Avis sur Songbird

Il fallait bien réaliser un film sur le contexte particulier de cette année 2020.
Difficile d'affirmer que c'est d'une franche réussite, par un scénario sans saveur aux personnages peu convaincants. Une intrigue inexistante, pour résumer. Passez votre chemin.

Songbird est une série B assez opportuniste qui manque cruellement d'ambition. Le covid_19 n'est qu'une toile de fond insipide, un prétexte grossier pour narrer une romance sans grande consistance. Un film rapidement torché, sauce Michael Bay, producteur peu exigeant.

Et si ça ne s'arrêtait pas ? 2024, Los Angeles entre dans sa 213ème semaine de confinement face à l'épidémie de Covid qui a upgradé jusqu'au niveau 23 pour désormais attaquer le cerveau des humains de manière foudroyante. Pendant que les contaminés disparaissent par dizaines dans des camps de quarantaine mis en place par un gouvernement U.S. dépassé, les rares immunisés à la maladie peuvent encore circuler dans la ville désertée et sont identifiés grâce à un bracelet jaune, des précieux sésames qui s'arrachent évidemment au marché noir. Au milieu de ce chaos, un livreur va prendre tous les risques pour sauver sa petite amie...

Pas la peine de tergiverser sur l'opportunisme ou non d'un tel projet, "Songbird" est un film si insignifiant qu'il n'en vaut de toute façon pas la peine. Tout ce que le producteur Michael Bay et le réalisateur Adam Mason ont en effet pu tirer de la situation la plus extraordinaire qu'ait connue l'humanité depuis des années se résume à un long-métrage post-apocalyptique creux et terriblement vain.
Bien entendu, la présentation de ce futur pessimiste très proche du nôtre réussit à jouer sur nos appréhensions les plus paranoïaques dans ses premiers instants, quelques détails plutôt bien pensés sur un mode de vie bouleversé par la maladie sur le long-terme font notamment leur petit effet. Mais "Songbird" passe tellement de temps à vouloir présenter et accentuer le pire de ce qu'une société submergée par le virus pourrait devenir qu'il en oublie de construire à peu près tout le reste, sans compter qu'à part l'isolement, les ramifications proposées ne débouchent que sur des standards poussiéreux (des variantes de collaboration/résistance caricaturales en gros).
Dessinés en trois-quatre coups de pinceaux faute de développements conséquents, le nombre trop important de personnages ne peut aboutir que sur une galerie de stéréotypes uniquement définis par leur fonction et la manière par laquelle ils vont se relier entre eux pour servir une intrigue désespérément plate (obtenir un ticket d'or pour fuir) et ponctuée de deus ex machina si grossiers que personne ne semble avoir pris le temps de cacher leur caractère aberrant. Pire, malgré ses enjeux terriblement simplistes, "Songbird" donnera toujours l'impression de ne pas savoir comment passer à la vitesse supérieure, comme si l'ensemble était définitivement condamné à faire du sur-place dans sa trop grande toile d'araignée de points de vue. Et même lorsque les choses bougeront un peu plus dans la dernière partie, "Songbird" se contentera du strict minimum aussi bien en termes d'action que de discours niaiseux délivrés (même séparé, le meilleur de l'humanité trouve toujours le moyen de s'unir dans l'adversité... mouais).
Bref, s'il existe bel et bien la possibilité de réaliser un très grand film sur l'événement exceptionnel qu'a représenté cette pandémie mondiale, ce n'est sûrement pas cet inutile "Songbird" qui a su saisir cette chance...

Déçu, bien pendant 5 minutes... puis ennuyeux sur la longueur... intrigue et qualité narrative bas de gamme.... naze.... 2 étoiles et demie.

Très décevant malgré un thème d'actualité et un casting très fort. Le film fait penser à un low-budget, et l'intrigue reste très superficiel et assez banale.

