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    La Pianiste
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    154 critiques spectateurs

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    Yalfy
    Yalfy

    90 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2021
    Un film bien mis-en-scène avec une excellente Isabelle Huppert et un très bon Benoît Magimel en élève amoureux de sa prof de piano.Un film dérangeant sur les problèmes sexuels de cette prof.Pas un film romantique.Une vision sinistre de l' Autriche d' aujourd' hui
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 février 2021
    Ce film ayant pour but de déranger le spectateur n'arrive pas vraiment à ses fins malgré un jeu d'acteur bien orchestré. La relation entre les deux protagonistes est un peu trop : "je t'aime, fais moi mal". A ne pas regarder en priorité
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 février 2021
    Je bloque de nouveau sur « La pianiste » sorti en 2001 bien que ce film ait remporté 3 prix au Festival de Cannes. Erika (Isabelle Huppert) est une professeure de piano reconnue bien que très dure avec elle-même et ses élèves qui « ne doivent pas la dépasser » selon les propos de sa mère magistralement interprétée par Annie Girardot. Mais même si cette mère est très étouffante et possessive, elle rend les déviances sexuelles de sa fille peu probables dans ce monde de la musique classique, du Conservatoire de Vienne et de sa bourgeoisie comme chez le docteur Blonskij où Erika sera remarquée et courtisée par Walter (Benoît Magimel). En effet dans ce film on bascule trop rapidement du sadomasochisme au domaine de la psychiatrie !
    C’est la seconde fois que j’arrête ce DVD … qui me hérisse malgré mon intérêt pour les films de Michael Haneke.
    Estonius
    Estonius

    2 563 abonnés 5 258 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2021
    Ce qui frappe avant tout dans ce film c'est la prestation hallucinante d'Isabelle Huppert. Elle éclipse le reste de la distribution, Magimel peu convaincant en tête, mais aussi Girardot que je n'ai pas trouvé à son aise. Du point de vue de sa réalisation le film souffre d'imperfections, certains plans sont beaucoup plus longs que nécessaire, et les dialogues, surtout au début ont tendance à confondre le langage parlé et le langage écrit, enfin je n'admet pas cette fin, privauté du réalisateur pour "faire parler" mais ou incapacité à conclure. Faut-il parler du fond ? Y a-t-il un message ? Certains en ont écrit des pages entières, c'est leur droit, chacun peut disserter sur ce qu'il veut, mais pourquoi ne faudrait-il que le film ne se suffise pas à lui-même, montrer que chacun a un jardin secret n'est pas un message, c'est une illustration, se demander pourquoi c'est déjà prendre le risque d'aligner les pires lieux communs. Pour ce qui me concerne je garderais en mémoire le film non pas comme "un film d'Haneke", mais comme un film avec Isabelle Huppert.
    Charlotte28
    Charlotte28

