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    Un soupçon d'amour
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    10 critiques spectateurs

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    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2020
    L'un des films les plus touchants de Paul Vecchiali, entre romanesque et onirisme, intellectualité et référence au mélodrame, dans la lignée de ses grandes réussites, comme "Corps à cœur" ou "En haut des marches". La trop rare Marianne Basler y est sublime.
    sylounette
    sylounette

    39 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 septembre 2020
    rarement vu un navet de cette importance !!
    Les acteurs jouent très mal, le texte est récité, les décors intérieurs sont d'une pauvreté affligeante et je ne parle même pas des dialogues !!
    Je ne sais même pas pourquoi je ne suis pas partie avant la fin !
    heureusement le film est court
    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2021
    Que j'ai trouvé ce film terne et ennuyant! Il se déroule dans le milieu du théâtre où un homme gère les états d'âme de sa maîtresse et surtout de sa femme. Cette dernière plaque son art pour s'occuper pleinement de son jeune fils malade. Totalement passé inaperçu cet été, ce film qui s'apparente à un mélodrame a su trouver les faveurs de la critique, un peu moins du public. Globalement, j'ai trouvé cette oeuvre calamiteuse spoiler: et je n'accorde qu'une étoile pour le twist final (seule raison de regarder le film jusqu'à la fin).
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    94 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2020
    « Un soupçon d’amour » est une belle claque de cinéma, un grand et beau film d’un jeune cinéaste de 90 printemps, Paul Vecchiali. Une histoire dense et émouvante, un film conçu comme une œuvre d’art où chaque image, ciselée, prend son sens dans une forme qui nous est peu offerte de nos jours. Dédié à Douglas Sirk, le film exprime et développe en profondeur le monde complexe des sentiments dans une passionnante plongée au cœur de l’âme humaine, de ses beautés et de ses méandres. Toute une vie défile sous nos yeux à travers un habile enchevêtrement de situations où le passé refait surface dans un présent toujours reconsidéré. C’est de véritable compassion et de compréhension pour les êtres dont Vecchiali nous parle. Film rempli de tiroirs secrets, le drame qui s’y joue sous sa plus pure forme romanesque nous fait revenir aux grandes heures du cinéma grâce en premier lieu à la magie des acteurs, merveilleuses Marianne Bassler et Fabienne Babe sans oublier Jean-Philippe Puymartin. Le temps s’enfuit dans une Provence lumineuse où les jardins ressemblent à des tableaux de Jean-Charles-Joseph Rémond et les intérieurs à des clairs-obscurs qui nous ramènent à l’essence même du cinéma. Le plus incroyable est que le film a été tourné en 9 jours et qu’on a l’impression d’un temps de tournage étendu sur plusieurs semaines. À l’heure où l’on se demande que sont devenus les grands cinéastes français, Paul Vecchiali nous réveille de notre léthargie pour nous offrir l’une des plus belles surprises de ces dernières années. Maîtrisé d’un bout à l’autre, doté d’une magnifique photographie de Philippe Bottiglione (il est incompréhensible que le cinéma ne fasse pas plus souvent appel à lui) il serait également injuste de ne pas mentionner la belle bande originale de Roland Vincent, musicien rare qui a su apporter une deuxième écriture au film. Composée avant le tournage, la musique inspire le cinéaste dans sa mise en scène et c’est le film entier qui vient à nous, nous attrape, nous saisit comme un coup de tonnerre notamment dans sa dernière séquence, sublime, qui remet en question tout ce à quoi nous avons assisté. S’il y a un film à voir en ce moment c’est bien « Un soupçon d’amour » de Paul Vecchiali.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 382 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2021
    Le début du film peut rebuter certains spectateurs et ses répétitions de l'Andromaque de Racine ne semblent pas avoir de sens bien qu'elles en aient au fur et à mesure que l'histoire s'enrichit jusqu'au rebondissement final inattendu qui pour une fois est tout à fait pertinent. Vecchiali fait appel à l'une de ses actrices préférées la lumineuse Marianne Basler qui brille dans tous les sens du terme dans son rôle d'actrice au sommet de son art qui connaît son temps de doute et de peur et abandonne le rôle d'Andromaque en faveur de son collègue qui est aussi l'amant de son mari. On ne peut que conjecturer sur ce fils il tousse sans cesse et on le soupçonne d'être en phase terminale mais jamais un mot n'est dit à ce sujet bien que des indices soient donnés au spectateur. L'étrange rencontre avec le pharmacien et sa mère, la promenade dans le cimetière où l'actrice ne trouve pas la tombe de sa famille, son ancien amour devenu prêtre, son institutrice qui devrait être à la retraite mais à qui le maire a demandé de continuer à travailler à l'école tous cela intrigue le spectateur. Lorsque l'actrice qui la remplace dans le rôle d'Andromaque vient lui rendre visite elle dit à son garçon de jouer avec ses jouets. Elle semble le cacher du monde peut-être parce qu'elle a honte de lui. Ou parce que sa carrière et celle de son mari comme on le voit dans la dernière scène où ils extirpent le mal a eu raison d'elle. Un soupçon d'amour est dédié à Douglas Sirk le roi des mélodrames des années 50 et cela veut tous dire pour moi...
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 288 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 septembre 2020
    Geneviève (Marianne Basler) est une immense actrice de théâtre. Mère aimante, inquiète de la santé fragile de son fils, elle se désintéresse d’Andromaque, la pièce de Racine qu’elle répète avec André, son mari. Elle prend soudainement la décision de l’abandonner et de céder sa place à Isabelle (Fabienne Babe), une actrice qui entretient aussi, sans s’en cacher, une affaire avec André. Geneviève part avec son fils en Provence dans son village natal où elle retrouve de vieux amis perdus de vue : une ancienne camarade d’école, un amour de jeunesse devenu prêtre après leur rupture.

