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    Karnawal
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    velocio
    velocio

    1 182 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2022
    Tout à la fois drame familial, thriller et road-movie, "Karnawal" est avant tout un très beau film sur le passage à l’âge adulte d’un adolescent qui n’est pas encore assez âgé pour qu’il puisse prendre ses propres décisions mais n’est plus assez jeune pour être mené par le bout du nez sans réaction de sa part.

    Par ailleurs, "Karnawal" nous entraine dans une magnifique région de l’Argentine et nous fait connaître le Malambo, une danse masculine typique de la culture des gauchos, les gardiens de bétail de la pampa, deuxième danse nationale du pays après le tango, une danse très physique, très technique, magnifique à regarder lorsqu’elle est pratiquée par de très bons danseurs. Juan Pablo Félix, le réalisateur de "Karnawal", son premier long métrage de fiction, avait lui-même pratiqué cette danse dans sa jeunesse et, pour interpréter le rôle de Cabra, il tenait à ce que ce soit un très grand danseur de Malambo à qui on ferait faire une formation d’acteur. C’est au bout d’un casting d’une durée de deux ans et la rencontre de 300 danseurs que la perle rare a été trouvée : Martin López Lacci, un jeune champion national de Malambo, originaire de Salta. Ensuite, la formation avec une coach qui a duré un an a donné un résultat très satisfaisant en matière de jeu d’acteur ! Il faut dire que le personnage de Cabra est peu loquace, mais, par contre, il y a beaucoup de non-dit dans ses attitudes et son regard. A ses côtés, l’acteur chilien Alfredo Castro, très souvent présent dans les films de son compatriote Pablo Larraín, interprète le rôle de El Corto, celui de Rosario étant interprété par Mónica Lairana qu’on avait découverte il y a 17 ans dans le très beau "El Cielito" de Maria Victoria Menis.
    Isabel I.
    Isabel I.

    31 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Une première partie longue d'un point de vue narratif mais quel plaisir de se balader à la découverte de ce pays ; de cette Argentine populaire, festive, débrouillarde, villages, paysages, carnavals...
    Puis l'arrivée de ce père trop longtemps parti. Un apprivoisement, une relation qui se renoue, une presque complicité à travers des  regards et sourires esquissés. Entre le fils timide et le père séducteur; il y a aussi cette mère, cette femme, trait d'union entre leur passé, ce présent et le possible futur.
    Et un brusque virage joue la rupture, et tout s'accélère, de contemplatif le film devient thriller. Le rythme devient tension....
    Superbe musique qui rajoute au suspence.
    On remarque surtout la grâce de ce tout jeune homme,  à la derive, perdu, mutique qui vit dans son monde, qui vit pour sa passion. Sauvé par la danse, son attachement au Malumbo comme une seconde peau.
    Le malambo est une danse folklorique traditionnelle  argentine, originaire de la Pampa et créée dans les années 1600 . Exclusivement masculine le Malumbo est la danse virile des Gauchos, cavaliers qui  gardent les troupeaux.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2022
    C’est le premier long-métrage de fiction de Juan Pablo Félix (II) qui faisait auparavant des documentaires. Il a écrit le scénario.
    Même si c’est celui de Rio qui est le plus connu, il existe des carnavals à travers toute l’Amérique latine. C’est sur cette coutume que va se pencher ce film et plus précisément le carnaval andin, à la frontière entre l’Argentine et la Bolivie. On va voir l'attachement d'un enfant à une danse traditionnelle, le malambo, et sa volonté de faire une démonstration lors d’un de ce carnaval. Il faut savoir que le malambo est la deuxième danse nationale en Argentine après le tango. Afin d’avoir les bottes de ses rêves pour le danser, Cabra va aller très loin et cela va se retourner contre lui.
    L'ambiance instaurée est sûrement la grande force de ce film. On va être dépaysé dans cette région du monde que nous n'avons pas l’habitude d'aborder au cinéma. Les moments vraiment traditionnels sont géniaux. C’est un plaisir chaque fois qu’on assiste à une séance de danse traditionnelle. Celle-ci, exclusivement masculine, vient des « gauchos », les gardiens de bétails de la pampa. La joie qu’elle procure jeune est très communicante. On peut regretter qu’il n’y en ait pas plus. En effet finalement on ne voit que très peu le carnaval. On doit alors se contenter de le rêver à l’image de Cabra. Il aurait été judicieux de miser plus sur cela.
    En effet à part ces touches, le reste n’a rien d’extraordinaire. Le gamin a fait une connerie et il essaie d’échapper aux conséquences de celle-ci. Ses parents aimants essayent de l’aider. Afin de rajouter des enjeux à la trame, le père sera un taulard connaissant à peine son fils. C'est d'ailleurs ce personnage qui va porter le caractère nécessaire à ce drame. Il est passionnant et c’est dommage que le film ne mise pas plus dessus. À l’image des autres protagonistes, malgré sa prestance, le personnage n’est pas assez exploré.
    Il faut dire que l’acteur Chilien Alfredo Castro est génial dans ce rôle. On l’avait vue récemment dans Algunas bestias. Son charisme naturel en impose. En revanche, la prestation de l’Argentin Martin López Lacci ne convainc pas vraiment. Il s’efface trop souvent. À plusieurs reprises, il manque d’intensité.
    Laura Valadour
    Laura Valadour

