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    La Pianiste
    Note moyenne
    3,5
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    154 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 décembre 2012
    Un film glacial, "La pianiste" fait à peu près le même effet que tous les autres films de Haneke. Au fur et à mesure, le téléspectateur est aspiré dans une spirale froide et malsaine où l'être humain est placé au centre des attentions pour le confronter à ses propres démons. Michael Haneke a toujours aimé traité des comportements humains dans ses oeuvres. Eh bien autant dire que l'histoire d'amour qui est traitée entre les deux protagonistes est ambigu, très froide et plus que malsaine ! Benoît Magimel et Isabelle Huppert sont d'ailleurs deux excellents acteurs. L'histoire d'amour est certes bouleversante mais reste très moyenne au final, on reste légèrement sur sa faim, il y a certaines choses à éclaircir dans ce film, c'est très ambigu et ça aurait mérité d'être davantage approfondi. Et pis l'ambiance de la réalisation nous met plus que mal à l'aise, autant dire qu'un scénario avec un couple à la sexualité perturbée qui s'excite en se frappant dessus, ce n'est pas du goût de tout le monde ! On veut bien croire que ça partait d'une idée de démontrer le sadisme et le côté malsain dans une relation, mais bon voilà cela ne m'a pas mis dans le bain, j'ai plus été mal à l'aise qu'autre chose et n'ai pas eu un grand plaisir à regarder cette histoire d'amour sado-maso.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 décembre 2012
    Comme d'habitude avec Haneke, une réflexion poussée sur la nature humaine. Ici, une fresque amoureuse entre deux personnes venant de milieux très différents; le choc et explosif et tombe dans le glauque
    shmifmuf
    shmifmuf

    159 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2012
    Haneke est un cinéaste qui aime les atmosphères étouffantes voir asphyxiantes.
    Il nous décrit dans ce film une passion dévorante dont on se retrouve le complice impuissant, condamné a observé le spectacle d'une femme incapable de sortir de ce schéma destructeur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juillet 2012
    Du très lourd. Michael Haneke est le Spielberg européen. Ce film est d'une justesse monstrueuse, aussi subtil que l'Assomoir sans nécessiter autant de détails. Au moment où on s'attend à ce que l'action se ralentisse, la chuté débarque grave et intransigeante, sans laisser d'espoir. Film qui laisse de marbre face à la vie.
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    21 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juin 2012
    Que voilà un film franchement déconcertant ! Ce qui frappe tout d'abord dans "La Pianiste", c'est le stoïcisme, le manque cruel de point de vue de Michael Haneke. Cette neutralité, cette utilisation des longs plans-séquences n'avaient en rien gêné notre appréhension de son "Ruban Blanc", préférant laisser le spectateur se faire sa propre idée sur l'intrigue. Or, ici, l'absence de positionnement fait que, loin de choquer le spectateur, "La Pianiste" ne l'émeut pas non plus ! L'ensemble est froid, fade même, pareillement à l'image qu'Isabelle Huppert, remarquable, veut donner d'elle-même. C'est donc tranquillement et péniblement que le film déroule son long fil, sa longue histoire sur cette relation hors du commun, cette interminable partie de "à toi, à moi". De plus, on se questionne même sur l'utilité de toute cette bande lorsque l'on arrive au bout du long métrage et que sa remarquable durée (presque 2h10) soulève en nous un problème : tout ça pour dire si peu ? Indéniablement, Michael Haneke a son style, qu'on ne va pas lui retirer compte tenu des récompenses qu'il continue d'amasser, mais chaque style a son domaine de prédilection, et le génie de l'autrichien ne semble pas s'adapter à tout ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juin 2012
    Un film dérangeant, très étrange mais qui laisse très facilement sa trace .
    Schwann
    Schwann

