Avis : Songbird - Page 4

Pas un chef d'œuvre, moins la mais pas un navet non plus... L'idée de base est intéressante mais pas assez développée selon moi... Dommage !

On dirait un film fait par des ados, mais avec un casting relativement respectable. Les acteurs jouent mal, l'histoire est creuse, c'est niais, c'est mal filmé... il n'y a pas grand chose à en tirer.

Songbird où le film qui utilise le covid comme un argument marketing parce que oui, le covid n'est qu'un prétexte dans ce film. Ne vous attendez pas à une critique poussée sur la société parce qu'il n'en est rien dans ce film. C'est juste l'histoire banale d'un mec qui veut protéger sa nana contre un méchant. C'est strictement rien d'autre que ça.
Le scénario est incohérent, long et inintéressant. Les acteurs sont mauvais. Il n'y rien a à sauver de ce film. Daubesque.

Avant même sa mise en ligne, cette production a été attaquée de toutes parts car elle capitalisait soi-disant sur la crise actuelle pour faire du divertissement… On aura tout vu! Depuis quand le cinéma ne peut-il plus s’inspirer de l’actualité sans être taxé d’opportuniste. Bientôt on ne pourra plus rien dire, ni écrire, ni filmer et la liberté d’expression va se retrouver encore plus muselée qu’elle ne l’est déjà. Cette polémique stérile et idiote mise de côté, penchons-nous sur le film en lui-même. L’idée de base de « Songbird » est plutôt maligne. Elle extrapole la crise actuelle du Covid à Los Angeles, supposant que la pandémie ne s’est pas arrêtée et que la ville en est à sa quatrième année de confinement après que le virus ait muté de manière encore plus virulente. Dans ce contexte, on suit quelques personnages dont deux qui vivent une histoire d’amour sans pouvoir se toucher, l’un étant un immune (protégé naturellement du virus) et elle une personne confinée. Le postulat est alléchant mais malheureusement le scénario semble avoir été écrit à la va-vite, sapant l’intelligence de son postulat de base.



Mais « Songbird » est loin d’être le navet que certains ont bien voulu faire croire. S’il développe de nombreux défauts, il n’en est pas moins doté de nombreuses qualités. Tout d’abord, malgré le peu de budget, la réalisation et les plans sur un Los Angeles désert sont très réussis. Les plans sur cette ville vidée de ses habitants, presque apocalyptiques, sont vraiment du meilleur effet dans ce long-métrage. Ensuite, l’ambiance créée par Adam Mason est anxiogène au possible. On sort à peine de cette crise que le film montre vers quelles extrémités, pas si fantaisistes que cela quand on regarde dans le rétroviseur, tout cela aurait pu nous emmener. Plus que de la science-fiction ou des élucubrations complotistes, c’est de l’anticipation réaliste qu’il nous est donné de voir ici. Enfin, le film est rythmé et ne souffre d’aucune baisse de tension pour une durée à priori adéquate.



Cependant, peut-être que « Songbird » va trop vite. Il y a trop de personnages peu creusés voire inutiles (la cam girl par exemple) et plein d’idées qui manquent de développement. On se demande conséquemment si la vitesse à laquelle le film passe et son rythme effréné ne sont peut-être pas des effets destinés à masquer ces carences. Mais aussi des invraisemblances qui s’avèrent un peu trop nombreuses surtout lors du final complètement foireux. A l’eau de rose, tiré par les cheveux et improbable, il dénote du reste et se positionne comme un non-sens. Ensuite, si les acteurs sont bons, on sent que tout cela manque de liant et d’un point de vue plus substantiel. Au final, ce petit film tourné l’été passé aurait pu être magistral, il est juste divertissant et quelque peu anecdotique voire inabouti. Mais il ne mérite certainement pas toutes ses critiques qui n’ont rien à voir avec le cinéma.



