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    La Pianiste
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    3,5
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    154 critiques spectateurs

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    Cronenberg
    Cronenberg

    217 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2018
    Un artiste c'est quelqu'un.qui soulève des questions plutôt que de donner des réponses c'était la réplique culte de Haneke et il a sûrement raison et franchement La pianiste est un film où on se pose en permanence des questions sur les attitudes. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    136 abonnés 1 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 août 2017
    Je n'ai pas adhéré. Le film ne fait pas l'effort de filmer cette femme pour ce qu'elle est une malade qui a besoin d'aide et pour laquelle on pourrait avoir de l'empathie. Haneke ne se concentre que sur la violence perverse et sexuelle de façon très crue et gratuite dans une volonté évidente de choquer (et faire de l'audience). Mais pour montrer quoi ? Nous faire réfléchir sur quoi ? Nous sommes sur un cas psychiatrique rarissime, un être hautain et glaciale avec des frustrations sexuelles et une relation délétère avec sa mère. Cette histoire n'est représentative de rien et "La pianiste" ne m'a ni diverti, ni ému, ni aidé à voir le monde ou comprendre mon prochain. Je n'en vois toujours pas l'intérêt.
    Antoine D.
    Antoine D.

    35 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juin 2017
    Ce film est plutôt dérangeant à regarder, avec des scènes malsaines. Grâce au jeu d'Isabelle Huppert on entre complètement dans le film. Le scénario met en scène le désir, il a attiré le jury de Cannes, malheureusement il m'a repoussé.
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2017
    Le film qui te réconciliera avec les profs de piano. Ou pas. Rigide, malsaine, jalouse, perverse. Isabelle Huppert. Engoncée dans une relation maternelle étouffante, le désir se transforme petit à petit en folie. Ce désir d'autorité et de maîtrise, cette absence d'empathie, en font un personnage complexe. Michael Haneke ose ce qui peut déranger. Dans une mise en scène froide, clinique, il conduit son personnage principal dans un point de non retour. C'est une auto-destruction, sale et longue. La pianiste s'enfonce dans son délire, en faisant quelques victimes collatérales.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 janvier 2017
    Après avoir vu elle, je me devais de voir LE film pour lequel Huppert est si connue. Et je n'ai pas été déçu.
    Le film présente de nombreuses similitudes avec celui cité.
    Une pianiste, d'apparence froide, de la bonne société bourgeoise, est totalement libérée sexuellemeng. Elle va essayer de réaliser ses fantasmes avec un jeune élève.
    Mais il y a une différence entre fantasme et réalité. Et c'est ce que le film va essayé de nous faire comprendre, d'une façon brutale, sans concession.
    Les scènes fortes s'enchaînent, (le mouchoir, le cinéma en plein air, les toilettes, la lecture de la lettre, le vomi) jusqu'à la dernière, le fantasmé réalisé,qui n'a pas la saveur espérée.
    Les deux personnages se rendent fou mutuellement.
    Le film finira par une tentative de suicide. Échouée encore une fois. Fantasmé et réalité ne font donc pas bon ménage.
    Shephard69
    Shephard69

    287 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2016
    Michael Haneke dans toute sa splendeur et tous ses paradoxes. Une œuvre pas toujours facile d'accès à cause de ses plans particulièrement fixes et du jeu un peu mécanique des acteurs secondaires mais une véritable leçon de mise en scène. Avec comme thème récurrent à tous ses films le mal ordinaire dans une bourgeoisie intellectuelle, le réalisateur autrichien livre un film d'une âpreté rare, dur, totalement dérangeant aux personnages cruels et névrosés dans une ambiance de voyeurisme malsain partagée avec le spectateur. Un rôle de perverse sur mesure pour Isabelle Huppert, Annie Girardot en mère oppressante, possessive joue de façon grandiose et Benoit Magimel est vraiment épatant. Un récit puissant, déroutant qui va peut-être m'amener à réviser mon jugement sur "Funny games".
     Kurosawa
    Kurosawa

