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    Miller's Crossing
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    209 critiques spectateurs

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    this is my movies
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    639 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2017
    Nouveau bijou signé des frères Coen avec ce film se déroulant durant la prohibition, dans une grande ville américaine. Le bras droit du boss de la ville, un manipulateur hors pair, alcoolique et peu porté sur l'action (il se fait régulièrement frappé sans pouvoir répondre) se retrouve au milieu d'une situation peu enviable. Il va essayer de s'en sortir au mieux. On retrouve l'esprit des frères Coen (le rire surgit n'importe quand, même dans les moments graves, la mise en scène est remarquable, les acteurs formidablement dirigés et le héros est non conventionnel). Le scénario est dense, la mise en scène complexe (obligeant des visions répétées), l'interprétation de très haut niveau et le rythme assez alerte. Des scènes violente certes mais ce n'est jamais gratuit et l'on est vraiment embarqué par cette histoire de manipulations et un final étonnant (et assez inatendu). Un vrai grand film. D'autres critiques sur
    Fabien S.
    Fabien S.

    474 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2016
    Un excellent film sur la mafia irlandaise. Certaines scènes m'ont fait penser au Parrain de Francis Ford Coppola. Un polar jubilatoire. Il y a aussi des gangsters italiens. Les Frères Coen savent nous offrir du bon cinéma. Un chef d'oeuvre.
    buddy-holly
    buddy-holly

