Avis sur RRR

Quelques mots en sortie de salle. Que dire..
Une humiliation cinglante pour le cinéma hollywoodien de ces quinze dernières années.
Trois heures parfaitement spectaculaires, inventives, généreuses et maîtrisées. Un sens aigu du rythme et de la mise scène.
Voilà.

Certes il y a l'outrance de jeu des comédiens, certes il y a ces chansons redondantes et mielleuses, certes il y a ces ralentis grossissants, ces couleurs saturées et ce sens du bon sentiment poussé au paroxysme. Certes il y a le "toujours plus fort, toujours plus loin", les héros à l'agonie qui continuent de chanter ou chassent d'une pichenette tigres et fauves menaçants, les méchants vraiment vraiment méchants et les gentils vraiment vraiment gentils.

Et alors ?

On se retrouve comme un môme devant une fête foraine, excité et les yeux grands ouverts devant un tel spectacle, car c'est comme cela que nous devons recevoir ce long film au budget pharaonique, comme du spectacle où l'on applaudit les cascades, où l'on s'amuse des combats, où l'action ne cesse sans que nous, spectateurs, n’ayons jamais peur pour nos héros qui s'en sortiront quoi qu'il se passe.
Et c'est tant mieux. C'est exotique, c'est rafraichissant. " RRR" , comme le ronronnement de plaisir que les spectateurs feront en regardant cet OVNI inclassable et formellement réussi.

La presse étrangère a tellement parlé de ce film que j'ai décidé de le voir bien qu'il dure 185mn!!!
Et je ne l'ai pas du tout regretté. C'est du spectacle. Du vrai spectacle. Par contre j'ai regretté de l'avoir vu sur Netflix, donc sur mon PC, j'aurais adoré le voir dans une grande salle de cinéma, sur un très grand écran et dans d'excellentes conditions de projection.
Que puis-je dire à propos de ce film? Disons qu'en le regardant, je me suis un peu moquée de moi-même et du film. Tout ce que vous pourrez avoir comme préjugé envers le cinéma indien se trouve dans RRR. Tout est dans la démesure et l'exagération. Deux simples hommes, deux héros, qui arrivent à se battre à eux deux contre des centaines, voire des milliers de personnes, et bien sur, ils sont toujours gagnants. Pendant les moments de pire souffrance et de torture, ils arrivent à chanter! spoiler: Bien sur, les méchants sont très méchants et finiront par perdre, et même d'une façon ridicule et humiliante et les gentils sont toujours des saints et seront vainqueurs, malgré tous les obstacles
. Sans oublier en cours de route les histoires d'amours, d'amitié, de patriotisme, et les chants et danses... Le tout totalement exagéré et assumé!
Mais malgré tout cela, malgré toutes les faiblesses du film, malgré un scénario quelconque, malgré certains effets spéciaux un peu "ratés", j'ai aimé. C'est du grand spectacle, avec une chorégraphie parfaite, des cascadeurs extraordinaires, de la musique, de la danse... C'est très divertissant. Et parfois, on n'a pas besoin de plus!

En fait, en regardant RRR, j'ai pensé à Avatar The Way Of Water. le même genre de film, mais avec des moyens différents.
Après avoir vu RRR, j'ai vu une vidéo d'une discussion entre James Cameron et S.S. Rajamouli. Le premier complimentant le deuxième pour son film. James Cameron a tellement aimé RRR, qu'il l'a même regardé deux fois. La première fois, seul, mais ensuite il avait tellement adoré qu'il avait proposé à sa femme de le regarder à nouveau ensemble.

Bon, je pense qu’en 3 heures de film, l’Inde vient de balayer des décennies de cinéma hollywoodien et fait mieux que tous les Marvel ou Stars Wars produits jusqu’à présent.

