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    Becky
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    RedArrow
    RedArrow

    1 527 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2020
    La tragédie a frappé Becky. La perte d'un être cher a rendue cette adolescente de 13 ans prisonnière de sa propre tristesse, puis de sa colère insurmontable vis-à-vis d'un père qui, lui, tente de tourner la page. Alors, quand celui-ci rajoute quelques barreaux à la cage émotionnelle de sa fille en lui annonçant son intention de fonder une nouvelle famille, Becky préfère fuir ce qu'elle considère comme un guet-apens où elle n'a pas son mot à dire. Elle choisit de se retrancher momentanément dans sa cabane d'enfance, ce lieu de souvenirs d'une époque qu'elle se refuse à laisser disparaître.
    Seulement, la captivité de Becky n'a absolument rien à voir avec celle de longue date à laquelle une bande de criminels vient d'échapper aux alentours. Mené par leur leader néonazi, les dangereux fugitifs prennent justement possession de la maison de campagne où le père de Becky avait convié sa fille, sa nouvelle compagne et le fils de cette dernière. Cette soudaine prise d'otage n'a rien d'un hasard, elle a pour but de retrouver un objet, un MacGuffin symboliquement parfait qui se trouve justement être en la possession de Becky. Pour le chef des malfaiteurs, il est la dernière chose à obtenir pour embrasser sa liberté la plus littérale. Pour Becky, la conservation de cet objet et le déchaînement de violence qui va s'ensuivre vont lui permettre de se défaire des chaînes qui l'empêchaient d'avancer jusqu'alors...

    S'il n'est bien sûr pas des plus originaux, tout ce petit discours de fond autour de ses enjeux va néanmoins permettre à "Becky" de construire avec force les motivations des camps en opposition afin de mieux laisser place à la fureur d'une lutte franchement jouissive. Devant des tortionnaires visiblement prêts à tout pour arriver à leurs fins, la rage contenue de Becky va évidemment éclater et s'abattre sur eux dans des envolées meurtrières très réussies mixant la naïveté d'un "Home Alone" à l'horreur primaire du home invasion le plus violent.
    D'ailleurs, quand il privilégie l'affrontement direct, "Becky" fonctionne à plein régime ! Le film trouve en effet une espèce d'osmose idéale entre les astuces à la MacGyver de son héroïne, l'imagerie enfantine qui en résulte ("Peter Pan" n'est jamais loin avec cette enfant perdue et ces pirates dans un cadre sylvestre loin de tout), ses pics gores plutôt généreux, sa mise en scène très efficace dans les moments de grande tension, son montage habile ne perdant jamais de vue la parallélisme entre ses deux points de vue principaux ou encore la BO électro de Nima Fakhrara, particulièrement bien sentie pour renforcer la catharsis vécue par Becky. Ne le nions pas, lorsque cette conjugaison d'éléments fonctionne à son plus haut niveau, "Becky" fait office d'un vrai shot d'adrénaline dont l'irrésistibilité de l'ivresse se voit décuplée par les performances de ses deux têtes d'affiches ! Avec McKenna Grace, Lulu Wilson est une des petites têtes blondes actuelles ayant le plus l'air de prendre son pied dans le domaine de l'horreur/épouvante (les deux actrices étaient réunies dans la première saison de "The Haunting of" de Mike Flanagan) et c'est sans doute ici, dans ce rôle d'adolescente très revancharde, que la jeune comédienne livre son plus formidable numéro. Face à elle, il y a bien entendu la curiosité Kevin James, acteur comique US s'éloignant de son registre de prédilection pour la première fois, et qui, il faut bien l'avouer, s'en sort parfaitement pour dessiner tout autant la présence imposante de son criminel néonazi que son influence insidieuse sur ses pairs. Ajoutons à cela également quelques seconds couteaux que le film prend astucieusement le temps de rendre marquants en vue de la suite de ses événements, comme Joel McHale dans le rôle du père de Becky et l'ex-catcheur Robert Maillet en complice du chef des ennemis.

    Bref, avec tous ces bons points, "Becky" aurait pu/dû être une vraie petite bombe en son genre ! Hélas, lorsque le film choisit de s'éloigner de l'action pour ralentir le combat, de trop importants temps morts viennent l'empêcher de maintenir le meilleur de son intensité et, c'est peut-être le pire, traduisent les faiblesses de la simplicité de son postulat en s'aventurant dans des passages obligés du home invasion. Finalement, le duo Jonathan Milott & Cary Murnion reproduit en quelque sorte la même erreur que celle commise dans leur précédent long-métrage "Cooties". Ce pitch d'enseignants devant survivre au milieu d'une invasion d'enfants-zombies avait lui aussi tout pour être un summum de folie violente mais il ne fonctionnait en réalité que par saccades délirantes prises au piège de situations beaucoup plus convenues. Certes, le problème est ici bien moindre avec "Becky", bien plus percutant que son prédécesseur sur la durée, cependant il reste bel et bien présent et empêche ce nouveau film d'être encore véritablement le hit qu'il aurait pu/dû être.

    Cela dit, ne boudons pas notre plaisir, "Becky" a beau avoir ses défauts, il n'en constitue pas moins un home invasion jubilatoire en tenant en grande partie les réjouissantes promesses de son affrontement a priori improbable.
    FaRem
    FaRem

    7 398 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2020
    Un week-end en famille tourne au cauchemar pour Becky, son père et sa nouvelle compagne après que des fugitifs qui viennent juste de s'évader font irruption dans leur maison de campagne isolée de tout. "Becky" est un survival à la sauce "Maman, j'ai raté l'avion !" pour l'affrontement entre des adultes et une enfant sauf qu'il s'agit ici d'un huis clos à ciel ouvert et que le film est bien plus méchant, violent et surtout très gore. Pour la crédibilité, on repassera, mais c'est notamment cela qui rend le film drôle malgré lui. C'est amusant de voir tous ces grands gaillards galérer contre une préadolescente. Par contre, ce n'est pas une comédie horrifique comme l'était "Cooties", c'est un film sérieux avec des scènes sinistres qui sont involontairement drôles. Le film fonctionne vraiment bien lors des confrontations avec des moments bien gores. Les effets spéciaux sont vraiment de très bonne qualité. On retrouve l'aspect jouissif qui m'avait manqué dans "Cooties" par contre, le film est tout aussi inégal. Le film souffre de nombreux temps faibles, mais dans l'ensemble, c'est un bon petit divertissement qui sait être efficace quand il le faut.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Becky 13ans, vit une période difficile. Entre le décès de sa mère et le souhait de son père de fonder une nouvelle famille, ils se retrouvent tous le temps d’un week-end dans leur résidence secondaire au bord d’un lac. Mais rapidement, ce qui ne devait être qu’un séjour idyllique va se transformer en un véritable cauchemar, lorsqu’un groupe de fugitifs les prennent en otage.

    Jonathan Milott & Cary Murnion continuent inlassablement d’enchaîner les bonnes idées (sur le papier) mais qui, une fois qu’elles ont vues le jour, s’avèrent bien décevantes. Après le film de zombies Cooties (2014) et la guérilla urbaine Bushwick (2017), Jonathan Milott & Cary Murnion reviennent avec un home-invasion où une adolescente se retrouve confrontée à des néonazis. Sauf que ces derniers ne s’attendaient pas à tomber sur une gamine aussi vivace, cette dernière ne se laissant pas intimidée, elle va leur faire amèrement regretter de s’être attaqué à sa famille.

    Imaginez un mix improbable entre La Dernière Maison sur la gauche (1972) et Maman, j'ai raté l'avion ! (1990) qui partirait en couille, avec une ado (Lulu Wilson) dans le rôle-titre, face à deux ours patibulaires interprétés par un Kevin James à contre-emploi (surtout après sa pathétique comédie Paul Blart : Super Vigile - 2009), méconnaissable avec sa barbe et son look de skinhead, avec à ses côtés, la montagne de muscles Robert Maillet (un lutteur canadien). Dit comme ça, ça vend du rêve, sauf que le résultat final en est tout autre. Le film se veut « cool » et se transforme en un survival sanguinolent, sauf qu’à aucun moment on ne parvient à y croire. Étonnamment, Kevin James parvient seul à tirer son épingle du jeu, mais face à un scénario aussi invraisemblable et cette pseudo histoire de clé mystérieuse (qui n’est autre qu’un "MacGuffin"), un accessoire étiré durant tout le récit et qui en fin de compte, n’apportera rien de spécial au film.

    En dehors de quelques séquences craspecs, voir grand-guignolesques, ce DTV s’avère en fin de compte très dispensable.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Ciné-13
    Ciné-13

    92 abonnés 887 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 avril 2021
    1er ou second degré?
    Une brindille s'attaque à 4 évadés forcenés pour un objet mystérieux.
    Elle se révèle être une arme diabolique très efficace.
    Tout est invraisemblable : massacre à la tyrolienne, à l'hélice du bâteau, aux roues du quad,...
    Mais la gamine s'en sort grâce au grand méchant qui a des remords et des atermoiements.
    Au secours!
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈

    125 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 avril 2021
    Je ne comptais pas mettre une note aussi mauvaise, tout c'est joué sur la fin. Et bien je ne suis absolument pas convaincu ! Au final, je n'en sais pas plus sur cette mystérieuse clé que veulent les méchants. Pourquoi ils la veule ? Qu'est ce qu'elle ouvre ? C'est pourtant la base de l'histoire, car je dois quand même dire qu'ils s'entretuent pour avoir une clé dont on connaît même pas sa valeur. Alors oui c'est un film, mais un film, son but, c'est pas de se montrer le plus réaliste possible ? Mais comment peut on nous laisser sans réponse comme ça... Concernant le développement du film, c'est prévisible et cliché. Problèmes de famille recomposée, ados en colère... Par pitié changez de disque ! Les dialogues sont pas terribles non plus. Dans le positif j'ai beaucoup aimé Lulu Wilson dans cette production (vu et bien aimé dans "Annabelle 2", "the haunting of hill house" et "Ouija : les origines). Je trouve qu'elle a du talent pour son âge. Dans" Becky" elle incarne le rôle d'une adolescente en colère, et prête à tout pour se venger. Elle a assuré, dommage que ce soit la seule. Passez votre chemin !
    Uptownblues
    Uptownblues

    7 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 juillet 2021
    Une sorte de crossover le La dernière maison sur la gauche, Funny game et Hanna mais sans le talent surtout de la gamine, insupportable dès les premières minutes. Ça n'a rien d'un film d'horreur, aucun frisson, le gore aux abonnés absents - le visuel de la scène finale est franchement une blague - bref le film est ennuyant, cocasse quand c'est justement le genre de film de vengeance qui est censé faire triper. Dommage parce que j'aime bien Robert Maillet.
    eldarkstone
    eldarkstone

    179 abonnés 1 950 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2021
    Becky est un Thriller horrifique, légèrement bourrin, et surtout assez lent, qui prend son temps, et qui reste, hélas, sans grandes surprises. En reste une comédienne convaincquante et un divertissement pas mal.
    elriad
    elriad

    380 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2020
    Un petit thriller horrifique sans prétention, classique et balisé, sans surprise réelle, avec son lot d'hémoglobine et une jeune héroïne traumatisée par la mort de sa mère transformée en Rambo . Aussi vite vu, aussi vite oublié....
    Marc T.
    Marc T.

    239 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2021
    Le principal problème de ce film réside dans le fait qu'on ignore s'il faut le prendre au premier degré, donc au sérieux, ou le regarder comme une comédie horrifique, donc au second degré. En effet, tout est tellement improbable et tiré par les cheveux que ça en devient très rapidement risible, avec en tête d'affiche une gamine de 13 ans (excellente Lulu Wilson d'ailleurs) transformée en redoutable exterminatrice sanguinaire qui sait démarrer et conduire un bateau, une voiture et même un quad. Du coup ma note de 3/5 prend en compte un visionnage second degré, un bon casting, une très belle photo et une musique bien choisie.
    Ghighi19
    Ghighi19

    51 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2022
    Un bon thriller qui tient parfaitement la route . Bien sûr le scénario n est pas nouveau et tourne en rond mais c est exactement comme le survival l intérêt est de savoir comment ça va se terminer. La violence est souvent due à cette vengeance de cet enfant et peut choquer parce que justement c rst un enfant le personnage principal. Ce n est qu un film et même plutôt réussi.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    105 abonnés 2 330 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2020
    Sur une trame assez classique mais qui peut se révéler efficace, il est dommage que les évadés soient aussi stupides.
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2021
    Pour imager Becky je dirais que c’est le croisement de maman j’ai raté l’avion et de Rambo Last Blood. Alors oui avec sa jeune héroïne qui se défend comme un marine aguerri et sa bande de méchants vraiment crétins même pour des néo nazis ce film a mis ma suspension d’incrédulité à rude épreuve. Mais il faut lui reconnaître sa générosité dans la violence graphique. Car Becky ne se contente pas de se débarrasser des méchants elle les passe à la moulinette pour le plus grand plaisir de l’amateur de gore que je suis. L’ambiance est bien posée, le film est bien tenu malgré ses nombreuses invraisemblances et l’interprétation est convaincante.
    darkvash
    darkvash

    90 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 novembre 2023
    Becky est un "Maman j'ai raté l'avion" mais qui tourne au gore.
    L'idée de départ est sympathique mais ne peut pas fonctionner en l'état.
    Difficile voire impossible de croire à ce qui se passe sur l'écran, même si les effets sont plutôt bons.
    Reste un défouloir qui se regarde une fois.
    Ciné2909
    Ciné2909

    63 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2021
    Ils ont maintenant l’habitude de travailler ensemble et voici le troisième film réalisé par Cary Murnion et Jonathan Milott. Le scénario de Becky montre assez peu d’intérêt dans la mesure où tout est téléphoné, la seule curiosité étant qu’il laisse quelques questions en suspens. Coté personnages, là aussi on est en mode automatique à commencer par Dominick représentant le nazi de base avec sa croix gammée tatouée et sortant sa réplique sur la supériorité de sa race. Quant aux autres, ils sont transparents en dehors de l’héroïne incarnée par Lulu Wilson qui se montre crédible en ado psychopathe. Les réalisateurs ne s’en sont pas cachés, il y a un côté Maman, j’ai raté l’avion mais attention dans une version bien plus sanglante et gore. On y jette un œil mais pas forcément l’autre (ce qui arrange bien Kevin James).
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    148 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 avril 2021
    Becky, 15 ans, est un animal blessé : sa mère est décédée d'un cancer et son père songe déjà à se remarier. Quand une bande de néo-nazis débarquent chez elle pour récupérer une mystérieuse clé, dont on ne saura jamais rien, sa colère renversera le rapport de force et la fera plonger dans l'ultra violence. Un film totalement invraisemblable où une gamine énervée de 15 ans et 40 kilos règle leurs comptes à des criminels de 2 mètres. Même la réalisation ne semble pas y croire.
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