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    Yalda, la nuit du pardon
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    mat niro
    mat niro

    307 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2020
    Le pardon ou pas? C'est la question que pose sous forme de télé-réalité le réalisateur iranien Massoud Bakhshi. En effet, cette jeune femme de 22 ans est accusée d'avoir tué son mari et jugée par la fille de ce dernier sur un plateau TV avec des votes par SMS. Ce qui eut paraitre effroyable est inspiré librement de la réalité en Iran où cette émission existe. Malheureusement, même avec le prix du Jury à Sundance, j'ai trouvé ce film assez confus malgré quelques rebondissements intéressants. L'idée de base est osée mais il manque de la tension devant ce qui se résume trop souvent aux coulisses d'un talk show. Dommage...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 187 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2020
    En Iran, il existe réellement une émission de téléréalité où des personnes condamnées par la justice, sont invitées en direct pour présenter leurs excuses aux victimes. “Yalda, la nuit du pardon” s’en inspire fortement. La fête de Yalda se déroule la nuit la plus longue de l’année. Maryam, une jeune fille mariée à un homme beaucoup plus âgée, l’a tué accidentellement. Alors qu’elle doit être condamnée à mort, elle est invité à participer à une émission pour demander pardon à Monya, la fille du défunt mari. Si elle obtient son pardon et l’acceptation des millions de téléspectateurs, Maryam sera graciée. Lorsqu’on sait l’authenticité des faits, “Yalda, la nuit du pardon” fait froid dans le dos. La justice laisse place au spectacle et au divertissant alors qu’on parle bien de la vie ou de la mort de quelqu’un.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Muriel F.
    Muriel F.

    48 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2020
    Surréaliste si la volonté du cinéaste était de faire une pure fiction. Mais en apprenant que le sujet s'appuie sur une émission réelle, on est saisi de stupéfaction voire d'effroi. La loi du Talion au 21ème siècle avec la télé interactive qui sollicite l'avis des téléspectateurs sur le pardon ou le non pardon, sauf que l'enjeu est bel et bien la peine de mort. On est dans une autre réalité, très loin de ce que l'on peut appeler égalité ou justice, mais dans une forme de voyeurisme et de morale très religieuse qui déforme l'humanité et le bon sens. A voir pour apprécier les vraies démocraties.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2020

     