Le covid à fait beaucoup de torts au cinéma, mais ça n'empêche pas celui-ci de surfer sur la vague et de nous sortir Songbird, premier film Us à avoir été tourné pendant le confinement à Los Angeles. Et le résultat est assez calamiteux, scénario fainéant, bourré d'incohérences et surtout affligeant de débilités, acteurs tous à côté de la plaque pourtant le casting n'es pas si dégueu, et la réalisation est médiocre, c'est à se demander sur quoi Mickael Bay c'est appuyer pour produire un truc pareil. Cela aurait pu être intéressant si sa avait été fait de manière intelligente, et surtout sensé, mais ici cela ressemble plus à un projet fait à la vite. Une déception à tous les niveaux.

On a envie de défendre ce petit film qui ne mérite certainement pas des notes sous-estimées. Peut-être que le film sera réévalué dans quelques années (comme de nombreux films incompris) quand les gens comprendront la valeurs d'images saisissantes de rues désertes d'un Los Angeles vidés de sa population. Donc les gens refusent de voir ces incroyables images. Dans 20 ans on se dira. C'était comme ça Los Angeles ? Une ville aussi inoccupée ? Abandonnée au sens moral aussi. La ville est à l'abandon, c'est glaçant, hallucinant. Les personnages sont incroyables aussi. On voit leur côté apathique, leur dénuement psychologique. Leur épuisement moral. La fissure d'une société en déliquescence. L'image est translucide. Cela rappelle le film Little Buddha de Bernardo Bertolucci avec Keanu Reeves avec l'image transparente de l'appartement du couple bourgeois, Aucun reflet, aucune matérialisation, seulement le néant semblant de vie. C'est exactement pareil ici dans la somptueuse villa de Demi Moore et de Bradley Whitford, dans un environnement asséché et même abandonné. On pourrait même croire qu'elle est inhabitée. Ils sont dans une sorte de dépossession de leur bien. Quelle sensation ! On ressent vraiment cela. La torpeur de la situation est évidente. La majorité des personnages subit dans la prostration, le dénuement, et l'acceptation de conditions de vie inhumaine. Demi Moore est fascinante, et K.J. APA me fait penser à Tyrone Power ou Errol Flynn. Il est le digne successeur des héros intrépides des films de Raoul Walsh, tout comme Peter Stormare parfait dans son rôle du méchant du film, sans oublier le commanditaire pourri joué brillamment par Bradley Whitford. La sublime Alexandra Daddario complète ce casting sans faute. On est bien dans un hommage aux films d'aventures hollywoodiens des années 40/50, et c'est une réussite.

Personellement, j'ai bien aimé. C'est sur que visionner un film comme celui ci par les tps qui courent peux faire peur aux petites natures. Apparemment ils sont nombreux. Les acteurs jouent très bien, le Los Angeles apocalyptique est très bien fais, le scénario tiens la route. Bon après c'est le côté mec qui risque sa vie pour sa bien aimée qui peut être chiant mais perso cela ne m'as pas dérangé. C'est du mickael bay tout craché dans la réalisation,c'est très bien fais. Le film nous tiens en haleine. J'espère qu'il ne reflète pas la réalité qui nous attend:) mais en tout cas je trouve que les notes attribués pour ce film sont sévère. Et parfois même peuvent relever d'une certaine mauvaise fois. C'est un film post apocalyptique. Et dans ce style, il est plutôt bon. C'est sûr que c'est tabou ou malvenu de voir une évolution du covid comme dans ce film, mais juste rappelons nous que ce n'est que de la science fiction. Arrêtons de tous prendre au sérieux.

Bon...on se serait attendu à quelques chose de meilleure facture mais ce n'est pas le navet présenté par certains. Le scénario est simple et le film court. Quelques scènes sont particulièrement mauvaises mais l'ensemble se laisse voir. Quant à l'ambiance pandémique, il suffit de voir ce que nous vivons actuellement avec sa cohorte d'hystéries pour se dire que rien n'est impossible...

"Songbird" est un bon film de Science-fiction. Il s'agit du premier film tourné à Los Angeles pendant la période de confinement aux États-Unis lors de la pandémie de Covid-19. Un scénario plutôt sympa, les personnages sont attachants et une durée du film qui n'est pas très longue. J'ai été un peu déçu par le film car je trouve qui manque un peu d'action, l'intrigue est prévisible et je trouve dommage que le récit ne soit pas un peu plus apocalyptique.