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2022
    J'ai adoré ce film, je l'ai trouvé très touchant. Le carnaval, la danse, les paysages du nord de l'argentine, c'est une explosion de couleurs et de sons. Les acteurs sont exceptionnels! Bref, j'ai passé un excellent moment, et je me suis évadée de la morosité ambiante.
    Edson Sidonie
    Edson Sidonie

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2022
    Film vu dans le cadre du Festival Cinélatino de Toulouse.
    Cabra observe, observe toujours, parle à peine et quand il parle, il dit à peine : "J'ai une répétition". Il a une idée en tête (gagner le championnat national argentin de malambo) ; il possède une beauté étrange. Sa mère est déchirée entre des amours toxiques et un avenir incertain. Le père biologique s'appelle El Corto et vient de sortir de prison pour retomber dans la tentation. Le petit ami de la mère est également détesté. Cabra est arrosé de "coups" de toutes parts : tantôt du beau-père, tantôt d'El Corto, toujours de la vie. Il n'est pas doué pour les mots, mais lorsqu'il danse - concentré dans son monde intérieur - la terre tremble, il opère le miracle, la magie. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il sourit, se concentre, regarde en l'air, saigne. Il piétine seul devant le miroir, devant le maître chorégraphe, devant le public, pour être entendu. Il piétine pour qu'ils puissent voir ses beaux cheveux noirs.

    Karnawal - le magnifique et complexe premier film de Juan Pablo Félix - est un road movie provocateur sur une famille en décomposition, avec deux mâles alpha en conflit. C'est un voyage qui ne mène nulle part. C'est un captivant passage à l'âge adulte, entrecoupé d'une crise d'identité et d'un choc des générations, rythmé par le malambo viril et androgyne. La danse est liberté et évasion, elle est un refuge et un passage en clair-obscur vers un nouveau monde, loin de la folie violente de leurs aînés. Le malambo est une frénésie, un contrepoint à tous les silences, une réponse à tous les coups.

    Karnawal est aussi un thriller ascétique avec des scènes d'action au rythme effréné, traversé par les divinités d'un étrange carnaval avec concombres et diables, avec des foules qui dansent et transpirent, toutes prêtes à enterrer l'innocence d'un jeune homme en quête de sa voie. Lors de la fête du carnaval, les tambours et les trompettes retentissent, les masses dansent et l'agitation règne, de sorte que les personnages se déguisent d'un bonheur éphémère, d'une joie fugace pour retourner bientôt à l'enfer de chaque jour.

    Le film - vu dans le cadre du festival Cinelatino - commence du côté bolivien d'une frontière qui n'est plus la même qu'avant, bien que la discrimination soit toujours la même. Cabra (un acteur débutant, Martín López Lacci, malambiste de profession) a fait entrer clandestinement un pistolet pour acheter des bottes en cuir faites pour marcher et danser, comme le chantait Nancy Sinatra. Bientôt il retournera au village (Abra Pampa), bientôt il rencontrera le trio d'adultes qui se comportent comme des enfants, incapables de grandir, bientôt il mettra plus de cœur que de haine.

    Récompensé dans des festivals tels que Malaga (Espagne}, Guadalajara (Mexique) et Toronto (Canada), le film de Félix s'inscrit dans une nouvelle manière de faire du cinéma en Amérique latine : la fiction avec le cachet du documentaire ; avec un œil sur la force des images et l'autre sur le sauvetage de leurs cultures, effaçant les lignes de toutes les frontières.

    Karnawal est un film de gestes et de caractères avec une grande direction d'acteurs et une belle photographie de Ramiro Civita, qui ne tombe jamais dans l'abus esthétique. Le père est un séduisant délinquant aux longs cheveux gris, aussi facile à aimer qu'à détester, tantôt charmant, tantôt violent. Il s'agit de l'acteur chilien Alfredo Castro, extrêmement polyvalent dans les rôles comiques, sombres et/ou extrêmes. Mónica Lairana, une actrice argentine d'origine bolivienne, est Rosario, la mère tourmentée prise entre deux amours/douleurs. Lairana compose le rôle avec une profondeur psychologique, parfois avec des phrases minuscules, parfois avec des regards/gestes/silences en lettres capitales. Diego Cremonesi est Eusebio, le beau-père négligé, le policier sévère, aussi sobre que le film lui-même.

    Karnawal est finalement un western de frontière. C'est une découverte, un espoir sans fin heureuse. Il ne contient aucun message politiquement correct : le père - dans la dernière scène - s'en va comme Ethan, le personnage de John Wayne dans The Searchers de John Ford. Pendant qu'il le fait, le fils rebelle danse comme jamais et crie en silence comme toujours. Les grands paysages de Monument Valley ont laissé place aux collines lointaines, aux routes perdues de Jujuy, aux haltes désertes où les personnages deviennent encore plus petits, plus fourmis. C'est la poésie intransmissible du nouveau cinéma latino-américain.
    François Verry
    François Verry

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2022
    Un film très touchant, rythmé, et des images magnifiques.

