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    Laissez-passer
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    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2017
    Cette Comédie dramatique, très bien mise en scène par le maitre d'œuvre Bertrand Tavernier, nous offre une belle reconstitution du climat de Boulogne-Billancourt durant l'hiver 1942. Ce film nous propose de bons décors à juste titre nominés.
    Le joli scénario, coécrit avec Jean Cosmos, nous décrit quelques actes de résistance envers l'occupation allemande, mais l'histoire est principalement axée sur le cinéma, nous montrant les énormes difficultés des réalisateurs et des scénaristes pour faire un film non censuré.
    Le réalisateur Jean-Devaivre et le scénariste Jean Aurenche jouent leur propre rôle dans ce film qui fait également référence à Maurice Tourner, à Henri Janson et à Henri-Georges Clouzot qui a réalisé "L'Assassin habite au 21" et "Le Corbeau" durant cette période.
    Si l'on peut regretter quelques longueurs détournant le film vers le genre reportage, l'affiche par contre est très réjouissante avec la belle présence de Marie Gillain dans la peau d'Olga et les superbes prestations de Denis Podalydès et de Jacques Gamblin, récompensé à Berlin pour l'interprétation de ce rôle.
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2022
    La vie quotidienne des gens du cinéma sous l’occupation. Un film hommage bien documenté de Tavernier avec quelques bonnes scènes et une pléiade d’acteurs, mais un scénario jamais vraiment prenant, si bien qu’on lâche souvent le fil. Et puis avant, il y eut le dernier métro...
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2018
    (...) Et il y en a des choses à raconter, tellement cette période offre un contexte unique, avec des personnages troubles, des intrigues digne des meilleurs thrillers et surtout un terreau magnifique pour explorer la complexité et l’ambiguïté de chacun. Il serait effectivement bien idiot de résumer ainsi la situation au simple fait que ceux qui sont partis étaient les plus courageux quand ceux qui sont restés étaient des collabos. La vérité, c'est que chacun a fait comme il a pu. (...) J'avais un peu peur au début de trouver ça un poil longuet ou soporifique, bien que j'adore le cinéma de Tavernier, et je me suis bien trompé. Comme toujours, on retrouve son incroyable sens du montage, du rythme, du mouvement. Sa passion et sa soif de découvertes irrigue chaque plan. Dans ce Paris occupé impeccablement reconstitué (les décors sont incroyables, truffés de petits détails avec des affiches, des publicités, des figurants qui ont tous quelque chose à faire ou à dire, les stations de métros, les rues, tout respire l'authenticité) grâce à son imposant budget de presque 16 M€, on est ballotté de bistrots en bordel, d'appartements chichement décoré aux bureaux austères de la Continental. Mais Tavernier sait aussi nous offrir quelques moments spectaculaires, comme ce bombardement nocturne en plan-séquence, ces travellings élégants qui nous immergent dans les décors ou qui nous présentent les personnages, le tout avec des dialogues soignés déclamés par des acteurs au top.Le duo Jacques Gamblin/Denis Podalydès ne fait que se croiser dans le film, mais chacun croise une galerie de personnages étonnants. Sans aucun jugement, Tavernier nous les présente. Certes, Aurenche et Devaivre sont un peu trop unilatéraux, mais les autres demeurent intéressants. Certains allemands sont bien sûr détestables, tout comme certains personnages secondaires, mais ça reste un positionnement personnel la plupart du temps, avec des gens qui se débattent comme ils peuvent, qui profitent parfois, mais qui surtout, vivent dans une certaine insouciance. Il y a aussi les quelques actes de résistance de certains, les petits moments de joie et de camaraderie, les peurs, les amours, les ambitions, tout cela fait que le film est vivant, prenant et parfois unique. Si on peut trouver que les personnages féminins sont un peu sous-exploités (sauf celui d'Olga, interprétée par Marie Gillain, un personnage qui attire tout de suite une certaine sympathie et qui se révèle plutôt intéressant) ou bien que le parcours d'Aurenche est un peu moins captivant et anecdotique, on sera par contre ravi de voir quelques scènes magistrales, avec des acteurs excellents au service d'un texte et d'un discours qui vise autant à réhabiliter certains qu'à montrer la complexité d'une situation sur le point