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    L'Envol
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    Critique Facile
    Critique Facile

    83 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/05/18/lenvol-critique/

    De l’art, il en est gracieusement question dans L’envol, pour ce véritable conte musical. Il y a la voix de Juliette, enivrante et douce quand elle chante l’amour comme la perte, où elle envahit alors l’écran. Il y la voix de Juliette et aussi les mains de son père, Raphaël. Des mains, comme une métaphore de ces destins familiaux. Elles sont dures, abîmées, calleuses, crevassées et presque difformes. Mais elles sont aussi celles de l’artiste, du sculpteur, du graveur, véritable écrivain du bois. C’est ici tout le délicieux sel de ce film, oscillant parfois certes avec des bizarreries totalement assumées et une pure histoire d’émancipation féminine dans les liens de Juliette au fil de son développement. Ce récit d’émancipation est porté par cet espoir fou et cette bouleversante beauté des rêves de la jeune fille.

    Au final,  L’envol , c’est un univers en soi et en soie. Le risque de répétition est ici utile, tant ce film est gracieux, poétique et surtout, mais surtout, offre au spectateur le plus beau et universel des cadeaux : l’espoir.
    Justine C
    Justine C

    34 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    L'Envol est un film magnifique ! J'avais adoré Martin Eden du même réalisateur, c'est un plaisir de le retrouver avec ce conte musical très poétique. L'actrice Juliette Jouan est une très belle découverte, une vraie révélation. A voir !
    Yves G.
    Yves G.

    1 287 abonnés 3 293 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2023
    Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Raphaël (Raphaël Thiéry), un Poilu démobilisé, rentre chez lui, dans un petit village du littoral picard, pour y apprendre que sa femme bien-aimée est morte brutalement en lui laissant une fillette. Madame Adeline (Noémie Lvovsky) l’a élevée et accepte de prendre Raphaël comme homme à tout à faire. C’est entre ce père débonnaire et taiseux et cette mère de substitution que grandira Juliette, en butte à l’hostilité des gamins du village, qu’elle développera ses dons pour le chant et qu’elle tombera amoureuse de Jean (Louis Garrel), un bel aviateur.

    "L’Envol" est l’adaptation d’un roman russe, écrit dans les années 20 par Alexandre Grine. S’il n’est guère connu hors de son pays, "Les Voiles écarlates" fut longtemps le livre de chevet de tous les petits Russes. Il racontait l’histoire édifiante d’Assol, une jeune fille, orpheline de mère, à qui on prédit qu’un navire blanc aux voiles « écarlates » lui apparaîtra et l’emmènera au loin.

    Pietro Marcello vient de signer une adaptation de "Martin Eden" que je n’ai pas aimée, sans parvenir à décider si c’est la manière du film qui ne m’a pas plu ou le livre qui l’a inspiré, lequel fait pourtant l’objet d’une admiration révérencieuse que je ne partage pas. Il transpose le célèbre roman russe de Grin dans la France paysanne de l’entre-deux-guerres et transforme le Prince charmant de l’héroïne en aviateur tombé du ciel.

    On retrouve, dans la forme et dans les thèmes de "L’Envol", la même farine que dans son "Martin Eden". L’image en est granuleuse, parfois décadrée ; le récit fait de grandes embardées avec la chronologie – sans pour autant que les personnages, à l’exception de la jeune Juliette, semblent prendre de l’âge. "L’Envol" fait le grand écart entre plusieurs styles et plusieurs thématiques : roman historique, drame familial, conte féérique, comédie musicale façon Jacques Demy où la charmante Juliette Jouan, qui est aussi musicienne et compositrice, pousse la chansonnette. On se croirait quelque part entre "Le Grand Meaulnes", "Peau d’Âne" et "Le Petit Prince". Mais cette surabondance finit par pénaliser l’oeuvre dont on ne comprend plus très bien le sens et la direction.
    Mention spéciale à Raphaël Thiéry, à la trogne incroyable, qui rappelle Baur, Gabin ou Ventura dans le rôle de grand nounours bourru que monopolise depuis dix ans Gregory Gadebois.
    traversay1
    traversay1

