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    Never Grow Old
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    Marc T.
    Marc T.

    239 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2020
    Je trouve que ces dernières années nous ont apporté un joli lot de westerns sombres et innovants (Hostiles et Shérif Jackson en tête). Autant je ne peux plus voir les vieux westerns de la grande époque, autant ceux comme Never Grow Old me font à nouveau aimer cette catégorie de film. Le scénario est simplissime : tout se déroule sans accroc dans un bled paumé des États-Unis jusqu'à l'arrivée de hors-la-loi qui ont envie de s'amuser un peu, trouvant ce bled un peu trop puritain à leur goût. Et là, comme on dit, ça tourne mal... L'enchainement de violence est graduel, maîtrisé, sombre, jusqu'à l'incident de trop et un final sobre mais efficace. John Cusack est presque méconnaissable en vieux hors-la-loi sournois et sans pitié, il tient le film sur ses épaules face à un Emile Hirsch qui ne fait que subir sans broncher. Bref, encore un western de plus à classer dans les tops du genre de ces dernières années.
    benoitG80
    benoitG80

    3 313 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2019
    Avec « Never Grow Old » Ivan Kavanagh nous propose en effet un western très sombre et surtout revisité, où l’intimité des sentiments et la psychologie des personnages ont ici une extrême importance...
    La noirceur saute ici immédiatement aux yeux, tant les conditions de vie de cette famille et de ce petit village de Garlow paraissent plus vraies que nature, mais ce qui renforce encore cet aspect tient aussi à la description physique et surtout à l’état d’esprit des uns et des autres, d’autant plus quand la vie de cette communauté bascule brutalement !
    À travers ce charpentier et croque-mort irlandais nommé Patrick Tate, tout ce qui fait l’humanité apparaît et transpire par chacun de ses pores, alors que justement la population de Garlow est partagée entre la vertu incarnée et maintenue de main de fer jusque là par ce pasteur implacable, et à nouveau le vice qui se profile avec l’arrivée de Dutch Albert, interprété par l’impressionnant John Cusack tout vêtu de noir, et de ses acolytes pas plus rassurants.
    À ce propos, Émile Hirsch dans la peau de ce charpentier, est d’une grande retenue et humilité, tandis que Déborah François est parfaitement à son diapason en tant qu’épouse et mère dévouée.
    De la convoitise et de la cupidité, de l’intérêt personnel à la lâcheté en passant par la peur et la colère, toute une palette de ressenti nous est donc transmise par ce père de famille protecteur, aimant et tendre, alors que doucement il est pris finalement à son propre piège au contact de ce chasseur de primes venu régner en maître et par tous les moyens possibles sur ce village aux confins de la Californie.
    Notre héros va en effet devoir se situer par rapport à ses ambitions premières de vouloir s’enrichir et son désir d’être en adéquation avec sa famille, sur laquelle il veille scrupuleusement.
    C’est en terrorisant son entourage que ce Dutch Albert, être pervers, maléfique et dangereux, va mettre en place une tension de tous les instants, qui va donner à ce western une dimension tragique d’une très grande intensité.
    D’autant plus que la photographie sombre et superbe tout en demi teinte, nous offre des tableaux magnifiques de scènes d’intérieur ou d’extérieur, dont le rendu très réaliste et plus que misérable ne fait que renforcer cette impression pesante !
    On reste sidéré par ces conditions de vie, où la boue a tout envahi, où ces costumes qui y traînent, respirent la crasse et l’usure jusqu’à la corde, où ces visages reflètent la tristesse et la crainte en permanence...
    Pour conclure, ce western est finalement une excellente peinture d’une époque étonnante, celle de tous ces immigrés venus chercher une vie meilleure, en croyant faire fortune, ainsi que celle d’une nation toute neuve et balbutiante, pleine d’espoir et de dangers.