de changer. C'est intéressant de voir aussi que Tavernier ne présente pas toujours la Résistance sous un jour glorieux, cette dernière se heurtant parfois à quelques incohérences (comme la scène où Le Chanois se retrouve mis à l'index par ses camarades, alors que lui est un résistant de la première heure). Et puis il y a la fabuleuse séquence de Devaivre qui doit convoyer une serviette. De la gare de Paris jusqu'à Londres, puis son retour rocambolesque à Paris, voilà bien un moment exceptionnel du film. Un parmi de nombreux autres. Un film d'une virtuosité technique imparable, écrit avec délice, un petit bijou du cinéma français, une oeuvre de passionné, une oeuvre parfois militante aussi, un film agréable, touffu, passionnant, drôle, inspiré et qui se regarde d'une traite. La critique complète sur thisismymovies.over-blog.com
    elriad
    elriad

    380 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2014
    loin d'être un amateur du cinéma de tavernier, hormis "l'horloger de Saint-Paul"ou "le Juge et l'assassin", ce "laisser-passer" aurait pu me séduire par l'implication du cinéma et de l'énorme machine "La Continental-films" durant l’occupation des que de longueurs, de complaisance dans certaines scènes. Le sujet passionnant traversé de vrais résistants et de personnages qui ont fait l'histoire vire souvent au soporifique et la dramaturgie ne décolle jamais. dommage.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2016
    « Laissez-passer » c’est le « Dernier métro" de Tavernier. Complètement semblable, passionnant et d’une superbe réalisation. Depuis cette sortie, « Un village français » est sorti et le travail de reconstitution est tout aussi réussi. Ce film est aussi un florilège du cinéma français et un très bel hommage à celui-ci en prenant le chemin d’une histoire vraie et en romançant de très belle façon des petites anecdotes de tournage d’époque.
    Vraiment intéressant mais peut-être un peu long...
    coperhead
    coperhead

    19 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2018
    Pour moi il s'agit d'un film réussi sur la période 1942 /43 à Paris avec en toile de fond une partie du cinéma français sous l'occupation allemande dirigé par la société Continental . Les faits me paraissent assez juste sur les différends cinéastes en question qui faisaient leur métiers sans trop de compromis avec les allemands ( Devaivre ,Clouzot ,Tourneur ,Pottier etc..).
    Caine78
    Caine78

    6 005 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2020
    Critique à prendre avec des pincettes tant les conditions de visionnage n'étaient pas optimales : problème de son probablement dû à la télé éclipsant régulièrement les dialogues, chaleur étouffante, fatigue... Je ne m'interdis vraiment pas de le revoir d'ici quelques années. Reste que devant ce projet qui, pour moi, avait quasiment tout du rêve de cinéphile, la déception a été réelle. On sent que Bertrand Tavernier s'est passionné pour ce récit, probablement le plus personnel qu'il ait jamais tourné. Son amour pour le septième art transpire quasiment à chaque plan, la reconstitution historique de la Seconde Guerre mondiale ayant fière allure, notamment à travers des décors et une ambiance d'époque excellemment retranscrits. Dans le rôle de Jean Devaivre (joli choix que d'avoir choisi ce (futur) réalisateur pour incarner les tourments et les contradictions de cette période si douloureuse), Jacques Gamblin excelle, bien entouré par une galerie de seconds rôles séduisants (on aurait toutefois aimé voir certains un peu plus qu'une poignée de secondes), dont une Marie Gillain extrêmement séduisante. Intéressant, donc, de voir le cinéma placé dans ce cadre plein de turpitudes, avec ce qu'il faut d'enjeux humains et artistiques pour éviter un quelconque manichéisme spoiler: (le mystérieux Alfred Greven est notamment largement épargné)