    105 abonnés 737 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2011
    Un film de gangsters extraordinaire fait à la tradition de ceux des années 50 des frères Coen.L'histoire est traditionnelle mais à la fois d'un réalisme moderne et d'une noirceur innimitable,la mise en scène est jubilatoire et magistrale,Gabriel Byrne est génial en homme de main qui cache son jeu et finalement loser,Albert Finney est parfait en caid de la mafia et John Turturro est incroyable et mériterait l'oscar du meilleur second role masculin pour sa performance en parti dans la scène de l'exécution en forêt,la composition de Carter Burwell est exceptionnelle,les dialogues et l'humour sont incroyablements Coenien,la photographie est sublime,les décors sont géniaux et certaines scènes sont fortes,droles ou émouvantes.Chapeau les Coen ! Un petit chef-d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juin 2011
    Très gros film des Frères Coen, un classique à voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mai 2010
    Ah ben voilà, quand ils veulent ils peuvent ! Un scénario subtil, des acteurs au sommet, une photo léchée et très belle, une mise en scène efficace, pour une fois rien n'est bâclé. Un des sommets du film noir de ces trente dernières années : le meilleur film des frères coen avec No country for old man, sans hésiter. Mais zut, pourquoi s'obstinent-ils à faire autant de comédies ratées et si peu de bons polar/thriller ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2012
    Sans en avoir jamais tout à fait l’air, Miller’s Crossing est une histoire cruelle qui traite de fidélité et de trahison. De trahison surtout, et de la relativité de l’amitié lorsque l’homme brûle de réussir, de devenir « quelqu’un ». Dans ce film sur les rivalités sanglantes de gangs rivaux d’une ville américaine, l’homme apparaît sous ses facettes les plus sombres : absence de scrupules, corruption, compromissions, trahisons, traquenards se succèdent sans cesse, de tous bords. Parlant sans arrêt de fidélité, d’éthique, d’honneur, les protagonistes n’ont de cesse de faire le contraire de ce qu’ils annoncent, de s’engager dans de tortueuses manœuvres dans leur seul intérêt.
    Alors, le héros très bien interprété par un Gabriel Byrne superbement ambigu, énigmatique, apparemment paumé mais secrètement fin comploteur est-il lui aussi totalement pourri ? Non car il tombe dans le seul piège susceptible d’empêtrer dans ses rets une personne aussi retorse : l’amour bien sûr, qu’il recherchait et redoutait à la fois, seule touche d’humanité dans cet univers noir.
    L’ambiance d’époque est superbement reconstituée, la mise en scène est maîtrisée, l’ambiance lourde de sous-entendus, de menaces ; gros plans, contre-jours, subtils raccords de scènes font ressortir la psychologie glauque des personnages, tous très bien joués et conduits. Les frères Cohen débutaient et frappaient fort avec ce film talentueux, oppressant parfois mais aussi curieusement entaché de cet humour noir, sarcastique et inattendu qui est fortement attaché à ces réalisateurs brillants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 février 2015
    Un bon crû des frères Cohen. Un hommage au film noir et aux films de gangsters qui revisite totalement ces deux genres pour livrer une oeuvre à la fois sombre et drôle. Les acteurs sont tous exceptionnels: Gabriel Byrne est parfait dans son rôle de bandit cérébral et impassible, Jon Polito et John Turturro livrent de véritables performances. Le scénario avance très vite et peut parfois perdre le spectateur mais sa construction force l'admiration. Les dialogues sont très bien écrits et offrent une réplique culte à la minute. La photographie est soignée également et la mise en scène très efficace. Toute l'oeuvre des Cohen est déjà dans ce troisième film, de la loufoquerie de Fargo à la noirceur existentielle de Serious man, en passant par l'atmosphère oppressante de No country for old men.
    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2015
    Les frères Coen réalisent ici un film absolument sublime : certains plans sont d'une beauté telle qu'ils resteront inoubliables. Le scénario est complexe mais toujours clair, les symboles de la mafia et de ce milieu de gangster sont totalement maîtrisés et magistralement mis en exergue par une photographie inouïe (notamment les chapeaux, mais aussi les armes, les trench coat...), les acteurs sont époustouflants avec une mention spéciale pour Gabriel Byrne et John Turturro. Même l'affiche est grandiose.
    Un pur délice.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 038 abonnés 4 099 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2024
    « Miller’s Crossing » sorti sur les écrans en 1990 est le troisième long métrage des frères Coen. Avec « The Big Lebowski », « Fargo », « Barton Fink », « The barber » et « Sang pour sang », il trône au sommet d’une filmographie désormais bien fournie (20 films en 37 ans). Comme ils en ont pris l’habitude, dès « Blood simple », les deux frères utilisent la technique invasive du Bernard-l’Hermite qui consiste à se doter de la coquille d’un autre crustacé pour protéger son ventre mou, non s’en avoir au préalable dévoré son occupant. Dévorant eux-mêmes livres et films depuis leur enfance, Ethan et Joel n’ont que l’embarras du choix pour trouver leurs « victimes ». Très amoureux de la littérature « hard-boiled » incarnée par Dashiell Hammett et Raymond Chandler ainsi que des films de la Warner des années 1930 qui en ont été tirés, ils décident après le succès d’« Arizona Junior » (1987) de nicher l’intrigue de leur prochain film au sein d’une grande ville sans nom, en pleine prohibition.
    « La clé de verre » et « La moisson rouge » de Dashiell Hammett ainsi que « Yojimbo » (1961) d’Ari Kurosawa nourrissent l’intrigue et la découpe des personnages. C’est bien sûr à travers leur esthétique novatrice et les arabesques qui nimbent cette guerre des gangs irlando-italienne impitoyable que les Coen impriment leur marque de fabrique. Une complexité de l’intrigue dont ils auront bien du mal à venir à bout, demandant à une production compréhensive de les libérer trois semaines pour aller se ressourcer, non pas à « Miller’s Crossing » ce coin de campagne où les gangsters du film vont effectuer les basses besognes, mais à New York. Ils profitent de cet intermède salvateur pour écrire d’un jet le scénario de « Barton Fink ».
    Il fallait en effet que les nœuds dramatiques de "Miller's Crossing" soient suffisamment serrés pour que le spectateur ne sache plus très bien à la fin si Tom Reagan, le personnage ambigu interprété par Gabriel Byrne, n’est qu’un opportuniste agissant au gré des événements et surtout de ses intérêts ou un génial manipulateur qui orchestre toute une série de trahisons pour sortir son chef de la nasse dans laquelle son retour d’âge l’a enfermé. Hésitant à éliminer un petit truand peu fiable (John Turturro) qu’il protège car il est le frère de la jeune femme qui lui a fait tourner la tête et chavirer le cœur (Marcia Gay Harden), Leo O’Bannion (Albert Finney) entre en guerre avec Johnny Caspar (Jon Polito) son rival italien dont il a de plus en plus de mal à contenir les ambitions territoriales. La solitude du pouvoir, l’angoisse qu’elle génère, les convoitises qu’elle suscite, la violence qu’elle déclenche, les trahisons qu’elle exige, tels sont les thèmes évoqués par Ethan et Joel Coen qui livrent avec « Miller’s Crossing » un exercice de style brillant souvent vertigineux, même s’il finit par enfermer un peu trop les personnages dans des comportements virant aux stéréotypes.
    Quelques scènes sont époustouflantes comme celle qu’Ethan Coen nomme le « Thompson Jitterburg », simple accolade entre le nom de la célèbre mitraillette-camembert et celui qui désigne un danseur de swing. Une scène dantesque où Albert Finney, allongé calmement sur son lit, devinant grâce à la fumée de cigare qui passe à travers les lattes du plancher de sa chambre que deux tueurs viennent l’exécuter, écrase tranquillement son propre cigare pour aussitôt se jeter lestement sous son lit et descendre un premier tueur avant de cribler le second d’une rafale sans fin qui donne l’impression que sa cible est en train d’effectuer un pas de danse saccadé.
    Les acteurs sont tous parfaitement choisis même si certains forcent un peu le trait comme John Turturro ou Jon Polito. On saluera particulièrement la performance d’un Albert Finney épaissi qui remplaçant Trey Wilson, ex-Nathan Arizona dans « Arizona Junior » mort d’une hémorragie cérébrale peu avant le tournage, apporte toute son humanité à ce caïd vieillissant qui refuse d’abdiquer sur ses principes et de surcroît affaibli par un amour qu’il devine impossible. Gabriel Byrne quant à lui distille tout au long du film un charme trouble qui permet à son personnage de quitter l’écran en emportant son mystère avec lui. Mais tout ceci ne serait pas aussi jouissif sans la partition sublime de Carter Burwell, mélange subtile entre jazz et folklore irlandais lancinant et bien sûr sans la photographie de Barry Sonnenfeld qui avant de devenir réalisateur travaille une dernière fois avec les Coen. Beaucoup affirment que « Miller’s Crossing » est le film le plus achevé des deux frères. Difficile de leur donner tort.
    Hotinhere
    Hotinhere