            Cela pourrait être un film de fiction un peu glauque, genre La mort en direct, assez acabradabrantesque, si ce n'est que cette émission de télévision existait réellement.... si j'ai bien compris, elle n'a été supprimée qu'après la réalisation du film de Massoud Bakhshi.
          Etrange pays que l'Iran. Les premières images, filmées de nuit, sont celles d'une tour de télévision cernée d'autoroutes urbaines surchargées, rubans scintillants à perte de vue. On pourrait être à Los Angeles. Etrange pays où les filles peuvent étudier, exercer des professions masculines à condition d'être empaquetées des pieds à la tête. Où des studios clinquants où officient de jolis présentateurs, minets élégants qui ne dépareraient pas le Bachelor mais placent un Inch Allah à chaque phrase, diffusent des émissions de téléréalité plus vulgaires et plus crues que les chaines américaines. Et étrange système judiciaire qui donnent un pouvoir exorbitant aux familles de victimes. Peu importe le jugement civil: s'il y a eu mort d'homme, sa famille a le droit de réclamer la tête du responsable. C'est la loi du tallion. Ou d'accepter un équivalent en argent. C'est le prix du sang. Ou bien de pardonner...
          La nuit de Yalda, au milieu du Ramadan, c'est la nuit du pardon. Et elle a donné son nom, donc, à une émission de téléréalité qui confronte la famille et le meurtrier, rejoue le drame, attend le vote des téléspectateurs par sms, et, en fonction du nombre de votant pour le pardon, paye une partie ou la totalité du "prix du sang" aux plaignants... Si les plaignants pardonnent en direct, l'accusé sauve sa tête (ou plus exactement son cou puisque les exécutions sont par pendaison)
          Le père de Maryam (Sadaf Asgari) était le chauffeur de Nasser, riche publicitaire. Maryam et sa mère avaient fini par être considérées un peu comme de la famille, un peu comme des cousines pauvres, et à la mort du chauffeur, la fille unique de Nasser, Mona (Behnaz Jafari), dans un rôle de grande soeur bienveillante, avait trouvé un emploi pour Maryam auprès de Nasser. Mais Nasser, bien qu'ayant environ quatre fois son âge était tombé amoureux de la petite et lui avait proposé un mariage temporaire. Ah! le mariage temporaire. Encore une belle invention de la législation iranienne, une forme de concubinage ne donnant aucun droit à l'épousée qui pouvait être répudiée d'un moment à l'autre mais la morale était sauve: il n'y avait pas de péché.... Condition de la famille: qu'il n'y ait pas de descendance. Aie, Maryam tombe enceinte, refuse d'avorter, accouche finalement d'un enfant mort-né, se dispute avec Nasser, le fait tomber et au lieu d'appeler les secours s'enfuit, le laissant mourir... Sordide histoire reconstituée entre des pubs et des chansons à l'eau de rose de chanteurs à la mode.
            Bien sûr que pour la production, le pardon est l'issue nécessaire, d'une part le succès de l'émission repose là dessus, et puis tout ce petit peuple que l'on voit s'agiter en régie, techniciens, assistantes, au fond, ils ne sont pas mauvais, mais que l'accusée leur rend la tache difficile! La mère de Maryam, omniprésente (Fereshteh Sadre Orafaee), celle qui par cupidité a poussée sa fille dans les bras de Nasser, qui exhibe des photos des premiers jours du couple où Maryam semblait très contente d'être devenue une jeune femme riche et élégante, se mêle de tout, donne des mauvais conseils à sa fille, tente de lui faire dire tout ce qu'il ne faudrait pas dire, et Maryam elle même ne sait que pleurer, hurler, accuser, et face à elle, il y a Mona, cette intellectuelle diplômée, glaciale, murée dans son ressentiment.... On s'accroche à cette confrontation fascinante. Dommage que la fin du film soit encombrée de rebondissements et péripéties diverses, sans doute destinées à donner plus de romanesque au film pour le public autochtone mais qui ne nous apportent rien à nous autres qui le regardons come un document quasiment sociologique... et à ce titre, passionnant!

    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    82 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2020
    Ai vu le film choc "Yalda, la nuit du pardon" de l'Iranien Massoud Bakhshi. Dès la scène d'ouverture très simple mais efficace, on sait que nous avons devant nous un film de metteur en scène. Chaque plan, chaque scène raconte quelque chose et le réalisateur sait manier l'image et le montage comme un orfèvre. "Yalda" est un huis clos puisque tout se passe sur un plateau de télévision, lors de l'émission "le prix du pardon" émission putassière où le présentateur fait office de Procureur et le public de Jury, pour décider de la peine de mort ou du pardon d'un accusé. Cette émission a réellement existé en Iran. Maryam est l'accusée du jour, tout juste sortie de prison pour assister au tournage, entre des chansons de variété et des pages de pub, sa vie est étalée, découpée, simplifiée, exhibée dans des reportages à charge. En face d'elle, Mona la fille de son mari que Maryam a tué. Ce sera à Mona en fin d'émission de donner où non son pardon, si elle ne le donne pas, Maryam sera mise à mort, si elle pardonne Mona recevra une très forte somme d'argent des annonceurs de la soirée. La caméra ne quitte que très rarement Maryam qui passe de la révolte à l'apathie. La grande qualité du scénario est que Maryam n'est jamais aimable. Maryam dans tous les cas est la victime d'une société, d'un système judiciaire folklorique, de sa mère étouffante, et se retrouve prise au piège du direct de cette émission scénarisée animée et produite par des hommes. Massoud Bakhshi entretien en permanence la tension du film sans jamais tomber dans le suspens facile ou le pathos. Le mise en scène est millimétrée et nous suivons l'action en coulisses, sur le plateau, dans les loges en même temps grâce aux écrans de contrôle, caméras de surveillance et surtout l'écran télévisuel. Si "Yalda" dénonce en permanence la télévision iranienne c'est surtout un grand film de cinéma. Ce film a l'atmosphère de révolte et étouffante a obtenu le prix du public lors du dernier festival de Sundance. Film effrayant et essentiel sur une société en phase de perdition très avancée (tout comme "Drunk") où la télévision avec son image clinquante et ses propos simplistes brouille et enivre la population devenue incapable d'une réflexion personnelle et de libre arbitre.
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2020
    Le cinéma iranien se renouvelle en adoptant le ton du suspense grand public, tout en restant fidèle à ses thématique sociétales. Yalda est un beau portait de femmes tout autant qu'un récit efficace. On a de plus la confirmation que la télé-réalité ne fait pas des ravages qu'en Occident.
    Léonie
    Léonie

