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    La Déesse des mouches à feu
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    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    Des adolescent.e.s qui se révoltent contre leurs parents et qui se défoncent à la drogue, on a déjà vu cela des centaines de fois au cinéma. Cela donne parfois de bons films, cela donne aussi, souvent, d'abominables navets. Quelque part entre Xavier Dolan et Larry Clark, "La déesses des mouches à feu", adaptation d'un roman de Geneviève Pettersen par Anaïs Barbeau-Lavalette, la réalisatrice canadienne de "Inch'Allah", fait manifestement partie de cette dernière catégorie avec un certain nombre de scènes qui se révèlent totalement grotesques. Et puis il faut aussi parler de cette tendance qui se dessine concernant les films québécois et qui consiste à les sous-titrer, ce qui est louable, mais en donnant mot pour mot, en version écrite, tout ce qui est prononcé en oral avec un accent québécois plus ou moins fort : une version écrite qui, soyons clair, ne traduit pas en français de France tous les mots qui sont pour nous totalement inconnus. A vous de vous dépatouiller pour savoir ce que veulent dire osti, câlisse, crisse, kawish, etc. C'est épuisant !
    traversay1
    traversay1

    3 086 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    Il y a de quoi être partagé à la vision de La déesse des mouches à feu. Du côté négatif, ce récit d'apprentissage, cette jeunesse intense dans le Québec des années 90, a des airs de déjà vu au cinéma qui n'en finit pas de scruter l'adolescence, parfois de manière sombre, ce qui est le cas du film de Anaïs Barbeau-Lavalette, mais sans nulle trace de moralisation face aux dérives des protagonistes, qui trouvent dans la drogue un dérivatif à une vie morne, où les adultes donnent un assez piteux exemple. Le côté répétitif de La déesse des mouches à feu peut agacer, la réalisatrice ayant choisi de vraiment se mettre dans les pas dans sa jeune héroïne, incarnée par Kelly Depeault, très impressionnante. Du côté positif, force est de reconnaître un vrai style au film; même si certains effets poétiques semblent un peu forcés, tout comme l'utilisation assez systématique de musique pour un grand nombre de scènes (plutôt bonne, il faut l'avouer, entre Portishead, Vivaldi et une réinterprétation de Voyage, voyage, décidément à la mode, après Compartiment N°6). Le film est très centré sur son sujet, presque de manière obsessionnelle, ce qui lui donne un sentiment d'enfermement recherché mais, à l'opposé, ne l'incite pas à tracer des lignes de fuite, si ce n'est oniriques ou hallucinées, en cherchant ne serait-ce qu'une piste narrative supplémentaire (celle des parents de l'héroïne est bâclée et évite de peu au cliché).
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 159 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2023
    Le jour de ses 16ans, Catherine se retrouve entre deux feux, d’un côté, la séparation de ses parents et de l’autre, l’adolescence et tout ce que cela implique (sexe, drogue et alcool). Très rapidement, elle va perdre pied et repousser de plus en plus loin ses propres limites…

    Adapté du best-seller éponyme de Geneviève Pettersen (paru en 2014), la réalisatrice québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette nous ramène dans les années 90, à la rencontre de Catherine, une adolescente comme les autres, jusqu’au jour où tout bascule le jour de son anniversaire. Ses parents se séparent, elle part vivre chez sa mère et son père absent semble être incapable de lui montrer un signe d’affection en dehors de lui signer des chèques. Catherine finie par trouver refuge au sein d’un groupe d’ados grunge et se retrouve malgré-elle embarquée dans leurs dérives autodestructrices.

