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    Fortuna
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2018
    Sublime noir et blanc, grand film humaniste, des acteurs formidables (l'éternel Bruno Ganz), ça fait du bien !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Les images en noir et blanc sont très poétiques; le meilleur contraste entre la neige des montagnes suisses et les couleurs africains des refugiés. La meilleure phrase du film : "le mal est parfois le bien imposé". L'acceptation de l'autre est de l'accepter tel qu'il l'est.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Un film émouvant, esthétiquement très beau.il n'exprime pas seulementtt le problème de l'immigration mais va bien loin au fond des choses. Un film à ne pas manquer. Il est unique...
    djams
    djams

    27 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Encore un film pour attiser les problèmes de religion ! Un adulte musulman qui gâche la vie d'une adolescente chrétienne. Le tiraillement des religieux catholiques quant à leur dévotion envers Dieu et le devoir d'aider les autres et celui des lois du pays qui les en empêche. Un musulman lâche, violent qui ne respecte ni la loi ni les personnes. Le choix des personnages dans l'histoire n'est pas anodin et est même grave. A la limite ce serait une histoire vraie ok mais ce choix nous montre juste le ressenti personnel du scénariste, du réalisateur, des acteurs bref de tous ceux qui ont été séduits pour le faire. Il montre l'ambiance générale dans laquelle on vit de défiance par rapport aux autres.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2018
    « Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit ». Cette citation de l’Evangile selon saint Jean (3,8) convient si parfaitement à ce film que le réalisateur, le franco-suisse Germinal Roaux, a cru bon de l’y insérer à deux reprises.
    En effet, le vent qui souffle sur le monastère des Alpes suisses qui sert de cadre à cette œuvre de toute beauté provoque de l’inattendu. La petite communauté de cinq moines, si retirée dans un endroit si paisible, a fait des choix audacieux qui l’ébranlent et l’obligent à des remises en cause. Ces moines, guidée par leur père abbé (admirablement interprété par Bruno Ganz), ne se sont pas dérobés face aux exigences de l’Evangile. « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli » : la phrase prononcée par Jésus en l’Evangile selon saint Matthieu (25,35), ils ont eu l’audace de l’appliquer à la lettre, sans se chercher de faux prétextes pour ne rien faire. Et ils hébergent donc, dans leur grand bâtiment conventuel, un groupe de réfugiés.
    Fortuna (Kidist Siyum Beza), une jeune Ethiopienne de 14 ans toujours hantée par le traumatisme endurée lors de sa périlleuse traversée de la Méditerranée, fait partie de ce groupe. Elle est chrétienne, elle est encore une enfant naïve qui parle aux animaux, mais elle est aussi et surtout une adolescente qui aime se retirer dans une chapelle creusée dans la roche pour y prier Marie. C’est à la Vierge qu’elle préfère se confier, tout en se demandant ce qui lui arrive. Car, au monastère, elle a rencontré un homme, un musulman du nom de Kabir, et la voilà enceinte. De ce fait, elle ne veut pas entendre parler d’un foyer d’accueil, au point de s’enfuir lorsqu’il est question de l’y conduire. Candide comme elle l’est, elle espère que, malgré son jeune âge, elle pourra se marier avec Kabir.
    spoiler: Tout ne se passe pas aussi simplement, on le devine, et le paisible monastère devient le théâtre d’évènements qui le perturbent grandement : non seulement du fait de Fortuna et de sa grossesse, mais aussi parce que les autorités du pays ont jugé qu’il fallait intervenir en ce refuge pour vérifier les identités des migrants et en emmener manu militari dans d’autres centres d’accueil. De ce fait, Fortuna se trouve séparée de Kabir, ce dernier étant l’un de ceux qui sont emmenés par les policiers. Toutes ces péripéties ont de quoi déstabiliser la petite communauté des moines. A deux reprises, l’une aussitôt après la venue des policiers, l’autre lorsque se pose de manière cruciale le cas de Fortuna, le père abbé réunit la communauté afin de débattre et de décider de ce qu’il convient de faire. Dans ces moments, il faut le dire, c’est la parole de l’abbé, celui qui, à la fois, se montre le plus audacieux et fait preuve de la plus grande sagesse, c’est sa parole qui prévaut. Il trouve les mots pour apaiser les craintes des frères dont la vocation même est dérangée, eux qui se sont retirés dans un monastère pour y être à l’abri des bruits du monde. Mais cela suffit-il à se soustraire aux exigences de l’Evangile ? Quant à Fortuna, à qui un des frères, affolé, a conseillé d’avorter, ne doit-elle pas elle-même, malgré son jeune âge, prendre son destin en mains ? Pour le père abbé, en tout cas, c’est sûr, chaque fois que des membres de l’Eglise ont voulu imposer leur volonté aux autres au nom de leur foi, ils se sont gravement fourvoyés. Que de mal on a pu commettre, dans l’Eglise, en contraignant autrui à faire ce qu’on estimait être bon pour lui !

