Avis : Un espion ordinaire - Page 5

Un bon film d'espionnage classiquement réalisé qui nous ramène au temps de la guerre froide. Une ambiance à la John le Carré et un étonnant personnage, inspiré de faits réels, qui se révèle efficace en espion amateur. C'est l'excellent Benedict Cumberbatch qui lui prête ses traits, inutile donc de vous dire que l'atout essentiel de ce film est l'interprétation de ce dernier.

Waouh ! Ce film d’une incroyable intensité , plongeant en 1960 durant la crise des missiles russes à Cuba, est véritablement un must, grâce à l’ambiance d’alors, formidablement retranscrite en particulier en URSS, et surtout la prestation totalement sidérante de Benedict Cumberbatch en VRP devenu espion rapatriant en Angleterre des infos sensibles grâce à l’amitié développée avec un cadre Russe anti-Krouchtchev. On est accroché à son fauteuil, en particulier lorsque le VRP est emprisonné à Moscou (on ne sait pas si Benedict Cumberbatch s’est fait maigrir à cette occasion ou s’il s’agit d’effets spéciaux). Cet acteur est capable de tout jouer avec un talent que je ne connais pas ailleurs. Ne ratez pas cette oeuvre.

Un très bon film d'espionnage. Inspiré de faits réels, cette histoire nous tient en haleine jusqu'au bout. On évite pas certains clichés bien sûr, mais rien de grave au vu des qualités globales du film. Des rôles bien interprétés, décors d'époque fidèles, bref une bonnes mise en scènes avec un très bon scénario et un solide casting. Les amateurs du genre apprécieront.

C’est un film d’agents secrets sombre à l'ancienne, classique et un peu académique, développant une inébranlable amitié entre un apprenti espion anglais et une taupe russe membre du GRU. Benedict Cumberbatch est parfait dans son rôle et l’époque de guerre froide anxyogène tourmentée par l’apocalypse nucléaire et la crise des missiles de Cuba est bien racontée. Pas de courses poursuites ou d’armes sophistiquées, c’est un film sobre et solide.

Adapte des films sur l'espionnage et la guerre, je ne peux qu'être conquis par Un Espion Ordinaire. Certes, la recette est classique: l'URSS, la guerre froide, Cuba... tout ça, c'est du déjà-vu. Cela va de soit puisque ce sont des faits réels ! Il n'y aura jamais assez de films pour raconter les récits de toutes ses âmes qui ont connues et participées à ces événements terribles.

Ce film raconte justement la vie de cet homme qui, malgré lui, va contribuer à éviter le pire dans un moment effroyable de notre passé commun. Fallait-il en faire un film ? Je pense que cette question ne se pose pas du moment que l'on est intéressé par le récit. Reste à évaluer le résultat final et Un Espion Ordinaire s'en sort très bien.

Malgré quelques lenteurs, le film tient le spectateur en halène jusqu'au bout, surtout si l'on ne connaît pas l'histoire de Greville Wynne. A travers son parcours, le récit nous amène à l'empathie. Plusieurs émotions s'entremêlent, on passe de la joie à la peur, du soulagement au doute... on sent que le réalisateur à voulu mettre en avant ce type ordinaire qui fait de son mieux pour une cause qui le dépasse. C'est en ça que le film brille le plus. Seriez-vous parvenu à surmonter cette épreuve à sa place ?

Là où le film brille le moins, c'est dans l'exploitation des personnages secondaires qui sont parfois trop effacés ou peu impliqué, ce qui rend l'ensemble peu convaincant dans un contexte réaliste. Il faut admettre que Benedict Cumberbatch porte le film presque à lui seul, même si Merab Ninidze est bien présent. D'ailleurs, chapeau à cet acteur que je ne connaissais pas jusque là et qui est très convaincant dans son rôle.

En conclusion, Un Espion Ordinaire s'adresse avant tout à un public qui souhaite (re)découvrir un moment clé de la guerre froide. Un public qui connait déjà les ficelles cinématographiques de ce genre de film à l'américaine car, pour les moins adeptes, ce film est assez classique et n'apporte rien de nouveau. Pour autant, bien plus d'un simple biopic, ce récit plonge le spectateur au cœur d'un conflit connu mais toujours aussi effrayant qui, grâce au cinéma, n'est pas prêt d'être oublié tant il reste de témoignages. Notre devoir de mémoire peut aussi se faire grâce au divertissement alors pourquoi s'en priver lorsque c'est si bien comté ?

Un film d'espionnage très réussi. Basé sur des faits réels il nous plonge en pleine guerre froide, à un moment où les tensions entre le bloc soviétique et le monde occidental étaient à leur paroxysme. On découvre donc un simple voyageur de commerce (Extraordinaire Benedict Cumberdacht) embarqué un peu malgré lui dans l'espionnage. On lui confie une mission de messager auprès d'un colonel russe qui se charge de lui transmettre des informations. La reconstitution de l'époque est très réussie et le jeu des acteurs est parfait. Voilà donc un film d'espionnage élégant et raffiné qui nous fait revivre cette période si particulière (le début des années 60, la crise des missiles de Cuba) à travers cette histoire vraie d'un homme ordinaire plongé dans le grand bain de l'espionnage. A déguster.