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Vous êtes confiné et vous ne savez pas quoi regarder ? Vous voulez sans doute vous divertir mais rien ne vous fait envie ? Laissez vous tenter par "Songbird" (allez savoir d'où sort ce titre ?!), thriller dystopique low-cost produit par Michael Bay, qui aura le mérite de vous plomber à défaut de vous divertir. Directement inspirée de la pandémie du coronavirus, cette production express (film tourné cet été) aux allures de nanar nous plonge dans un futur proche où le monde vit confiné depuis quatre ans, subissant les différentes mutations du virus. Difficile pour ma part de trouver un intérêt face à cette anticipation bien pessimiste et catastrophique alors que le monde est encore en pleine crise. Cette résonance avec notre réalité fait froid dans le dos, certes, mais je ne peux m'empêcher de trouver le film aussi opportuniste qu'éprouvant. Qui a envie de regarder ça, sérieux ? Je trouve ça très anticipé de faire du divertissement avec la Covid comme personnage principal. Ou bien est-ce une manière de prouver que l'industrie du cinéma est capable de perdurer en ces temps incertains... ? Ou tout simplement pensaient-ils que ce virus serait éradiqué en quelques mois ? Une chose est sûre, pas d'évasion en vue mais un virus encore plus mortel et une nature humaine bien pourrie. Ajoutez à cela une once d'espoir figurée par une love story impossible parce que confinement oblige et vous avez un mélange idéal pour une série B un tantinet foireuse. Cela dit, la mise en scène de Adam Mason dans un Los Angeles déserté et silencieux n'est pas si affligeante mais cela ne suffira pas pour en faire une oeuvre pertinente. Au bout d'un moment, le côté nanar, amené par un traitement abusif et capilotracté, l'emporte et on finit par se faire prendre par ce panorama anxiogène. Heureusement, c'est court, plutôt rythmé et la fin bâclée rose bonbon vient décrédibiliser l'ensemble. Premier film tourné pendant la pandémie, "Songbird" est une curiosité dispensable et franchement malvenue par les temps qui courent. Quitte à se foutre le bourdon, préférez "Contagion" de Steven Soderbergh !

Comme tout le monde s'en doutait, "Songbird" est un pur produit opportuniste, sur fond de pandémie. La proximité du spectateur avec le thème abordé peut d'ailleurs faire débat. Malgré sa courte durée, le film se révèle assez mou dans l'ensemble. On s'ennuie ferme pendant une grande partie du visionnage. Il faut attendre les dernières minutes pour voir un peu d'action. Cette production accouche d'un scénario paresseux et d'une mise en scène scolaire avec plusieurs incohérences. L'histoire repose sur une romance totalement insignifiante et des sous-intrigues sans le moindre intérêt.

Le contexte de tournage rencontre celui de son sujet. Les lieux sont modérés et le réel confinement que nous vivons actuellement sert la réalisation plus qu'il ne l'a dessert, en minimisant constamment les enjeux. Écrit à la vas vite pour faire le buzz, les possibilités du projet repose sur la faisabilité d'un tournage immédiat et à moindre coût. Des personnages secondaires inconsistants et des accessoires recyclés. Aucune dimension ni dynamique. Un Covid 23 sans arguments.

2,75 - La mise en scène est de qualité avec une belle photographie sur une bonne bande son. Les comédiens sont bons. En revanche, c’est le scénario qui manque trop de crédibilité pour vraiment adhérer à cette histoire avec trop d’incohérences. On connaît la fin dès le début sans surprises. Ce qui serait moins gênant si le moyen d’y parvenir était plus convaincant.

Cela dit, on ne passe pas un mauvais moment.

Ce n'est pas le pire film de pandémie que je vois. Pas le meilleur non plus. Avec le recul, Contagion était un très bon film, que je n'aurais sûrement pas trouvé assez spectaculaire à l'époque de sa sortie, mais maintenant, je le trouve réaliste et visionnaire. Revenons à nos moutons, et à notre Songbird, dont je ne comprends pas le titre, d'ailleurs. On voit bien que c'est un film low cost, rien que le fait de ne pas nous montrer le lieu de quarantaine, et de se contenter d'un minimum de protagonistes. En même temps, s'ils ont tourné en plein confinement, il aurait été difficile de recruter des centaines de figurants, je peux très bien le comprendre. Le problème, pour moi, c'est que l'histoire centrale, c'est celle de deux amoureux qui tentent de se rejoindre. Pas ma tasse de thé, je ne suis pas romantique et ce genre d'histoires m'ennuie immanquablement. De plus, je n'ai pas très bien compris cette histoire d'immunité. J'ai compris qu'ils ne pouvaient être contaminés, mais pourquoi ne peuvent-ils avoir d'amis, par exemple? S'ils prennent une douche et changent de vêtements, où est l'empêchement? A moins qu'ils puissent transmettre le virus, ce qui en fait des asymptomatiques et continue à en faire des personnes dangereuses. Bref, ce n'est pas très clair dans le film.
Et puis, s'ils étaient si sûrs de la qualité de leur film, ils auraient pu s'abstenir de se servir de la pandémie actuelle, en la dramatisant et en nous faisant peur. Parce que bon, j'ai parcouru les critiques spectateurs, et il y a entre autre un gamin qui parle des personnes qui ont trouvé le film un peu effrayant par sa projection dans un futur proche en les traitant de petites natures. Bon, c'est un gosse, et il a peu de risque d'être contaminé. De toute façon, dans l'ensemble, j'ai l'impression que les les internautes ont des expériences de confinement, de couvre-feu, de frustration dans leur vie quotidienne, mais pas l'expérience de la maladie. Parce que peut-être, ils verraient les choses en général et ce film en particulier différemment. Je sais que d'autres films sur le même thème verront le jour . Mais j'espère que ces films seront tournés une fois la pandémie circonscrite Cela éviterait les projections paranoïaques dans un futur dont nous ne savons rien encore.