    3 102 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2023
    Après un remarquable Martin Eden, L'envol, inspiré d'un roman russe publié en 1923, confirme le goût de Pietro Marcello pour les adaptations littéraires et son excellence en la matière. Dureté et féérie cohabitent dans ce film situé dans l'après guerre de 14-18, jusqu'aux années 30, qui a des allures de conte avec ses sortilèges et ses malédictions, où le réalisme se fait parfois musical ou magique. Contrairement à ce que son titre suggère, le long-métrage ne s'envole pas vraiment mais reste à une belle altitude pendant toute sa durée, proposant une très tendre relation père/fille, seuls ou presque face à l'hostilité d'un village. Avec une maîtrise parfaite des ellipses temporelles et un sens du cadre affirmé, Pietro Marcello parvient à rester cohérent dans sa narration et à nous attacher à ses personnages principaux, tout en recréant avec talent la rudesse d'une époque dans la région picarde. Il n'y a rien à redire à l'interprétation des comédiens les plus connus, soit Noémie Lvovsky et Louis Garrel, mais ce sont bien Raphaël Thiéry et Juliette Jouan qui donnent le plus dans L'envol, la dernière, en particulier, qui démontre, dès son premier rôle d'importance dans un long-métrage, un naturel et un charme confondants. Issue d'une famille d'artistes, professionnels ou amateurs, cette jeune caennaise est plus qu'une promesse pour le cinéma français.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 810 abonnés 3 957 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2023
    Je découvre le cinéma de Pietro Marcello avec ce film (bien que Martin Eden me fasse de l’œil depuis sa sortie) et c'est un film sublime qui nous est offert avec L'envol. Déjà il faut parler des acteurs, qui sont tous formidables, notamment ceux qui jouent les personnages principaux : Juliette Jouan et Raphaël Thiéry. Rien qu'à voir leur gueule on croit dans leur personnage. Cet ancien poilu, habile de ses mains, cette jeune femme qui est la paria de son village et qui ne rêve que d'ailleurs. Ils ont la tête de l'emploi... (bon et Yolande Moreau et Noémie Lvovsky sont de toutes façons toujours formidables)
    C'est sublimé par la photographie, ce grain qui offre immédiatement un cachet à l'image, par moment on se dirait presque dans la maison des bois de Pialat. Et en même temps on a une caméra très libre, qui donne une image comme on en a (quasiment ?) jamais vue.
    Mais surtout Marcello n'abuse jamais, il ne va pas bouger la caméra juste parce qu'il le peut et c'est la même chose avec la musique. Parce que petit à petit le film devient de plus en plus musical et pourtant Marcello sait être dans le silence lorsqu'il y a un moment important, un moment touchant, pour ne pas voler l'émotion au spectateur avec une musique larmoyante. De la même manière il sait poser sa caméra lorsqu'il le faut et ne pas trop en faire.

    Bref dès que le film se lance on voit qu'il a quelque chose en plus, par sa mise en scène, par sa photographie, par ses acteurs et immédiatement on est plongé dans cette histoire qui pourrait paraître assez classique, un type rentre de la guerre, il a une fille, sa femme est morte et il doit l'élever. Mais vu que le film n'est jamais dans le pathos, qu'il sait jouer avec les émotions, forcément on s'implique dans ce que l'on voit. Et ce que l'on voit c'est cette petite fille grandir. Et même si leur vie est plutôt triste, Marcello n'oublie jamais de montrer des moments de tendresse, de beauté, d'amusement, ce qui donne au film une certaine légèreté. On ne suit pas les malheurs de Juliette... On suit la vie d'une femme.

    L'affiche nous vend une histoire d'amour, le titre l'envol nous laisse présager qu'elle va finir par s'envoler elle aussi avec un beau garçon venu du ciel... Tout le passage avec Louis Garrel est lumineux au possible... et j'aime que le film soit plus subtil que ça, qu'il nous tende une perche pour finalement jouer avec. Et pour ça la fin est très belle. Comme si le réalisateur nous disait : non mais c'est trop facile, c'est pas bien, c'est pas comme ça que ça doit se finir.

    L'envol est un beau film, qui a absolument tout pour lui et il me tarde de voir Martin Eden.
    Djifunk
    Djifunk

    26 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2023
    On peine à s' attacher aux personnages tant le rythme est lent. en outre tout semble prédéterminé et les personnages subiisent trop. Belle révélation tout de même dans le personnage de Juliette par opposition au rôle pathétique offert à Yolande moreau.
    jroux86
    jroux86

    6 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2023
    A la lisière du conte, flirtant parfois avec le cinéma de Demy, on pourra trouver l’imagerie de L’Envol un peu naïve, elle est surtout emplie de poésie.
    Et cette imagerie a une valeur chromatique tout à fait particulière. Les couleurs sont ici exagérément contrastées, un peu comme s'il s'agissait d’images d'archives colorisées. On retrouve d'ailleurs, à l'intérieur du film, de véritables images d'archives. Celles-ci permettent d'évoquer une époque : la fin de la Grande Guerre, le retour à la vie, la débrouille, le travail de ses mains – et quelles mains ! Celles de Raphaël Thierry, pas franchement un grand acteur parlant mais un physique marqué qui sert le caractère rugueux et taiseux du personnage, semblent taillées dans le bois même et disent de sa vie sans doute bien plus que des mots.

