Derniers Avis sur The Eternal Daughter

Jour 1 : Tilda Swinton regarde pensivement par la fenêtre, puis demande à sa mère si cette pièce lui rappelle un souvenir, puis va promener le chien, et puis le soir elle pleure.
Jour 2 : Tilda Swinton regarde pensivement par la fenêtre, puis demande à sa mère si cette pièce lui rappelle un souvenir, puis va promener le chien, et puis le soir elle pleure.
Jour 3 : Tilda Swinton regarde pensivement par la fenêtre, puis demande à sa mère si cette pièce lui rappelle un souvenir, puis va promener le chien, et puis le soir elle pleure.
Voilà je viens de vous économiser 1H30 de votre vie. Fuyez ce film vide, spoiler: reposant sur un unique twist final qu'on devine dès le début du film,
, plombé par le fait que Tilda Swinton interprète la fille et la mère (mais alors vous voyez comme il y a 60 ans, on voit l'une puis l'autre mais jamais les deux en même temps) : du coup c'est tellement grotesque qu'il est impossible de rentrer dans l'histoire. L'ambiance qui se veut inquiétante et pesante l'est par des extérieurs noyés dans le brouillard H24, c'est kitch au possible (tout le budget du film est passé dans les machines à brume, même les vieux films de la Hammer faisaient ça avec plus de finesse), et j'ai gardé le meilleur pour la fin : La musique. Enfin si on peut appeler ça une musique. L' "auteur" a réussi l'exploit de trouver quatre notes qui ne vont avec aucune des trois autres, et c'est répété en boucle jusqu'à la nausée, la perte d'un tympan ou la destruction de votre home-cinéma de vos propres mains.

Film quand même assez ennuyeux.
Il ne se passe pas grand chose ou si peu 🤔
Ce film traite d'une relations mère/fille mais n'est pas Bergman (Sonate d'automne) qui veut !!
A éviter

Un drame d’atmosphère pesante et énigmatique mais qui n’arrive pas à captiver malgré la presta double impeccable de Tilda Swinton.

À force de supprimer, d'affiner et de rendre quelque chose de "mystérieux" on se retrouve avec un énième film qui a peur d'oser et de raconter plus que ce qu'on voit. il manque aussi un minimum de spectacle, du plaisir à participer à un film et d'être emmené ailleurs. Il semble que ce soit une tendance internationale d’éviter de donner de la couleur et du poids aux films. c'est comme si nous étions devant une esquisse, une première ébauche du scénario qui n'est pas encore manipulée par un bon professionnel.

Il n'y a que Tilda Swinton pour jouer à la fois une quadra et sa mère âgée en même temps. Dans "The Eternal Daughter", elles prennent quelques jours dans un hôtel perdu qu'elles avaient déjà fréquenté, pour retrouver l'inspiration dans un travail de réalisation. On se prend au jeu de cette double performance dans une mise en scène gothique. Les révélations autour du deuil sont touchantes et l'atmosphère est hypnotique.

Un film étrange mais captivant, une performance d'actrice, que j'ai vu en VOD. Je n'ai eu que le choix en VF. Une VF médiocre qui détruit en bonne partie le film. J'aurais préféré une VOST comme je le fais toujours, mais j'avais payé ma location sans vérifier.

Je salue la performance de Tilda Swinton qui joue les deux rôles principaux de ce film. Je salue l'endurance qu'il faut avoir pour aller jusqu'au terme du film.
En effet , il y a du brouillard , un chien LOUIS et Tilda Swinton et du brouillard.
Ah si des bruits apparemment mais je les ai raté. C'était le seul moment d'action. Un film d'ambiance.
Too much ce genre d'ambiance for me, j'ai du regardé l'heure 175 fois. J'ai d'ailleurs vu que le verre de ma montre avait une rayure.
Enfin tout cela pour dire. Brouillard.....

