Avis : Les Fugitifs - Page 2

Beaucoup reprochent à Francis Veber une régression ces dernières années, mais je dois pourtant avouer ne pas avoir été beaucoup plus marqué (ni écoeuré d'ailleurs) par ces "Fugitifs" que par "L'Emmerdeur" récemment ou encore "La Doublure" il y a désormais trois ans. C'est la première partie du film qui est incontestablement la plus réussie, les maladresses de Pierre Richard se faisant assez amusantes, à défaut d'être vraiment hilarantes. Mais le duo qu'il forme avec Gérard Depardieu garde sa petite efficacité permettant au film de se laisser regarder. De plus, le personnage de l'enfant sait se faire étonnamment touchant, apportant une douceur inattendue à l'ensemble. Dommage du coup que la deuxième partie soit aussi plate, le rythme se faisant quasiment inexistant et les gags plutôt manqués : bref, ce qui faisait jusqu'ici la (petite) force du film. Le divertissement reste par ailleurs honorable et évite la vulgarité, mais on pouvait tout de même s'attendre à beaucoup mieux de cette soi-disant "excellente comédie française" assez décevante.

Une comédie tendre et sincère comme Francis Veber sait si bien les faire.

Le duo Gérard Depardieu/Pierre Richard est une nouvelle fois excellent sous la houlette du réalisateur. On se demande pourquoi le trio ne s'est jamais plus réformé après ça.

Bref, un film vraiment drôle et touchant à l'image de la petite Jeanne.

Une excellente suite des Compères de Francis Veber.Le duo Pierre Richard/Gérard Depardieu est cultissime et marche à merveille,l'histoire est drole et la mise en scène est hilarante.

Après l''excellent "La Chèvre" et le très bon "Les Compères", l'hilarant trio infernal Francis Veber/Pierre Richard/Gérard Depardieu termine en apothéose sa collaboration avec l'étonnant "Les Fugitifs". Tout commence par un très amusant braquage de banque - amateur - où notre célébrissime François Pignon a le malheur de choisir un grand bandit pour otage. La suite sera tout aussi drôle grâce entre autres à des seconds rôles bidonnants, Jean Carmet en tête. Mais ce n'est pourtant pas l'aspect comique qui fait la différence ici, mais bien l'émotion, et c'est en cela que ce troisième volet est étonnant... En effet, à le revoir, je me suis fait cueillir par le personnage de la fille de François Pignon, limite autiste depuis le décès de sa mère... Déjà parce que la toute jeune actrice est absolument craquante, mais aussi parce que la mise en scène, par moment très poétique, est inattendue pour ce genre de film spoiler: (lorsque la petite se love dans les bras du grand bandit pour s'endormir, ou encore les larmes de Pignon lorsqu'elle reparle enfin)
... Mais aussi grâce à la musique de Vladimir Cosma qui nous tire les larmes comme bon lui semble. Beaucoup de tendresse et d’humour donc pour l’'une des meilleures comédies (un chouya dramatique) françaises.

Succédant à «la Chèvre» et aux «Compères», avec lesquels pourtant il n’a aucun lien, « les Fugitifs » est une charmante comédie narrant les péripéties d’un chômeur prêt à tous les risques pour de l’argent, quitte à prendre, par hasard, un vrai truand en otage lors du braquage foireux d’une banque. Au-delà de sa maîtrise du rire, Francis Veber insuffle une jolie touche d’émotion inédite au scénario de sa nouvelle collaboration avec Pierre Richard et Gérard Depardieu. Le film conclut leur trilogie de belle manière et contient en plus une scène d’anthologie particulièrement hilarante avec un Jean Carmet mémorable en vétérinaire retraité.