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2020
    Ce film est à voir, remarquable, subtil et intelligent, un pamphlet très théâtral contre l'hypocrisie de la société, iranienne ici, et nous spectateurs occidentaux avons forcément beau jeu d'observer avec stupéfaction des comportements et des situations auxquels nous ne sommes pas habitués, tant ces mariages arrangés entre personnes de conditions sociales et d'âges opposés à l'extrême nous semblent éloignés de notre propre expérience. Au-delà de la condamnation, facile, il faut comprendre les mobiles de chacun et décrypter la raison d'être de cette émission. Comme dans toute bonne émission de téléréalité, nous voyons se dérouler, en accédant aux coulisses de l'émission, tout un cérémonial, avec des pions, les protagonistes, qu'il va s'agir de contrôler et de faire agir, en les tenant au maximum dans les limites des normes sociales admissibles et de la religion, le tout au service d'une œuvre hautement moralisatrice, ayant pour but d'inciter tout le monde, y compris les téléspectateurs, à transmuer la haine et le ressentiment en pardon. Une noble cause, mais tout est critiqué car tout est faux, caricatural, tout est simulacre, tout le monde ment et tente de manipuler, et tout est sous le contrôle des producteurs, comme dans Acide sulfurique d'A. Nothomb. Sous prétexte de glorifier la religion et les lois en évolution dans un pays qui renonce peu à peu à l'horrible loi du talion, nous assistons à un spectacle distancié, haut en couleurs et en rebondissements, proche des jeux du cirque, où celle qui joue rien moins que sa vie dans l'émission, est la seule à ne pas vouloir jouer un jeu de dupes honteux et humiliant. Elle se distingue par sa sincérité et une voix non apprêtée, gênante tant pour les autres protagonistes et organisateurs de l'émission que pour le spectateur qui s'irrite de son ton larmoyant de victime, qui n'est pourtant que celui trop naturel sans doute d'une femme offensée, abusée et indignée par tant de mensonges et son sort cruel, vu qu'elle subit un emprisonnement qui ne finira pas même avec la grâce obtenue tout à la fin. Une vie de femme gâchée comme celle de beaucoup d'autres femmes mariées malgré elles, chargée d'un meurtre qu'elle n'a pas commis, (elle a juste fui apeurée) et coupable de ne pas avoir avorté (elle s'était engagée à ne pas tomber enceinte...). Elle va quand même finir par demander pardon en pleurant comme le scenario le prévoyait (après la révélation que son fils n'est pas mort comme elle le croyait) et Mona, la fille du mort, comme prévu aussi au programme, finit par pardonner, en pleurant aussi. Les spectateurs sont donc satisfaits, tout comme les producteurs de l'émission, et la morale est sauve : repentir et pardon, amen. Sauf qu'à un autre niveau le film montre très bien les dessous très humains cachés sous les comportements montrés en public : appétits purement sexuels du vieux don Juan, contractant des mariages provisoires, appétit d'argent de la mère de Myriam et de la fille du mort, qui n'accepte de renoncer à la vengeance que pour récupérer le magot, qui a gonflé pendant l'émission grâce aux téléspectateurs. Avec ce concept d'émission s'effectuait il y a encore peu, la moralisation de la société à travers la catharsis opérée sur des spectateurs émus et loués pour leur vote de compassion par un présentateur affectueux et rassurant. Oui mais aussi après s'être bien repus, en voyeurs, des scènes d'un duel sordide et cruel, entrecoupé par la diffusion flatteuse de chansons mièvres, sans oublier le nerf de la guerre, la distribution d'argent qui aidait fortement celui qui renonçait au talion, à accepter le "prix du sang", remis par les sponsors, une pratique jugée parfaitement naturelle. Triomphe final de l'argent, la clé de tous les comportements humains de par le monde car l'humanité est bien la même partout. Il n'empêche que ce genre de société moderne inquiète à la manière de celle imaginée par Orwell. Et la justice là-dedans ? Chaque pays a ses lois propres, normales ici, ridicules là, et ses parodies de justice. Gide proposait de réfléchir sur les nôtres dans son témoignage sur la Cour d'assises.
    Aubert T.
    Aubert T.