    Les premières fois : le sexe, l’alcool et surtout la drogue (principalement la mescaline) seront le nouvel eldorado de l’adolescente. La Déesse des mouches à feu (2021) est un vibrant voyage initiatique dans les dérives de ces jeunes adolescents. Magnifiquement interprété par Kelly Depeault (Noémie dit oui - 2023), cette dernière (16ans lors du tournage) illumine de sa présence incandescente et nous entraine avec elle dans sa descente aux enfers sous psychotropes. Impossible de ne pas repenser au nihiliste et glaçant Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... (1981) de Uli Edel, à mi-chemin entre Larry Clark & Gregg Araki, où l’on en ressort chamboulé. A noter aussi la très belle reprise de "Voyage Voyage" de Soap&Skin.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Jorik V
    Jorik V

    1 194 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2020
    Ce titre énigmatique et magnifique recèle une bien jolie surprise qui confirme le talent du cinéma québécois pour les récits d’apprentissages adolescents. Qu’ils prennent la forme d’une comédie primesautière comme dans « Jeune Juliette » ou celui du film familial à l’instar de « Mon cirque à moi », les propositions de la Belle Province en matière de chroniques adolescentes, ou coming-age movie pour reprendre le terme américain, sont légion et le plus souvent réussies. Mais pour « La déesse des mouches à feu », l’ambiance est bien plus tragique et sombre. Ce qui le rapproche davantage de « Une colonie », puisque c’est un contexte familial délétère qui influe sur la vie du personnage principal. En bien pire ceci dit, car ici c’est une véritable descente aux enfers que vit Katherine, cette jeune fille perturbée par la séparation violente de ses parents. Pourtant, à aucun moment le film n’est misérabiliste et il n’a jamais tendance à se complaire dans un pathos de bas étage qui aurait pu être contre-productif. On n’a jamais l’impression que le scénario ou ce qui nous est représenté va trop loin. Comme le roman dont il est adapté, il prend le parti de la première personne, on voit et on ressent donc les choses comme le personnage principal, ce qui signifie avec une certaine candeur. En dépit des événements durs et tristes qui se jouent devant nous, cette œuvre très sombre réussit l’exploit (et le paradoxe) d’être parfois lumineuse et poétique sans pour autant glorifier les actions de son personnage principal qui se réfugie dans la drogue et l’alcool pour compenser le mal-être familial. La balance et l’équilibre émotionnel est donc impeccable et c’est au spectateur de nuancer et de se faire son propre avis sur les événements qui se jouent devant ses yeux. L’image et le montage du film sont en totale adéquation avec ce que vit Katherine, ceux et ce qui l’entoure et son état d’esprit : en proie au chaos.



    L’atout maître de ce beau long-métrage reste d’ailleurs son actrice principale. De tous les plans pour suivre la logique de mise en scène et les choix narratifs de la réalisatrice, Kelly Depeault bouffe littéralement l’écran dans la peau de Katherine. Aussi à l’aise dans lorsque son personnage craque et fond en larmes que lorsqu’il s’énerve ou se rebelle, c’est un véritable torrent déchaîné qui s’abat sur le film et qui est pour beaucoup dans sa réussite. Cette jeune actrice est incroyable de vérité et d’intensité. Elle donne tout et nous impressionne à chacune des scènes de « La déesse des mouches à feu ». Ses parents, dont on prend la crise conjugale de plein fouet alors qu’elle est souvent suggérée, ne déméritent pas et sont tout aussi criants de vérité. Le milieu de la jeunesse marginale et de la drogue est montré sans cliché. Peut-être qu’il ne sera pas assez diabolisé pour certains, voire même embelli pour d’autres, mais la cinéaste semble s’être bien documenté sur le sujet tant cette œuvre respire le vrai. C’est donc parfois très cru (sexuellement et au niveau de la toxicomanie) mais on n’oublie jamais que l’action est vécue du point de vue de Katherine. Ce qui oblige le spectateur à se faire son propre jugement de ce qu’il voit. La complicité entre les jeunes acteurs est forte et il y a pas mal de jolis moments en apesanteur, notamment lorsqu’elle s’évade de son quotidien morose grâce aux stupéfiants. Des parenthèses enchantées aussi magiques que les séquences de conflit ou de toxicomanie sont dures et violentes. Quant aux scènes finales, bouleversantes et déchirantes, elles nous broient le cœur. Certes, c’est le genre de chronique adolescente à la mode qu’on a l’impression d’avoir déjà vu. Néanmoins, celle-ci est forte et déchirante et se différencie par son côté jusqu’au-boutiste et bordélique. Radicale, réaliste et sublimement incarnée, elle nous touche durablement et vaut assurément le coup d’œil.