    RedArrow
    RedArrow

    1 527 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2019
    Il est amusant de noter à quel point une vague récente de cinéastes (notamment européens) se réapproprie le western et ses ressorts a priori classiques afin de chercher à en extirper de nouvelles formes de discours intimistes dans une époque charnière de l'Amérique. Citons bien sûr "Brimstone", "Les Frères Sisters" ou même le "Hostiles" de l'américain Scott Cooper, ces films semblent se tourner vers les piliers d'un pays qui a longtemps hésité entre s'installer dans la sauvagerie du far-west ou embrasser le modernisme de la civilisation pour y rechercher une lueur d'espoir humaine. Évidemment, tous n'ont pas la même finalité de propos à divers degrés et il serait dur de les mettre sur un plan équivalent en ce sens mais cette volonté de revenir aux sources de cette nation aux fondations fragiles par le prisme d'un genre cinématographique paraît tout de même traduire une volonté d'éclairer les spectateurs devant les formes de violence qui émanent de ce pays à l'histoire si particulière.
    C'est donc au tour de l'irlandais Ivan Kavanagh ("The Canal") de s'attaquer au sujet en se plaçant cette fois dans le contexte de Garlow, une petite ville aux portes de la Californie et tiraillée entre deux extrêmes d'une Amérique en plein questionnement sur son identité...
    Au début du film, Garlow est régi par un prêtre protestant et sa cour de fidèles qui y ont proscrit l'alcool, le jeu et la prostitution de manière radicale. Cette dictature religieuse permet, certes, une assimilation de tous les immigrants de différents nationalités réunis sous l'influence de mêmes préceptes mais celle-ci n'est en réalité que de façade et son jusqu'au-boutisme de vertu ne peut bien entendu pas tenir. Néanmoins, ce mode de vie correspond très bien à Audrey (Déborah François), la femme d'origine française de Patrick Tate (Emile Hirsch), le héros du film. Celle-ci accepte ce dogme religieux, imaginant déjà passer le reste de son existence à Garlow, pendant que son mari, lui, envisage toujours de pousser leur odyssée jusqu'en Californie à cause de sa profession de charpentier/croque-mort qui, ici, ne lui permet pas de gagner correctement sa vie.
    Mais tout va changer avec l'arrivée de trois chasseurs de primes en ville. Menés par Dutch Albert (John Cusack habillé en noir en permanence pour signaler qu'il est très méchant), les trois hommes à la morale qui n'a rien de vertueuse vont racheter le saloon de Garlow et y réintroduire tout ce que le pasteur en avait banni par le passé. Soudainement, les soirées de Garlow deviennent beaucoup plus animées et, alors que la religion y perd peu à peu son pouvoir d'influence, les cadavres commencent à se multiplier en ville. Si Patrick ressent le côté malfaisant des trois nouveaux patrons de Garlow et s'en méfie fortement (surtout que l'un d'eux a méchamment flashé sur sa femme), il ne peut passer outre le fait que leur présence lui permet de connaître un nouvel essor professionnel et bien sûr financier...
    Ce héros pétri de contradictions entre l'arrivée de nouveaux profits pour le bien de sa famille et le mal à l'état pur qu'il se met à servir contre son gré va donc devenir à lui tout seul le symbole de cette Amérique qui se cherche encore sur la voie à adopter pour la survie de son avenir. Et, plus largement, c'est aussi le cas de la ville de Garlow avec son drapeau américain placé sur ce saloon en pleine perdition, théâtre de cet affrontement entre une violence anarchique et un ordre religieux rigoureux.
    Si "Never Grow Old" n'atteint clairement pas la haute qualité de ses collègues contemporains du genre cités en introduction à cause notamment d'un déroulement très classique (l'ultime confrontation est teasée en plus par un flashforward pas très finaud en ouverture) et de certaines ficelles à la redondance agaçante (la force des figures féminines sera mise en avant in fine mais, la plupart du temps, elles n'en seront réduites qu'à provoquer un sentiment de malaise en étant des objets de convoitise pour les yeux libidineux des hommes), le film d'Ivan Cavanagh a le mérite de son efficacité dans la montée en puissance de ses événements sordides qui amène son héros à embrasser de plus en plus sa part obscure et les conflits internes qu'elle entraîne.
    "Never Grow Old" n'a pas l'originalité de son discours pour être un sommet du western mais il le pose et l'exploite toujours de manière pertinente, n'éludant jamais l'ambivalence de son héros devant la plongée dans les ténèbres humains que représente le nouveau pouvoir exercé à Garlow. Il en est de même pour l'autre camp, celui du prêtre protestant, dont l'impuissance face à la montée du vice appellera des méthodes drastiques traduisant encore un peu plus la montée du danger de son extrémisme religieux.
