Avis : L'Intrus - Page 2

Excellent, ce film m'a fait découvrir Vince Vaught et m'a réconcillié avec Travolta, le face à face entre les deux acteurs et très plaisant. Un très bon film que je recommande.

Sans surprise. On devine à l'avance tous ce qui va se passer.

Cette histoire, on l'a déjà vu à maintes reprise, mais, on se laisse quand même embarqué, pourquoi?
Pour son casting principalement; on se doute de tout ce qui va se passer, et cela se passe, car ici, on mise sur le concret, pas sur les effets de manche, les pirouettes et autres dénouements abracadabrantesques. Quand on regarde l'affiche, on pourrait croire que le méchant va être incarné par Travolta, mais on se rend vite compte qu'il n'en sera rien. Tout se met en place, et le jeu d'influence, de menace, de terreur s'installe.
De ce côté on aurait pu accentuer le côté malaise, l'emprise du beau père sur l'enfant, mais encore une fois, pour ne pas tomber dans la caricature, le réalisateur a choisi de les présenter sous une certaine normalité.
Un film qui est passé inaperçu mais qui est agréable à découvrir.

Un petit thriller agréable, ou un jeune garçon , découvre la vraie identité louche de son nouveau beau père. Une réalisation sobre, classique qui doit beaucoup au jeu professionnel du duo Vince Vaughn et Travolta, qui tiennent le film sur leurs épaules. L'intrigue s'enlise un peu, mais le film permet de passer un bon moment .

Ne vous y trompez pas, cinéphiles avertis : sous un apparent sérieux, ce thriller est loin, très loin même, de briller par une intrigue palpitante ; et, en vérité, " L'Intrus " sombre rapidement dans les méandres de la médiocrité, et gagne sa place au panthéon des direct-to-videos sans intérêt. Alors comment une telle daube peut-elle s'expliquer ? Serait-ce à cause du jeu pitoyable de John Travolta, dans l'un de ses pires rôles ; ou encore à celui de Vince Vaughn, totalement fade en beau-père meurtrier et antipathique au possible ? Sans doute, mais cela serait oublier l'interprétation peu inspirée de Teri Polo en mère désemparée par le comportement de son fils, ce dernier ne parvenant pas non plus à rehausser le niveau de l'ensemble. Raison particulière d'une telle déroute ? Sans conteste le manque de relief des personnages, pas assez étoffés, auxquels il manque cruellement de scènes intimistes pour prendre part à leur désarroi, en bref pour leur donner de la substance. Malheureusement, le scénario, lui, est globalement bâclé car ne se contentant que de délivrer une intrigue ultra balisée et d'accumuler sans gêne aucune les situations prévisibles ; et le manque flagrant de crédibilité n'arrange point le film, puisque, à titre d'exemple, les démarches entreprises par la police dedans sont loin de convaincre car peu réalistes. Ajoutez à cela un doublage V. F. désastreux (mentions spéciales pour la voix particulièrement agaçante de John Travolta, ainsi qu'à l'étonnante voix juvénile du fils adolescent !), à l'instar de la coupe de cheveux de J. Travolta dans le film, et vous obtiendrez, en dépit d'une bande-son classique mais efficace, une belle catastrophe... Navrant.

Un excellent thriller dans lequel se cotoie John Travolta, légèrement effacé mais bougrement efficace, et Vince Vaughn (vu dans "Psycho", "La rupture" avec ex Mme Pitt, ...), machiavéliquement parfait, et qui en profite pour voler la vedette à Travolta. Avec aussi le jeune Matt O'Leary (il tournera avec Kevin Bacon sur "Death sentence" notamment), convaincant à souhait.
La mise en scène et l'intrigue (un beau-père est un soi-disant un tueur...) sont bateau, mais qu'importe, car sur une courte durée (1h20), on en prend plein les mirettes : mené tambour battant, on n'en perd pas une miette ! La tension est palpable, le rythme effréné et le suspense réserve son lot de surprises.
Ajoutons à cela une musique pas anodine du tout renforçant l'atmosphère du film à elle seule. Merci Mark Mancina ! C'est lui qui a signé quelques gros succès des 90's : "Speed", "Twister" (de Jan De Bont), "Assassins" (avec Sly), "Les ailes de l'enfer"... !
On peut rajouter que le duo père/fils (Travolta/O'Leary), soigné, marche bien grâce à la désinvolture de Travolta qui met toute son énergie et son sérieux dans le rôle du père.
Harold Becker ("Code mercury") livre un thriller de seconde zone certes conventionnel, mais dopé à un Vince Vaughn étonnament charismatique.
Harold signe sans doute l'un de ses meilleurs films, et ça n'est pas pour me déplaire. Merci et reviens vite !
A noter : on surprend la main dans le sac Steve Buscemi dans un petit rôle taillé pour lui. Révélé au monde entier par "Reservoir dogs", il s'est fait remarquer dans "Pulp fiction", "Fargo" (des frères Coen), "Les ailes de l'enfer", "Armageddon" et "Big fish" (de Tim Burton) notamment.