« RRR » nous présente l’Inde au 20ème siècle pendant la colonisation britannique ; dans un village isolé, une petite fille est enlevée par le gouverneur Scott (le gouverneur anglais de l’Inde), et son protecteur nommé Bheem fera tout pour la sauver, jusqu’à se lier d’amitié avec un policier appelé Raju en mission d’infiltration, tous deux ignorant qui est réellement l’autre…
Et que dire de plus à part que c’est un chef d’œuvre que je considère comme le meilleur film de l’année 2022 !
En effet, en 3 heures on a tout ce qu’il nous faut : de l’action sous stéroïdes à gogo, des cascades hallucinantes, de l’amour, de la trahison, des animaux de la jungle qui attaquent le palais du gouverneur, des arcs et des flèches, et j’en passe…

De plus, c’est mon premier film bollywoodien et je m’attendais à une bête production sans budget pleine de chants et trop long, mais j’ai littéralement pris mon pied devant les magnifiques scènes de danses traditionnelles indiennes, saupoudrées de faux-airs de capuera. Alors, certes, cela peut paraître un peu spécial aux premiers abords, mais je vous assure que c’est du pur bonheur visuel si l’on rajoute les superbes ralentis très présents dans le film, et l’action toujours plus débordante.
Mais la vraie force de « RRR » c’est de transmettre des émotions aux spectateurs, qui passent du rire aux larmes ; ce n’est pas un bête film d’action comme « Le Transporteur » ou « Interceptor », c’est un film transmettant des valeurs telles que l’amitié ou le courage.

Notons aussi les effets spéciaux qui sont du niveau de « Mowgli : La légende de la jungle », c’est-à-dire appréciables sans trop de réalisme, mais ça me va parfaitement.

Le réalisateur S.S Rajamouli parvient donc à nous offrir une véritable prouesse cinématographique, que l’on gardera longtemps en tête.

(en VO)

Tellement satisfaisant, et sur tellement de points…

Si ce titre est moins ambitieux que Baahubali, avec une histoire d’apparence plus convenue, les effets spéciaux sont d’une qualité constante.

Il sait proposer des choses à son spectateur, et ne se moque jamais de lui.
Puissant, intelligent, émouvant, sans perte de rythme, il tient en haleine de tout son long.
Charismatiques, les protagonistes forment un duo des moins banals.
Sincère, le film sait parler politique avec esprit et infiltrer les cœurs, bien loin des films de propagande sans subtilité qu’on nous propose en occident depuis plusieurs années: expert, profond et nuancé.
Crédible dans son propre univers, aberrant de perspicacité.

Action nerveuse, brillante de propositions exotiques, pour un plaisir de 3h.



Une claque.

Toute la force et la puissance de l'Inde sont ici affichées. Les décors, les acteurs, les chorégraphies, les chansons, tout est requis pour faire un excellent voyage en Inde lorsqu'on aime ce genre de films représentatifs du pays. Il faut se rendre dans un cinéma indien pour comprendre que la culture cinématographique là bas est perçue comme une véritable identité, accueillie avec ferveur et enthousiasme unique des spectateurs. La scène culte du film Naathu a été tournée à Kiev, rappelant que l'Ukraine est où était un pays où de nombreux tournages célèbres ont eu lieu. Ce film est au box office en Inde et pas seulement...

…RRR c’est comme un rugissement de plaisir déchirant la neurasthénie de notre cinéma occidental !

Ce film, qui est d’abord une vraie claque visuelle, nous emporte dans un maelström d’émotions, on se laisse submerger par la beauté des images, la cadence endiablée des scènes d’action, l’énergie débordante des personnages, les couleurs chatoyantes et par les musiques et chants aux rythmes enfiévrés. Ce long métrage (3 heures qu’on ne voit pas passer) va réussir, ce que le cinéma actuel ne sait plus faire : susciter l’émerveillement !

Je ne vais pas raconter le film, ce que d’autres ont fort bien fait ici, mais rappeler qu’il s’agit d’une épopée révolutionnaire menée en 1920 par 2 hommes que tout sépare mais qui finiront liés par une amitié aussi virile qu’indéfectible, rappelant ainsi celles des héros d’Homère ou de Virgile ; c’est beau comme de l’antique !!
Bien sûr c’est du Bollywood mais qui privilégie d’avantage l’action et l’aventure que les danses. Prenez un Quentin Tarantino et un Zack Snyder sous stéroïdes, secouer et vous aurez une assez bonne idée du résultat final.

