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    Une part d'ombre
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    54 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2019
    Ce thriller français est une très bonne surprise.
    L'ambiance, l'atmosphère contribuent à rendre vraiment captivant ce film.
    Le scénario est efficace et redoutable et la mise en scène excellente.
    Ce film montre bien que tout un chacun peut avoir des choses lourdes à cacher à son entourage et que quand un doute s'installe autour d'un individu, certains proches vont le soutenir et d'autres s'en détacher.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2019
    « Une part d’ombre » est un thriller français qui tourne autour d’un père et mari comblé, très entouré par ses amis. Un jour, David est interrogé par la police dans le cadre d’un meurtre. De témoin à charge, il devient rapidement suspect. Le long-métrage de Samuel Tilman ne nous dévoile pas l’enquête. Il se concentre sur le rapport qu’ont les proches avec cette affaire. Bien qu’il le connaisse très bien, son entourage se met à douter. Finalement, le spectateur en fait autant. Le réalisateur se plait à brouiller les pistes autour de ce meurtre bien mystérieux. Le suspect était-il au mauvais endroit au mauvais moment ? Alors que David aurait besoin de soutien, la plupart de ses amis préfèrent mettre la notion de confiance de côté. Cette psychologie de la méfiance est la force du film, mais nous aurions préférés une écriture plus détaillée des personnages pour mieux ancrer l’histoire dans la réalité.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2019
    Récompensé par ses pairs ,ce film est effectivement un très bon « policier », engageant très peu le caractère offensif et intrusif du genre. C’est plutôt autour du coupable possible que le réalisateur, pour son premier film, laisse sa caméra se faufiler. Des amis, des copains qui au retour de vacances communes comprennent que David n’est peut-être pas celui qu’ils imaginaient. Ce dont ce défend l’intéressé pourtant confronté à des évidences sur la mort d’une bijoutière qu’il fut le dernier à voir au volant de son véhicule, et surtout à lui parler. Après quoi Tilman qui est aussi le scénariste ( l’histoire se tient ) casse le rythme et les scènes pour jouer sur des contresens immédiatement révélateurs d’un ton et d’une dynamique. La fête dans le parc de loisirs, est à cet égard terrible et belle, véridique dans tout ce qu’elle peut révéler sur les fragilités de l’homme. Plus de copains et des couples qui se fragilisent. Natacha Régnier porte bien le poids de cette inconstance collective, partagée à son tour entre l’amour et le rejet, la peur d’une vérité encore à peine affirmée. Belles audaces dans la mise en scène et dans la manière de conduire les comédiens à n’être plus que des personnes très communes. Un premier grand pas pour ce Tilman !
    Pour en savoir plus :lheuredelasortie.com
    Chris58640
    Chris58640

