Derniers Avis sur Songbird

J'ai trouvé ce film très bien. Les personnages sont attachants et la fin n'est pas très inattendu mais en accord avec l'essence même du film qui n'est pas censé être apocalyptique etc mais bien romantique.

"Songbird" avait une idée de base qui pouvait laisser perplexe, mais qui aurait pu être prenante. Si le synopsis a fait peur à beaucoup de gens qui pensent que ce n'était pas forcément le bon moment pour sortir ce film, je suis bien obligé de dire que je ne trouve pas cela extrêmement choquant. Il y a bien eu des films pendant la Seconde Guerre Mondiale, certains parler même de cette guerre. Peu importe le contexte, on peut parler de tout, c'est ça la force du cinéma. Malgré tout, il faut ensuite voir comment les idées sont tournés et exécutés. Ici, on ne semblait pas essayer de faire quelque chose de trop simple, on semblait vouloir essayer de proposer quelque chose d'un peu dystopique. Cependant, le problème est que l'exécution de ce projet est catastrophique. Sincèrement, je trouve que ce long-métrage n'est absolument pas assez maîtrisé, on ressent le sentiment de visionner une série B très particulière. Le côté tchip de ce projet s'explique forcément par les conditions de tournage (en plein confinement), mais cela n'excuse pas tout. Le long-métrage ne réussit pas vraiment à être crédible et c'est de là que vient le principal problème. Tout le début du film va essayer d'introduire et d'expliquer son univers, mais c'est fait de manière trop exagérée et longue. On va passer notre temps à entendre que le monde est devenu dangereux, que c'est la guerre dans les camps de quarantaine, mais sans jamais voir cela. On va donc passer toute une grosse partie du film à voir nos personnages parlaient de la difficulté de cette vie, mais c'est tout. Et quand il démarre enfin, à la moitié du film à peu près, il ne propose rien de mieux qu'un enchaînement de séquences sans intérêt. Le nombre de retournement de situation absurde est juste complètement hallucinant. spoiler: Comme ce type dans l'entrepôt qui sauve notre héros, il sort de nulle part et on ne le revoit jamais.
L'écriture n'est vraiment pas maîtrisée, on sent le côté trop rapidement écrit, c'est assez fou. Pour que le film sorte fin 2020 alors que l'épidémie avait commencé en début d'année, le projet a dû être rushé, et ça sent ! Dans la mise en scène surtout, qui nous propose de la caméra épaule à outrance. Ce n'est pas forcément parlant comme ça, mais avoir tout le temps une image peu stable, même pendant des périodes de dialogues et de vies normales, ça pose un peu problème. L'objectif était peut-être de montrer que le danger est partout, mais comme on ne le ressent pas à l'écriture, l'idée passe assez mal. Comme tout le film d'ailleurs, on s'ennuie, on se prend la tête à deux mains face aux absurdités du film et on se demande pourquoi avoir regardé cela ? Ce film est un immense échec, clair et précis. Pour conclure, pas à la hauteur de l'idée.

On a envie de défendre ce petit film qui ne mérite certainement pas des notes sous-estimées. Peut-être que le film sera réévalué dans quelques années (comme de nombreux films incompris) quand les gens comprendront la valeurs d'images saisissantes de rues désertes d'un Los Angeles vidés de sa population. Donc les gens refusent de voir ces incroyables images. Dans 20 ans on se dira. C'était comme ça Los Angeles ? Une ville aussi inoccupée ? Abandonnée au sens moral aussi. La ville est à l'abandon, c'est glaçant, hallucinant. Les personnages sont incroyables aussi. On voit leur côté apathique, leur dénuement psychologique. Leur épuisement moral. La fissure d'une société en déliquescence. L'image est translucide. Cela rappelle le film Little Buddha de Bernardo Bertolucci avec Keanu Reeves avec l'image transparente de l'appartement du couple bourgeois, Aucun reflet, aucune matérialisation, seulement le néant semblant de vie. C'est exactement pareil ici dans la somptueuse villa de Demi Moore et de Bradley Whitford, dans un environnement asséché et même abandonné. On pourrait même croire qu'elle est inhabitée. Ils sont dans une sorte de dépossession de leur bien. Quelle sensation ! On ressent vraiment cela. La torpeur de la situation est évidente. La majorité des personnages subit dans la prostration, le dénuement, et l'acceptation de conditions de vie inhumaine. Demi Moore est fascinante, et K.J. APA me fait penser à Tyrone Power ou Errol Flynn. Il est le digne successeur des héros intrépides des films de Raoul Walsh, tout comme Peter Stormare parfait dans son rôle du méchant du film, sans oublier le commanditaire pourri joué brillamment par Bradley Whitford. La sublime Alexandra Daddario complète ce casting sans faute. On est bien dans un hommage aux films d'aventures hollywoodiens des années 40/50, et c'est une réussite.