    523 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2018
    Michael Haneke signe avec "La Pianiste" un film affligeant de bout en bout, incapable de susciter le moindre trouble dans la relation entre Erika, prof de piano tyrannique, jalouse, sous le joug d'une mère possessive (et drôle malgré elle) et Walter, jeune homme amoureux qui tente de comprendre les désirs tordus d'une femme qui aime Schubert et qui prend un malin plaisir à humilier ses élèves. Mais une fois passées les nombreuses scènes d'humiliations lourdingues qui ne servent qu'à illustrer la méchanceté du personnage féminin et l'histoire Erika-Walter qui ne fait que piétiner ("frappe-moi, je t'aime" pour l'une; "t'es folle, je t'aime" pour l'autre), que reste t-il du film ? Peu de choses, si ce n'est un sens de la provocation ridicule (Erika va voir du porno, musique classique par dessus : quelle transgression !) et des personnages absolument pas ambigus, ce qui rend impossible l'installation d'un malaise et une plongée dans la folie. Le pire dans tout cela ne réside même pas dans la sidérante faiblesse de l'écriture mais dans le terrible esprit de sérieux qui règne : Haneke, perché très haut au-dessus de ses personnages, s'imagine en grand cinéaste-psychologue en train de sonder les névroses humaines mais ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes, incapable de nuancer et de faire évoluer ce qu'il met en scène parce que la réalisation elle-même est figée, enfermée dans sa logique austère et distante, et ne porte jamais de regard sur ce qui est montré. "La Pianiste" fait donc partie de ces films qui prône une vision du grand Art complètement éculée, simplement destinée à choquer les festivaliers cannois qui prennent les banalités de cet objet chic et vain pour un geste de cinéma audacieux. Assommant !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    943 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2016
    Tout démarre par la musique puisque le film se dénomme ainsi: Schubert, son point faible, c'est son for intérieur, c'est le contraire de ce qu'elle est: cette froideur extérieure, c'est une "chaleur" de la musique inexprimée. On peut tout à fait être le contraire de ce qu'on paraît. Et pour ça IH est impressionnante: elle possède ce double jeu qui la trahit par exemple dans cette scène de la répétition où elle doit s'en aller pour ne pas que l'on voie ses yeux rouges. Il y a aussi bien entendu cette folie perverse assez atroce et cette jouissance de la douleur: elle ne fait pas ce qu'elle aime et fait ce qu'elle n'aime pas. Haneke filme comme un témoin: il pose la caméra et laisse tourner. C'est aussi quelque chose de fort, mais moins que cette fin implacable assez douloureuse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 février 2016
    Fan d'Haneke, fan de Huppert, fan de Girardot! Cocktail parfait. Merci Maestro Haneke, de toujours nous rendre plus humain, nous offrant un état de "grâce", toujours de la beauté à travers la cruauté
    Kaori92
    Kaori92

    7 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    Je mets 1 étoile pour les beaux yeux de Magimel qui est vraiment sexy...
    En dehors de ça, c'est un film sans intérêt que j'ai regardé parce que j'avais rien de mieux à faire...
    Ennuyeux à mourir... et pas du tout choquant contrairement à ce que j'ai pu lire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 mars 2015
    C'est un film poignant et perturbant à la fois ; « La pianiste » séduit et offre aux spectateurs un résultat électrisant. L'atmosphère pesante entend au fil de l'histoire, dévoiler la complexité du personnage principal (merveilleusement intepreté par Isabelle Huppert).
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    188 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2014
    Et si la lecture "cinéphilique" de "la Pianiste", voyant dans ce film du grand inquisiteur Haneke la peinture malaisante, froide, hautaine et agressive (forcément, on est "chez Haneke", bonjour les clichés faciles de la critique !) d'une femme prisonnière d'une apparence lisse et sombrant dans ses pulsions jusque là refoulées, était complètement à côté du sujet ? On peut aussi en effet voir ici l'étude attentive, plus empathique qu'on peut le penser au premier abord, d'un cas clinique malheureusement classique : probablement violée par son père dans son enfance et détruite psychologiquement par le "refus de voir" de sa mère, Erika se débat entre confusion sexuelle et demande d'amour envers cette dernière. Sous cet angle "psychanalytique", "la Pianiste" jette un regard formidablement juste "techniquement" sur une victime et sur ses stratégies de survie professionnelles, familiales et amoureuses, et notre opinion sur le "jeu pervers" de Haneke se trouve désamorcée : porté par une Huppert au sommet de son Art, comme on dit, et une Annie Girardot d'une justesse bouleversante, (et malgré la maladresse d'un Benoît Magimel visiblement mal à l'aise), "la Pianiste" s'avère l'un des grands films d'un réalisateur qui allait donner le meilleur de lui-même la décennie suivante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Si Haneke a toujours tendance de magnifiquement placer des personnages "normaux" dans des situations toujours plus ambigües, c'est fait magnifiquement cette fois-ci grâce au détail que porte le cinéaste à sa mise en scène et à ses plans séquences. Seul problème, le film souffre parfois de vilaines longueurs inutiles.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 mars 2014
    Combien de temps durait ce film ? 2H10.... Deux heures dix de grande souffrance... merci, c'est trop ! Souffrance, non pour les personnage mais pour le spectateur: Qu'il est agréable de voir cette femme sombrer dans la folie ! Qu'ils sont apetissants les passages ou la cruauté malsaine est directement portée à l'écran ! Le pire dans tout cela, c'est qu'en tant de temps on n'apprend rien sur la psychologie de "la pianniste", mis a part son manque d'affection, de sexe, et d'une figue paternelle... Bref, on est impuissants face a cette dérive,,, mieux vaut regarder un épisode de confessions intimes !
    ... spoiler: Et l'histoire ne dis pas si "la pianiste" s'est vidée de son sang dans le bus ou le RER après la scène finale, qui sonne comme une blague, et résume à elle seule le caractère " n'essaie pas de conprendre" qui habite ce film
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2014
    "La pianiste" est certainement le dame le plus poignant de Haneke, mais aussi le plus froid, cruel et corrosif. Un film à l'interprétation et à la mise en scène vertigineux.
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