romance est plate et fade et moi je me suis ennuyé à mourir ! J'aimerais oublier cette soirée tant elle m'a rasé ! Pffff !

Une femme divorcée, seule, mûre et libérée entame une liaison inattendue avec un homme récemment rencontré qui pourrait bien être l’homme parfait. Ce film a une bien jolie bande-son et Julianne Moore qui est dans tous les plans, s’en sort plutôt pas mal. Cependant, entre les comportements et les réactions irrationnels excessifs de chacun, et les longueurs où l’on doit se contenter de déchiffrer sur son visage ses états d’âme qui passent continuellement du rose au noir et inversement, en surveillant son regard subitement perdu dans le vague ou le pincement de ses lèvres plus ou moins appuyé, on finit par trouver le temps long surtout pour une histoire qui est loin d’être captivante, alors c’est un film que je ne saurais recommander à quiconque

Tout est une affaire de goût, de sensation, d'expériences... Gloria Bell, pour ma part, m'a laissé indifférent, quand bien même il ne m'a pas ennuyé. Le personnage de Juliann Moore est faussement torturé. Elle est par contre, parfois, vraiment irritante et laisse régulièrement son John Turturro blasé dans la panade. Le film paraît à la fois lent et hystérique, avançant puis reculant pour finalement faire du sur place.

beau film qui nous laisse voir une Amérique que le cinéma a trop tendance a caricaturer.
Un film qui nous laisse voir un aspect de l'Amérique normale.
Un film qui développe la vie d'une femme dans la cinquantaine, libre et perdue a la fois, avec un rôle admirablement incarnée

Je n'ai que peu de souvenirs du « Gloria » originel signé par le même réalisateur (à revoir pour une meilleure comparaison), si ce n'est que j'avais été assez déçu, malgré une actrice exceptionnelle et quelques beaux moments. Néanmoins, porté par mon amour pour Julianne Moore et les critiques (à nouveau) élogieuses, j'ai voulu y croire, cette fois à raison. Le film a beau ne rien raconter d'exceptionnel, la manière dont le fait Sebastián Lelio fait presque toute la différence, créant une très grande proximité entre l'héroïne et nous dès les premières secondes. Les mouvements de caméra, le choix des décors, la musique : tout concorde à une ambiance douce et presque festive, contrastant avec la situation délicate de Gloria et les déboires qui suivront. Lelio n'en rajoute pas dans le mélodrame, et le ton choisi, ouvertement romantique, a quelque chose d'assez touchant, presque gracieux, notamment dans la manière de filmer sa protagoniste, l'élégance de la caméra comme du compositeur Matthew Herbert offrant quelques scènes magnifiques visuellement. Hélas, l'auteur de « Désobéissance » n'a pas corrigé certaines longueurs déjà problématiques dans l'original chilien. La scène du repas en est un bon exemple, et même si cela peut en partie se justifier, il aurait vraiment fallu enlever quelques minutes. On a un peu le même ressenti à plusieurs reprises par la suite, toujours dans une logique défendable, sans être vraiment convaincu. Embêtant, donc, sans être rédhibitoire. Si certains personnages restent trop dans l'ombre, c'est aussi pour mieux mettre en lumière la quinquagénaire et cette solitude qu'elle essaie de fuir par tous les moyens, familiaux comme sentimentaux. Je n'ai donc pas tout aimé, mais la réalisation, l'image, la bande-originale et ses classiques (souvent disco) sont suffisamment riches pour que je me perde souvent avec plaisir dans ce beau portrait de femme, libre, forte et fragile à la fois, interprétée par une superbe rousse de 58 ans en faisant 15 de moins : Julianne Moore, peut-être en avez-vous entendu parler, bien accompagnée par un excellent John Turturro que l'on est ravi de revoir dans un si bon rôle. Un film, un vrai, qui aurait, certes, gagné parfois en concision, mais n'en gardant pas moins une aura, une élégance devenue rarissime au cinéma pour une réécriture plus « Bell » que son modèle. Attachant.