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    Gloria Mundi
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    mic404
    mic404

    11 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Ce film est un chef-d'œuvre de sensibilité. Nous sommes dans un milieu défavorisé et une famille recomposée dont un condamné à la prison va faire la connaissance. D'un côté sa fille cynique mariée a un profiteur arriviste, de l'autre sa belle-fille qui ne veut pas l'accueillir mais qui rencontre de gros soucis d'argent. C'est une belle histoire d'amour et de solidarité ou l'ex taulard va se sacrifier pour sauver le mari de sa belle-fille : un dénouement christique qui explique sans doute la présence des crucifixions dans les habitations des divers protagonistes de l'histoire.
    Dudule13320
    Dudule13320

    49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    On va voir les films de Guediguian en sachant très bien ce qu’on va y trouver. Ce n’est pas la grosse berta du Cinéma.
    Juste un regard social sur la vie, Marseille comme on l’aime, et puis nos chers acteurs : Darroussin, Ascaride, Meylan.
    Pour ne pas spoiler, on ne va pas dévoiler les sujets traités, mais ce sont ceux de l’époque actuelle. La vie à petit moyens. Les emmerdes. L’entraide. Les bons et les cons. Les ouvriers et les nantis. Une fin qui ne clôt pas le sujet.
    Juste une réserve : Ariane Ascaride est un peu trop belle pour le rôle qu’elle joue, mais cela ne gêne pas vraiment, et c’est sûrement voulu.
    tixou0
    tixou0

    633 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Fort déçue par "Les Neiges du Kilimandjaro" (2011), plus encore par "Une Histoire de Fou", sa fresque mémorielle (2015), et entre les deux, mitigée sur "Au Fil d'Ariane" (2014) - trop de lourdeurs gauchistes dans tout cela, avais négligé "La Villa", il y a deux ans. Abordai donc sans enthousiasme ce "Gloria Mundi", supputant quelque jeu de mots sans-frontiériste...
    Ce fut une heureuse surprise ! Le très mélenchoniste Guédiguian a su ici éviter le pamphlet politique (tournant vite au pensum), en narrant sans pathos la vie de petites gens (sur)vivant dans un Marseille plus cruel que pittoresque, auquel siérait sans doute un gilet jaune, saisis lors d'un heureux événement familial, la naissance de "Gloria" (les parents avaient dû voir à la télé une rediffusion du film de Cassavetes). Mais la joie est de courte durée, qui se fracasse sur le quotidien, pesant, sombre, voire sordide spoiler: (la jeune mère, "Mathilda" - sa mère à elle appréciant peut-être Mathilda May - ?, pensant qu'une liaison avec le mec de sa demi-soeur valait plan de carrière...)
    . Pas de "Misérables" (qualificatif hélas bien galvaudé ces temps-ci..) sans "Jean Valjean"... Celui de Guédiguian (et de son co-scénariste attitré, Serge Valletti) sera un repris de justice au grand coeur, une "longue peine" à honneur (comme en avaient les voyous à l'ancienne), le père de Mathilda, "Daniel" - devenu poète à haïkus à la centrale de Rennes. RG distribue toujours les mêmes acteurs, dont Gérard Meylan (Daniel) - pour moi, le plus émouvant de la distribution. Les Ascaride (la mère), Darroussin ("Richard", le 2e mari), Demoustier (la jeune mère), Stévenin - Robinson ("Nicolas", le jeune père), Neymark ("Aurore", la demi-soeur) tiennent parfaitement leur partie. Même Grégoire Leprince-Ringuet est bon - ce qui atteste de la rigueur de la direction d'acteurs de Guédiguian.
    Finalement, voilà un "Sic transit gloria mundi" (des pauvres gens) fort convaincant : belle et forte histoire, mise en scène et photo impeccables, musique (originale et "additionnelle") parfaite.
    Jeje90
    Jeje90

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2019
    En un mot Bouleversant
    Des acteurs formidables...Anaïs Demoustier est en passe de devenir l'une de nos meilleures actives .
    Foncez !
    Bernard M
    Bernard M

    20 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Quel bonheur de retrouver cette équipe sympathique pour une autre histoire avec les mêmes acteurs, la même ville (Marseille).Si Robert Guédiguian en a oublié le banc titre du début et un soupçon d'humour quelque part, on lui pardonne volontiers:la scène du début est belle et émouvante, l'histoire est solide, les acteurs sonnent juste: tous les travers de notre époque sont évoquées à travers les personnages: précarité de l'emploi, difficulté de vivre correctement même avec deux petits salaires, amors on se raccroche comme on peut...Il y a Gloria! " je lui raconte des histoires que je ne t'ai jamais racontées", on sent que Pagnol n'est pas loin, mais le sujet, lui, est très actuel!
    islander29
    islander29