Les films de Covid sont là et celui-ci est tellement inintéressant qu'attraper le Covid serait plus excitant. Songbird est bien plus mortel que le Covid-19 et il semble que seuls les personnages les plus fades seulement dans un scénario hollywoodien sont immunisés contre notre virus. En réalité ce film n'est qu'une histoire d'amour sordide et une chance pour K. J. Apa de montrer son corps nu très sculpté. Oui il est fantastique une sorte de livreur de vélos modèle masculin séduisant et si vous êtes fan de lui cela vaut la peine de regarder ce film. Mais pour de vrais adultes avec un cerveau qui fonctionne c'est tout simplement médiocre. Comment peut-on faire un film sur une maladie mortelle qui anéantit le monde et le transformer en deux personnes qui parlent à travers une porte. L'histoire est tout à fait prévisible les performances sont inégales mais KJ porte des chemises tout au long du film qui sont juste assez courtes pour montrer ses abdominaux de tueur. Peut-être que ses abdominaux et ses chemises peuvent résister au Covid qui sait...

Malgré la rapidité de production, le scénario est un minimum travaillé. Il y a plusieurs histoires qui arrivent à se regrouper, à former quelque chose d'abouti. Sans doute bien loin de la réalité, sauf mutation importante du virus, on regrette un manque d'exagération dans la contamination des gens. Quitte à s'éloigner de la réalité, on aurait pu s'attendre à un bon film tel que World War Z. Ce n'est pas un film qui va apporter une solution, ni un film qui va prendre le temps d'une mise en contexte vu qu'on part du principe qu'on connaît tous la situation. C'est juste une romance entre un homme immunisé et une femme qui ne l'est pas. Comme dans tous les films de ce genre, un marché noir se crée pour sauver des gens malades. La différence ici est que spoiler: la femme se trouve être en réalité également immunisée, et son sauvetage n'a pu avoir lieu que grâce aux infractions administratives qui sont en temps normal d'une lenteur déconcertante
. Les acteurs jouent plutôt bien, chacun ayant son rôle à jouer de toute importance. Côté musique, certains bruitages sont mal mélangés avec la bande sonore de fond. On entend par exemple un téléphone qui sonne en pleine musique d'action, ce qui embrouille un peu nos oreilles. Le film reste bon à regarder globalement, ce n'est pas une déception.

Malgré les nombreuses critiques, C est un film qui se regarde. Si avant de voir ce film vous vous attendiez à un film sociologique etc etc.... Certes vous serez déçu.
Ce film est un petit film catastrophe, et il faut le juger dans ce registre et non dans un autre.
L ambiance est pas mal, le film est certes un peu court, manque un peu d action, mais il se regarde. Ien jusqu'à la fin.
Il faut tout de même rappeler à ses détracteurs qu il a été tourné en pleine pandémie, et à le mérite de traiter un sujet actuel dans les temps.
Il y aura certes d autres bons films qui sortiront sur cette pandémie, mais dans quoi, 2,3, 4 ans sans être confinés et de plus gros budget.

J'attendais beaucoup, au vu de la bande annonce, et c'est une déception! Il y avait tellement à faire avec ce pitch et ces moyens ! L.A semble un village avec 3 pequins, le décor d'apocalypse est presque banal (à mi-chemin entre Zombieland et World War Z), Peter Stormare et Bradley Whitford jouent toujours les mêmes partitions, le héros circule à bécane sur un air d'Akira, et trop souvent la réalisation confond épilepsie et urgence ! Cependant tout n'est pas mauvais (les acteurs sont bons, certaines scènes sont stylées bien que trop courtes, et la bande son a de la gueule. Ça aurait pu être LE petit film d'anticipation sur le Covid, mais comme cela reste centré sur une poignée de personnages aux enjeux limités, c'est juste un petit film sympathique.

Film Sans intérêt d'un coursier immunisé et d'une jeune fille il se passe rien aucun suspens aucune émotion le néant absolu avec la présence de demi Moore en mode botox