Pierre Richard, Gérard Depardieu et Francis Veber tous ensemble: troisième et dernier acte. Trois après "Les Compères", on retrouve le même trio... pour un résultat à peine plus convaincant. Parce que franchement, tout comme le film précédent, ces "Fugitifs" n'ont pas grand chose à offrir. Que retenir vraiment de ce film à part cette scène, amenée par un excellent Jean Carmet où notre Gégé national, confondu avec un clebs, se fait retirer une balle de la guibolle, cette scène où Pierre Richard se prend le réverbère deux fois de suite dans la tronche et la scène où il se fait passer pour une femme sur le point d'accoucher ? Seulement trois scènes sur près d'une heure et demie, moi je trouve ça bien trop léger. Alors, peut-être va-t-on me dire qu'une petite pointe de tendresse a été instaurée avec la présence de la petite fille, ouais, d'accord, mais moi, en regardant ce film, c'est pas de la tendresse que je recherche, je m'en fous. Je voulais voir un truc comme "La chèvre". On ne peut pas blâmer Veber d'avoir donné des suites à son bébé de 1981, mais on peut lui en vouloir de s'être montré aussi peu inspiré alors qu'il bénéficiait d'un tandem d'acteurs juste trop top.

Les Fugitifs est un film très plaisant, comme tous les films de Francis Veber.
Tous les ingrédients habituels sont là, et ça marche.
Le duo comique formé par Pierre Richard et Gérard Depardieu fonctionne à merveille (ce n'est pas la seule fois que les deux acteurs se rencontrent sur un film de Veber). De très bons seconds rôles (notamment Jean Carmet en sénile). Les personnages sont extrêmement attachants, on a énormément d'empathie pour le personnage de Gérard Depardieu.
Même si les personnages sont assez habituels dans la filmographie du réalisateur, les situations n'en sont pas moins drôles et inattendues. On rit tout le long du film.
C'est efficacement drôle.

Le début est excellent avec le braquage de la banque, et l'inversion du bandit et de l'otage, mais passé cette introduction originale on tombe trop dans le sentimentalisme mou, moins d'action, et s'ensuit une histoire plus banale. Bref on est vite déçus après un début prometteur. Le duo Depardieu et Pierre Richard s'essouffle dans ce troisième et dernier volet moyen, après l'excellent La chèvre et l'un peu moins bon Les compères.

Sans doute le moins bon des trois. Certes, l'idée de reformer pour la troisième et dernière fois le duo comique culte des années 1980 Depardieu-Richard était justifié par une histoire là encore bien originale et prometteuse. Seulement, la manière choisie de la mener est ici totalement différente ; au lieu d'opter pour l'humour, Veber préfère en effet miser davantage sur la corde sensible de par la présence de cette petite fille, rajoutant une dose de pathos jusque-là inconnue à son cinéma. Hormis un passage proprement jubilatoire au début du film avec Jean Carmet en vétérinaire gâteux, le reste du film n'atteint jamais ce niveau de rires. Le cinéaste, pourvu de surcroit d'un scénario assez frêle, s'en reste donc au côté cul-cul la praline, ce qui ne fait pas forcément des "Fugitifs" un mauvais film en soi, mais néanmoins largement inférieur aux deux précédents.

Un ancien braqueur sort après 5 ans de prison. Afin de refaire sa vie, il finit à la banque pour avoir un peu d’argent ou un braqueur le prend comme otage. Aux yeux de la police, c’est Lucas qui a fait le coup. Le duo est entré en scène et le comique de situation fonctionne parfaitement bien avec Pierre Richard qui prend le rôle de François Pignon.

Là où le film se distingue, c’est que le scénario ne se cantonne pas dans une simple comédie française. Francis Veber alterne entre humour et drame familial et donne de la profondeur à son scénario.

La talent des comédiens relève heureusement le niveau d'un scénario manquant de rythme, pretexte à réunir à nouveau Pierre Richard et Depardieu. L'alchimie marche à moitié, mais on rigole bien tout de même.