    765 abonnés 2 275 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Guédiguian, signe un excellent film, sombre diront certains, réaliste dirais je plutôt car révélateur de mentalités qui gangrènent peu à peu une société....Le film fait mouche, ils nous montre une jeune génération (Anaïs Desmoustiers, Grégoire le prince Ringuet, Lola Neymar, Robinson Stevenin) qui "galère" pour gagner sa vie, qui n' a plus de valeurs morales, et qui ne croit qu'aux valeurs matérielles...A l'opposé, la vieille génération (les parents, grands parents de Gloria) ( Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Jean Pierre Darroussin) se trouve confronté aussi à des problèmes, mais réagit par solidarité et même par sacrifice.
    Le film est beau , âpre, et techniquement abouti ( musiques de Ravel ? dans des travellings somptueux sur la ville de Marseille, filmée avec amour.....) .....On notera un scénario à la fois simple et efficace, des dialogues pleins de vie ( sans fariboles) et un jeu d'acteur attachant et généreux (Bravo Anaïs Desmoustiers, Lola Neymar), voilà un film qui fait mieux à mon avis que beaucoup de film néoréalistes à la française ou à l'anglaise .....La salle était bien garnie et semblait émue à la fin de la projection.....Je conseille
    Ufuk K
    Ufuk K

    466 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2019
    " Gloria mundi" de Robert Guediguian présente cette année au festival de Venise est un drame sociale âpre. En effet je me suis laissé porte lentement mais sûrement devant le quotidien difficile et violent d'une famille de Marseille terrasse par le capitalisme et la société, les acteurs joue au plus juste qui a valu à Ariane Ascaride prix d'interprétation à la mostra de Venise dans une histoire terriblement humaniste et sans espoir.
    Marie L
    Marie L

    11 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2019
    Le film excelle par son réalisme sans fioritures et un jeu d'acteurs simple et honnête. On sent la pression tout au long du film sans savoir ce qu'il va vraiment se passer. La fin m'a semblé triste mais optimiste ; les mêmes heures ne se reproduiront peut-être pas et la petite Gloria deviendrait une femme qui réussirait plus que sa mère ? spoiler:
    roger B.
    roger B.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2019
    Un film très noir, tableau saisissant très bien construit de notre société, de la bascule dans la précarité.
    Alarach
    Alarach

    10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Sur le même sujet n'arrive pas à la cheville de Ken Loach. On sent trop le discours bien pensent. Ça dégouline finalement de bons sentiments qui vont nous permettre de continuer à vivre. il n'y a pas de souffle, pas d'espoir, pas de révolte, pas de discours politique, Dans le cinéma Français les riches regardent trop souvent vivre les pauvre sans bien comprendre ce qui se passe. Les actrices et acteurs sont exceptionnels.
    Nic S.
    Nic S.

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    RG voulait faire un film noir. soit. mais c'est une caricature. A Marseille, même pauvre, on a de beaux espaces qui font rêver...là, il ne nous montré que des cours sombres et sordides ou le luxe tapageur des grands commerces des terrasses du port !!! pfff !!!!
    la peinture est caricaturale et restrictive

    dommage, Mr Guédiguian , je crois que ( à mes yeux ) vous avez perdu ce qui faisait le petit plus d'âme de vos films d'antan....
    PLR
    PLR