    . Mais bon... « Laissez-passer » souffre malheureusement des mêmes maux que les derniers films historiques de Tavernier : manque de souffle, d'émotion, de ferveur, à quelques rares exceptions. Ces quasi 170 minutes auraient pu se justifier si celles-ci avaient une densité, une histoire prenante de bout en bout : nous en sommes loin, certains passages paraissant bien dispensables et/ou longuets, ralentissant inutilement une intrigue déjà inconstante. Ça me fait mal de l'écrire, mais je me suis régulièrement ennuyé (notamment dans la seconde moitié), l'Histoire prenant un peu trop souvent le pas sur le cinéma, alors que j'aurais préféré (dans une certaine mesure) le contraire, si ce n'est lors des quelques scènes où nous sommes au cœur du tournage, notamment celui du formidable « La Main du diable ». Bref, voilà une œuvre qui avait tout pour me conquérir et me laissant finalement un goût assez amer, loin du passionnant « Voyage à travers le cinéma français » auquel nous a conviés le cinéaste une quinzaine d'années plus tard, pour le grand écran puis la télévision.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Tavernier est au cinéma représentatif "d'une certaine qualité française" ce que le Sacré-Coeur est à l'art byzantin. Pas étonnant donc de le retrouver derrière ce projet, fort sympathique et passionnant d'ailleurs. Malheureusement, malgré de bons acteurs (avec une réserve sur Podalydès) et une reconstitution soignée, la mayonnaise a un peu de mal à monter. Tavernier est trop sage, s'auto-censure sur certains aspects peu glorieux, des dialogues sonnent parfois un peu toc et "Laissez-passer" manque clairement d'envergure. On prend du plaisir malgré tout à suivre les parcours de cinéastes français sous l'Occupation, devenus rois de la débrouille et du compromis, déterminés malgré tout à tourner leurs films avec trois bouts de ficelles. Pas mal, mais on regrette que Truffaut n'ait pas pu jouer avec un tel scénario en or (le Truffaut de la Nuit Américaine, pas celui du Dernier Métro)... Même si (ou justement parce que) Truffaut n'aurait certainement pas montré autant d'empathie envers Aurenche et Bost !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 avril 2017
    Tatave se donne avec le cinéma la mission que Fernand Nathan s'est donnée avec le livre scolaire, celle d'enseigner. Il y en a qui rêvent de courir les festivals du monde entier, Tatave, lui, il fait des films pour les collèges et les lycées. Les enseignants, d'ailleurs, l'adorent, ils le font souvent venir pour animer le débat après la projection d'un de ses films. Ici Tatave a voulu nous expliquer ce qu'a été la collaboration en prenant pour exemple le milieu du cinéma sous l'occupation allemande. Comme d'habitude il s'est entouré de gens compétents au son et à la lumière pour que son film soit fait dans les normes. Il est normal qu'il ne veuille pas passer pour un amateur devant des enseignants du second cycle à qui il destine son film. Là-dessus, on ne peut rien reprocher à Tatave : Tout est nickel. Quand quelqu'un ferme une porte, on entend le claquement, quand on l'ouvre on entend la poignée grincer et on voit bien tout ce qui se trouve dans le décor, éclairé avec un professionnalisme exemplaire. Tatave, qui porte la plus grande attention à l'exactitude des faits, s'est énormément documenté sur le sujet, et ça se voit. Au bout de deux heures on dit "merci Tatave c'était très bien mais là il faut qu'on rentre." "Non, nous dit Tatave, restez, je ne vous ai pas tout dit." et il nous retient par le bras pour nous déballer encore pendant vingt minutes tout ce qu'il a appris sur le sujet. Les collabos à qui Tatave ne pardonne pas, et les courageux que Tatave met à l'honneur, car Tatave est très attaché à nous dire et à nous répéter que sous l'occupation il y a eu des comportements exemplaires. "Eh oui Tatave, c'était la guerre, on sait, y avait des salauds, y avait des gens biens, mais là il faut vraiment qu'on y aille." "Non ! Nous dit Tatave. Maintenant je vais prendre le micro pendant deux heures pour vous expliquer ce que je viens de vous expliquer dans mon film pendant deux heures et demi." Et c'est là qu'on est obligé de dire à Tatave qu'on n'a en rien à battre de ce qu'il nous raconte, mais alors rien de rien. Que le cinéma c'est pas une affaire de sujet, c'est une affaire de caractère, c'est une affaire de situation et c'est surtout une affaire de personnages. Chez Tatave, les personnages sont tous calibrés pour être acceptés par les scolaires à qui il veut montrer son film. Jamais de folles du cul dans un film de Tatave, jamais d'égorgeurs, jamais de dingues, jamais de gros mots non plus, et pour Tatave, le comble de la perversité est de nous montrer un type qui refuse de mettre un tampon sur un document par respect du règlement. "Voyez tout de même ce qu'on a osé faire sous l'occupation" nous dit Tatave. On lui répète "merci Tatave, on reverra ton film quand il passera aux dossiers de l'écran, mais comme les dossiers de l'écran n'existent plus, on le reverra jamais." Allez ciao Tatave, ce coup-ci on y va."
