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    Providence
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    24 critiques spectateurs

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    Julien D
    Julien D

    1 204 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2014
    Pièce maitresse du travail fait par Resnais dans son étude cinématographique du lien flou entre la réalité et l’imaginaire, Providence est un film qui s’amuse à brasser tous les genres, du fantastique au drame psychologique en passant par la comédie, au risque de paraitre quelque peu foutraque, pour illustrer la démarche de création littéraire d’un vieil auteur. La façon qu’a le scénario de laisser constamment le spectateur dans le doute quant à la nature réelle ou fictive de chacune des scènes est un procédé qui, bien qu’il ait été depuis utilisé avec davantage de finesse, était si original à l'époque qu’il remporta l’un des nombreux césars que rafla le film en 1978. C’est peut-être plus la thématique, qui se concrétise dans les dernières minutes, de la volonté qu’a le narrateur de créer une histoire avant de mourir qui va aujourd’hui le plus parler aux cinéphiles désireux de redécouvrir cette œuvre méconnue dont le rythme lent et la narration bizarrement alambiquée rebuteront beaucoup de spectateurs.
    Caine78
    Caine78

    6 733 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    J'imagine que c'est le type de film qu'on adore ou qu'on déteste. Comme souvent dans ce cas, je me situe au milieu. J'ai beau avoir eu beaucoup de mal à pénétrer dans cet univers unique, lorsque je m'y suis fait le charme a un minimum opéré. C'est qu'en nous proposant une narration révolutionnaire, Alain Resnais nous déconcerte un bon bout de temps, avant de nous séduire pour plusieurs raisons. D'abord, celle extrêmement inventive et gratifiante de nous donner l'impression qu'une œuvre est en train de se construire devant nous. Personnages, dialogues, situations, décors... Le cinéaste n'hésite pas à explorer les infinies possibilités que lui offre un tel concept, si bien qu'on ne sait jamais où « Providence » va nous emmener, sentiment éminemment agréable. Cette sensation d'être littéralement plongé dans la tête d'un écrivain a quelque chose de vivifiant, comme si nous participions activement à ce qui est en train de se construire. Après, cela reste un cinéma très cérébral, au point que j'ai parfois vraiment décroché d'un long-métrage restant très « intellectuel », pouvant presque s'apparenter à de l'élitisme voire à de la prétention. Reste que l'expérience est assez unique en son genre, déconcertante, un peu ennuyeuse parfois, mais aussi stimulante et même assez brillante (quelle virtuosité technique!), hantée par la mort et les camps d'extermination... Difficile d'accès donc, mais enrichissant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    586 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2015
    "Providence" raconte l'ultime création d'un vieil écrivain à l'aube de sa mort : il imagine, à partir de rêves et de souvenirs, une histoire où les principaux personnages sont les membres de sa famille. Sur un ton mélancolique, Resnais livre un film à la fois jubilatoire et émouvant où l'intrigue vaudevillesque est soutenue par une forme théâtrale - en effet les personnages changent complètement de décor en quelques pas - et dictée par une voix-off qui vient régulièrement commenter l'action et parfois même la modifier (certains personnages ne savent d'ailleurs même plus comment ils sont arrivés à tel endroit). Le film présente toutefois un intérêt inégal dans le contenu des scènes mais touche par sa créativité et offre quelques répliques subtilement écrites. Imaginer un récit en fantasmant la vie de ses proches, c'est une façon de lier intimement le réel à l'imaginaire, un geste ambitieux parfaitement cohérent avec la vision complexe et singulière que Resnais se fait de l'art et particulièrement du cinéma.
    Plume231
    Plume231

    3 904 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Je vais faire une confession. J'ai beau lui reconnaître une singularité et une audace, le cinéma d'Alain Resnais me sort par les yeux par l'ennui profond qu'il procure chez moi.
    "Providence" n'est pas une exception. C'est un film singulier, ce serait de mauvaise foi de dire le contraire ; c'est un film audacieux parce que dans les trois premiers quarts on suit les délires d'imagination d'un vieil écrivain au crépuscule de sa vie.
    Mais le risque avec un tel sujet, c'est que ça finisse par tourner sérieusement en rond ; et c'est le cas...
    Le faible intérêt de l'ensemble tient surtout sur le casting prestigieux ; mention spéciale à John Gielgud. Mais autrement pour moi le film s'oublie très facilement, comme tous les Resnais que j'ai vus en fait.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    47 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le meilleure Resnais et de loin. Les affres de la création, les interactions de l'art et de la vie, l'incommunicabilité, la culpabilité, la tendresse inexprimable, la vieillesse et la maladie, tout cela pour un film très dense donc mais qui ne devient jamais didactique. Gielguld, Bogarde, Warner et Burstyn sont tous impeccables (mention spéciale à ce génie qu'est John Gielguld).
    brunocinoche
    brunocinoche