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    Hotinhere
    Hotinhere

    413 abonnés 4 735 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2022
    Le récit initiatique sensible et brutal d’une ado junky québécoise en manque de repères, aux airs de déjà-vu, mais servi par une réal et une ambiance hyper séduisantes, et interprété avec plein de justesse par la lumineuse Kelly Depeault.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    De l’enfance à l’adolescence totale, Catherine flirte avec la jeune fille qu’elle se presse d’être dans ce monde où le chaos parental la fait fuir un peu plus chaque jour les réalités. Avec sa bande de copains, elle bivouaque des idées sans trop en consommer de réelles, la dope, l’amour, le fun et la boisson assurant l’intendance de cette fête quasi permanente, que le « holà » des parents désarçonnés n’arrive plus à contrôler. L’histoire parait déjà contenue dans des expériences similaires, mais la justesse du propos, l’intensité des échanges, leurs inconséquences et leurs drames forgent derrière la caméra d’Anaïs Barbeau-Lavalette, une formulation différente, sans morale ni remontrance éducative. Duo exemplaire dans l’interprétation, Caroline Neron et Normand d’Amour, les parents jettent la passerelle idéale à leur protégée Kelly Depeault révélation absolue de ce film. Elle le porte du regard et des épaules, et sur ces gros plans joliment privilégiés par la réalisatrice.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    216 abonnés 2 855 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2022
    Superbe film sur la jeunesse & la drogue... j'ai adoré suivre la descente aux enfers de cette pauvre Catherine, passionnée de rock, de punk et de Christiane F... et bah le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle était en plein dedans et ca fait froid dans le dos... En plus le casting est excellent, les jeunes jouent tous vraiment bien mais surtout ça m'a fait super plaisir de revoir l'excellent Normand D'Amour ! J'adore cet acteur et là il campe un père dépassé par les événements entre une fille à la dérive et une ex femme hystérique ! Bravo...
    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2022
    Film très prenant sur la dérive d'une jeune fille voyant ses parents se séparer avec fracas, et qui va entrer dans une "bande" avec toutes les dérives que cela va entraîner. Anaïs Barbeau-Lavalette adapte ici le roman éponyme de Geneviève Pettersen avec de la personnalité et du talent. Kelly Depeault dans le rôle de Catherine est brillante du haut de ses 16 ans. C'est un film sombre sur cette période difficile de l'adolescence. Dans le cas présent, l'appartenance à un groupe passe par la consommation de stupéfiants. Une histoire maintes fois exploitée au cinéma mais qui, grâce aux acteurs et à une certaine poésie, donne lieu à des émotions fortes. Par contre, la traduction de la langue est parfois dure à saisir.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    304 abonnés 1 694 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2021
    Le jour de ses 16 ans, Catherine fait face à la séparation de ses parents et entre dans l’adolescence avec perte et fracas. C’est l’année des premières fois et dans l'ambiance grunge des 90's, la jeune fille repousse chaque jour ses propres limites.



    C’est une réalisation d'Anaïs Barbeau-Lavalette qui adapte le livre « La Déesse des mouches à feu » de Geneviève Pettersen sorti en 2014 paru en 2014. Le scénario a été écrit par Catherine Léger.

    Fan du cinéma Québécois, j’ai trouvé ce nouveau drame excellent.



    L’histoire va nous plonger dans une famille en pleine implosion. Une situation qui n’est certes pas originale mais qui est bien construite. On imagine aisément l’impact sur une adolescente de 16 ans de voir ses parents se déchirer devant ses yeux. En effet, cela ne va pas être une séparation à l’amiable. Les insultes et les menaces vont voler. Ça va avoir comme conséquence d’instaurer un climat malsain lorsqu’elle est en famille. À chaque instant on sent que cela peut déraper. Elle est déchirée entre une mère irresponsable et un père plein de haine. L’extérieur va donc devenir l’endroit réconfortant où elle peut s’évader.