    Ici, on ne sombre pas dans le tragique. La réalisation, avec un second degré discret, veille à nous rappeler qu'aucun des dangers et des drames qui menacent nos héros n'est trop sérieux pour échapper au grotesque.

    Le regard porté sur les personnages est vif, tendre et taquin. Chacun succombe aux faiblesses de ses passions, et c'est avec un plaisir coupable qu'on tombe sous le charme de leur maladresse.


    Une fin poignante.
    traversay1
    traversay1

    3 137 abonnés 4 633 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2022
    Durant le carnaval, à la frontière argentino-bolivienne, un jeune danseur de malambo s'apprête à disputer une compétition. C'est sans compter avec son père, sorti provisoirement de prison. Les scènes de danse de Karnawal sont exceptionnelles de virtuosité et sont mieux qu'une toile de fond pour un film qui dérive parfois vers une action criminelle un tantinet déjà vue. La relation père/fils est un autre sujet, pas tout à fait approfondi, de même que l'atmosphère particulière du nord de l'Argentine, un territoire qui n'a pas grand chose à voir avec Buenos Aires et, bien entendu, la Patagonie. A moitié original, Karnawal est correctement réalisé et remarquablement interprété.
    Christoblog
    Christoblog

    748 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2022
    Ce joli film argentin présente un premier intérêt, c'est la découverte de la deuxième danse importante d'Argentine avec le tango, le malambo.

    Les scènes de danse sont très impressionnantes, le malambo étant intrinsèquement spectaculaire, avec son jeu de claquette et une grande expressivité dans les torsions de cheville.

    Pour le reste, ce premier film est assez classique, mêlant assez habilement différents genres (thriller, drame familial, road movie) autour de l'histoire d'un jeune homme préparant un concours de malambo, alors que son père sortant de prison rentre à la maison. L'intrigue n'est pas réellement captivante mais ce n'est pas vraiment important.

    Autres intérêts de ce film très dépaysant : la prestation de l'immense acteur chilien Alfredo Castro, et les paysages magnifiques d'une région méconnue d'Argentine, la quemanda de Humahuaca, à la frontière bolivienne.

    Une belle découverte.
    Hotinhere
    Hotinhere

    429 abonnés 4 765 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 avril 2023
    Le récit d’émancipation d’un jeune danseur de malambo qui voit sa vie bouleversée par la sortie de son père de prison, terni par une intrigue confuse et manquant de rythme, malgré une ambiance intriguante et une interprétation convaincante.
    dejihem
    dejihem

    119 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2022
    La grande qualité de ce film est l'intrigue, complètement imprévisible, à l'intersection de plusieurs genres. Polar, familial, mafieux, western et danse. Ce mélange donne des séquences marquantes, où la volonté des personnages mène l'intrigue. Seul bémol, une confrontation père-fils pas assez exprimée, ainsi que le personnage de la mère.
    mat niro
    mat niro

    306 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2022
    Cabra, jeune garçon au physique androgyne, traverse la frontière entre l'Argentine et la Bolivie pour approvisionner en armes des gangs locaux. Grâce à cet argent, il peut s'offrir des bottes pour danser le malambo avec sa troupe et assouvir sa passion. Le film prend toute sa mesure quand son père incarcéré va obtenir une permission. Martin Lopez Lacci est une révélation, tiraillé entre les moments de bonheur avec son paternel et les dérives de celui-ci. C'est une oeuvre déchirante jusqu'à son issue finale, un mélange des genres captivant pour le spectateur, et surtout une belle découverte pour moi de la puissance que dégage cette danse appelée malambo. Superbe film.
    Y Leca
    Y Leca

    21 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Mal scénarisé (part vite mais s'enfonce ensuite dans des scènes en voiture interminables), mal monté, mal filmé ( caméra à l'épaule tressautante), le seul intérêt de ce film bancal sont les vues de la pampa Argentine et la découverte - lassante - du Malambo, sorte de danse des claquettes mâtinée de flamenco. Insuffisant à maintenir en éveil.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    206 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2022
    En plein carnaval en Amérique latine, Cabra se prépare pour la compétition de sa vie. Cabra danse et c’est sa passion. Mais son père, un voleur et ex taulard refait surface et va chambouler cette vie paisible. L’image et la photographie sont très belles. Le jeune acteur Martin Lopez Lacci est fabuleux. Mais le scénario est bancal…
    Diallomarieme16
    Diallomarieme16

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2022
    J'étais intriguée par le titre avant d'aller voir ce film...J'ai adoré le regarder!
    L'adolescent Cabra est très touchant, son flegme face aux situations qu'il rencontre le rend attachant.
    ericboulais
    ericboulais

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2022
    Trop de tout dans ce film, un scenario qui part dans tous les sens, musique tonitruante, la danse est là mais pas trop, la camera à l’épaule est fatigante. Un premier film brouillon mais un réalisateur à suivre
    Les meilleurs films de tous les temps
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