    95 abonnés 1 759 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2020
    Une plongée saisissante dans les tourments psychologiques d'une femme victime de ses frustrations sexuelles, de son étouffante relation malsaine avec sa mère et d'autres traumatismes visibles dans son rapport avec les hommes ainsi qu'avec son propre corps. Bien que rarement enthousiasmée par Isabelle Huppert qui me semble souvent cantonnée au même type de rôle, j'admets mon admiration face à son interprétation absolue d'une névrosée qui agit avec rigidité et froideur dans son métier pourtant emblématique d'une sensibilité nécessaire pour que cette maîtrise manifeste fasse contre-point à son chaos interne. Ce qui pourrait apparaître comme une surenchère perverse dans la violence vise simplement à assumer le jusqu'au boutisme du désespoir émotionnel de l'héroïne ainsi que des tendances sadomasochistes qu'elle révèle chez son élève auquel Benoit Magimel confère un charme inquiétant (qui séduit une jeune Eva Green!). Touchée par la mise en scène de cette tranche de vie infernale et funeste, la fin spoiler: laissée en suspens
    m'a décontenancée et même déçue, bien que l'absence de jugement ou de didactisme m'a séduite. Un portrait juste mais dérangeant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 519 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 octobre 2020
    La Pianiste est un film mélangé mais mélangé a quoi. Il contient surtout beaucoup de piano classique et beaucoup de déviations sexuelles. Si vous aimez le piano classique vous détesterez le sexe déviant. Si vous aimez le sexe déviant le piano vous ennuiera. spoiler: Un garçon talentueux lui est offert comme élève boursier. Au début elle est farouchement contre lui car il est étudiant et elle refuse de croire qu'un ingénieur peut avoir un talent musical. Elle a une étudiante souriante mais talentueuse. Elle met du verre brisé dans la poche du manteau de la fille qui lui coupe la main (ne me demandez pas pourquoi elle fait ça). Le garçon tombe amoureux d'elle et la suit dans les toilettes publiques où il tente de l'embrasser. Je ne peux pas dire ce qu'il font ensuite tellement c'est infect. Il continue de la poursuivre malgré ses critiques au vitriol de son jeu de piano et il déclare son amour pour elle et indique clairement qu'il veut lui faire l'amour. Elle le repousse à nouveau mais lui dit qu'elle expliquera par écrit ce qu'elle veut et qu'il doit d'abord lire la lettre. Ils se rencontrent dans sa maison, s'enfermant dans sa chambre. La mère est dérangée mais incapable d'interférer. Il essaie de lui faire l'amour mais elle insiste pour qu'il lise la lettre. Elle dit qu'elle a toujours eu le désir d'être ligotée et bâillonnée et d'être battue. Elle produit les cordes et le bâillon qu'elle a acquis. Le garçon qui est sexuellement normal, est choqué et révolté. Dois-je en dire plus ?.
    Le film se termine avec elle se poignardant avec un couteau de cuisine juste avant qu'elle ne donne un concert important. Eh bien je suppose que toutes les bonnes choses doivent prendre fin. Dommage que le coup de couteau final n'ait fait que peu de sang. Dans l'ensemble c'est un film nauséabond comme tous les films de Michael Haneke...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Film poignant qui décoiffe! Il faut avoir connu le milieu des conservatoires de musique pour comprendre que cette histoire n'est pas fruit de l'imagination mais un reflet exacerbé et dramatique de la réalité. Les abus d'une mère ambitieuse et rigide et cette solitude mentale pour se dédier corps et âme à un art peuvent mener à la névrose, à la perversion et à la folie. Joué magistralement par les acteurs dans cette atmosphère viennoise qui ne pouvait être une autre pour donner autant de charme mélancolique à ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juillet 2020
    Ce film me rappelle d'une certaine façon, l'une des nouvelles d'écrivain iranien Sadegh Hédayat qui s'appelle Abjii Khanom dans le livre Enterré vivant. Haneke a réalisé encore une autre fois un film inoubliable et il a choisi Isabelle Huppert pour son film , ce qui me rend fou de ce film. Erika Kohut comme l'héroine de Abjii Khanom souffre de manque d'amour et de ne pas avoir de relation sexuelle. L'une finit par se suicider et l'autre finit par se faire du mal . Toutes les deux ont des parents possessives qui ne les laissent pas vivre comme elles veulent . L'une se réfugie dans la religion juste pour cacher ses désirs charnels et l'autre a des tendances masochists qui n'ont jamais été satisfaits et son amant ne satisfait pas ses désirs. A mon avis c'est aussi l'histoire d'un être humain qui n'a jamais eu d'amour dans sa vie et il a maintenant 40 ans.
    Shawn777
    Shawn777

    476 abonnés 3 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2020
    Ce film, réalisé par Michael Haneke et sorti en 2001, est assez particulier mais néanmoins intéressant. Du style du réalisateur, je n'ai comme expérience que les deux "Funny Games" (l'original et son remake américain), c'est donc assez maigre pour se faire un avis arrêté sur son style, je ne savais donc pas tellement dans quoi je me lançais avec celui-ci. Et bien finalement, même si nous ne sommes pas dans le même registre que "Funny Games" puisque c'est un film d'horreur, enfin surtout violent, complètement assumé, nous pouvons tout de même y retrouver quelques éléments similaires. Effectivement, nous avons ici aussi des personnages torturés et surtout des relations conflictuelles, notamment deux qui sont la relation mère/fille et la relation amoureuse sado-masochiste. Pour remettre les choses dans le contexte, c'est l'histoire d'une pianiste qui entame une relation sado-masochiste avec son nouvel élève. Alors, nous sommes bien loin de "9 semaines 1/2" et encore plus de "50 nuances de Grey" puisque le film explore ici le sado-masochisme à son paroxysme, c'est-à-dire là où ce genre de rapports commence à dévoiler un aspect maladif de la personne aimant pratiquer ces pratiques (ce que, par ailleurs, je ne juge pas du tout). D'ailleurs, c'est intéressant de voir comment les rapports de force s'inversent soudainement à un point spécifique du film et de quelle manière les personnages adoptent ce changement. La construction des personnages est d'ailleurs très bien écrite et très complète, notamment en ce qui concerne Erika dont la psychologie est de plus en plus complexifiée jusqu'à une fin spoiler: aussi soudaine que violente
    . Le rythme est lent, à l'image d'un film d'auteur classique dirons-nous, mais pour autant on ne s'ennuie pas car cette relation malsaine et éprouvante, à la fois pour les personnages et pour les spectateurs, en devient hypnotisante. En ce qui concerne la B.O., elle est très bonne, nous naviguons entre Chopin, Bach et Schubert et du côté des acteurs, nous avons les excellentes prestations de Isabelle Huppert et de Benoît Magimel, sans oublier Annie Girardot dans le rôle de la mère acariâtre. "La Pianiste" fait donc partie de ces films assez difficiles à supporter psychologiquement.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 décembre 2019
    Une histoire de femme froide et perverse, c’est parfait pour Isabelle Huppert qui s’y connaît à jouer ce rôle elle là elle l’a, évoluant dans un univers élitiste où l’exigence est mot d’ordre montrer telle dans la mise en scène, refroidissant plus d’un candidat ressortant en larme déçu.
    Une membre du jury odieuse en aparté, ses collègues ahuris, les concours de circonstances ne s’improvisent pas en liste principale ni complémentaire définitive, rien de particulier dans cette intrigue, sur pulsion sexuelle que voit naître les virtuoses pianistes selon cette fiction, nous montent des idées à la tête avec ce stress imaginaire, une pure invention.