    445 abonnés 4 784 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2021
    Un polar noir brillant et décalé à l'époque de la prohibition, au scénario déjanté et à l'humour savoureux, et porté par un casting sublime.
    BeatJunky
    BeatJunky

    128 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2016
    Du Cohen pur jus ! Un paquet de personnages tous plus intéressants les uns que les autres interprétés par des acteurs au top de leur forme ("G.Byrne" ne fera jamais mieux par la suite selon moi...) , un scénario captivant , une mise en scène simple mais accrocheuse le tout avec de l'humour, du rythme etc... L'histoire est captivante avec des rebondissements de partout : Manipulations, trahisons, mensonges etc.... Aucun temps mort pendant les deux heures du film qui passe en un clin d'oeil! Foncez donc sur ce vieux Cohen (si vous ne les avez pas tous déjà bouffé!!!) qui comme tous les autres a très bien vieilli et se regarde sans effort ..
    dai72
    dai72

    127 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2014
    Un film de gangster comme on aime en voir avec son lot de fusillades, de personnages atypiques, de meurtres en tous genres, de dialogues à la fois plaisant et tranchant. Malheureusement, l'histoire tourne un peu en rond, comporte quelques longueurs qui, à mon sens, auraient pu être évitées. Cependant, on ne s'ennuie pas et le fil du scénario est bien respecté et garde son suspens jusqu'au bout !!
    CH1218
    CH1218