S. S. Rajamouli nous fait une véritable démonstration de ce que doit être le 7eme art : il a le sens du beau, du bon et du bien ; ce qui est tellement rafraichissant aujourd’hui dans un monde qui perd toujours, un peu plus ses repères…
Les effets spéciaux, qui m’ont stupéfié, démontrent que les Indiens n’ont plus rien à nous envier dans ce domaine. Les scènes d’action et cascades relèvent de la perfection technique et les chorégraphies millimétrées avec soin, sont éblouissantes ! Les combats sont parfaitement lisibles, malgré les acrobaties déchainées et laissent les Marvel et autres Transformers patauger dans de la bouillie visuelle.


Ce film devrait être vu et revu par tous les metteurs en scène afin qu’ils apprennent comment tenir correctement une caméra, comment raconter une histoire, cultiver le sens de l’esthétique, comment ne pas répugner à nous émouvoir quitte à donner dans le lyrisme …. Certes le film est manichéen mais, parfois, il faut savoir sortir de la mesure et du « en même temps » pour nous toucher au tréfond.

Ce n’est pas le fruit du hasard si James Cameron a adoré RRR….

Les effets spéciaux sont affreux, le scénario est stupide, le film est long, les acteurs anglophones jouent comme des pieds, le message patriotique frise la propagande, et pourtant malgré tous ces défauts, "RRR" garde quelque chose de fascinant. Est-ce le fait d'avoir une âme, tout en étant un film à grand spectacle ? Je ne sais pas. Pourtant, après 3h d'étalage de chorégraphies kitches et enjouantes, et de cascades qui oscillent entre l'épatant et le ridicule, force est de constater qu'on en ressort plus divertis qu'après n'importe quel blockbuster à l'américaine.

GénéRRRosité folle ! On était prévenu, et pourtant, on n'était pas prêt. RRR, le blockbuster indien le plus cher de tous les temps (l'équivalent de 70 millions de dollars, autant dire le tiers d'un Marvel milieu de gamme) a déferlé sur nous avec sa vague de générosité hallucinante, dépassant gentiment, avec une bonhommie folle, avec notre faveur (et ferveur) absolue, les plus grandes écuries du cinéma d'action. Générosité visuelle, premièrement, puisque vous n'aurez jamais vu des scènes d'action aussi démesurées, tape-à-l’œil, qui ne veulent qu'une seule chose : vous ouvrir grands les yeux, et la bouche. Et c'est plus que réussi, on ne voit pas les 3h10 filer, trop captivé par tout ce que le film nous propose... Vous voulez une amitié fusionnelle entre Tarzan et Freddie Mercury, une danse (le Naatu Naatu) dont on ne se remet pas (même au centième visionnage de l'extrait : l'Oscar est tellement mérité), des tigres, des trains qui déraillent, des explosions, des sauvetages de l'extrême, des motos, des chevaux, des feux d'artifice, des voitures qui volent dans tous les sens, des combats qui enchaînent les acrobaties déjantées... Vous l'avez, puissance mille. Générosité de scénario, secondement, puisque RRR est loin du film bourrin sans cervelle, en mettant le holà dès le départ : voici une critique ardente du colonialisme, des peuples opprimés, des enfants maltraités et tués, de l'imbécilité qui régit celui qui lève la main sur son prochain plutôt que de la lui tendre. Et tendre, bon sang, RRR l'est. Avec son amitié à toutes épreuves (toutes ? Vous le verrez...), on ne peut faire autrement que de s'attacher à cet adorable binôme de "frangins de cœur" que tout oppose, et que pourtant tout rassemble. Un mot sur le cœur battant de RRR : ses deux vedettes, puisque N. T. Rama Rao excelle à nous faire fondre pour la maladresse de son héros innocent, et Ram Charan nous donne chaud, sans besoin d'être en Inde (osez dire qu'il est vilain, on ne vous croit pas). Les intrigues de chacun nous passionnent, la révélation sur le passé d'un personnage (on ne spoile pas) qui change tout à la donne est une finesse d'écriture qu'on n'attendait pas dans un "blockbuster". On se demande si RRR n'était pas exactement ce qu'il nous fallait pour nous rappeler qu'un blockbuster d'action peut être intelligent malgré des scènes d'action assumées (oui, invraisemblables : et alors ? On s'en prend tellement dans les mirettes, qu'on s'en fiche de savoir si telle voiture peut voler aussi loin), peut écorcher à vif la méchanceté humaine, au profit de l'entraide sincère (on a fondu), peut nous faire adorer ses personnages, peut nous faire arrêter de respirer le temps d'une battle de danse comme on n'en a jamais vue, peut nous faire réécouter sa délicieuse BO intégrale (des chansons douces lancinantes au tube électrisant Naatu Naatu), peut nous tendre la main comme si on se connaissait depuis toujours.