    184 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2019
    Petit thriller franco-belge d’à peine plus de 90 minutes, le film de Samuel Tilman est sorti en salle dans une relative indifférence. Et c’est dommage car, même s’il n’est pas d’une originalité folle dans la forme comme sur le fond, il ne manque ni de qualités, ni d’intérêt. Grace à une construction maline et un montage astucieux, qui parsème le film de pastilles « flashs back » sur ces fameuses 50 minutes, le film distille tout au long de son propos la quantité parfaite de malaise qui convient. Le jogging de 50 minutes est évacué au début du film en quelques minutes, des minutes anodines qui ne montrent rien. C’est tout au long du long métrage et jusqu’à sa toute fin, que les détails de ces 50 minutes sont dévoilés, par petites touches. Le décor brumeux et angoissant des Vosges, l’utilisation intelligente de la lumière, du contre champs (pendant les interrogatoires de police, surtout), du son même par moment, permet d’installer durablement une ambiance un peu délétère. Cette ambiance amène le spectateur à douter de tout, et maintient le suspens sur l’innocence (ou pas) de ce père de famille parfait et de la fameuse « part d’ombre » qui se cache en lui. La musique n’est pas envahissante, le film est très resserré, les scènes en apparence banales sont rares et toujours courtes. Jamais trop bavard ou trop elliptique, le film se laisse suivre avec un véritable intérêt et c’est la marque des films noirs crédibles et bien troussés. Le réalisateur Samuel Tilman nous offre un thriller du quotidien, sans esbroufe, sans effets de manche mais qui peut parler à tous puisque tous, nous pouvons un jour nous trouver au mauvais endroit au mauvais moment. C’est Fabrizio Rongione qui porte ce thriller sur ses épaules, un comédien un peu trop sous-employé à mon gout, qui a fait ses armes dans « Un Village Français » notamment. Il est parfaitement juste en homme combatif mais secret, toujours à donner l’impression d’un homme certes innocent mais qui n’a pas tout dit, pas tout avoué. Au fil des scènes, on le croit, puis moins, puis on le croit de nouveau. Les révélations qui s’enchainent sur sa « part d’ombre » vont vaciller nos certitudes mais au bout du compte, il campe un homme attachant dont on espère l’innocence jusqu’au bout, sans toutefois en avoir jamais la certitude absolue. Si à ses côtés Natacha Reigner est très bien aussi, les seconds rôles sont moins bien écrits, incarnés parfois avec un peu moins de conviction, sans doute un peu trop nombreux aussi. Le scénario, finalement, montre l’enquête de police comme un engrenage qui broie, cran après cran, toute la vie de David. Chaque cran apporte un petit supplément, la confiance entre mari et femme : un cran, l’amitié : un cran, la confiance de ses collègues : un cran. C’est lent, mais c’est imparable, tout se délite et rien ne semble pouvoir arrêter l’engrenage. spoiler: Il faut dire que David se défend mal (comme souvent les innocents dans les thrillers !), cache des choses, ment, n’écoute pas son avocat, se laisse dominer par la colère et devient paranoïaque. De l’autre côté, son entourage passe de confiant à inquiet, d’inquiet à suspicieux et de suspicieux à hostile.
    La fameuse « part d’ombre » de David, qui en tant que telle n’est pas si terrible que cela, fait trembler sur ses bases toutes ses relations, conjugales, sociales, amicales, et les dégâts sont au final immenses, et probablement définitifs. Rien de tel qu’une enquête de police pour faire le tri dans tes amis, on dirait ! Ceux qui te restent fidèles paraissent indéfectibles mais sont peut-être en réalité aveuglés ou manipulés, ceux qui te tournent le dos passent pour des enflures mais ce sont peut-être eux qui sont lucides ? Comme le couple de David, les couples d’amis ne sortirons pas indemnes de cette histoire, car il n’y a pas que les « parts d’ombre » de David qui se retrouvent en pleine lumière ! Ce malaise qui s’insinue dans le groupe d’ami comme l’eau dans une fissure est parfaitement montré, par petites touches : ici un regard gêné, là une invitation qui se décline bizarrement, là encore un silence qui en dit long. Le suspens réside bien entendu dans la culpabilité ou non de David spoiler: (la fin lève le voile, et c’est une fin qui laisse un gout assez amer)
    mais aussi dans sa capacité à garder sa femme, ses amis, son travail. On pourrait parler de justice ou d’injustice, mais la réalité de l’histoire de David est plus nuancée que cela. spoiler: Il est à la foi victime et coupable de ce qui lui arrive, ni blanc, ni noir, bien au contraire !
    C’est vrai que « Une part d’ombre » ne restera pas dans les annales du genre, la faute à une réalisation sobre qui peut paraître austère par moment, à une construction fragmentée efficace mais loin d’être inédite, à un casting un peu déséquilibré, et à l’absence de scènes très fortes, percutantes, de celles qui marquent durablement les esprits. Mais malgré tout, il y a dans ce long métrage une vraie crédibilité, une ambiance malsaine juste comme il faut et aussi une finesse psychologique qui méritent le déplacement.
    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2019
    Dans la folie cannoise, pas entendu parlé de ce film. Mais que de bons échos, je me suis donc décidé. Pour être honnête, je ne comprends pas trop ce bouche à oreille. Je me suis un peu ennuyé et j'ai trouvé cela un poil long. Malgré tout, c'est plutôt bien fait, mise en scène soignée et interprétation impeccable (Fabrizio Rongione très bien, tout comme la trop rare Natacha Régnier). C'est donc le scénario qui pêche un peu, même si Samuel Tilman instaure une certaine ambiance et arrive à mettre le doute dans notre tête. Malheureusement, l'ensemble ne décolle jamais vraiment. Bien dommage car il y avait matière à un grand film noir...
    PLR
    PLR