    Enfin, notre attachement plutôt bien construit vis-à-vis de la famille au coeur du film sublimée par un très bon casting (l'alchimie entre Emile Hirsch et Déborah François est incontestable) et une mise en scène véhiculant une tension toujours omniprésente dès l'arrivée du trio infernal dans leur environnement permet d'éluder notre connaissance des enjeux prévisibles de ce type d'histoire pour se concentrer sur l'évolution, la réflexion humaine qu'un dilemme aussi intenable représente pour son héros, et l'explosion qui lui sera inévitablement conséquente (la dernière partie, entre violence et émotion, sera d'ailleurs très réussie).
    Peut-être pas assez atypique pour véritablement faire date, "Never Grow Old" n'en demeure pas moins un western de qualité, efficace et passionnant par sa portée mêlant le sort intime de ses personnages à la grande Histoire du destin de toute une nation.
    Et, petit bonus, même si son rôle n'est pas des plus nuancés, que cela fait du bien de voir John Cusack sortir la tête de l'eau dans un bon film après une série de DTV minables ! Un argument de plus à mettre au crédit de la réussite du long-métrage d'Ivan Cavanagh...
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2019
    ce qui est frappant, très vite, c'est le choix du réalisateur de nous projeter dans un univers d'une noirceur insoutenable. La pluie , la boue, la nuit sont trois grand acteurs du film...Tout est sombre et dans cette petite ville bien pensante, débarque trois cavaliers de l'apocalypse, trois chasseurs de prime qui veulent mettre la main, sur la ville, et dont l'un , le muet, brute de deux mètres s'amourache de la femme (Deborah Françoise) de Emile Hirsch (qui lui même gère les pompes funèbres)….Je dois avouer qu'il règne une atmosphère tendue et sombre, et que les personnages sont habités autant par leurs démons intérieur que par la haine qui les oppose...C'est prenant, les dialogues et les voix, la photographie, l'ambiance glauque, retiennent, c'est le cas de le dire, l'attention… Beaucoup de sentiments sont palpables dans ce western gothique…..beaucoup de cercueils finissent par vous hanter, c'est ce que je retiens de ce "western" crépusculaire, qui sans être un chef d'œuvre, apporte de l'eau au moulin, d'un genre, qui mérite notre respect...Je conseille sans insister...
    Jean Marc Dinaut
    Jean Marc Dinaut

    20 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2019
    Dans la lignée des westerns actuels, Never grow old est un film d'une noirceur éprouvante, crépusculaire et authentique. L'histoire assez banale, bénéficie d'une narration originale. La photographie, l'authenticité, sont les atouts principaux, et dans cette ambiance bien poisseuse, les acteurs ( tous et toutes aux top de leurs talents) arrivent à nous emmener dans un suspens à couper au couteau jusque la fin. Dans le sillage de "Impitoyable de C.Eastwood" dont il tire, quand même quelques références, ce western est a mettre dans la catégorie "excellence".
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2019
    un western très sombre , très dur , le film nous montre des personnages monstrueux ou lâches ou confinés dans leur croyance extrémiste , le seul personnage positif ( avec les deux enfants ) est la femme du héros charpentier et " croque mort " , rôle interprété par notre compatriote Deborah François qui est excellente ! Emile Hirsch incarne bien la complexité de son personnage et John Cusack est véritablement extraordinaire de noirceur et de cruauté ! un film à voir !
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2019
    On apprécie la reconstitution historiques sur les décors et les costumes. Par contre, dans le même temps, on doit faire avec une photographie bien mal éclairée ce qui donne un film beaucoup trop sombre à tel point que le contraste jour/nuit est bien mince. La vraie force du film réside dans l'évolution psychologique de Tate à partir du moment il prospère grâce à des meurtres, et comment il gère vis à vis du caïd, vis à vis de son épouse, vis à vis de ses voisins et surout vis à vis de lui-même et de sa conscience. La tension s'installe soudain une nuit avec l'arrivée des trois tueurs et évolue constamment, doucement, jusqu'à ce dénouement violent qui apporte son lot de suspense ou d'ouverture narrative plutôt judicieux.
