Je n'avais pas vu ce bon vieux nanard depuis des lustres, malheureusement pour moi j'ai je crois un peu perdu dans ce délire ! Dude, Where's my Car a 20 ans, et ceux pour toujours, moi non.
Elle est ou ma caisse ? C’est un film sorti en l’an 2000 avec Jennifer Garner et Ashton Kutcher. Bon, s’il a obtenu très peu d’étoiles, c’est qu’il a été tourné pour des ados. Du cinéma pour adolescents au cinéma le mercredi après-midi. Les bonnes ambiances popcorns. Après ce film a le mérite d’avoir inspiré les scénaristes du film, Very Bad Trip, tout d’ailleurs se ressemble. Sauf, là, les séquences restent très grossières. Mais bon, c’est un bon film très original malgré ses mauvais points.
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0,5
Publiée le 14 août 2020
Je sais qu'il y a des films qui sont tellement stupides qu'ils sont drôles mais je ne pense pas que celui-ci soit une qualifié. Je savais qu'en voyant cela je n'allais pas l'apprécier mais je dois dire que je m'attendais au moins à ce qu'il y ait des choses amusantes. C'était vraiment ringard et stupide rien de drôle à ce sujet. L'intrigue (le peu qu'il y en avait) était incroyablement mince et elle semblait juste empirer à mesure que je regardais. Je n'arrêtais pas de dire à mon ami: Traînons car quelque chose de drôle va sûrement arriver. Même les prises au générique de fin ne pourraient pas sauver cette chose. Du début à la fin Eh mec, elle est où ma caisse ? est un gaspillage de celluloïd. Il arrive en deuxième position derrière Battle Royale comme étant l'un des pires films que j'ai jamais vu...
Je ne pensais jamais créer un compte et venir faire une critique mais là... Ce film... On pourrait croire qu'il a été tourné par des adolescents de 15 ans sous substances illicites. Les acteurs et principalement le realisateur devraient être bannis du petit et grand écran. Tout est mauvais, les acteurs font plus que surjouer dans la bêtise, les running gags n'en finissent pas de longueur et de lourdeur, il n'y a aucune surprise, tout se sent venir à des kilomètres. En bref, la vie est trop courte, ne perdez pas 1h24 de la vôtre en regardant ce nanar ultime.
Bien que l'affiche du film et le scénario puisse être repoussants aux premiers abords, "Eh mec, elle est où ma caisse ?" regorge en fait d'une richesse cinématographique rare. Un film à plusieurs niveaux de lecture qui nous offre un spectacle dont on ne peut se lasser. Je me suis pris à regarder ce film trois fois d'affilé, car la déception de voir le générique de fin est arrive avec une puissance supraluminique. On en veut plus. Encore plus.
L’adolescent est un passage forcé et d’une banalité qui réduit l’état de conscience à son plus haut degré d’immaturité, telle est la définition d’un abruti, vu par l’Américain moyen. Danny Leiner s’est ainsi familiarisé avec la bête et en fait son show-business à travers une quête qui enchainent absurdité sur absurdité. Mais existe-t-il réellement un dessein derrière la bouffonnerie qui saura faire glousser le premier ado qui passera par-là ? Oui et non. Le problème reste constamment déplacer, alors que le fond cherche désespérément une place. Les moindres enjeux surréalistes ne constituent alors rien de très intéressant, si ce n’est un forcing scénaristique maladroit.
Il fallait un duo pour représenter en quoi deux frères d’âmes peuvent se comprendre, même dans le plus profond sommeil de l’adolescence. