Avis : Saint Maud - Page 2

Un film qui rapidement de par sa réalisation et par la lenteur de sa trame se retrouve ennuyeux.

L'intrigue est un peu alambiqué. Peut etre n'ai je pas tout saisi, mais je n'ai pas trop compris le secret d'antan qu'elle cachait. De bonnes scènes cela dit, et une actrice convaincante.

Déçu pour une fiction, pouvait mieux faire. Lent, trop axé sur l'actrice principale sans les "inquiétudes de l'entourage (ou très peu), des messages (si présents) indécodables, bonne prestations mais aucune tension ni frissons, trop huis clos. Un drame simplement psychologique sur la schizophrénie. Bof bof ! 1..5/5 !!!

Le Grand Prix, le Prix de la musique originale, le Prix de la critique, le Prix du jury jeunes...il ne restait plus beaucoup de Prix prestigieux à se partager au Festival de Gèrardmer 2020! Au delà du film d'èpouvante dans lequel la tension monte crescendo, "Saint Maud" (2019) nous embarque dans une oeuvre d'ambiance dont il est difficile de sortir indemne! Une vraie expèrience dans le sens le plus pur du terme qui joue sur une double lecture et convoque au passage le cinèma de Polanski et celui de Friedkin! Maud est-elle simplement folle ou pas du tout ? Deux types d'histoire coexistent donc dans "Saint Maud" surclassant dans ses propositions un bon nombre de films d'èpouvante d'aujourd'hui! On le doit à deux femmes impressionnantes devant et derrière la camèra : Morfydd Clark (l'actrice principale) et Rose Glass (la rèalisatrice). Deux belles promesses à suivre absolument! Attendu, ce premier film capte dèfinitivement l'attention! il a pourtant connu une sortie en VOD (merci le Covid) qui mèritait largement une sortie en salle! Dommage que le format soit aussi court car pour un premier essai, les èmotions que l'on èprouve dans la psychè de Maud sont fortes et intenses...

Pour un premier long métrage, en plus d'être soutenue par un excellent casting, Rose Glass fait preuve d'une grande maîtrise dans sa réalisation avec une mise en scène soignée et une très belle photographie.


Son scénario m'a toutefois moins emballé. Bien que, pour ce genre de film, il est important de voir les choses (je ne peux pas trop en dire) arriver progressivement, j'ai trouvé toutefois le démarrage et la mise en place de tous les éléments narratifs bien trop long. Malgré un début prometteur et un final grandiose, "Saint Maud" souffre d'un bon ventre mou en son milieu. Du coup, le film et son ambiance m'ont moins impacté que prévu et la claque attendue n'a pas eu lieu.


C'est dommage car les idées sont là, les thèmes abordés le sont intelligemment et j'ai bien aimé cet équilibre instable et confus entre religion et folie.


Pas emballé plus que cela au final mais m'a permis de découvrir une cinéaste prometteuse.

Un film d’angoisse psychologique aux frontières de la folie, à l’ambiance glaçante, servi par une mise en scène très maîtrisée, et porté par une interprétation excellente.

Saint Maud a joué de malchance durant la crise sanitaire, subissant plusieurs reports en salle, avant d'être finalement annulé. Il n'en demeure pas moins un premier long-métrage brillant pour la cinéaste Rose Glass qui raflera par ailleurs 4 prix dont le Grand prix au festival de Gérardmer en 20
Notre critique complète : http://www.terreurvision.com/2021/11/saint-maud-20192021-svod-de-rose-glass.html

Entre folie, possession, obsession ou don absolu à la foi, un drame psychologique en permanence dans une dualité. Une performance remarquable de M. Clark, dans une ambiance sombre et lourde. Pour autant, face à ce récit, on se sent perdu, éloigné sans réponse et sans solution. Déroutant et insuffisamment consistant.

Saint Maud est déroutant dans la façon qu'il a de déployer son récit. Le synopsis et le début du film nous laissent penser que l'on se dirige vers une intrigue tournant autour d'une confrontation de deux mondes, entre Maud infirmière ayant récemment basculé dans la bigoterie catholique, et sa patiente Amanda, succombant plus volontiers aux plaisir de la chair. Mais il n'en est rien. Passé le premier tiers du film (la partie "thriller"), le personnage d'Amanda devient tout à fait secondaire, et on s'attarde bien plus sur la folie de Maud et à l'engrenage mortifère dans lequel elle bascule. Mais la mise en scène et l'écriture ne tiennent pas, et malgré une durée de seulement 1h23, le film parait long. Reste la scène finale, particulièrement réussie.

Film à l'ambiance lourde, où l'on suit la psychopathie religieuse d'une jeune infirmière au passé que l'on ressent aussi très lourd. C'est lent, mélodramatique et limite malsain ....

Dommage que le film manque de matière et qu’il ait un peu de gras malgré une durée d’une heure vingt. Car il y a dans ce Saint Maud des fulgurances que je devrait garder en mémoire un bon moment. C’est une horreur psychologique, qui laisse beaucoup de place à l’interprétation et qui demande au spectateur de s’impliquer (c’est sûrement pour cela que ses temps morts paraissent plus lourds). Un film sobre (parfois trop) qui aurait peut être gagné à être plus frontal et excessif. Un petit mot sur son actrice principale Morfydd Clark très impliquée qui a dans ce film un petit côté Jodie Foster et qui s’avère être brillante.

Maud-it film, qui nous a endormi pendant 1h10 de drame ronflant sur les relations malsaines qu'entretiennent une infirmière et sa vieille patiente en fin de vie, sans jamais être étonnant, choquant, triste ou même intéressant. On s'endort, ni plus ni moins, et à quelques minutes du générique final, quand on est persuadé que la miss a tout inventé et que sa foi est pure folie (un gros coup de pied au derrière de tous les croyants, c'est toujours sympa l'ouverture d'esprit), on sursaute comme un kangourou avec le jumpscare de la mamie qui spoiler: se décoche la mâchoire pour bien montrer qu'elle est le Diable (on n'aurait pas compris, si elle n'avait pas eu les yeux révulsés, finesse quand tu nous tiens
), alors on se dit qu'on avait mal compris, qu'en réalité nous sommes bien dans un film d'épouvante surnaturelle, et que la foi de la jeune fille était plutôt clairvoyante (ouf, la morale est sauve), sauf que... Dernière scène : la jeune fille s'immole par amour divine et monte au Ciel (un peu extrêmiste, quand même, non ?), mais l'image finale nous la montre en train de souffrir le martyr, de regretter son geste, sur fond noir : alors non, elle est bien zinzin, elle a tout inventé et on avait bien compris (la réalisatrice se complaît à créer une figure de croyante devenue terroriste puis martyr). On se dit qu'on aurait pu allumer les infos au JT, on aurait vu la même chose en gagnant 1h10 de platitudes et un sursaut totalement gratuit à la fin. Côté interprétation comme côté musique, on s'ennuie ferme, et ce n'est pas le rythme inexistant sur fond de filtre gris terne qui va nous réveiller. On sera conciliant en donnant la moyenne simplement pour l'histoire du martyr assassin qu'on n'a pas souvent l'habitude de croiser chez les chrétiens (à part les bonnets blancs pointus), une originalité qui ne sauve pas l'ensemble.

L'ambiance est à la fois glaçante et oppressante et nous offre des moments assez malaisants. Dommage qu'il n'y en ai pas plus.

Troublant, mais étrangement fascinant. Très sombre, lent, et entraînant, peu à peu, dans la folie de ses personnages !

Du WTF en veux-tu en voilà ! "Saint Maud" de Rose Glass n'est pas malheureusement rien d'autre qu'un pseudo récit intellectuel se servant du spirituel et de l'horreur pour justifier la basculement d'une jeune femme dans la folie, la solitude et la frustration sexuelle.

Avec un format particulièrement court de 1h20, le film tire pourtant en longueur et l'ennui s'accentue minute par minute. Si je devais retenir un message, celui-ci serait particulièrement nihiliste : la religion n'aide pas, elle isole des autres et nous fait basculer dans une démence quasi inexorable. Ce n'est pas forcément l'idée de la religion que j'ai mais ainsi soit-il. Disons que c'est un point un vue plausible dans certains cas. On retrouve bien les dimensions de partage et d'aide qui sont chères à de nombreuses religions ; Maud se dévoue corps et âme à la religion et aux soins pour Amanda mais celle-ci ne comprend pas son attachement à Dieu. Elle n'a tout simplement pas la même sensibilité. Par contre, l'isolement à 100% n'est pas quelque chose de foncièrement revendiqué dans la pratique spirituelle. Il peut y avoir des moments de spiritualité avec soi-même mais pas à ce point. Maud est alors rendue faible par le rejet d'Amanda. Le replis sur elle-même est d'ailleurs assez étrange. Ce ne sont pas les valeurs véhiculées par les différentes religions monothéistes. J'en conclus donc que toute religieuse (puisqu'il s'agit essentiellement de femmes dans ce film) finit isolée, folle et frustrée sexuellement. Ah non excusez-moi, c'est juste le point de vue que Rose veut nous faire gober, mais ce n'est sans doute pas la vérité. Si tout était aussi pessimiste et sombre, alors qui serait dans la religion ?

En tout cas, hormis son parti pris osé, "Saint Maud" est juste bizarre et malaisant. Tout ce qu'on y retrouve visuellement est assez fade entre les couleurs et la mise en scène. On parle d'horreur psychologique mais je ne trouve pas la moindre ressemblance en terme d'ambiance avec un "Midsommar", un "Funny Games" ou encore un "Shining". La religion doit simplement rendre complètement fou.