    Paul Vecchiali a quatre-vingt dix ans. Ce polytechnicien réalise des films depuis près de soixante ans. Lorsque je suis arrivé à Paris, le bac en poche, à l’été 1988, le tout premier film que je suis allé voir dans une petite salle du Quartier latin, près de mon pensionnat, était de lui. La productivité de Paul Vecchiali n’a cessé de s’accélérer avec le temps : "Un soupçon d’amour" est son neuvième film en dix ans.

    Cette splendide vitalité mérite le respect. Mais elle ne justifie pas l’indulgence coupable des critiques plutôt positives que j’ai lues en me pinçant dans "Le Monde", "Télérama" ou "Première" – qui, lecteur fidèle, vous l’aurez compris, constituent ma sainte trinité cinématographique.

    "Un soupçon d’amour" porte un joli titre qui peut renvoyer, selon comment on le lit, à la suspicion ou, au contraire, à un sentiment à peine ébauché. Mais c’est bien là la seule qualité d’un film qui, au demeurant, ne joue pas sur cette ambiguïté.

    Car "Un soupçon d’amour" est un film calamiteux, mal écrit, mal joué, mal monté. Dès son générique, qui n’est pas vintage mais simplement démodé, on flaire le naufrage. On y lit dans chaque plan l’absence criante de budget. Les trois quarts des scènes ont été tournées sur la terrasse et dans le jardin de la maison du réalisateur, retiré à Plan de la Tour dans le Var. Marianne Basler (que Vecchiali avait lancée en 1985) et Fabienne Babe font, sans doute encore, aux yeux du nonagénaire, figure de jeunes premières ; mais elles se ridiculisent en plume et froufrou dans un numéro de music hall mal dansé.

    L’histoire d’"Un soupçon d’amour" déroule le fil paresseux d’un badinage pour troisième âge avant de se révéler dans son dernier plan d’une cruauté dramatique. Mais ce coup de théâtre vient bien trop tard.

    J’étais seul dans la salle quand j’ai vu "Un soupçon d’amour". La faute à la désaffection post-confinement qui frappe en ce moment les cinémas ? Ou au manque d’intérêt du film qui, à bon droit, a fait fuir les spectateurs et qui aurait dû me faire fuir aussi ?
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2020
    C’est un film étrange, à miroir, à ressorts, qui nous parle de la création artistique, ou plutôt du talent. A quoi est-il dû s’interroge Vecchiali qui pour le même rôle et le même metteur en scène oppose deux comédiennes. L’une est saluée par la critique, l’autre pas. Elles sont aussi rivales par les sentiments qu’elles partagent autour du même homme. Un triangle amoureux dont le réalisateur prend prétexte pour tisser une histoire assez décousue en apparence, qui s'appuie à la fois sur la comédie musicale, le drame et le fantastique. Vecchiali fait son cinéma, comme on joue au théâtre. « Andromaque » à l’occasion dont le thème l’invite bien évidemment à suivre les méandres de ce drame amoureux, où rode constamment la mort. Son discours s’en ressent. Très théâtral donc, narratif et ampoulé parfois, mais la mise en scène contredit ce style suranné. L’empreinte d’un destin dramatique, souvenir douloureux que la comédienne entretient jusqu’au renoncement de "Andromaque". La révélation finale d’un récit qui prend alors toute sa résonance, sa force et sa passion. Sa richesse à laquelle on a pu imaginer un instant, ternie. Mais l’alerte philosophe veillait sous l’écorce d’un cinéaste rusé. Toujours en compagnie de sa comédienne fidèle, Marianne Basler, la belle « Andromaque » du cinéma français. .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Marianne B
    Marianne B

    6 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2020
    Fascinant, différent . J’aime les films de Paul Vecchiali qui se jouent des modes et des convenances. Son récit nous parvient toujours parce qu’il y est totalement à chaque instant
    Lady B
    Lady B

    4 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2020
    Un très joli film sur la mélancolie, les amours perdus et retrouvés, le manque et la folie. Entre légèreté et tragédie, le nouveau film de Paul Vecchiali nous plonge avec puissance et ferveur dans un petit drame personnel, qui nous émeut grandement: celui d'une actrice qui n'arrive plus à jouer, car elle n'arrive plus à respirer tant le poids de son lourd secret lui compresse la poitrine.
    Un de ses plus beaux films où on retrouve avec un bonheur infini la grande, la très grande Marianne Basler.
    Brady20
    Brady20

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2021
    A contre courant des modes, Paul Vecchiali continue d'enrichir son oeuvre .. un regard bienveillant et sensible sur le monde des femmes. Une Marianne Basler extrêmement touchante, actrice magnétique que l'on voit malheureusement peu au cinéma.
    Les meilleurs films de tous les temps
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