    Eselce
    Eselce

    1 199 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2017
    Un peu fade, la réalisation. Décors et textes assez bons, rythme lent. Je n'ai pas vu de scène marquante de résistance. Il y a de la prise de position chez quelques artistes, des arrestations et du tabassage en pleine rue mais le tout est poussif, pas naturel, récité. Trop long, trop lent, trop fade. C'est dommage car les moyens sont justes et nous mettent dans l'époque et presque dans l'ambiance mais il ne se passe pas grand chose d'intéressant le long du film.
    overlook2
    overlook2

    19 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Basé sur des faits réels, "Laisser Passer" évoque le cinéma français sous l'occupation à travers le portrait croisé de deux professionnels qui résistent chacun à leur manière (pas toujours héroïquement, parfois même de façon presque inconséquente - c'est l'une des bonnes idées du scénario). Tavernier tente aussi de faire l'éloge d'un "cinéma d'artisans" où les "professionnels de la profession" se serrent les coudes dans l'adversité. Nobles intentions qui se heurtent malheureusement à deux gros écueils : le film ferme les yeux sur le versant "collabo" du cinéma de l'époque (de Guitry à Arletty) mais, surtout, se présente lui-même comme un objet passéiste, assez pauvre cinématographiquement parlant. Car tout est forcé ici, de la direction artistique - assez poussiéreuse -, à la direction d'acteur (Podalydes semble jouer dans un mauvais vaudeville et Gamblin, complètement détaché, ne semble guère plus concerné que son personnage). Seuls Marie Gillain et Philippe Morier-Genoud sonnent vraiment juste. Certes, "Laisser Passer" fourmille d'anecdotes véridiques, s'attache à retranscrire la complexité de l’époque et a le mérite de donner à voir un pan de l'occupation jamais abordé par le cinéma, mais c'est malheureusement une impression de fausseté qui s'en dégage, une incapacité à aborder la violence et l'ambivalence de cette époque ("Le Dernier Métro" y parvenait mille fois mieux, sans parler d'un chef d'oeuvre comme "Mr Klein). Même si quelques séquences décollent (le périple à vélo de Gamblin, puis son ahurissant aller-retour en Angleterre), Tavernier ne dépasse guère le stade d'une apologie du cinéma de papa et demeure bien trop scolaire et didactique (un de ses gros défauts à partir des années 90). Dommage car le sujet était passionnant...
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Un film décevant car Tavernier parle d'un cinéma qu'il connaît bien, de gens qu'il a croisés, mais sans réelle passion ; la reconstitution est ici trop pesante, le rythme du film pas assez soutenu.
    Cela tient finalement du gâchis, malgré les interprètes, tous convaincants.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 janvier 2014
    Que dire encore de Jacques Gamblin, sinon qu'il est extraordinaire !!!!!! Et ce film est à retenir pour la merveilleuse prestation de l'acteur...! Sans lui, ce serait un navet ! Ce n'est pas la longueur du film qui est en cause, mais bien le fait qu'il faut une heure pour bien entrer dans l'histoire, on se disperse pas mal au milieu d'un trop grand nombre de petites histoires dans l'histoire de l'histoire du cinéma de la 2ème guerre mondiale ! C'est seulement parce que cette période noire de l'humanité me passionne que j'ai tenu à le regarder en entier, et je trouve dommage qu'à partir du moment où enfin on s'accroche et où l'on a envie que cela continue que brusquement, çà s'arrête ! Ce film reste à voir, pour le côté "docu" de tout cinéphile, pour les images fantastiques de la belle campagne de France, pour le soin minutieux apporté aux décors et à une certaine reconstitution historique et pour une escapade en Angleterre très "Grande vadrouille" qui ajoute à l'humour anglais caustique. Mais tous ces ingrédients ne font pas forcément un bon film, il manque à ce documentaire interprété avec brio par Jacques Gamblin, le petit quelque chose qui aurait pu devenir un chef d'oeuvre...!
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2019
    La guerre vu à travers le cinéma français sous l'occupation. Un film passionnant, très bien documenté et remarquablement interprété.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2023
    Tendres ennemis. Les années noires du cinéma français à l'heure allemande. Enivrez vous de curiosité mais il faut en prendre et en laisser.
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