Avec La Chèvre et Les Compères, Francis Veber nous promettait du très bon cinéma. Avec Les Fugitifs, il termine merveilleusement bien sa trilogie, entre des éclats de rire et une profusion de situations comiques complètement folles. Ne se contentant jamais d'un bête recyclage, il réussit le pari fou de toujours nous amener des gags nouveaux, sans jamais perdre sa maîtrise de l'humour et du divertissement. Passionnant de bout en bout, drôle comme jamais ( largement plus que Les Compères ), Les Fugitifs ne cesse de nous livrer des situations sacrément cocasses et diablement drôles. Cela viendra surtout du rythme parfaitement mené par la mise en scène de Veber, qui s'est encore amélioré avec le temps; en trois ans, il a pris de l'expérience, de la bouteille. En somme, il a étoffé son art. L'autre ressort comique ressortant le plus, c'est bien la personnalité haute en couleur de Pierre Richard. Autrement moins suicidaire que par le passé, il retrouve la personnalité maladroite de ses débuts, avec pertes et fracas. Les quiproquos sont géniaux et tellement bien tirés par les cheveux qu'ils n'abîment jamais la crédibilité de l'oeuvre; pire, ils la rendent encore plus folle. Nul doute qu'il ajoute énormément à l'oeuvre, avec sa stupidité qui va croissante et sa maladresse navrante. A ses côtés, un Depardieu toujours aussi charismatique et fichtrement bourru; faisant bien plus que permettre à Richard de faire le comique, il assume totalement son rôle, et nous offre à son tour des barres de rire. Dans l'échelle de l'humour, il est indépendant de Richard; il trouve facilement son chemin, marquant le film de sa personnalité. Un duo qui fait des merveilles, donc; fait d'autant plus surprenant que sur trois films, les deux acteurs ont du revenir au point de départ. Ne pas se connaître, jouer les inconnus comme s'ils se voyaient pour la première fois : nul doute qu'ils sont très talentueux. Autant l'un que l'autre, je précise. Toujours aussi différents, ils n'en finissent plus de plaisanter et de nous faire rire, de prendre sur eux des dizaines et des dizaines de soucis, tellement qu'on ne les compte finalement plus. Un excellent film, donc. Cela même s'il est imparfait : ses facilités scénaristiques et sa transition maladroite en milieu de film feront que la note supérieure lui sera enlevée. Mais n'en doutez pas, c'est une grande comédie intense et bien dosée ( comme toujours avec Francis Veber, réalisateur/scénariste de très grand talent ), magnifiquement bien relevée par un duo toujours aussi craquant. La fin d'une époque, pour le début d'une autre. Désormais, Depardieu a quitté Richard, aussi vrai que Pignon n'a pas fini d'embêter son monde. C'est sa destinée, notre destinée. Ainsi va la vie.

on ne peut qu'adorer cette comédie, tellement drôle et marrante

Un duo que l'on revoit avec un plaisir non dissimulé.

Parlons aujourd'hui de la 3ème collaboration entre le réalisateur Francis Veber (un as des comédies) et de 2 acteurs: Gérard Depardieu et Pierre Richard (qui commence revenir malgré des longues années d'absence) dans le film des ''Les fugitifs''. On commence l'histoire par la libération de Jean Lucas (Gérard Depardieu) de prison et qui veut reprendre une vie comme les autres mais un ancien commissaire va quand même le poursuivre puisqu'il a des doutes sur lui. Jean va la banque et là hold-up de François Pignon (Pierre Richard) et il décide de prendre en otage Jean Lucas. En voyant ce scénario là, au début, on se dit que cela va ressembler à "La chêvre" mais ça n'aura aucune ressemblance puisque François Pignon a une fille qui ne parle plus depuis 3 ans et donc la peur de la prison. J'ai été fort surpris en voyant ce film, je m'attendais voir une comédie classique mais c'est plus une comédie dramatique. C'est vraiment bien construit, les personnages sont très attachants avec un Pierre Richard dans un rôle très sérieux et une histoire grave et profonde, ce qui est très rare à l'époque car il est souvent considéré comme le grand "Distrait". Une petite fille incroyable et un Gérard Depardieu en brute attachante. Le film est ponctué de bons gags (je pense au braquage de la banque au début du film) comme des moments émouvants spoiler: (je pense à la fille qui prononce son 1er mot devant son papa et Lucas)
. Tout cela est parfaitement rythmé et super intéressant. Bref, que dire de plus. AH OUI !!! La présence de Jean Carmet en vétérinaire à la retraite et de Jean Benguigui en tenancier de bar !!! Pour conclure, je dois dire que c'est un de mes coups de cœur de Francis Veber et qu'en plus, j'irai voir Pierre Richard dans quelques semaines dans un nouveau film "Un profil pour deux". Donc, grande joie !!!