    116 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 octobre 2020
    Rarement ai-je vu un film aussi horripilant Les femmes y sont menteuses, manipulatrices, dissimulatrices, veules, vénales, fuyardes... Et chouinent et geignent pour apitoyer. Quant au pardon tant imploré, il est finalement très intéressé.
    Atroce portrait de femmes, pitoyables contours de la société iranienne. Je suis sorti en ayant envie de vomir.
    Patrick Henri Dubost
    Patrick Henri Dubost

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2020
    À la fois excellentes interprétations et histoire inimaginable et terriblement vraie et méconnue de la Société iranienne
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    L'histoire et le pitch du film était alléchant, autour de l'ère de la télé-réalité avec une vision et une culture venant entièrement du moyen-orient. Incroyable de se dire qu'une telle émission qui influait sur la vie et la mort d'une accusée jugée en direct par des votes de téléspectateurs existait encore il y a quelques mois en Iran. C'est fou !
    Si l'idée du film était bien vu, le scénario n'est pas très bien écrit et assez bancale, souvent confus, avec des scènes parfois invraisemblables même dans une mécanique d'émission de télé-réalité... Heureusement, le casting iranien redonne un peu de puissance au film, surtout par la prestation de Sadaf Asgari qui joue Maryam, que j'ai trouvé superbe et émouvante.
    J'ai tout de même envie de ne pas être trop dur avec le film, car cela fait vraiment plaisir de découvrir de plus en plus le cinéma iranien avec des thématiques aussi fortes, ancrées et réellement représentatives de ce qui se déroule dans un pays apparaissant aux premiers abords comme moderne. Un cinéma engagé mettant souvent en péril leur réalisateur localement. Rien que pour ça, c'est louable et admirable.
    vidalger
    vidalger

    297 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2020
    Ce qu’il y a de plus étonnant dans l’histoire que raconte ce film, c’est le fossé qui existe entre un pays disposant de tous les symboles de la modernité – élite cultivée, niveau de vie convenable, modernité, notamment – et la soumission à des impératifs qui nous paraissent relever quasiment de l’antiquité. Que ce soit la soumission de la femme à l’homme, du pauvre au riche, et de tous à la religion, le spectateur occidental le plus souvent athée – en tout cas peu pratiquant -, qui applaudit à metoo et arbore un gilet jaune dans la rue pendant des semaines et des mois à un peu de mal à comprendre que l’on puisse soumettre au vote des spectateurs l’application ou non de la peine de mort – la loi du Talion ! - à une femme un peu perdue au milieu du bazar médiatique de l’émission télévisée dont elle est l’héroïne. Sur le plan cinématographique, le film est mené comme un thriller au suspense régulièrement renouvelé par des rebondissements de telenovelas, et animé par des acteurs convaincants. De la pauvre accusée à la vilaine fille riche de la victime, des animateurs empathiques et prévenants au procureur sympathique plaidant pour que la sentence qu’il a demandée ne soit pas exécutée, tous forment un théâtre singulier et souvent rès surprenant, parfois caricatural certes, mais que l’on regarde sans déplaisir.
    angio
    angio

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2020
    Très beau film , plein d'émotions et un jeu d'actrices formidable . Le sujet étant réel rajoute à l'intensité du film .
    christian c.
    christian c.

    7 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    L’École des femmes de Molière à la sauce piquante des traditions patriarcales iraniennes, transfigurée sur un plateau de télé-réalité. La condensation de l'obscénité à son point culminant qui remise la modernité dans le local le plus vénal qui soit. Un film d'une densité surprenante.
    Labrador75
    Labrador75

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    Scénario à rebondissements, actrices excellentes, peinture saisissante de la société iranienne. À ne pas manquer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 octobre 2020
    Film surréaliste excellemment bien interprété par quelques acteurs incarnant admirablement bien leurs personnages.
    Religion justice télé-réalité, cette trilogie montre combien l’absence d’une justice professionnelle et indépendante peut carencer toute une société....
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