    A noter également les superbes raccords, comme cette ellipse où Noémie Lvovsky (actrice avec laquelle j'ai habituellement du mal mais qui est ici parfaite) veut montrer aux deux petites filles qui vivent avec elle une sorte de "tour" de sorcière. Elle leur dit de s'approcher, tout doucement, "Venez voir les filles", elle agite mystérieusement les mains (encore elles) au-dessus d'une assiette creuse dans laquelle de la cendre est mélangée à de l'eau. Puis, devant les petits yeux brillants et ébahis, elle trempe son doigt dans le drôle de liquide. Ellipse : nous voilà avec la jeune Juliette, quelques années plus tard, en train de gambader dans les champs, sa main (véritable thématique à l'intérieur du film) encore menue frôlant doucement les hautes herbes qui entourent le château de "Mme Adeline". Magnifique.
    Cinememories
    Cinememories

    440 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Pour l’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs, Pietro Marcello (Martin Eden, Bella e Perduta) est appelé à embrasser nos attentes les plus folles, notamment celle d’un film d’époque, tourné en France et en français pour l’occasion. Il y adapte le roman « Voiles écarlates » de l’écrivain russe Aleksandr Grin, évoquant une romance universelle et dont la modernité est apportée par le cinéaste. Le ton se prête ainsi au conte, où un crépuscule offre une seconde chance à une famille reconstituée. Père et fille doivent venir à bout de certains regards méfiants et harceleurs dans le but de s’évader un peu plus de ce village, empoisonné par le même déni qui le conditionne à une vie sédentaire et en suspension.

    Un homme boiteux (Raphaël Thiéry) revient de la Grande Guerre et retrouve dans son nid une enfant, orpheline de sa mère. Ce mari endeuillé traverse donc cette étape avec une force de caractère qui lui vaut une place dans la menuiserie, là où il s’efforcera de polir le bois et d’éliminer la graisse qui occupe ses pensées. Blessé par la guerre et par les regards du village, il n’est pas forcément le bienvenu et le climat généré par la masse témoigne d’une animosité constante, jusqu’à ce que cela se répercute sur la génération suivante. Le deuxième acte catapulte ainsi la jeune Juliette dans un monde froid et qui ne manque pas de lui rappeler sa différence, elle qui rêve d’un ailleurs meilleur, loin des bois, proche des cieux. Juliette Jouan lui offre ainsi une présence unique, nourrie par une prophétie qu’un certain ermite (Yolande Moreau) viendra défendre, au moment où toute fuite pourrait sembler vaine et contre-productive.

    Si la joie anime Juliette, elle devra traverser mille peines avant de goûter au soupçon romantique qu’on lui destine. L’étude passe de la violence rurale à l’émancipation d’un mode de vie porte en elle les rivalités et les contradictions qu’il convient. Ce n’est pas exécuté avec une mise en scène sophistiquée et on restera assez académique de ce côté-là, mais le fameux grain, raccordé à des images d’archives, finit par donner de la consistance pour une narration fluide. Jean (Louis Garrel) tombe alors du ciel pour des raisons d’ego et une maladresse qui compense sur son charme. Ce pilote et aventurier possède les atouts qui pourraient délivrer Juliette de la haine qui s’abat sur sa famille, mais il lui reste assez de temps pour l’apprentissage. Le reste du récit se consacre d’ailleurs à trouver une musicalité, à l’image de l’opéra, qui évolue et transcende ses personnages.

    Un tel procédé pourra en noyer plus d’un dans les marécages, tandis que les autres finiront par saisir « L’Envol » que Marcello entretient. D’un conflit à un autre, l’héroïne devra se résoudre à laisser passer l’orage sur son domaine, où la qualité du bois est aussi éphémère que la promesse d’un père qui n’est plus tout jeune. Le film hésite ainsi, en jouant la carte de l’émerveillement, au milieu d’une fièvre qui empêche Juliette d’avoir son libre-arbitre. Malgré l’indépendance et l’autonomie qu’on lui reconnaît, il serait dommage de passer à côté de sa vulnérabilité, qui lui offre un bien meilleur développement, qu’un dénouement au peu trop terre-à-terre.
    jean l.
    jean l.