"RRR", film historique indien réalisé par S. S. Rajamouli, sorti en 2022.
Une grosse production indienne débordante de générosité. 3 heures de spectacle totale, décors, costumes, musique,chorégraphie, action, romance... Un film à la réalisation impeccable, hautement soignée et maitrisée. Un film éclatant de couleurs, de lumières à la qualité photo remarquable. Une fresque épique dans l'Inde pré-révolutionnaire des années 20 sous le régime colonial britannique.
Une démesure jouissive. Un grand succès international, c'est le troisième plus grand film indien aprés "La Légende de Baahubali" du même réalisateur. Avec Ram Charan et Nandamuri Taraka Rama Rao Jr.
Une très bonne surprise venue d'Inde qui nous change des superproductions américaines.
A voir en V.O bien entendu.

Le film était bien les effets spéciaux sont bien comme dans tout les films de S.S.Rajamouli et les acteurs ont bien jouer dans le film sauf Alia j'ai pas trop aime son acting et Ramcharan et NTR ont dead ca

Époustouflant !!!
Magique !!
Incroyable !!
Une histoire d'amitié mise en avant ce qui nous change des scenarios habituels vus et revus.
Bravo et merci pour ce voyage extraordinaire !!!

Un film juissif ! Veritable lesson de narration, de rythme, de photo et j'en passe.
En général, je trouve les films indiens quitch et ridules.... Je dois avouer que RRR vient de rendre le cinéma américain ridicule!

Bon... Je découvre le cinéma indien que je ne connais pas. Je me rends compte que, ne connaissant pas, je ne suis pas à même d'être objectif. Je livre simplement mon sentiment....Ce truc est insupportable. Je me rends compte que les codes narratifs, les licences poétiques, le façon de jouer, etc. répondent à des codes différents des codes occidentaux. J'adore le cinéma chinois , coréen et moyen-oriental. Mais là, non. Pas possible. J'ai été à la limite de la douleur du début à la fin, ayant l'impression de me trouver au milieu d'une mauvaise blague. Au vu des critiques, dans le genre, il s'agirait d'un bon film. Je ne me permettrai pas de critiquer en bien ou en mal, donc. Mais je ferai plutôt un avertissement: si vous n'aimez pas la première heure, décrochez; ça ne s'arrange pas par la suite, au contraire. Vraiment, pour un public averti. Mais si vous aimez, tant mieux pour vous. ( je regrette d'ailleurs, à titre personnel, de ne pas avoir été capable d'apprécier). Les goûts et les couleurs, hein....

Je ne vais pas bouder mon plaisir. Le film est vraiment spectaculaire, même si le scénario n'est pas très fouillé, même si les effets spéciaux ne sont pas pas très bien faits, même si la musique agace souvent. On comprend bien l'histoire, la mise en scène est assez recherché, c'est exotique, tellement rafraîchissant par rapport à des blockbusters étasuniens formatés. Merci aux cinémas qui ont décidé finalement de le mettre à l'affiche en seconde semaine. Sinon, RRR parle en Anglais, Telugu, Hindi, Tamoul, Malayalam et Kannada et a mis le feu au box office Indien depuis le 25 mars, dans l'intégralité du pays. C'est du cinéma de Bollywood, filmé majoritairement en Bulgarie.