    Site : Selenie
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    91 abonnés 1 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2019
    Un western étonnant par rapport à ce que l'on a l'habitude de voir. Tout est brut de décoffrage et sans aucun fard, les constructions sont en bois brut non traité, la boue et les mauvaises conditions climatiques omniprésentes, la nuit est une vraie nuit noire avec des acteurs uniquement éclairés par leur torche. L'impression de réalisme, et donc l'immersion du spectateur, est saisissante. Côté acteurs, John Cusack a pris un sacré coup de vieux, certes, mais c'est aussi celui qui crève l'écran et impose une présence charismatique. Personnellement, je considère que c'est son meilleur rôle jusqu'ici. Quant à l'histoire, elle est sombre, sans fard non plus, et personne n'est blanc ou gris. Un tableau sans doute assez proche de la réalité de l'époque. Une excellente surprise donc.
    After D
    After D

    5 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2019
    Un excellent western, sombre, glauque, âpre, magistralement interprété. Les décors sont soignés, le lieu est paumé, il pleut souvent, c'est boueux, pas accueillant; les conditions de vie sont spartiates, les personnages sont durs, théâtre parfait pour l'histoire. Le film se concentre beaucoup sur l'aspect psychologique du héros en retranscrivant bien ses tiraillements, pris entre son envie de gagner de l'argent pour s'en sortir et son sens de la justice et de la morale. Le film enchaîne les situations où la violence, la lâcheté, et le vice de chacun amène peu à peu la communauté de cette petite ville, étape sur la route de l'or californien, à sombrer lors d'un final chaotique et sanglant. Un must du genre.
    ffred
    ffred

    1 498 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2019
    Chose rare, voilà un western cent pour cent européen (financement, équipe et lieux de tournage, entre l'Irlande et le Luxembourg). Ivan Kavanagh nous offre une mise en scène tout aussi élégante que maitrisée. Le scénario est finement écrit, rendant parfaitement la rudesse de l'époque. Une ambiance âpre et pesante, s’alourdissant jusqu'à un final attendu mais bien amené. Même chose pour la direction artistique. Les décors sont inspirés de photos de l’époque, les images sont splendides. Le casting international est très convaincant. Que ce soit les américains Emile Hirsch et John Cusack (terrible) ou les belges Déborah François, Sam Louwyck ou Anne Coesens. Le rythme est assez lent mais il se passe constamment quelque chose. Un film noir, oppressant et prenant, très réussi, qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre. On est pas loin du grand western crépusculaire. Une belle petite surprise.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 août 2019
    Le plus original dans Never grow old, et ce qui lui donne un certain cachet, ce sont les paysages du tournage au Conemara et au Luxembourg qui offrent un cadre assez inhabituel à un western. Autres bonnes idées : celle de l'époque, avant la guerre de Sécession, et le choix d'un croque-mort comme protagoniste principal, parti d'Irlande comme un véritable migrant, au moment de la Grande Famine. Un soin tout particulier a également été apporté aux costumes et on ne peut reprocher au film de manquer d'authenticité et de réalisme. En revanche, le scénario est plutôt décevant, livrant l'éternel combat du bien contre le mal avec des péripéties somme toute prévisibles et des méchants à la limite de la caricature, malgré prestation saisissante d'un John Cusack méconnaissable. A cela s'ajoute évidemment une violence éruptive, traitée de façon démonstrative, manière d'aller vers la tragédie grecque. Mais l'on sait bien que là où il y a de la géhenne, il n'y a pas toujours du plaisir. Et puis, hélas, la psychologie des personnages est relativement peu fouillée ou alors basique, notamment celle du personnage principal, joué avec fadeur par Emile Hirsch, très spectateur des événements, au contraire de son épouse, incarnée par Déborah François, nettement plus convaincante mais pas suffisamment présente à l'écran. Le spectacle proposé par Never grow old n'a rien de déshonorant, constituant le premier film vraiment ambitieux de l'irlandais Ivan Kavanagh, qui a déjà tourné 5 longs-métrages auparavant, mais il lui manque peut-être un savoir-faire, de l'humour ou une plus grande connivence avec le genre pour égaler Robert Altman, par exemple, puisqu'il semblerait que cela soit la référence avouée du cinéaste.