    93 abonnés 1 104 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2013
    Un pur chef d'œuvre, peut-être mon Resnais préféré. Subtil, intelligent, à la fois complexe et fluide, superbement interprété, magnifiquement écrit et filmé de main de maître. Un chef d'œuvre, je vous dis.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 octobre 2010
    Voyage au bout de l'ennui... Et dire que ce film fut honoré du César... pfffffffffffffffffff........
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    110 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2019
    Bati sur le thème de la création littéraire, « Providence » est l’une des œuvres les plus abouties de son auteur. Resnais, ancien monteur, accomplit ici le prodige de raconter en une nuit l’histoire d’un écrivain, joué par John Gielgud, et sans que l’on sache bien quelle est la part de fiction et de réel au fur et à mesure qu’il conçoit le livre dans son esprit. Rarement une œuvre cinématographique ne nous aura aussi profondément introduit à l’intérieur du mécanisme complexe de la création littéraire..
    DaftCold
    DaftCold

    21 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2020
    Je n'ai pas tellement apprécié le film. Il a, certes, une superbe réalisation. Vraiment j'étais impressionné par la précision des plans, du montage,... Mais la narration et l'histoire pose problème. On ne comprend pas vraiment quels sont les enjeux, ou l'histoire veut nous mener. On a juste ce procès au tout début, et puis le ressenti de chacun. Mais on a pas de réelle problématique à résoudre, un objectif à atteindre, ou quelque chose d'autre qui fait tout l’intérêt d'un récit. Résultat : on s'ennuie et on attend que quelque chose se déroule.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    239 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 janvier 2008
    Il y a trois arbres dans «Providence» (Grande-Bretagne, 1976) d’Alain Resnais, celui, touffu et sombre, de la création ; celui, décharné et flétri, de l’imagination atrophiée et celui, fleuri et vert, de la vie. Chacun de ces arbres incarnent une «nappe du temps» comme le dit Deleuze. Ce récurant objet de travail chez Resnais, qu’est l’accointance du réel avec la fiction, donne là le fruit de l’impétueux récit d’un vieil écrivain. A l’aube de ses jours, le romancier réinvente sa vie et la réordonne dans un monde totalitaire fictionnel. Ce film de Resnais, mixe les couches de diégèse, passant de la diégèse première (le réel du film) à l’intra-diégèse (l’univers imaginaire du film). Entre ces deux étapes, ces deux pôles, l’écroulement de la vie chez l’écrivain ébranle et met en tension. C’est ainsi que l’imaginaire de l’homme lui joue des tours, la folie guette. Ce «footballeur» errant échappe à l’écrivain sans que nous ne sachions, in fine, l’enjeu de son apparition. Toutefois, la réussite du film n’est pas tant dans ce jeu du réel avec la fiction (Resnais l’a tellement mieux fait comme dans «La vie est un roman»), c’est surtout cette métamorphose opérée qui donne à la vie sa prédominance sur la fiction. Resnais le sait, la mort est une affaire de réel et non de fiction. L’idée n’est pas explicitée par «Providence» mais elle l’entoure : de la mort seul l’ouvrage survivra. L’ouvrage du romancier est à la fois sa littérature et sa progéniture. Cet ouvrage est réuni en un seul, la progéniture et la littérature malmenée en une nuit dans les délires d’une mort avenante. A la fois que s’allient le réel et la fiction, se confondent, comme souvent chez Resnais, la vie et la mort. Les deux premiers arbres du film, et surtout leur ordre d’apparition, laissent croire à une triste issue. Or le panorama à 360° sur le champ vert d’un printemps nouveau laisse espérer le prolongement de la vie. La mort, dans le réel, est reléguée à sa simple évocation, elle reste en hors-temps.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 décembre 2013
    Je ne suis pas fanatique de Resnais mais le choix d'une réalisation et d'un casting so british colle parfaitement au scénario bourré d' humour noir. Dommage que Resnais pousse parfois un peu trop les décalages avec des résultats contre productifs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2009
    Un film brillant, réalisé en 1977, il pose des bases scénaristiques, narratives et visuelles qui ont fait école : mise en abyme des personnages et du narrateur, mélange de réalité et d'imaginaire, étude de caractères, déstabilisation du spectateur, etc... Le décor, créé et filmé à la perfection, immerge dans une ambiance surréaliste : nature inquiétante, architectures mélangées, intérieurs et pièces à géométrie variable. A l'instar d'un Dirk Bogarde, procureur, dandy, impitoyable et blasé, les acteurs sont impeccables, dans des rôles ambigus et ambivalents. Les dialogues sont ciselés entre théâtre et tragédie fantastique. Resnais, déjà au sommet de son art.
    AMCHI
    AMCHI

    5 840 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le générique est sobre (les noms sont seulement inscrits sur un fond noir) mais on est tout de suite capté par une belle et envoûtante musique. Providence est un film étrange, il est assez difficile de le noter. Le film ne m'a pas totalement plu mais je lui reconnais une réelle originalité, le jeu des acteurs est fabuleux. Si vous êtes un vrai cinéphile alors regardez Providence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film d'une beauté esthétique et artistique incroyable qui prend le pas sur un film dépourvu finalement de souffle et un peu bancal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mai 2007
    Un resnais aux propos mélancoliques, graves même. l'art et la création sont une fois de plus au coeur de sa réflection.
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