    9 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2012
    Fascinant, au sens étymologique du mot - film dont on ne sort pas indemne. Je n'ai pas adhéré au parti pris d'Haneke, de pousser jusqu'à son terme le plus malsain le personnage de la professeur de piano, ainsi que sa relation avec son élève. On ne peut lui reprocher d'avoir mené jusqu'au bout et avec brio ce mal-être généralisé qui hante la totalité du film, mais pour ma part je me suis dissocié de la dérive, du tournant que prend le film. J'ai été scotché pendant la première partie du film par la représentation de ce microcosme musical, par la beauté et la cruauté (alliage passionnant) du monde de la musique. Le film était rythmé, tranchant, tout comme les interprétations des œuvres musicales - non un blind-test pour connaisseur, plutôt une respiration contrastant avec la rigueur et la froideur de l'image. Vers la moitié du film, la musique commence à s'estomper, et ne reviendra pas même pour le générique. Seuls demeurent les actes difficiles à concevoir d'Erika et Walter (êtres passionnés ?), rôles néanmoins portés de manière éblouissante par Isabelle Huppert et Benoît Magimel.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 novembre 2011
    un gros navet, j'ai vu ce film par curiosité mal placée parce que je suis assez voyeuriste, mais bon en dehors de ces scenes voyeuristes ya pas grand chose a se mettre sous la dent, je vais finir par croire que tous les autrichiens sont des depravés parce que c'est pas le premier film autrichien que je vois, et a chaque fois on est dans la même logique : montrer la dépravation de maniere clinique et froide, ok la morale y'en a trop dans les films hollywoodiens mais la moi je trouve ca grotesque, je comprendrais jamais comment on peut encenser ca ? pourquoi ne donnerai t on pas la palme d'or a celui qui a fait le film porno scatologique 2girls1cup ? ca reviendrait au meme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2011
    Un film complexe à aborder, négligeant puisqu'il exige que chacun termine à sa façon. C''est sa seule négligence, et elle est incontournable.
    Film formidable, et les réactions du public, majoritairement choqué, outré l'atteste. Le réalisateur nous décrit patiemment la jolie "façade", la façade "Grand Public" d'une véritable artiste. Une artiste applaudie, reconnue. Et puis, lentement, on pénètre dans sa vraie vie. Sa vie réelle, mais pourtant cachée de tous. Et là, c'est la grande claque !!!! Une peinture sournoise de ce qu'il peut y avoir de plus intime dans un individu, de plus invraisemblable, de totalement incurable (s'il est prouvé que c'est un mal, une menace pour le grand nombre). Car enfin, rien n'est montré, tout est suggéré. Mais notre imagination est active. Et finalement le plus choquant, c'est d'amplifier ce qui n'est même pas montré en atteste les réactions très vives du public (zéro flagellation ou scène de SM). Un film magistrale qui nous montre avec brio, la véritable passion, l'amour qui vous dévore, qui vous fait vous rouler par terre, spoiler: simuler des règles (ruisselantes, à 40 ans, à la lame de rasoir), vomir tout en tentant de vouloir baiser (et embrasser (beurk), vouloir faire l'amour dans un vestiaire sans plus jamais se soucier des venues ou de sa réputation notoire, imaginer les pires stratagèmes pour attenter cruellement et physiquement à autrui, se jeter des règles absurdes de collégiennes, etc.. une scène burlesque de claques mutuelles, mais aussi une A.Girardot barricadée magistralement et qu'on laisse hurler comme si elle devenait transparente face à l'explosion des sentiments, un viol commenté en direct,auto-excusé, justifié par son auteur (cela va effectivement très très loin dans le regard), une fin magistrale qui vous plante dans un dernier petit revers que seul le vrai quotidien peut vous offrir, une spirale jamais assouvie, la pire des frustrations qui humilie, asservi un individu sans espoir de rémission tant cette situation est insupportable, pour elle, lui, pour tous, invivable au grand jour.
    Magnifique. Une peinture comme vous n'en découvrirez que rarement et qui surtout, décape littéralement et s'attarde sur chaque mécanisme de l'être, avec une absence de pudeur excusée par l'ambiance oh combien, mâtinée de musique classique. Le culte des opposés, culture et bestialité. Les différents sujets et thèmes abordés ne sont que des prétextes à passer derrière le miroir d'une façade très honorable et parfaitement plaisante. Mais surtout une personnage très (trop?) intelligent, très subtil, une femme magistrale qui rencontre un garçon aussi exceptionnel, et "saute" sur l'occasion, si rare. Les acteurs sont tous, eux-aussi au sommet de leur forme. Un film à ne pas mettre dans toutes les mains car il est volontairement abusif et choquant. La démonstration qu'un être totalement bridé, réglé (parfois), réagissant au Tabous et codes du Collectif, peut littéralement exploser, s'assumer sur des maigres détails que seul l'étrangeté de l'âme peut ordonner. Par les dialogues, on n'est très loin de la bête, mais on s'en approche si près. Justes des circonstances réunies, permettant l'embrasement complet de deux personne, et les délires les plus fous, sans aucun frein. Dépucelage, et débridage total, sont les deux mamelles de ce film. De quoi faire tourner le lait à plus d'un.
    Mélanie A.
    Mélanie A.