    407 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mai 2019
    Un thriller c’est par nature comme un puzzle. Les pièces sont jetées en vrac. Si on a une idée de l’image finale à reconstituer (une intuition de départ) on s’y adonne un peu plus aisément que si on ne sait pas du tout vers quoi on va et qu’on tâtonne. Pas d’autre choix dans ce cas que de rechercher l’une après l’autre les pièces qui s’ajustent bien ensemble. Bref, il y aurait eu de la matière dans ce scénario. Si la partie enquête de police n’avait pas été que survolée. Et si la plaidoirie devant la Cour d’Assises avait été scénarisée avec plus d’entrain, permettant de rebattre les cartes. En fait, il n’y a rien de ce qui fait un bon thriller sinon l’idée. Pour le reste, c’est terne, poussif, ennuyeux, lassant. Fatigant même, le spectateur devant faire des efforts considérables pour ne pas décrocher complètement. Personnellement, j’ai dû décrocher quelque part pour être désorienté comme ça et ne pas m’y retrouver…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mai 2019
    Excellent thriller, formidables comédiens... Natacha Régnier, Fabrizio Rongione d'un "Village Français" et tous les seconds rôles.
    Le suspense persiste jusqu'au bout, les personnages sont très attachants et très réalistes.
    Un film qui parle à tout le monde car vous aussi vous avez certainement.. une part d'ombre.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    219 abonnés 2 857 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 juin 2019
    Mon dieu que ce fut laborieux ! Je suis pourtant friand de ce genre de film habituellement c'est à dire des thrillers où engrenage judiciaire se mêle à une intrigue psychologique mais là je suis passé au travers ! C'est froid, c'est mal mené et surtout les acteurs sont épouvantables et je n'ai jamais vraiment réussi à entrer dans ce film ! Une grosse déception !
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2019
    Un polar psychologique qui, comme son titre l'indique, s'intéresse à la part d'ombre en chacun de nous. L'ambiance et l'intrigue sont très bien posés, le réalisateur va s'intéresser à l'entourage du héros et nous questionner sur nos réactions. Après un excellent début, on va hélas peu à peu perdre l'ambiguité du début pour finir dans un polar assez plan-plan où le film va aller au bout de son intrigue mais perdre de son intéret du départ. Les acteurs sont cependant très bien, à coté de Fabrizio Rongione, on retrouve Natacha Régnier peu servi par le cinéma Français et qui fait vivre son personnage en très peu de scènes.
    Léo M.
    Léo M.

    17 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Un bon premier film, coup d'essai, coup de maître.

    Une atmosphère sombre et mystérieuse, un homme accusé, tout son entourage se tourne rapidement contre lui, sauf son meilleur ami, qui cache sans doute quelque chose et son avocat, qui semble ne faire là que son travail sans conviction.

    Un beau film, qui nous passionne, parce que l'on désire connaître la clé de l'énigme.

    Une juste observation des rapports humains, fait de faux semblants, et de la facilité avec laquelle ils se délitent.

    Très bon montage, bo de qualité, casting multiculturel étonnant (palme spéciale a Fabriano et à Lalieu, le prof traqué sur la défensive et l'ami belge qui doute mais le défend).