On attendait à une époque beaucoup d'Harold Becker, et ce notamment grâce à ce remarquable thriller qu'était "Mélodie pour un meurtre". Aujourd'hui, force est de reconnaître que comme beaucoup avant (et après) lui, ce dernier aura déçu. Car soyez-en sûrs, ce n'est en aucun cas la peine de chercher une quelconque trace de personnalité ou même d'originalité à cet "Intrus" : il n'y en a pas. Sans surprise donc, mais aussi purement Hollywoodien à bien des égards, la faute en particulier à des ficelles parfois à la limite du grossier et une interprétation tout juste passable (minimum syndical pour John Travolta et Vince Vaughn, un cran au-dessus pour Steve Buscemi.) Pourtant, il faut bien avouer que le résultat final est loin d'être désagréable, le rythme s'avérant lui plutôt correct (à défaut d'être transcendant) et le suspense suffisamment habile pour que l'on se demande (tout de même) comment tout ce petit monde va bien pouvoir s'en tirer... Bref, (vraiment) rien d'indispensable à avoir vu cet "Intrus", mais pas non plus de quoi bouder son (petit) plaisir, à condition de ne pas être trop exigeant. Passable.

Bien que la passage de John Travolta des pistes de danse au rang de chef de famille se soit plutôt bien passé, on ne peut en dire autant pour Vince Vaughn qui pagaie encore dans ses quelques rôles de gros méchants du cinéma. Traitant d'un sujet social basique (certainement piqué à un scénariste français), "L'Intrus" ne vole pas très haut mais ne creuse pas très profondément non plus. On y découvre un décors bien exploité où des acteurs parviennent tant bien que mal à faire parler leur travail à travers une mise en scène pas toujours favorable. Entre échanges fins et rapports musclés, le film e Harold Becker fait péniblement défiler les minutes mais reste fidèle à son genre en gardant le contact du public. Dommage qu'une fois fini on ait déjà tout oublié.

Un schéma narratif qui ne révolutionnera pas le genre et un scénario classique mais bien troussé: cet Intrus se range d'emblée dans la catégorie des films à suspense taillés sur mesure pour une soirée télé, accumulant tous les passages obligés du genre. Si les personnages en eux-mêmes ne sont pas construits de façon très originale (c'est même par moments très grossièrement dessiné), ce sont les acteurs qui font en sorte de maintenir le niveau, Vince Vaughn notamment dans une composition tout en nuances. Le scénario tient la route en évitant les invraisemblances, et la relative brièveté du film fait que l'on ne s'ennuie pas, même si l'on n'en gardera pas un souvenir mémorable. Réalisation qui se veut efficace (et y parvient parfois) mais très standardisée.

Un film très distrayant, avec un Travolta excellent, tout comme Vaughn. L'histoire est simple mais bien entraînante. Un thriller plus long n'aurait pas été de refus, il faut se contenter de 84 minutes intenses (seul petit bémol).

C’est à partir d’un scénario très basique que le réalisateur met en scène la banalité du film. Du conventionnel pour du conventionnel. La famille Morrison est une famille comme une autre : un mariage un divorce et le gosse se retrouve tiraillé entre son père et sa mère, à la recherche d’un nouveau mari. Jusqu'à qu’elle en trouve un. Si danny n’apprécie pas plus que ça son beau père, il faut dire qu’après l’avoir vus tuer un homme, ça n’améliore rien tout.
Voila pour le topo, très vite résumé, d’un film qui va se construire dans un suspense minime pendant 1H30. Si les prestations de Travolta et de Vaughn, elles, ne sont pas remisent en cause, la mise en scène et le scénario sont d’un carré assez impressionnant même s’il on à faire à un thriller bien ficelé et tout ce qui a de acceptable. N très bon ni très mauvais.

C'est creux, c'est vide, il n'y a pas la moindre ambition ni le moindre enjeu. Pour insomniaque uniquement.

La presse s'est montré vraiment cruel envers ce petit thriller plutot efficace.

Petit thriller de base sans trop d'intérêt tant le tout est prévisible, on peut toujours reconnaitre une certaine efficacité dans l'accumulation de clichés ultras-conventionnels qui permettent à Travolta de faire son numéro face à un Vince Vaughn parfaitement à son avantage en beau-père sournois dans ce téléfilm de luxe signé par un réalisateur qui nous avait habitué à mieux.

Le film mise beaucoup sur le scénario qui n'a rien rien d'extraordinaire. Il n'y a pas d'enquêtes ni de rebondissements. Les personnages et la réalisation sont banals.