    7 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 octobre 2011
    Intrigant, mais terriblement long et lent à se mettre en place. Je suis restée assez partagée devant ce film. A voir... pour cinéphiles uniquement!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 septembre 2011
    MIchael Haneke est surtout connu pour son sublime et divertissant « Funny Games », lui qui à réalisé le film original ainsi que son propre remake, alors cherchant des films controversés il y’a quelques temps, je vu plusieurs fois cités le film « La Pianiste » de ce même Michael Haneke. Je me décidai enfin alors à regarder « La Pianiste » réalisé en 2000 donc par Monsieur Haneke.
    L’histoire raconte l’histoire d’un professeur de piano : Erika Kohut, la quarantaine, qui s’adonne à des activités pour le moins pas banales : cinéma porno, sex-shop, épier les autres pendant leurs ébats et s’automutile par pur plaisir et masochisme. Cependant elle va rencontrer Walter, la vingtaine et va avec lui, avoir une relation perverse, malsaine entre le maître et son disciple.
    Ce film est tout d’abord composé d’un casting assez connu, notamment l’actrice principal Isabelle Huppert (prix d’interprétation féminine à Cannes 2001) campant le rôle d’Erika Kohut, cette femme sans tabou laissant s’exprimer sa sexualité débridée. Malheureusement, autant quelquefois son air froid rend bien à l’écran, autant quelquefois on voit clairement que celle-ci se laisse dépasser par l’ampleur et la complexité particulière de son personnage, très difficile à jouer. Benoit Magimel (prix d’interprétation masculine à Cannes 2001), lui interprétant Walter, se débrouille vraiment comme un chef notamment lors de l’une des scènes finales ou il est tout simplement brillant et ne cessant de nous faire penser à un de ces deux petits blondinets dans Funny Games U.S bien plus charismatique que ce dernier. Le scénario ensuite est vraiment je trouve mauvais, et très bizarre se consacrant uniquement au personnage à la fois complexe et trop complexe d’Erika Kohut malade. Et encore une fois, Michael Haneke voulant clairement dès le début, faire controverse avec La Pianiste nous gratifie d’un unique et même thème qui choque ces messieurs, dames, le sexe ! Evidemment, le sexe et la religion sont pour beaucoup le seul moyen de choquer moralement, d’aller à l’encontre de la morale des gens. La mise en scène trop traditionnel fait place à une vision du réalisateur qui je dois l’avouer, m’est je crois passer au travers car je n’ai pas réellement compris le but de ce film, si ce n’est faire réfléchir le spectateur sur ces maladies qui existent réellement (Ici, vraiment poussé au vice et disproportionné), ou sur autre chose même que ce film ?! Si ce n’est que les moments de pur musique ou l’univers du piano nous envahit, moins qui ne suit en aucun cas fan de musique classique, ait trouvé ces passages assez maitrisés. Une chose est sûr, 2 heures devant ce film, c’est long, très long surtout quand on se retrouve avec une fin qui finit en queue de poisson, non vraiment ce film n’est pas mauvais, ni bon, il est pris d’incohérences que seul certaines personnes s’essayent à essayer de déchiffrer l’indéchiffrable, et si même Haneke nous laissait patauger dans la semoule ? La photographie est parfois bonne, mais je m’attendais à un film choquant, sans réel prise de tête, et pourtant j’étais loin de m’imaginer que ce film pourtant gratifier de 4 prix (interprétation féminine et masculine à Cannes, grand prix pour Michael Haneke, meilleure actrice dans un second rôle pour Annie Girardot) et 2 nominations (prix du jury à Cannes et César de la meilleure actrice) allaient me passer au dessus de la casquette. Dommage, Haneke, 1-1 partout balle au centre !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 septembre 2011
    Huppert a toujours les memes roles de femmes froides frigide aillant un serieux grain , une gurre psycho sexe , c'est tellement un milieux fermé les psuedos grandes tetes de la grande musique
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 août 2011
    Terrible. Tabous écartelés, corps martelés, regards défigurés : le fantasme est en haillons sanglants, le rapport de force est une balance détraquée et cruelle, l'amour, une lame à double tranchant. On pénètre - on viole - comme en train fantôme, on s'enfonce dans les remugles froids de l'âme et du corps, et de ce que l'âme inflige au corps, et de ce que le corps inflige à l'âme... on en ressort pas indemne, et le silence qui suit est aussi flippant que le reste. Aussi flippant que la beauté de Benoît Magimel, que la dureté d'Isabelle Huppert. Aussi flippant que leur jeu du foulard pathologique et auto-destructeur. Un film violent, terriblement réaliste, beau comme une gifle parfaitement exécutée, intelligible sans être bêtement littéral, et oui, dérangeant. Car, si hideuse que l'on refuse de l'admettre, la sensualité demeure quand même, et s'accroche à nos tripes. Elle s'y accroche de tout son inadmissible érotisme, à l'image d'une sirène difforme, sale, blessée, qui ne cesse de chanter et que l'on ne peut cesser d'écouter (et de désirer). Et on aura beau dire qu'on aime pas ça, que c'est trop étrange et trop violent dans l'acte et le symbole, on regardera jusqu'à la dernière grimace, on écoutera l'horrible sirène jusqu'à la dernière note - parce qu'on veut savoir. Ou parce qu'on ne veut pas.
    Alice C.
    Alice C.

    51 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2011
    Extrêmement malsain mais tellement intéressant de se plonger dans la vie de cette femme très différente des autres. Isabelle Hupert est excellente, frigide à la perfection, torturée à souhait. On ne se penche ici que sur une toute petite parcelle de la vie de cette femme et c'est à nous d'imaginer quel a pu être son passé pour qu'elle devienne ce personnage si hors du commun. Comment devient on ainsi ? Pourquoi ? Ce film est véritablement fascinant ET effrayant. En tout cas, très fidèle au Maître Haneke.
    Georges P.
    Georges P.

    63 abonnés 830 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 août 2011
    C'est morbide, ennuyeux, malsain, même si les comédiens jouent bien. Haneke projette ses propres fantasmes petit-bourgeois dans une romance pornographique. Et ce fut récompensé à Cannes... Décidément
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