Film insipide, neutre, sans fond. C’est dommage parce que le sujet peut être intéressant mais le sujet est extrêmement peu creusé, les personnages superficiels et on en ressort avec l’impression d’avoir perdu son temps.

Ce film est le Soleil Vert de 2020 (non je plaisante bien sur). Ce film est un chef d'œuvre bien entendu. Songbird surfe sur la pandémie Covid (déjà ça remonte le moral). Un tel sujet aurait pu donner un film brut et terrible, pas forcément post apo mais quelque chose de réaliste. Ici c'est une histoire bancale, sur fond d'amourette ado, avec des acteurs new génération, tablettes de chocolat, tatouages pour l'acteur principal, bouches et yeux énormes, dents en plastique, sourcils xxl pour les filles (que l'on croirait à des filtres visage)!! Pour clore en (beauté) Demi Moore dans un rôle insignifiant, botox et longs cheveux noirs à la Morticia Addams. Bref, Songbird serait plutôt le chant du signe cinématographique.

Je donne cette note que pour les acteurs le reste poubelle. J’ai perdu mon temps… ils auraient pue faire mieux

Pas un chef d'œuvre, moins la mais pas un navet non plus... L'idée de base est intéressante mais pas assez développée selon moi... Dommage !

Bon hé bien je suis dans la petite minorité, j'ai plutôt bien aimé ! Peut-être en l'ayant vu en Vost. La pandémie ici n'est que prétexte pour un drame où la société a glissée dans une dictature pour survivre et/ou se protéger. Beaucoup de parallèle avec un film de zombie à la différence que les "victimes" ici pensent. Dénonciation des lois liberticides sans les nommer sur fond de romance. 3/5 !!!

Adam Manson le réalisateur se centre trop sur la romance entre le jeune coursier et la jeune femme au lieu de parler du COVID qui est le sujet principal du film.

Vraiment un vrai navet. Rien dans le film, c’est juste un film qui essaye de voguer sur l’effet Covid.

Les virus tombent à point nommé pour renouveler le cinéma de genre semble-t'il.
Nous suivons donc les mésaventures de trois groupes de personnes, .
Il n'y a jamais aucune information sur ce qui devrait être leur préoccupation première,
On ne parle que de ce qui est non-essentiel en cas d'épidémie. Comme si le reste était trop compliqué pour bâtir un scénario plausible. D'où viennent les ressources alimentaires? Qui produit? C'est le genre de film où on ne préoccupe absolument pas des besoins vitaux, Le réseau Internet, ça , ça fonctionne toujours, même si tout le monde ou presque est à l'agonie, On ne nous signalera pas que cette une quelconque IA qui gère tout ce qui est périphérique aux personnages. Tout cela n'est pas suffisamment porteur d'empathie et nous suivons donc en mode veille les interconnections et les pérégrinations d'un groupe de personnes dont certains sont biologiquement immunisés. On nous plonge dans une histoire sans qu'il y ait vraiment de tenant ni d'aboutissant et le scénario omet des explications pourtant importantes. par exemple,
on se ne saura pas comment la grand-mère de la copine du héros a subitement contracté la maladie alors qu'elle est confinée chez elle depuis bien longtemps. A défaut d'un réel intérêt pout ce qui se raconte à l'écran Michel et Michel d'Allo-ciné s'amuseront à traquer les faux-raccords. J'en garderai un en mémoire celui, de la vitre de la voiture de la bloggeuse, brisée par son harceleur d'amant, qui se retrouve intacte pour lui éviter d'être aspergé par le sang de celui-ci lorsqu'il se fait tuer par le drone.
Remarque en passant, Pourquoi ce titre? Serait-ce du au fait remarquable. que la pandémie de Covid et les confinements ayant ralenti notablement le vacarme de la nuisance humaine, on pouvait enfin entendre autre chose, comme le chant des oiseaux?

