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    La Pianiste
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    154 critiques spectateurs

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    Romain Good
    Romain Good

    3 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 novembre 2010
    Choquer pour choquer, et rien d'autre. C'est difficile d'y prendre plaisir, il faut être beaucoup trop malsain et ça me dépasse complètement...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 novembre 2010
    Le but du cinéma est de peindre des portraits, la diversité du monde . Le but n'est pas de s'identifier aux personnages, mais de voir ce qui les guident, que ce soient leurs obscessions, ou le contraire . Haneke fait ici la description d'une femme complexe, malade, c'est vrai qu'il va loin mais ça fait parti de cette pianiste . Sa vie, ses envies ne sont pas compréhensibles mais elles ont un sens et on ne demande en aucun cas à un spectateur d'adhérer à ce mode de vie, c'en est un parmis beaucoup d'autres . Dire que ' La Pianiste' n'a pas de sens est ne voir que par sois même, le but d'un art est d'aller vers d'autre pensées, d'avoir un autre regard et oublié ça n'est pas aimer le cinéma .
    Les prestations sont épatentes, et l'histoire percutente . C'est la folie de cette femme, notre incompréhension face à elle qui guide le film . Une Palm d'Or bien méritée .
    ZzReevons
    ZzReevons

    7 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2010
    C'est quoi ce film de psychopathe ?? A vrai dire je m'attendais à un film différent... Un peu plus Normal !!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 août 2010
    Regarder ce film n'est pas un moment de plaisir, c'était prévisible et ce n'est pas le reproche que je lui fait.
    Je ferai 2 reproches principaux :
    Tout d'abord, je ne suis pas opposée au fait de choquer le spectateur, mais si cela a un but, sert à faire passer un message. Les scènes crues n'apportent - à mon sens - rien du tout.
    Puis, le personnage incarné par Isabelle Hupert est peu crédible, on n'arrive pas à suivre la transition entre les scènes pornographique/érotique et les scènes de piano, passant subitement de laideur à beauté. Effet probablement voulu par Haneke, mais on n'est pas pris; le film enchaine des scènes qui se suivent mal, on s'ennuie.
    1/2 étoile pour les "interludes" de piano.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    On a tous nos bleus à l'âme, nos frustations, notre personnalité qui s'est construite à notre insu, grâce ou parfois à cause des autres et même la rencontre avec l'autre n'y change rien, difficile de partager.
    Plein de questions dans la tête après le film mais surtout un grand merci au réalisateur, à Benoit et à Isabelle, plus parfaite que jamais.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    D’après le roman d’Elfriede Jelinek. Avec Isabelle Huppert (Erika), Annie Girardot (la mère), Benoît Maginel (Walter).

    Les «plaies d’amour n’est pas mortelle» et les «je ferai ce que tu voudras» partent souvent de bonnes intentions mais ne savent pas toujours sur quoi cela peut déboucher. Une prof de piano va en faire les frais à son insu, découvrir qu’il ne suffit pas de vouloir se donner pour être reçu, un peu comme un élève à qui le talent et le travail ne feraient pas l’intégralité d’une âme de grand musicien. En exemple même de sévérité et d’exigences sur soi-même celle-ci va rendre fou l’un de ses élèves en refusant ses avances. On la comprend, elle habite chez sa mère, dort avec sa mère, se fait gifler par sa mère si elle rentre un peu en retard et pourtant semble faire partie de ces femmes de la quarantaine encore célibataire mais qui, hélas, ne semble pas connaître grand chose à l’amour si ce n’est des visites dans des «sexe shop» pour s’isoler en cabine pour inhaler des mouchoirs usés de la poubelle. Un manque d’amour qui a force de ne pas se vivre se transforme en une torture et une destruction de soi. Nous avons tous connu cela, des parents pleurnichards face à l’incapacité de leur progéniture à égaler la hauteur de leurs espérances, c’est pour cela qu’ils choisissent des master class et des enseignants des plus sévères, comme cela ils se sentent tranquilles et pensent que l’enseignement fera le reste. Mais la prof est sadique et perverse, ligoter dans un ostracisme dont Michael Haneke a un peu de mal à trouver une issue. De la scène des toilettes toute en retenue au quasi viol final dans le couloir de l’appartement, la mère enfermée à double tour, il explore sans concessions la libido d’impuissants et de frustrés qui pourtant affirment s’aimer dans une partie de cache-cache où ils ne se trouvent jamais, séparés qu’ils sont au départ par trop de distance. Au niveau de l’intensité et de l’émotion on est pas loin d’Adèle H, quant à l’hystérie et le côté libido qui se travaille dans le film, il pourrait faire l’objet de nombreuses séances à retouches mais ce drame psychologique ne s’éloigne pas d’un cinéma de Michael Haneke qui continue de questionner et de décrire l’équilibre et le déséquilibre des individus en trop haute exigence d’eux-mêmes.
    kray
    kray