    A voir pour les amateurs du genre, et pour ceux et celles qui sont curieux de découvrir un cinéma qui instaure les possibles règles d'un futur classicisme.
    tatiefran
    tatiefran

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2019
    il est condamné par tous avant d'être jugé ! Merci aux amis, à la famille, aux très proches , ce n'est pas très rassurant : sur qui peut-on compter ?
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2019
    Pauvre David Giraud, qui, peut-être ? sans doute ? certainement ? a eu la malchance d'être au mauvais endroit au mauvais moment. Résultat, sa femme le quitte, la plupart de ses amis et de ses collègues le lâchent. Pour son premier long métrage, le réalisateur belge Samuel Tilman souhaitait faire un suspense psychologique autour de la question du soupçon et du doute. Pour mieux y arriver, il n'a pas hésité à prendre un risque : se lancer dans une construction quelque peu alambiquée, avec, en particulier, de nombreuses ellipses. Dire que le succès est total serait mentir mais l'effort est louable et donne un résultat qu'on peut qualifier de prometteur. il faut dire que le réalisateur est bien aidé par une excellente distribution dans laquelle brille particulièrement Fabrizio Rongione, un comédien belge très souvent présent chez les Dardenne.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2019
    Comment réagir quand votre conjoint, ami ou collègue est soupçonné de meurtre ? Jusqu'où va la confiance ? Tout l'argument d'Une part d'ombre tient dans ces questions développées avec un certain sens de la tension psychologique dans le film de Samuel Tilman. Chacun des personnages réagit avec sa propre sensibilité mais une fois que la graine du doute est semée, ce n'est plus tellement la raison qui prédomine. Le film tient parfaitement son propos, gardant tout son mystère quant à savoir si oui ou non, son héros a commis un crime. C'est le regard des autres qui importe au metteur en scène qui fait passer les réactions des proches du suspect par des silences, des regards, des gênes. Etait-il utile d'aller jusqu'au procès et au verdict du tribunal ? Peut-être pas même si l'on reste au final avec ses doutes de spectateur. L'une des grandes qualités du film, outre son atmosphère pesante, est la qualité de son interprétation, celle de Natacha Régnier et de Fabrizio Rongione, en particulier.
    miouze
    miouze

    45 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2019
    Si si , il est très bien ce thriller français.
    Un gars est soupçonné d'un meurtre, ça commence cool-Raoul pour le gars mais l'étau semble se resserrer autour de lui.
    S'en suit l'autopsie de la débandade côté potes et foyer, le doute est cultivé avec une tension croissante. Coupable ou pas, le regard des proches change très vite.
    Un casting de choix avec des acteurs connus sans être des stars bling bling, ce qui ajoute à notre immersion.
    Une bonne surprise.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2019
    David (Fabrizio Rongione) a tout pour être heureux : une femme aimante (Natacha Régnier), deux enfants, des amis indéfectibles (on reconnaît Myriem Akhediou, actrice fétiche des frères Dardenne, Christophe Paou, l’assassin de "L’Inconnu du lac", et la rousse Erika Sainte révélée par "Baron noir").
    Mais sa vie se dérègle après l’assassinat, dans les Vosges, sur son lieu de vacances, d’une femme qu’il est le dernier témoin à avoir rencontrée durant un footing dans la forêt à la tombée de la nuit.
    Suspecté par la police, David voit sa vie passée au crible. Un secret enfoui est dévoilé qui éloigne de lui sa femme et ses amis qui se mettent à douter de son innocence.

    Le film du belge Samuel Tilman a un parti pris stimulant. Il choisit de raconter une enquête policière sans rien nous dire du travail des policiers, du seul point de vue du principal suspect et de son entourage. Du coup, Une part d’ombre ne se réduit pas à la seule dimension à laquelle se cantonnent trop souvent les films similaires : le héros est-il ou non coupable du crime dont on l’accuse ? Mais il s’en leste de deux autres : comment une enquête policière fait-elle exploser une vie normale ? comment croire un homme qui clame son innocence quand on découvre sa « part d’ombre » ?

    Bien joué, bien monté en flashbacks successifs qui révèlent progressivement le déroulement des événements le soir du crime, "Une part d’ombre" ne révolutionnera pour autant pas l’historie du cinéma. Sorti en plein festival de Cannes, il risque d’être oublié au bénéfice de la Palme coréenne, de Jarmusch, d’Almodovar ou des frères Dardenne. Le choix de la date de sa sortie est la triste preuve du manque de confiance de ses distributeurs.
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