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Guillaume182
127 abonnés
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2,0
Publiée le 6 octobre 2013
Encore un B Demille que je redécouvre et je me souviens que j'aimai bien ce film.
Enfin ça, c'était quand j'étais enfant et que je n'avais pas d'avis critique en ce temps .
Aujourd'hui la constatation est terrible, comment ai-je pu regarder un film qui représente les Indiens comme des débiles ( c'est le cas dans tous les films de B demille) Ca ressemble a de la propagande. Nous les blancs Anglophones nous sommes des êtres supérieurs vous les Indiens et autres Francophone vous êtes des créatures de l'enfer. Et moi je ne supporte pas ça et ça serait pareil si ca avait été dans l'autre sens.
Le pire c'est que les personnages censé être Francophones parlent parfaitement l'Anglais et sans accent en plus.
Surtout Louis Riel un résistant contre le régime britannique nord américain y est représenté dans l'histoire.
Et l'histoire du film s'inspire de faits réels, mais en mettant en lumières les glorieux et courageux tuniques rouges Britanniques.
Des mecs en uniforme qui vont se battre et qui vont gagner, battons nous pour la reine et blabla c'est d'un ennuie.
Pourtant, le film se regarde grâce à la présence de Cooper et ses quelques blagues et le côté aventure fonctionne. Mais le film en lui même est blessant et insulte les indiens et métis d'Amérique.
Un western qui a l'originalité de mettre une histoire d'amour au cœur du récit à égalité avec celui des clans rivaux. Le double thème est passionnant et le jeu d'acteur toujours intéressant avec son final romantique à souhait.
Bien que « Les tuniques écarlates » se laisse regarder avec un certain plaisir, il a quand même bien du mal à se faire une place dans l'imposante filmographie de son auteur, le grand Cecil B. DeMille (« Sous le plus grand chapiteau du monde », « Les 10 commandements » etc...) Il s'agit pourtant de son premier film en couleur et c'est sans doute la raison pour laquelle il a choisi de mettre en valeur les fameuses tuniques rouges de la police montée canadienne. Il faut d'ailleurs reconnaître que la réalisation est à la hauteur et que l'action est suffisamment bien menée pour qu'on ne s'ennuie pas une seconde. Le problème vient plutôt du scénario qui laisse parfois à désirer et qui, dans son ensemble a sérieusement vieilli. Quelques scènes humoristiques sont totalement « décalées » mais c'est surtout la manière dont sont traités les indiens qui « coince aux entournures ». En effet, ces derniers sont dépeints comme des sauvages dépourvus de fierté et totalement soumis à la couronne d'Angleterre... Du coup, le réalisme historique en prend un sérieux coup, tout comme l'intérêt pour ce film d'aventure qui aurait pu (dû ?) être plus épique. Dommage car les tuniques rouges restent toujours diablement charismatiques à l'écran !
Ça fait vraiment plaisir de voir de temps en temps de tels films plein de fraîcheur. Les années 40 s'y prêtaient bien aux Etats-Unis, personne n'avait peur du ridicule et DeMille moins encore. La séquence de tirs aux pompons entre Duroc et Tod McGuff en est l'exemple parfait. Beaucoup la trouveront grotesque mais pour ma part,elle me ravit; le cinéma étant avant tout un spectacle pour ''bons publics''...On peur adorer Mankiewitz et Mizoguchi sans faire la fine bouche devant DeMille. Ce vrai western aux couleurs de rêve n'a pas honte d'exister et ses deux histoires d'amour sont bienvenues de même que les contorsions de Paulette Godard ou les mimiques inhabituelles de Gary Cooper. De nos jours, personne n'oserait faire cela de peur de mécontenter le public pour cause de débilité. On pourra poser un regard identique sur ''Matrix'' ,tout est question d'époque et d'âge des spectateurs. En tous cas,le rouge de ces ''tuniques écarlates'' ne peut visuellement s'oublier. Seule la morale finale est contestable ,le choix du contenu de ce film ''spectacle'' et de son rendu restant les privilège exclusif du réalisateur.
Cecil B.DeMille maîtrisait bien le western même si les Tuniques Écarlates est à mon goût moins réussi que les Conquérants du Nouveau Monde ou Une aventure de Buffalo Bill. Pas un chef-d'oeuvre, mais un film très agréable à voir, avec de beaux décors et une magnifique utilisation du Technicolor. J'avoue beaucoup aimé ce style de colorisation des images ce qui donnait souvent aux films l'employant de très belles couleurs. Gary Cooper joue à son habitude un brave type, courageux, protecteur et sage, le rôle de rôle qui lui collait à la peau et dont il ne s'en défaira qu'à l'occasion de deux ou trois films.
Sans être un grand film, les tuniques écarlates est un honnête film d'aventures, avec d'assez belles couleurs et de bonnes scènes d'action. GAry Cooper y est particulièrement charismatique. Pas mal.
Grâce à une histoire passionnante et au talent de Cecil B. DeMille qui nous offre une magnifique mise en scène sans temps mort, on se trouve clairement en présence d'un chef-d'oeuvre dans la filmographie de cet immense cinéaste. Au niveau de la distribution, c'est également la très grande classe. En effet, que ce soit au niveau des brillants acteurs que sont Gary Cooper, Preston Foster et Robert Preston , mais aussi par rapport aux deux talentueuses actrices - je parle évidemment de Madeleine Carroll et de la divine Paulette Goddard -, ce long métrage mélant western et mélodrame possède un casting de tout premier choix. On est donc devant un film à grand spectacle flamboyant, captivant et qui est aussi d'une grande richesse au niveau artistique - les décors, costumes, maquillages et la photographie sont très réussis - et musicale car la partition musicale de Victor Young est particulièrement mélodieuse.
A croire que Cecil B. De Mille ne se sentait véritablement à l'aise que dans les grandes productions. Ses "Tuniques écarlates" peinent à se faire une place dans sa cinématographie. La faute à un scénario qui cède trop aisément aux facilités, aux clichés du genre et aux situations attendues. Même le grand Gary Cooper pêche ici par manque d'enthousiasme.
Pour moi, une excellente surprise. Un film plein de force et de fraîcheur. J'ai retrouvé intact le plaisir que j'avais enfant à voir ce genre de films d'aventure, quand je lisais les bandes dessinées Blek le Roc et Captain Swing (même si là c'est es britanniques les gentils). Les méchants, les gentils, le courage, l'honneur, des sentiments simples et forts. Foin des intellos (j'en suis un) et des vérités historiques. Si on a gardé une âme d'enfant, on adore. Meilleure recette de la Paramount en 1940.