Avec ce portrait de femme désœuvrée, la singularité de T. Swinton est de nouveau évidente. Mais le récit, d'une grande lenteur, est relativement pauvre. D'autant que l'on comprend vite qui "l'accompagne" vraiment dans ce lieu austère et en proie à de lourds souvenirs. Ainsi, jamais l'histoire ne décolle, ni ne prend et surprend.

Après les deux parties de "The Souvenir", Joanna Hogg refait confiance à Tilda Swinton en lui confiant deux rôles, celui de la mère et de la fille. Julia et sa mère se rendent dans un hôtel modeste, mais plein de souvenirs. La fille, cinéaste, espère trouver l'inspiration, tandis que la mère a l'occasion de retourner dans un lieu qu'elle a autrefois côtoyé. Un séjour nostalgique qui va vite devenir étrange... À sa façon, "The Eternal Daughter" est un film de fantôme qui évoque le deuil et le vide laissé par la perte d'un être cher. Une absence pesante que l'on fait parfois tout pour combler à notre manière... Dans son univers gothique, Joanna Hogg propose un drame familial lugubre, mais trop prévisible. L'idée qui m'a traversé l'esprit dès les premières minutes me semblait tellement évidente que je l'ai mise de côté en pensant que cela ne pouvait pas être aussi simple, mais si... Ce n'est pas ça qui gâche le film, c'est juste qu'il n'a pas grand-chose à proposer... J'ai bien aimé l'ambiance, la photographie ainsi que la double performance de Tilda Swinton, mais le sentiment qu'il est sur le point de se passer quelque chose à chaque fois finit par être désagréable, car il ne se passe justement rien. Le seul moment touchant, même s'il faut le relativiser, c'est la discussion entre la mère et Bill. C'est finalement ce qui manque à ce film qui fait trop de mystère pour rien.

Un film étonnant, dont on ne sait pendant longtemps où il veut nous emmener, oscillant entre le psychologique, et le fantastique, bien ancré en tout cas dans la tradition anglaise, fait de non dits et des suggestions. Julie, accompagnée de sa mère âgée, vient prendre quelques jours de repos dans un hôtel perdu dans la campagne anglaise. Elle traverse une crise psychologique et veut travailler à un scénario sur la vie de sa mère, et la relation qu’elle a avec elle.
Dés le début du film, on sent que l’auteur veut nous suggérer que nous rentrons dans une dimension inconnue, quand le taxi emmenant sa cliente, s’engouffre dans l’allée forestière du château, faisant hôtel, et que le chauffeur parle de son trouble, en venant ici.
La dernière fois qu’il y est venu, dit il, une présence étrange se tenait derrière lui, avant de disparaître. Un manoir hors du temps, un brouillard a coupé au couteau, tombant sur les jardins, dés que le soir tombe. On pense au chef d’œuvre d’Henry James, « le tour d’écrou » porté au cinéma plusieurs fois, avec des bonheurs différents.
Julie a les pires difficultés à obtenir la chambre qui lui était promise, à l’étage, auprès de la jeune femme mutique, faisant fonction de standardiste.. Situation étrange, car l’hôtel semble vide. Les clés pendent au tableau. L’endroit est connu de la mère. Elle y a passé de longs moments dans sa jeunesse. L’endroit était il alors un hôtel ? Nous ne le saurons pas, même si la mère en parle souvent, de façon nostalgique, ou douloureuse, au grand dam de la fille, au fil des pièces où ils dorment et où ils mangent.. « As t’elle bien fait de venir ici, et d’inviter sa maman, dont la moindre saute d’âme la déstabilise ? »
La mère, souvent alitée et de santé fragile, semble souvent absente. Même si elle semble aimer sa fille, les efforts désespérés de celle ci pour l’impliquer dans quelque chose de fusionnel semblent liés à l’échec.
La scénario se développe sur une multitude de pistes qui semblent faire sens, avant de s’avérer des cul de sac. Qui vient chercher la jeune employée chaque soir, au volant d’une voiture ?...Quels sont ces bruits à l’étage, alors que personne n’occupe de chambre ?
Enfin un autre employé apparaît dans la nuit, alors que Julie est désespérée par la fugue de son chien, en pleine nuit. Un sexagénaire, ayant toujours été employé ici, vient l’aider. Tous deux se lancent dans les nappes du brouillard du parc immense. Le chien est retrouvé et ce soulagement de courte durée favorise un dialogue entre les deux personnes ; le vieil homme devenant étonnamment presque le thérapeute de la cinéaste, dans ce scénario surprenant, où les convenances guindées semblent parfois voler en éclat, sous l’effet des tensions.
On pense au magnifique film «  les autres » de Alejandro Amenábar , avec une Nicole Kidman de plus en plus perturbée par les événements étranges survenus dans le même genre de demeure, et où elle s’apercevra, dans les dernières images, à son grand effroi, que les fantômes ne sont pas ceux qu’elle pensait être.
C’est la logique des faits, dans ce genre de film, de voir les personnages de plus en plus déstabilisés par la prédominance des lieux, qui semblent imposer leur esprit et diriger les actions.
Les images sont très léchées, fidèles à ces huit clos britanniques, où l’élégance des lieux conditionne la retenue des rapports entre les personnages.
Où sont les fantômes ? Qui est habitée dans cette maison ? Et qui produit des images, dans cette foire aux illusions, ou une fille tente de réamorcer un dialogue impossible avec une mère ? L’échec est patent.
Le fantastique anglais, tous comme les romans policiers à énigme, n’ont pas leur pareil pour construire des chausses trappes, et nous entraîner dans cette grandes battisses habitées par l’esprit, dont on se demande pendant longtemps qui est le coupable, avant de s’apercevoir qu’il n’y en a pas !
Un film que je recommande pour sa qualité, ses prises de vue, le scénario très original.