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2019
    Un western irlandais, tourné en Irlande avec des comédiens américains, mais aussi des anglais et des belges. L'histoire est du genre classique : l'arrivée d'une bande de fous furieux dans une petite bourgade de l'ouest américain, paisible jusqu'alors. Le traitement de cette histoire vue et revue est intéressant. Tout d'abord, il y a la photo, splendide, due à l'irlandais Piers McGray. Et puis il y a la façon intelligente de montrer les côtés excessifs de beaucoup d'américains : capables de plonger dans la bigoterie la plus extrême et de prohiber tout ce qui concerne l'alcool et le sexe comme le pasteur de la bourgade, comme de plonger à corps perdu dans les beuveries, les jeux de carte, les plaisirs rétribués et, bien sûr, les assassinats de sang froid comme Dutch Albert, le chef des fous furieux. Peu de monde se situant entre les deux dans les populations que nous montre le film. Aux côtés de Emile Hirsch et d'un formidable John Cusak (le très méchant Dutch Albert !), on retrouve toujours avec plaisir les 2 comédiennes belges Déborah François et Anne Coesens.
    defleppard
    defleppard

    303 abonnés 3 243 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2019
    Western de qualité.....plans sombres au service d'une photographie à la hauteur....................................3 étoiles....!!!!!
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 août 2019
    Dans une ambiance crépusculaire (fond de l'affaire), et même, la plupart du temps, nocturne (nuit profonde, hivernale et carrément sinistre) - le reste du temps, ciel bas-de-plafond, pluie et boue (beaucoup, vraiment beaucoup de boue), ce premier "long" de l'Irlandais Ivan Kavanagh (à ma connaissance) distribué en France est à déconseiller aux dépressifs. On y patauge en effet dans la bouillasse, et le sang - beaucoup de sang.... Car il y tombe du macchabée comme à Gravelotte (sauf qu'on est en 1849, et dans l'Ouest américain de la "Ruée vers l'or" - et non en 1870, en Lorraine, pendant la guerre franco-allemande du moment). La scène est plus précisément à Garlow, une bourgade qui va passer sans transition de la dictature moraliste d'un pasteur allumé, à la terreur distillée par un joyeux trio de crapules finies, dont le chef a racheté le saloon fermé par le parangon de vertu, où il accueille avec profit tout ce qui fait bamboche dans le voisinage spoiler: (jusqu'à la flambée annoncée dès le départ.... choc de tyranneaux..).
    Difficile de faire de vieux os dans ces parages ("Never grow old") ! Et d'abord pour le "héros", un brave charpentier irlandais, "Patrick Tate" (Emile Hirsch), marié à une Française, "Audrey" (la Belge Déborah François), père de deux gamins (son épouse attendant le troisième), et qui avait cru trouver le bonheur domestique dans ce repaire de méthodistes, ayant poussé, dans un souci d'assimilation louable, jusqu'à quitter la foi catholique, avec sa famille. Ordonnateur des pompes funèbres, en prolongement logique de son métier premier, l'accélération du recours à ses bons offices semble lui montrer le chemin d'une certaine prospérité....
    Mais à quel prix ?... Au bénéfice du doute, on regrettera que le réalisateur n'ait pas, comme signalé d'habitude, assuré le montage lui-même - car cet aspect technico-artistique n'a rien ici de remarquable... Rien d'ailleurs, de façon plus globale, n'est à retenir, ou louer, dans ce triste "western", où l'on s'ennuie prodigieusement. Côté casting, on sauvera les deux autres Belges, Anne Coesens (en mère désespérée - "Mrs Crabtree"), et Sam Louwyck ("Dumb-Dumb") - mais ce sont des rôles épisodiques, et John Cusack ("Dutch Albert"), qui a la partie la plus intéressante, celle d'une canaille de compétition, mais avec une certaine épaisseur psychologique.
    Marc B.
    Marc B.

    8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2019
    J'ai aimé! Pourtant, la tension est insoutenable. La brutalité de l'époque est bien décrite. Tout est noir ; l'ambiance, les costumes, la boue partout... Le trio d'acteurs est bon. Cusack est terrifiant et tellement bon dans ce rôle pervers et cruel. Et en même temps garçon bien élevé lorsqu'il paie tout jusqu'au dernier dollar. L'Amérique de la ruée vers l'or, la place de la femme, celle de l'église (comme au temps des croisades...)... N'écoutant pas certaines critiques, je ne regrette pas d'y être allé. Les goûts et les couleurs!
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