    Le traitement de cette adolescente m’a donc particulièrement touché. La façon immersive dont tout est construit permet de ressentir ce qu’elle endure. Pour se crée un « refuge » dehors, cela ne va pas être de tout repos non plus. Forcément, quand chez soi rien ne va, la confiance n’est pas au plus haut. On sent la jeune Catherine fragilisée. C’est émouvant de la voir se débattre dans toute ce marasme. Elle est en plein rejet et va chercher de nouvelles attaches.



    J’ai beaucoup aimé la performance de Kelly Depeault. La jeune Québécoise, qu’on voit pour la première fois au cinéma en France, m’a impressionné. On voit bien la carapace de son personnage laissant nonchalant pour ne pas laisser voir ses failles. Les instants où elle lâche son cœur sont géniaux. J’étais aussi content de retrouver Antoine DesRochers qui avait déjà été excellent dans Antigone. Les personnages secondaires sont primordiaux car ce sont eux qui vont sculpter l’environnement de Catherine. Ils auront tous un impact plus ou moins important sur elle. J’ai trouvé ce dosage extrêmement bien fait. Je salue donc les performances de Caroline Néron, Normand D'Amour et Éléonore Loiselle.



    C’est de cette dernière que va partir l’un des principaux enjeux de La Déesse des mouches à feu. En effet, elle va initier Catherine à la drogue. J’ai adoré le côté un peu fou de ce personnage incontrôlable. Dans un premier temps elle paraît soulager notre jeune adolescente mais on va comprendre que son influence est néfaste. J’ai beaucoup aimé comment va être montrée cette addiction naissante. On ne va pas aller dans une destruction à la Requiem for a Dream, mais cela sonne tout de même très réaliste des problèmes pour une « petite » consommatrice. Son mode de vie se dégrader et ses relations aux autres vont changer. C’est impactant car on sait que ça peut arriver à n’importe quel adolescent dans cette mesure.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    328 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2021
    Ce film est l’adaptation du livre de Geneviève PETTERSEN. Tout au long de ce film, on suit la descente aux enfers de cette jeune québécoise dans le monde de la drogue suite à des problèmes familiaux et environnementaux. Le sujet n’est hélas pas nouveau au cinéma mais dans ce film c’est très réaliste et difficilement soutenable. Mise à part une réalisation honnête et une bonne interprétation de la jeune fille, on n’apprend hélas rien de nouveau sur ce sujet dans ce film finalement très pessimiste.

    Bernard CORIC
    Hécate
    Hécate

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    La mouche à feu, c’est un ver luisant/ une larve - Catherine, très affectée par la relation tumultueuse de ses parents, ne supporte plus quotidien difficilement supportable. Telle une chrysalide, elle tente mainte fois d'éclore pour échapper au cocon familial mais va se heurter à la violence de la vie, jusqu'à basculer vers la destruction. Après s’être « muée » pour être acceptée auprès de sa bande d’ami.e.s, (tout autant perdue qu’elle), Catherine va se brûler les ailes avec la drogue et l'alcool. Coupe à la Mia Wallace, santiags, démarche affirmée sur fond de musique grunge des 90's, la belle adolescente irradie d’assurance au premier abord, comme peut briller la mouche à feu afin d’attirer les mâles. Mais derrière les apparats d’une jeune sûre d’elle, Cat est une jeune femme sensible qui rêve d’une vie meilleure. La métamorphose vers l’age adulte est difficile.
    On tombe en amour de Kelly Depeault, impressionnante par son naturel à jouer l’adolescente rebelle dans ses geste et ses mots. On oscille entre envie de la rassurer et de lui mettre une chasse. A voir sans "modération" !
    Etienne Lucas
    Etienne Lucas

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    Une superbe découverte, jeu d’actrices très touchant, style d’images et de scènes très spécifiques. À voir !
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