    Photographe autant que cinéaste, Germinal Roaux a eu le bon goût de tourner ce film en noir et blanc. Un choix qui rend cette oeuvre encore plus belle et plus fascinante. Un film à ne pas manquer !
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Roaux est un photographe à la base. Il nous offre de superbes plans en noir et blanc, format 4/3 inhabituel de nos jours. A déguster pour les amateurs. Roaux est attaché à la cause des migrants africains, il nous fait partager son émotion et a su trouver deux acteurs pour la transmettre: une néophyte la jeune Kidist Beza, dénichée en Ethiopie , et une valeur sure Bruno Ganz, dont il a du tomber sous le charme en regardant les Ailes du désir de Wim Wenders. Roaux est un bosseur et a réécrit les dialogues pour qu'ils collent à la personnalité de Ganz! Roaux aime les gens qu'il filme plus peut-être qu'il n'aime les diriger comme metteur en scène. Il dit qu'il fait du Bresson sans le savoir, puisqu'il n'est pas un grand cinéphile et ne connait pas son cinéma. En regardant Fortuna, on ne peut s'empêcher de penser à Des hommes et des Dieux et au Grand silence. Deux références très différentes, qui ne boxent pas dans la même catégorie. Dans la sienne, Roaux a fait un beau premier film. Cinéma en avant-première avec le réalisateur - septembre 2018
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2018
    Réalisé par un photographe suisse, voici un film qui laisse perplexe dans la mesure où on n'arrive pas bien à comprendre si le réalisateur veut parler des migrants, ou de ceux qui les accueillent ou de l'histoire sentimentale des 2 jeunes éthiopiens. Esthétiquement, c'est plutôt réussi. La scène que j'ai préférée : celle où les moines s'interrogent sur les perturbations apportées à leur vie de silence et de solitude par les migrants accueillis.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 896 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2018
    Un film intéressant et reposant signé par le cinéaste Germinal Roaux !! "Fortuna" c'est le prénom du personnage principal qui est une réfugiée Africaine de 14 ans qui loge dans un centre catholique en Suisse au milieu des montagnes en saison hivernale. La jeune fille travaille avec d'autres personnes venant de toutes religions mais elle tombe enceinte à son jeune age, son copain se fait expulser du centre en étant sans papier, n'avoue pas pour le moment sa grossesse et se pose des questions sur son avenir. Je suis allé voir "Fortuna" parce que j'adore les sujets traitant de l'étre humain et la religion, parce qu'il y a de belles images dont le metteur en scène prend son temps pour raconter l'histoire avec la simplicité de la vie et pour les décors d'un lieu sur trouvant au milieu de nulle part dans les montagnes et la neige, le dépaysement total. Les comédiens sont d'une justesse comme il faut pour incarner leurs personnages. C'est peut ètre lent comme dirait les raleurs mais c'est passionnant a suivre.
    didbail
    didbail

    21 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2020
    Dans un très beau noir et blanc, le réalisateur suisse aborde le thème très actuel des migrants, pour interroger des questions universelles. Peut-on imposer ses idées à autrui et décider de ce qui est bon pour lui ? Ce qui bien pour l'un peut-il être mal pour l'autre ? Peut-on s'affranchir des règles pour répondre à un problème donné ?
    Il ne donne pas de réponse toute faite, ne juge pas, mais laisse au spectateur le soin de se forger sa propre réponse.
    traversay1
    traversay1

    3 086 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    L'affiche de Fortuna est superbe. Enigmatique aussi avec cette fillette suivie d'un âne dans un paysage entièrement blanc. Et le beau nom du réalisateur, Germinal Roaux (photographe et cinéaste franco-suisse, adepte du noir et blanc), contribue à vouloir découvrir ce film que l'on devine sortir des sentiers battus. En l'occurrence, ils sont enneigés au coeur d'un monastère suisse où des migrants ont trouvé refuge. Parmi eux, Fortuna, dont on ne saura que peu de chose, notamment sur son périple depuis l'Ethiopie, adolescente rebelle, mystique et enceinte qui perturbe la communauté religieuse. L'une des scènes les plus marquantes est d'ailleurs celle où les moines réunis évoquent leur confusion, partagé qu'ils sont entre leur désir d'humanité et leur vocation au silence et à l'isolement. Impossible alors de ne pas penser à Des hommes et des dieux. Fortuna a tout pour être un mélodrame à la Zola (avec un réalisateur prénommé Germinal) mais il en est à l'opposé. Très esthétique (trop, peut-être) il est d'un abord austère et exigeant mais transcendé par un regard artistique et poétique et bien aidé par le charisme d'un merveilleux Bruno Ganz et de sa jeune interprète éthiopienne, assez souvent mutique mais dont les sourires sporadiques semblent l'illuminer de l'intérieur et donner l'espoir que sa vie sera meilleure à l'avenir.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 166 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2019
    Ours de Cristal du Meilleur Film au Festival de Berlin, « Fortuna » est un drame belgo-suisse tourné en noir et blanc. « Fortuna » est une réfugiée éthiopienne de quatorze ans. Elle est accueillie dans un monastère catholique dans les Alpes suisses. Malgré une meilleure condition, la jeune fille cauchemarde toutes les nuits de sa difficile traversée en mer. Sa situation irrégulière va se compliquer lorsqu’elle tombera enceinte d’un autre réfugié. Expulsée vers l’Italie les moines vont devoir prendre une décision. La photographie et les plans sont minimalistes pour se concentrer sur les sons et les silences, sur la solitude et le calme. Nous sommes loin des autres fictions ou documentaires qui montrent l’afflux de migrants et la difficulté de faire preuve de solidarité. Ici il n’est question que de l’un d’eux et Germinal Roaux porte ainsi un regard unique sur une personnalité plutôt qu’un qualificatif.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Shephard69
    Shephard69