Ambiance plutôt pesante, synopsis alléchant, Tilda Swindon toujours aussi bonne en tant qu"actrice, Joseph Midwell et Carly Sophia Davies ne déméritent pas.
Malheureusement les fantôme si ils sont physiques et on en voit se font trop discret.
Un drame familial filmique sans importance.

Que ceux qui souhaitaient voir un film de fantômes passent leur chemin. Il ne s'agit pas de ça. Peut être que la production a mal fait son travail en promouvant ce film comme appartenant au genre de l'épouvante mais ça, la réalisatrice n'y est pour rien. Ce film est un hommage a la littérature anglo-saxonne au fancy me mad narrator, on se croirait presque dans le turn of the screw de Henry James. L'ésthétique est parfaite le jeu d'acteur de Tilda Swinton aussi (comment peut on voir trop de cette Actrice ?!). Point de fantôme mais une réflexion sur le deuil et sur la relation mère fille parfois synonyme de toxicité.

Film à ne pas voir : musique répetitive insupportable, scénario sans queue ni tête, pistes qui ne mènent à rien, je suis allé voir ce film, pour voir un film je suis reparti sans en avoir vu un.

Point positif : Parfait..si vous êtes en manque de someil.

Ce film est un pensum !
Joanna Hogg est pourtant une réalisatrice de talent et Tilda Swinton est une grande comédienne mais la surprise qui justifie cette insupportable lenteur n'est pas une surprise.
Pour peu que vous ayez compris dès le premier plan, dans le taxi, de quoi il retourne, alors commence une interminable expérience de vide cinématographique. Non seulement l'histoire est creuse mais l'étude psychologique est inaboutie.
A oublier au plus vite !

Voulant installer une certaine tension et de l'émotion au travers d'une relation mère/fille dysfonctionnelle, Eternal Daughter ne parvient jamais à transmettre ce qu'il souhaite nous transmettre. Tout d'abord, le choix d'octroyer les 2 rôles à Tilda Swinton (bien qu'il se justifie) pénalise toute la dramaturgie. Si l'interprétation de Julie (la fille) est juste et touchante, celle de (la mère) est à côté et rend les dialogues très factices. Là aussi, le choix de mise en scène (également justifié) tout en champ/contre champ alourdit considérablement la narration.