    146 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    Magnifique film découvert à l’ouverture de la quinzaine des réalisateurs , entre hommage à L’atalante et fable moderne
    Enfin, un film poétique qui allie réalisme social et comédie musicale
    Quel talent que PietroMarcello
    AZZZO
    AZZZO

    268 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    Pietro Marcelo un des (très) rares réalisateurs capables de raconter le passé avec un parfait réalisme. Sa mise en scène, le grain de sa pellicule, l'éclairage et jusqu'aux gueules de ses acteurs, tout nous plonge dans les années d'après-guerre d'un village français.
    A l'instar de "Martin Eden", il filme la sociale, il montre le combat pour s'émanciper de sa condition, vivre libre... et le prix de cette liberté. C'est lent, délicat, atypique.
    Le seul petit reproche que l'on peut formuler concerne l'insert des petits passages de chant, en particulier celui où la (superbe) Juliette Jouan chante près de la rivière. On passe à un lyrisme incongru, comme une dérive dans un film de Jacques Demy qui fait sortir le spectateur de l'atmosphère ultra-réaliste. Mais ce n'est là qu'une question d'interprétation et de ressenti. Cela reste un petit bijou à recommander aux cinéphiles qui aiment quand le cinéma sort des chemins balisés.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juin 2023
    Après une adaptation remarquée du roman «Martin Eden» d’après Jack Landon (que je n’ai pas vu), le cinéaste Pietro Marcello retourne à ses adaptations littéraires avec «L’Envol». Dans ce récit, il nous conte l’histoire de Juliette, une jeune femme à qui une magicienne a promis une prophétie. Plein de douceur et de poésie, «L’Envol» est un film aussi énigmatique que le mélange de thèmes qui le compose. Tantô récit iniatique, histoire du passage à l’âge adulte, romance et film historique ; Pietro Marcello brasse les stylistes pour confondre le spectateur. Bien plus qu’un simple mélange de genre, ce film est tout simplement une déclaration d’amour au cinéma et un objet à part entière. Ce film si soignée, si délicat semble venir d’une autre époque tout en étant d’une très grande modernité. On y parle de harcèlement, de femme forte, d’homme et de femme qui rêvent d’autres choses que du mariage, de l’idéalisation de la guerre et des tabous familiaux. J’ai était transporter par ce film français comme rarement auparavant. Les acteurs offrent tous une prestation sans fausse note, surtout Juliette Jouan, révélation du film. On oubliera pas le très bon Louis Garrel, ou encore le touchant Raphaël Thiery. La photographie est somptueuse tout comme la mise en scène classique mais soignée et stylisée. Plus qu’un film c’est l’image d’une époque qui nous saute en pleine figure. Enfin «L’Envol» est peut-être l’un des meilleurs films de cette année. Il faut le voir pour le comprendre. Malickeen souvent, c’est un grand film de cinéma. En tout cas un diamand brut dont on se souviendra longtemps et qu’on espère qui raflera tout aux prochains Césars 2024.
    Vincent L
    Vincent L

    3 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    Un magnifique film d'époque accompagné de la musique de Gabriel Yared. Après Martin Eden, Pietro Marcello revient avec son cinéma si particulier et touchant
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    111 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2023
    Quelle merveille ce film. Je ne m'y attendais pas du tout. De magnifiques personnages superbement incarnés. Un film à l'abord naturaliste, qui reflète toute l'âpreté et la poésie des vies, et qui nous enchante par la suite comme un film de Jacques demy.
    Une belle surprise et une belle émotion que ce film
    Aubert T.
    Aubert T.

    116 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2023
    Bien que le film ne recèle aucun rebond dramatique majeur, le récit sait garder l'intérêt du spectateur grâce à une mise en scène limpide et gracieuse. Lentement s'impose un drame qui tire doucement la trame vers le conte.
    Un enchantement inattendu.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    205 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2023
    Raphael revient après la guerre et rencontre sa fille, encore dans son berceau alors que sa compagne est décédée. Un drame qui marque le petit village dans lequel il évolue. Artisan et artiste du bois, il élève sa fille dans l’espoir de la voir prendre son envol. Images somptueuses, histoire très bien racontée, comédiens de talents.
    Les meilleurs films de tous les temps
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