    Je t’aime moi non plus entre la maîtresse professeur mûre et son disciple élève jeune, des frappes envoyées sadiques et coups reçus masochistes, auto-punition corporelle infligée, comme une forme de violence conjugale, non merci pas de caution en faveur de ce scénario sur la misère intime du couple amant terrible.
    D’où viendra ce talent inné pour les touches de piano qui tombe du ciel sans jamais connaître la nature plus instable que la relation mère fille troublée, c’est moyen tout ceci, ce n’est pas aussi convaincant que les excellents jeux pas amusants.
    Dora M.
    Dora M.

    50 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    J’avais beaucoup entendu parler de ce film, j’attendais beaucoup donc. Et puis… j’ai été assez déçue… Certes, l’interprétation d’Isabelle Huppert et Benoît Magimel est parfaite, oui on a envie d’en savoir plus sur leur histoire, on sent une tension tout au long du film, tellement cette femme est imprévisible et torturée. Pour autant, je ne sais pas si cette histoire est crédible. Isabelle Huppert interprète une prof de piano, dure avec ses élèves. Elle vit avec sa mère qui est extrêmement possessive et ont donc une relation très spéciale alternant entre l’amour et la haine (relation très bien rendue d’ailleurs). La prof a des tendances perverses et sado-masochistes. A la limite, OK on peut l’imaginer.
    Par contre, je trouve que le renversement de situation avec Benoît Magimel manque de progression, il cède un peu vite à ses demandes perverses alors qu’il semble tout à fait stable dans sa vie (beau gosse, joueur de piano, sportif, cultivé, issu d’une famille plutôt aisé).
    De plus, certaines scènes sont choquantes gratuitement (exemple quand elle sort visionner des vidéos pornographiques qu’on voit bien en détail).
    Je n’ai pas été convaincue par ce film même si l’interprétation des acteurs est intéressante et qu’on suit le film malgré tout sans s’ennuyer. Mention particulière à la scène d’ouverture au cours de laquelle Isabelle Huppert et Annie Girardot se disputent puis se réconcilient, cette scène permet de situer exactement la relation très intéressante entre ces deux personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 novembre 2018
    Sordide.
    Viol, violences, abus, perversions, saleté, inceste.
    "La pianiste" est un flim sordide. Vous ne ratez rien à ne pas le voir.
    Ma critique synthétique a été modérée mais je refuse de donner les détails sordides de ce film.
    Eselce
    Eselce

    1 218 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2018
    Il semble que ce soit l'un des films préféré d'actrices comme Nicole Kidman et Natalie Portmann, notamment pour le jeu de l'actrice principale "Isabelle Huppert". Je dois dire que les jeux sont impressionnants et que malgré la lenteur apparente de la première heure, la tension monte jusqu'au final avec 20 minutes de scènes et de dialogues incroyables, voyeuristes et crues. Le jeu des personnages va loin sans qu'ils ne semblent en avoir mesuré les conséquences ou les blessures immédiates et latentes. Je trouve les dernières minutes... Etranges... Comme une fin bâclée à la française :(
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 novembre 2017
    Un film poignant du début à la fin, qui ne laissera personne indifférent. JJe vous le conseille vivement!
    Alasky
    Alasky

    293 abonnés 3 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    Une seule question me vient à l'esprit après avoir vu ce grand film : pour quelle raison ne l'ai-je donc pas visionné plus tôt ? Isabelle Huppert est bouleversante de justesse, en incarnant ce personnage complexe plein de névroses, et nous offre une performance grandiose, dans cette oeuvre très inspirée qui ne vieillit pas et semble se bonifier avec les années.
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