Avant même sa mise en ligne, cette production a été attaquée de toutes parts car elle capitalisait soi-disant sur la crise actuelle pour faire du divertissement… On aura tout vu! Depuis quand le cinéma ne peut-il plus s’inspirer de l’actualité sans être taxé d’opportuniste. Bientôt on ne pourra plus rien dire, ni écrire, ni filmer et la liberté d’expression va se retrouver encore plus muselée qu’elle ne l’est déjà. Cette polémique stérile et idiote mise de côté, penchons-nous sur le film en lui-même. L’idée de base de « Songbird » est plutôt maligne. Elle extrapole la crise actuelle du Covid à Los Angeles, supposant que la pandémie ne s’est pas arrêtée et que la ville en est à sa quatrième année de confinement après que le virus ait muté de manière encore plus virulente. Dans ce contexte, on suit quelques personnages dont deux qui vivent une histoire d’amour sans pouvoir se toucher, l’un étant un immune (protégé naturellement du virus) et elle une personne confinée. Le postulat est alléchant mais malheureusement le scénario semble avoir été écrit à la va-vite, sapant l’intelligence de son postulat de base.



Mais « Songbird » est loin d’être le navet que certains ont bien voulu faire croire. S’il développe de nombreux défauts, il n’en est pas moins doté de nombreuses qualités. Tout d’abord, malgré le peu de budget, la réalisation et les plans sur un Los Angeles désert sont très réussis. Les plans sur cette ville vidée de ses habitants, presque apocalyptiques, sont vraiment du meilleur effet dans ce long-métrage. Ensuite, l’ambiance créée par Adam Mason est anxiogène au possible. On sort à peine de cette crise que le film montre vers quelles extrémités, pas si fantaisistes que cela quand on regarde dans le rétroviseur, tout cela aurait pu nous emmener. Plus que de la science-fiction ou des élucubrations complotistes, c’est de l’anticipation réaliste qu’il nous est donné de voir ici. Enfin, le film est rythmé et ne souffre d’aucune baisse de tension pour une durée à priori adéquate.



Cependant, peut-être que « Songbird » va trop vite. Il y a trop de personnages peu creusés voire inutiles (la cam girl par exemple) et plein d’idées qui manquent de développement. On se demande conséquemment si la vitesse à laquelle le film passe et son rythme effréné ne sont peut-être pas des effets destinés à masquer ces carences. Mais aussi des invraisemblances qui s’avèrent un peu trop nombreuses surtout lors du final complètement foireux. A l’eau de rose, tiré par les cheveux et improbable, il dénote du reste et se positionne comme un non-sens. Ensuite, si les acteurs sont bons, on sent que tout cela manque de liant et d’un point de vue plus substantiel. Au final, ce petit film tourné l’été passé aurait pu être magistral, il est juste divertissant et quelque peu anecdotique voire inabouti. Mais il ne mérite certainement pas toutes ses critiques qui n’ont rien à voir avec le cinéma.



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Songbird et un super film qui récapitule sur le Covid 19 mais plus sévère du sens que le Covid 23 donc apparut en 2023 en tant que film futur avec de la romance et aussi de l’action.

"Songbird" film d'anticipation américain réalisé par Adam Mason et produit par Michael Bay, sorti en 2020.
Si le sujet est intéressant et si le producteur pouvait laisser espérer un bon gros blockbuster, il n'en est rien.
Une réalisation de très mauvais qualité, un film de très mauvaise facture. Montage au hachoir. Mouvement de caméra complètement aléatoires. tambourinements et autres bruitages de pâles hélicoptères en guise de musique.
Visuellement c'est illisible et l’univers sonore est désagréable.
Quel dommage, il y avait pourtant les moyens nécessaires.

Le vrai confinement est mieux que ce film.
Film d'anticipation anxiogène s'appuyant sur la pandémie de covid que traverse actuellement notre monde depuis 2020, Songbird propose une vision sombre et résolument technologique de 2024, après plusieurs années de confinement.
Malheureusement, si le postulat de base semblait alléchant, la réalisation du projet, elle, l'est beaucoup moins, entre un casting principal décevant et une histoire trop superficielle, le soufflet retombe rapidement.
Et ce ne sont pas Demi Moore, dans un second rôle de mère prête à tout pour défendre sa fille, (rôle qu'elle peine d'ailleurs à faire sortir du lot), ni l'excellent Paul Walter Hauser, ici emprunté et pas suffisamment mis en avant dans un autre second rôle, qui parviendront à sauver ce long-métrage prévisible, ennuyeux et trop lisse. Dommage, car la matière du film aurait permis d'exploiter la thématique du confinement de manière plus fine, et les relations familiales compliquées, à peine esquissées ici, auraient également mérité un soin plus particulier.. D'autant que la réalisation est oubliable, et la photographie trop fruste pour véritablement nous embarquer complètement. L'ensemble est assez brouillon, et même l'aspect anxiogène n'est pas si bien retranscrit que cela malheureusement.. Donc une vraie déception et non, j'y vais pas.