    280 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Un long-métrage qui, au delà de la superbe photographie en noir et blanc et de la beauté de son histoire, s'avère extrêmement difficile d'accès à cause d'un rythme excessivement lent. Malgré la puissance des thèmes abordés et des acteurs de talent avec l'excellent Bruno Ganz en tête, un ensemble auquel je suis resté malheureusement très extérieur. Une occasion ratée et une amère déception.
    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2018
    "Fortuna" est le prénom d'une jeune Ethiopienne très croyante qui va fuir son pays pour se retrouver dans un monastère en Suisse. Le réalisateur choisit ici le noir et le blanc pour peut-être accentuer le côté sombre du film. L'esthétisme est ici privilégiée par Germinal Raoux au détriment du rythme de l'histoire. Plusieurs questions restent en suspens comme la fuite du père de l'enfant ou encore de savoir si la grossesse ira à son terme… Bref, j'ai trouvé ce film ennuyeux malgré la prestation de haut vol de l'héroïne.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 374 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2020
    Tourné dans un noir et blanc, austère et lent Fortuna rappelle au spectateur les premiers films de Robert Bresson. Fortuna une réfugié éthiopienne est hébergé avec d'autres personnes dans un monastère dans les montagnes. Des personnes de différentes religions : l'héroïne est une vraie croyante qui fait confiance à la Vierge Marie elle est enceinte d'un jeune musulman marié qui a déjà sa propre famille. Fortuna prie sans cesse pour le retour de ses parents et elle est obsédée par l'eau (après un long voyage par mer, elle s'enroule dans une terre nue couverte de neige et elle fait allusion au déluge biblique). Les moines eux-mêmes (dont l'un incarné par le très talentueux Bruno Ganz) ont leurs moments de doute : pouvons-nous accepter que la police viole notre lieu sacré ? Cette fille peut-elle avorter ? L'Eglise a-t-elle toujours raison ? Est-ce infaillible quand ils traitent du bien et du mal ? La fin est ouverte a toute interprétation bien que la dernière image nous donne un indice...
    PL06
    PL06

    7 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Fortuna, migrante éthiopienne de 14 ans, est accueillie dans un hospice des Alpes suisses. C’est l’hiver et il neige souvent. Elle est enceinte d’un autre demandeur d’asile… Son désir de vie s’oppose à la volonté de l’administration.
    La pellicule est en noir et blanc. Ce choix a plusieurs effets : il accentue la tristesse de l’hiver, mais donne des images d’une grande beauté. Il accroît l’impression de solitude, un des traits majeurs de l’expérience de Fortuna. Il signifie que le film est « aussi » un conte hors du temps (je dis « aussi » car la question des migrants est d’abord une dure réalité d'aujourd'hui !). Il augmente la poésie très présente dans le film. Il donne des images pures et d’une grande beauté. Une musique mélancolique à base de violoncelle accroît encore ces sentiments de solitude et de poésie.
    Le jeu des acteurs est remarquable. Avec une Fortuna, exceptionnelle pour une actrice de 14 ans. Mais on pourrait tous les citer : le vieux moine pacifié et humaniste responsable de la communauté ; le responsable des services sociaux ; Kabir un autre demandeur d’asile.
    Il ne se passe presque rien. Le film nous fait partager la solitude de Fortuna, en trois étapes distinctes : lorsqu’elle seule porte ce « secret », lorsque le père de l’enfant à naître l’apprend et qu’ils ébauchent une relation plus constructive, puis lorsqu’elle se retrouve de nouveau seule face aux services sociaux. Elle ne dit rien aux adultes, car elle ne peut rien dire. Elle ne peut se confier qu’à un âne, dans des scènes d’une grande poésie, il y a sans doute un peu de Saint François derrière cela…
    Et il y a cette communauté de montagne, qui a choisi d’accueillir des migrants au nom de l’évangile, non sans que cela ne pose des difficultés pour leur vie de contemplatifs. Nous sommes questionnés sur nos choix fondamentaux : savons-nous poser des actes susceptibles de nous déranger et persévérer dans le dérangement ? Sommes-nous prêts à écouter ce que veulent les migrants, à ne pas projeter ce qui est bien pour eux ?
    Très beau film donc, très poétique, presque sur le ton d’un conte, pour nous faire réfléchir sur la solitude des migrants et nos dispositions d’esprit à leur égard.
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