Le film aurait pu être très intéressant. Mais c'est assez ennuyeux sur l'ensemble.
Les acteurs sont pourtant bons, mais le scénarios les rend bêtes. C'est bourré d'incohérences et d'actions tirées par les cheveux.
C'est dommage, mieux exploité, ça aurait été un excellent film ; l'idée de base était très bonne.

Un film avec un problème d'actualité, sorti en aussi peu de temps c'est unique. Mais la, c'est du nanar au plus haut point. Lent comme les vaccins, mou comme un coussin; c'est un scénario catastrophe vu et revu. Hollywood et son monde dystopique a encore frappé.

Adam Manson le réalisateur se centre trop sur la romance entre le jeune coursier et la jeune femme au lieu de parler du COVID qui est le sujet principal du film.

Film très sympathique qui projette efficacement dans une dystopie que l'on espère sans avenir.
Ce n'est pas un scenario des plus riches ou plein de rebondissements : c'est d'avantage une fable d'exposition de ce que pourrait être notre monde si nous nous faisions dépasser par la pandémie et la militarisation.
L'intrigue n'est qu'un fil rouge pour montrer les injustices, les trafics ou encore les technologies que nous pourrions inventer dans une telle situation.
Dans cette optique, on n'est pas gêné par l'aspect superficielle ou facile qu'il peut y avoir. De plus, le film ne s'éternise pas (1h25) spoiler: (c'est honnête vu l'évidence et le manichéisme de la conclusion)


Je recommande ce film comme support d'imagination à une dystopie post-covid, peut être pas comme le film de l'année mais ça reste un bon moment (d'inquiétude)

Une écriture calamiteuse et sans grande cohérence. Cependant la veste en cuir de K.J. Apa est stylée.

"Songbird" avait une idée de base qui pouvait laisser perplexe, mais qui aurait pu être prenante. Si le synopsis a fait peur à beaucoup de gens qui pensent que ce n'était pas forcément le bon moment pour sortir ce film, je suis bien obligé de dire que je ne trouve pas cela extrêmement choquant. Il y a bien eu des films pendant la Seconde Guerre Mondiale, certains parler même de cette guerre. Peu importe le contexte, on peut parler de tout, c'est ça la force du cinéma. Malgré tout, il faut ensuite voir comment les idées sont tournés et exécutés. Ici, on ne semblait pas essayer de faire quelque chose de trop simple, on semblait vouloir essayer de proposer quelque chose d'un peu dystopique. Cependant, le problème est que l'exécution de ce projet est catastrophique. Sincèrement, je trouve que ce long-métrage n'est absolument pas assez maîtrisé, on ressent le sentiment de visionner une série B très particulière. Le côté tchip de ce projet s'explique forcément par les conditions de tournage (en plein confinement), mais cela n'excuse pas tout. Le long-métrage ne réussit pas vraiment à être crédible et c'est de là que vient le principal problème. Tout le début du film va essayer d'introduire et d'expliquer son univers, mais c'est fait de manière trop exagérée et longue. On va passer notre temps à entendre que le monde est devenu dangereux, que c'est la guerre dans les camps de quarantaine, mais sans jamais voir cela. On va donc passer toute une grosse partie du film à voir nos personnages parlaient de la difficulté de cette vie, mais c'est tout. Et quand il démarre enfin, à la moitié du film à peu près, il ne propose rien de mieux qu'un enchaînement de séquences sans intérêt. Le nombre de retournement de situation absurde est juste complètement hallucinant. spoiler: Comme ce type dans l'entrepôt qui sauve notre héros, il sort de nulle part et on ne le revoit jamais.
L'écriture n'est vraiment pas maîtrisée, on sent le côté trop rapidement écrit, c'est assez fou. Pour que le film sorte fin 2020 alors que l'épidémie avait commencé en début d'année, le projet a dû être rushé, et ça sent ! Dans la mise en scène surtout, qui nous propose de la caméra épaule à outrance. Ce n'est pas forcément parlant comme ça, mais avoir tout le temps une image peu stable, même pendant des périodes de dialogues et de vies normales, ça pose un peu problème. L'objectif était peut-être de montrer que le danger est partout, mais comme on ne le ressent pas à l'écriture, l'idée passe assez mal. Comme tout le film d'ailleurs, on s'ennuie, on se prend la tête à deux mains face aux absurdités du film et on se demande pourquoi avoir regardé cela ? Ce film est un immense échec, clair et précis. Pour conclure, pas à la hauteur de l'idée.