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    L'Appel de la forêt
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "L'Appel de la forêt" et de son tournage !

    Adaptation

    L’Appel de la forêt est adapté du célèbre roman de Jack London. Avant d’être publié sous la forme d’un court roman en 1903, ce récit parut d’abord en feuilleton dans les pages du magazine The Saturday Evening Post. Traduite en 47 langues, l’histoire n’a jamais été épuisée depuis, et L’Appel de la forêt est désormais considéré comme un chef-d’œuvre intemporel de la littérature américaine. Pour le scénariste et producteur exécutif Michael Green, il s’agit du « modèle idéal du grand roman américain. Cette œuvre touche profondément les gens de multiples manières. C’est une magnifique histoire de voyage et d’aventure dans la grande tradition de Robert Louis Stevenson ».

    Genèse

    C’est le père du producteur Erwin Stoff qui lui a fait découvrir le livre de Jack London en le lui lisant quand celui-ci était enfant. Quelques décennies plus tard, alors qu’il discutait avec le scénariste Michael Green qui cherchait un nouveau projet, il lui a proposé d’adapter L’Appel de la forêt : « Il souhaitait écrire quelque chose de très cinématographique, de visuellement très fort, qui ne reposerait pas essentiellement sur des dialogues pleins d’esprit et d’humour. Il m’a envoyé un roman graphique sur les loups, et je lui ai dit que si c’était dans ce monde-là qu’il voulait évoluer, alors nous ferions bien de penser à L’Appel de la forêt… »

    Défi

    Si le roman de Jack London a souvent inspiré la fiction, jamais encore il n’avait été adapté dans son intégralité. De plus, les événements avaient toujours été relatés du point de vue des humains plutôt que de celui du protagoniste, Buck. Le défi était de raconter son histoire sans que cela repose sur les dialogues ni sur une voix-off. Le scénariste Michael Greene explique : « Ce qu’il fallait, c’était être absolument clairs sur ce que Buck recherche, ce à quoi il aspire, à n’importe quel moment de l’histoire. Tant que l’on sait ce que Buck essaye d’accomplir dans chaque scène, minute par minute, on peut suivre l’histoire. Même s’il va rencontrer de merveilleux humains joués par des acteurs incroyables, cela reste avant tout l’histoire de Buck. »

    La doublure du chien

    Prévu pour être réalisé en images de synthèse, le film mêle finalement prises de vue réelles et numériques. Plutôt que de créer totalement le chien, l’équipe a fait appel à l’acteur, cascadeur et gymnaste Terry Notary qui a été filmé et par la suite remplacé par de l’animation. Vu dans The Square, ce spécialiste de la gestuelle et de la chorégraphie des mouvements au cinéma a étudié les chiens et leurs comportements. Le producteur Erwin Stoff était au début sceptique : « C’était une idée étrange de faire jouer un chien par un homme. J’ignorais comment les acteurs allaient réagir, car on leur demandait de jouer face à un adulte se tenant à quatre pattes, vêtu d’une tenue grise bizarre avec des fausses pattes de devant, qui faisait semblant d’être un chien... » S’il ne devait servir que pour les gros plans afin d’avoir une référence pour le regard et l’expression des émotions, Notary a fini par prendre en charge toute l’action du chien. Sa présence a permis de faciliter le jeu des acteurs.

    Concevoir Buck

    Dans le livre, Buck est décrit comme le croisement d’un « gigantesque saint-bernard » et d’une « chienne colley de pure race écossaise ». L’équipe du film lui a donné la coloration du bouvier bernois car ils pensaient que les couleurs se liraient bien à l’écran. Il y avait même un vrai bouvier bernois sur le plateau tous les jours comme référence d’éclairage. Mais avec le temps, ils se sont rendu compte qu’il était difficile de lire les expressions du bouvier bernois, et que sa fourrure foncée ressortait mal dans les scènes de nuit.

    C’est en consultant un site d’adoption que l’épouse de Chris Sanders est tombée sur un chien qui était un croisement de saint-bernard et de berger. Elle s’est aussitôt rendue dans le refuge pour l’adopter et l’a amené sur le plateau où il a été scanné. Les huit autres chiens de l’équipe de chiens de traîneau ont eux aussi été scannés à partir de vrais chiens.

    Le Yukon des années 1890

    Pour recréer Dawson City, le camp de base des mineurs pendant la ruée vers l’or, la production a construit un pâté de maisons de la ville, le reste a été conçu numériquement. Le fait de disposer des décors physiques a été d’une aide précieuse pour l’équipe des effets visuels. Son superviseur, Erik Nash, commente : « Si nous n’avions pas eu cette section concrète pour la relier aux autres, il aurait été très difficile de la créer à partir de photographies trouvées dans des livres ».

    Palette de couleurs

    La palette de couleurs pour les costumes a été grandement influencée par le travail du peintre et illustrateur américain Eyvind Earle, connu pour son travail de stylisme et de peinture des arrière-plans des films d’animation des studios Disney des années 1950. La chef costumière Kate Hawley explique : « Il y a beaucoup de roses et de rouges qui tranchent sur le reste et évoquent pour moi des saumons morts sur la neige. Ces couleurs sont apparues de façon assez naturelle pour donner plus de densité à l’image. Au fur et à mesure, nous avons placé des éclats de couleur ici et là ».

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