    46 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2010
    3 étoiles plus pour les acteurs qu'autre chôse . 1 pour girardot, 1 pour magimel , 1 pour huppert. Haneke fait du haneke , mais s'égare et ne retrouve pas totalement la verve d'un funny games.
    Claude DL
    Claude DL

    79 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 avril 2010
    Film qui ne laisse pas indifférent, et qui pourrait s'intituler "Conte de la folie ordinaire". Car c'est bien de folie dont il s'agit: une prof de piano complètement dérangée, en raison d'un milieu familial malsain, essaye de vivre tant bien que mal avec ses démons et ses déviations sexuelles. Mais quel est l'intérêt au juste d'un tel film: montrer le sado masochisme et toutes les perversions ? Certes, cela existe et fait partie des anomalies du monde dans lequel nous vivons, mais de là à en faire une sorte de chronique...Donc, pour le film, j'adhère peu. Par contre, la performance d'Isabelle Huppert est absolument bluffante de réalisme, et Benoit Magimel lui donne brillamment la réplique. Plus quelques passages de piano de grande qualité, et on tient jusqu'à la fin. Bref, une grande réussite technique, mais cela manque d'un véritable souffle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 janvier 2010
    Proche de la pornographie le film dérange et ça donne un très beau film .
    halou
    halou

    105 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Le cinéma de Monsieur Haneke ne peut faire l'unanimité. La Pianiste est une de ses meilleures oeuvres avec une magnifique Huppert.
    sunshine1
    sunshine1

    85 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2009
    Beaucoup de gens répugnent ici le film parce qu'ils le trouvent malsain. Beaucoup de gens semblent vouloir le happy-end, réclamer le divertissement. Or, ce n'est pas ça. Ce n'est pas un film familial. C'est un film duquel on ressort choqué, c'est un film qui marque (un peu à la manière des films de Lars Von Trier) Il n'y a pas ici d'entertainment, il y a des personnalités qui tentent de vivre. Dire que ce film n'a pas de sens et ne mise que sur le scabreux serait une erreur d'interprétation. Il suffit de regarder après la qualité des dialogues pour s'en convaincre, en écoutant les personnages.Malgré cele ce film m a laissé perplexe... Il aurait eu de quoi faire un film magnifique et intense... En revanche dans un long deux heures il ne se passe pas grand chose... Deux heures à détester Érika et sa mère, deux heures à se demander comment un mec aussi craquant peut désirer cette femme si troublée et detestable...Le problème c'est le scénario beaucoup trop lent, finalement il ne se passe pas grand chose, quelques bonnes scènes certes mais tout de même fort décevant... dommage. POUR CONCLURE :
    Etude psychologique très intéressante. Amène des réflexions profondes malgré un manque d innovation ...
    Cocobusiness
    Cocobusiness