    164 abonnés 2 779 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2021
    La filmographie des Coen est marquée par plusieurs relectures contemporaines et originales du film noir. Largement inspiré de l’œuvre de Dashiell Hammett, le complexe scénario de « Miller’s Crossing » vogue sur cette tendance. Même si j’ai eu un peu de peine à rentrer dedans, je me suis progressivement laissé happer par leur film qui a fini par me faire une forte impression. Emmenée par le trop rare Gabriel Byrne, la distribution est du même acabit, tout comme la photographie clair-obscur de Barry Sonnenfeld.
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Cette vision de « Miller’s Crossing » a été un peu particulière, étant donné que je venais de lire « La moisson rouge » de Hammett, sans savoir qu’il avait inspiré les frères Coen pour ce film noir. Cela me permet de signaler, déjà, une qualité : voici un bon exemple d’influence positive de la littérature sur le cinéma. Sans passer par l’écueil d’une adaptation officielle, les cinéastes reprennent la substantifique moëlle du roman (« nettoyer » une ville en faisant se monter les différents gangs les uns contre les autres), mais l’introduisent dans un autre espace, avec des autres personnages biens à eux. Ces gangsters coeniens sont tour à tour terrifiants (surtout « Eddie the Danish », sorte de personnification du mal, précurseur de Javier Bardem dans « No Country For Old Men ») et tour à tour drôles (comme le mafieux Johnny Caspar qui ne cesse de se réclamer d’éthique dans ses discours !). Cet humour est toujours bienvenu et efficace lorsqu’il intervient dans ce qui reste avant tout un vrai film noir. L’atmosphère est très prenante, et si la mise en scène peut sembler parfois classique (comparée à la folie baroque des meilleurs films des frangins), elle explose quelque fois lors de scènes-clés visuellement très fortes. C’est bien sûr le cas de la célèbre scène dans les bois ou encore au motif omniprésent du chapeau ; mais je pense surtout au braquage de la maison de Leo (Albert Finney). Séquence quasi-muette, débutant par un splendide raccord sur la fenêtre, nous faisant passer d’une scène intime à la scène sanglante, et se poursuivant avec les duels entre les gangsters et le maitre de la ville, finissant par les terrasser tout en restant en robe de chambre, le cigare à la main. De la pure jouissance cinématographique ! Et peut-être peut-on voir, d’ailleurs, une auto-parodie de cette scène dans « Burn After Reading », lorsque John Malkovitch se retrouve lui aussi, mais de façon ridicule, en robe de chambre avec un flingue dans une main et un verre d’alcool dans l’autre !
    Bref, à travers cette galerie de personnages types, les Coen construisent un grand film noir, à l’ancienne, et réunissent déjà (c’était leur troisième film) l’essence de ce qui fera leurs univers, et leurs meilleurs films. Indispensable pour les amateurs des frangins !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2021
    Troisième long-métrage des frères Coen, Miller’s Crossing est un brillant film de gangster qui nous fait suivre le parcours de Tom Reagan (Gabriel Byrne), voyou réputé pour son intelligence, qui navigue entre deux clans concurrents au gré de son intuition et de l’évolution des rapports de force, au risque de se brûler les ailes (et de se faire brûler la cervelle). Superbement mis en scène, bénéficiant d’une lumière et de décors magnifiques, le film nous plonge non sans cynisme et humour noir dans l’atmosphère des clubs clandestins au moment de la prohibition aux États-Unis, tout en introduisant une forme de nonchalance et de détachement de son personnage principal, qui poursuit son étrange trajectoire malgré plusieurs passages à tabac. Une myriade d’acteurs géniaux (Albert Finney, John Turturro, Jon Polito, Marcia Gay Harden, Steve Buscemi...).
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