    408 abonnés 1 479 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2019
    Robert Guédiguian, ses acteurs fétiches (dont son épouse), Marseille, une problématique sociale… on sait à quoi s’attendre. Une histoire de gens de peu, de liens familiaux, de solidarité et de ses limites car aujourd’hui c’est devenu`comme ça. Tableau qui tranche avec les vues que le réalisateur militant introduit habituellement dans ses thèmes de prédilection. Est-ce spolier que de dire que le message est cette fois sombre ?
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Un film qui commence par ce qu’il y a de plus beau au monde en même temps que de plus imprégné d’espoir, puisqu’il s’agit d’un accouchement, et qui s’achève dans la violence et l’enfermement, voilà ce que propose le nouveau long-métrage de Robert Guédiguian. Il y a beaucoup d’amertume, c’est sûr, dans ce que le cinéaste nous fait voir, mais il y a aussi comme une nostalgie, un regret d’un monde qui n’avait certes rien d’idyllique, mais qui laissait place à la générosité, au partage, à la fraternité, à la solidarité. Aujourd’hui, semble nous dire Guédiguian, tout s’est dégradé pour donner la part belle à l’égoïsme, au chacun pour soi. Même les plages musicales du film, même les splendides compositions de Ravel qui le ponctuent, ne peuvent pas y changer grand-chose.
    Ce constat est d’autant plus affligeant qu’il est tempéré par quelques-uns des personnages. Mais ce sont ceux qui sont les plus âgés qui, précisément, sont capables de grands élans de générosité, voire de bonté. Les plus jeunes, eux, donnent le sentiment de ne plus pouvoir vivre autrement que dans l’endurcissement, comme s’ils n’avaient plus de cœur. Daniel (Gérard Meylan), qui sort de trente années de réclusion et qui revient à Marseille, tout heureux de voir Gloria, sa petite-fille, tout en retrouvant Sylvie (Ariane Ascaride), son ex-femme dont le nouveau compagnon se nomme Richard (Jean-Pierre Darroussin) : ces trois-là, malgré les duretés de la vie et les boulots mal payés, ont encore le cœur sur la main, en particulier dès qu’il s’agit de leurs proches.
    Mais qu’en est-il de la génération suivante ? Le constat que fait Robert Guédiguian semble sans appel. A des degrés divers, tous sont contraints de se débrouiller comme ils peuvent dans une société de plus en plus divisée, uberisée, une société qui se moque de la solidarité, même lorsqu’il s’agit des membres d’une même famille. « On est des moins que rien ! », s’écrie Mathilda (Anaïs Demoustier), la mère de Gloria obligée de survivre grâce à un petit boulot précaire, et son cri résonne dans le vide. Les malheurs survenant en cascade, Nicolas (Robinson Stévenin), son mari, qui est devenu chauffeur uber dans l’espoir de mieux gagner sa vie, s’est fait agresser et se trouve dans l’incapacité de conduire.
    Trouveront-ils un appui, voire un secours, du côté d’Aurore (Lola Naymark), la demi-sœur de Mathilda, et de Bruno (Grégoire Leprince-Ringuet), son compagnon ? Mathilda a de bonnes raisons de l’espérer, mais, malheureusement, ces deux-là, et particulièrement Bruno, se moquent comme d’une guigne de toutes les formes de solidarité ou de compassion. Bruno, qui dirige un magasin d’articles d’occasion, ne songe qu’à profiter de l’argent des plus pauvres obligés de lui vendre à bas prix leurs maigres biens. Son incroyable cynisme, son mépris d’autrui et, en particulier, de ceux qu’il considère comme des « minables », n’ont pas de limite, pas même celle de ses ébats intimes avec Aurore dont il est capable de tirer profit, si c’est possible.
    Heureusement, encore une fois, il reste les plus âgés, Richard et Sylvie, toujours prêts à rendre service. Et Daniel, le sortant de prison, qui réinvente le monde en composant des haïkus, Daniel qui est capable de tous les sacrifices si nécessaire… Grâce à ces trois-là, le film de Guédiguian n’est pas totalement désespéré.
    Loïck G.
    Loïck G.

    286 abonnés 1 633 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Rapports de force plutôt que luttes des classes, soumission et compromission, je n’ai jamais connu Robert Guédiguian aussi désespéré dans cette vision du monde où le noir et le pessimisme s’accoquinent pour le créditer d’un avenir emblématique. Si le monde adulte tente ici de préserver une sérénité à toute épreuve, un amour familial de tous les instants, on voit l’humanité se déchirer sous les coups de rabots d’un système économique en pleine déconfiture. La naissance d’un bébé est une illusion pour ce bonheur qui s’effiloche et auquel pourtant chacun tente de se raccrocher dans un sauve qui peut cruel et désordonné. Les comédiens sont exceptionnels dans l’interprétation de cette comédie humaine qui peut rebuter, certes, mais bien réelle et surtout prémonitoire d’enjeux qui ne sont pas encore tous sur la table de nos négociations à venir.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    norman06
    norman06

    300 abonnés 1 602 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Guédiguian est fidèle à son univers et propose ici un portrait désabusé sur le manque de solidarité entre les membres du prolétariat. La mise en scène est toujours aussi fluide et les acteurs convaincants. Mais on pourra regretter le manichéisme ambiant et une démarche trop démonstrative qui atténuent la force du film.
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