    11 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2009
    La Pianiste, 2001, de Michael Haneke, avec Isabelle Huppert, Benoît Magimel et Annie Girardot, au jeu (les seconds rôles également) absolument remarquable, sans lequel le film friserait l’insupportable. La BO offre de beaux extraits de Chopin, Haydn, Beethoven, Rachmaninov, Bach et Schubert nous permettant de respirer ! Haneke livre, respectant ainsi l’œuvre adaptée de sa compatriote Elfriede Jelinek, une vision extrême et décadente des servitudes de ce milieu confit en dévotion envers la « grande musique ». Une chaîne d’esclaves se crée dans ce conservatoire de Vienne, dont les grands compositeurs sont les maîtres, les élèves, des esclaves, Erika, professeur, le relais, par le biais de sa sexualité pervertie, des relations sado-masochistes de cet univers qui exclut l’épanouissement personnel et le plaisir de la musique. C’est donc cette prof hallucinante qui est explorée par la caméra du cinéaste, passée au scanner. Rien ne nous est épargné, de ses fantasmes maso, de ses virées dans un peep-show, des mutilations sexuelles qu’elle s’impose à la lame de rasoir, de ce qu’elle fait subir sadiquement à une jeune élève, de ses élans incestueux, ni de ce qu’elle exige de son jeune amant. Lequel, c’est d’ailleurs peu crédible au plan psychologique, tout frais et tendre, sincèrement amoureux, talentueux…ne s’attendait pas à tout cela…et nous non plus ! Le côté spectaculaire des perversions de la dame, la mise en scène remarquable, le scénario rigoureux, confère finalement à l’ensemble une certaine froideur, protectrice pour le spectateur, comme si la maîtrise cinématographique bridait l’émotion. Car cette fouille au fin fond du fond des êtres n’est pas une partie de rigolade, même si le film dit beaucoup plus de choses qu’il n’en montre réellement. Huppert avait été récompensée au Festival de Cannes, et, cette année le Festival a aussi récompensé l’interprétation de Charlotte Gainsbourg qui s’automutile le sexe… Mais n’en tirons aucune conclusion !
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 026 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2009
    Une nouvelle fois, à travers une histoire à première vue banale mais terriblement fracassante au final et des personnages saisissant de crédibilité, Michael Haneke met en avant l’être humain, le met à nu et le confronte à son propre reflet, ses propres démons, c’est-à-dire tout ce qu’il y a de plus malsain, de plus sadique et de plus destructeur.
    La Pianiste est un petit bijou à la puissance désarmante, sincère, séduisant, inquiétant.
    Un beau moment de cinéma et de vie.
    (critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/2009/06/11/critique-la-pianiste/)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2009
    Ce film est absolument bouleversant. Il est impossible de ne pas ressortir avec un sentiment d'horreur et de malaise profond à l'issue. L'atmosphère est pesante, sordide, malsaine mais le propre d'un grand film n'est-il pas de justement nous donner à voir et à ressentir des émotions fortes? Ce film est dérangeant et je le qualifierais même de très "glauque" mais il est mené avec subtilité,finesse, psychologie et les interprétations de B. Magimel et I.Huppert sont criantes de réalisme er d'émotion. Il ne faut pas passer à côté...
    Akamaru
    Akamaru

    2 835 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 juin 2009
    Les films de Michael Haneke ne laissent jamais indifférent.Il y questionne régulièrement la violence perverse et sexuelle de façon très crue.Cela peut donner le voyeuriste "Caché" ou bien sûr le choquant "Funny Games".Dans le cas de "La Pianiste",il cherche à nous entraîner vers les frustations du désir sexuel jusqu'à son point extrême.Isabelle Huppert est cette pianiste,rigoureuse,glaciale et hautaine.Une professeur de piano du Conservatoire de Vienne,jamais satisfaite par ses élèves,jamais satisfaite dans sa vie en général.Une vieille fille vivant avec sa mère très possessive(Annie Girardot,apeurée).Une femme,qui en secret va dans les cinémas porno ou les sex-shops.Le désir malsain.Et quand elle entame une relation maître/esclave avec un élève impatient(Benoît Magimel,fougueux),c'est encore pire.Haneke nous montre ce drame si cliniquement,si extérieurement,qu'il est impossible d'avoir de la compassion pour la pianiste,qui a l'air d'avoir le don de provoquer son malheur."La pianiste" est lent,pompeux,solennel et ne dégage absolument rien.L'encéphalogramme plat.Juste une volonté de choquer le spectateur.Sûrement pas un portrait de femme seule.Complaisant et méprisable.
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