B. Cumberbatch donne très bien vie à ce gars ordinaire qui devient extraordinaire. Que ceux qui veulent voir James Bond patientent encore un peu...
Le seul bémol concerne le doublage très moyen.

“Un espion ordinaire” relate l’histoire vraie de Greville Wynne, un ingénieur britannique recruté par le Secret Intelligence Service pour transporter des informations top secrètes à Londres de l’agent secret soviétique Oleg Penkovsky. Le film nous plonge donc en pleine Guerre Froide dans une mise en scène imprégnée des polars d’espionnage des années soixante. Bien que l’ambiance soit notable avec ses décors et costumes, on finit par se perdre dans autant de sobriété. La dimension psychologique de l’intrigue prime sur l’effet d’action et ne suffit donc pas à dynamiser l’ensemble et ce, malgré l’investissement du comédien Benedict Cumberbatch. “Un espion ordinaire” est le témoignage d’une période anxiogène mais peine à créer un intérêt cinématographique.
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Difficile d'innover en la matière: cet Espion Ordinaire ne se démarquera pas, dans sa mise en scène comme dans sa photographie, de maints de ses aînés évoquant le temps de la Guerre Froide. Néanmoins, en dépit d'un certain académisme, la narration prend du volume et les interprètes sont remarquables, d'autant plus dans la dernière partie du film qui propose une vision habile et poignante du destin de ses personnages. Benedict Cumberbatch, loin de ses aventures marvelliennes, est impressionnant de justesse (un bémol quand même pour la VF, quel drôle d'accent pour accentuer son côté britannique bon teint). Film sobre et convaincant.

Une thriller d'espionnage de facture classique mais heureuse grâce à des atouts solides : le scénario, le casting qui pêche légèrement par une forme parfois décevante.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2021/06/un-espion-ordinaire-de-dominic-cooke.html

Pour ma part, je préfère ce type de film d'espionnage proche du réel, à tous les films à grand spectacle, bourrés d'actions spectaculaires mais n'ayant rien à voir avec la réalité, comme les James Bond ou les Jason Bourne. La tension, quand ce n'est pas la peur, est présente en continue. Une difficulté à ne pas négliger, c'est aussi celle de ne rien dévoiler de son activité à ses proches afin de les protéger et d'éviter les fuites. Belle performance de Cumberbatch dans le rôle de l'anglais Greville Wynne, y compris dans sa perte de poids spectaculaire pour ressembler à son personnage.

« Un Espion ordinaire » n’est pas le premier film d’espionnage vu et est somme toute assez classique dans sa réalisation mais c’est un bon film d’espionnage, avec de la tension, une interprétation de qualité et un scénario qui s’appuie sur une histoire vraie. Peut-être que notre présent aurait été différent, voire inexistant, sans l’intervention pendant la guerre froide USA/URSS de ce duo Greville Wynne / Oleg Penkovski…

Une histoire vraie, méconnue et très intéressante sur fond de guerre froide et de crise cubaine des missiles. Film d’espionnage parfaitement compréhensible, il se montre assez commun et sans réelle tension dans un premier temps avant d’élever tardivement son niveau dans la dernière demi-heure, lui donnant enfin l’intensité qu’il lui faisait défaut jusque-là. Les formidables performances de Benedict Cumberbatch et de Merab Ninidze sont par contre à saluer.

La réalisation et le scénario sont assez classiques. Ce qui fait la différence, c'est l'interprétation de Benedict Cumberbatch, toujours aussi habité par ses rôles, tout au long du film et encore plus dans la dernière partie. Certains contestent le véritable rôle de Penkovski et de Wynne dans la guerre froide. Mais ce film rend hommage aux décisions et à l'honneur d'un simple citoyen; quel que soit le résultat réel ou supposé, les risques étaient les mêmes et Benedict Cumberbatch campe parfaitement ce quidam représentant de commerce embarqué dans une entreprise qui le dépasse.

"Un espion ordinaire" est un film d'espionnage réalisé par Dominic Cooke racontant la découverte des missiles russes à Cuba grâce à une source russe. La première moitié du film est malheureusement assez banale, montrant l'infiltration d'un représentant de commerce anglais dans l'URSS grâce à un colonel haut-placé au Kremlin. Certains éléments de l'histoire ne sont pas suffisamment bien présentés dans le récit pour que l'on comprenne vraiment comment opèrent les espions pour transmettre les informations, et tout semble finalement assez simple. La deuxième moitié du film est en revanche beaucoup plus intéressante, à partir de l'exfiltration du colonel russe. Le film devient alors particulièrement touchant, plus qu'un film d'espionnage, c'est aussi un très beau récit sur l'amitié, inspiré d'une histoire vraie. Certaines images du personnage réel sont d'ailleurs dévoilées en fin de film. La prestation de Benedict Cumberbatch devient également bien plus intéressante dans la deuxième partie du film. "Un espion ordinaire" est donc un film d'espionnage au-dessus de la moyenne, avec un final réellement excellent.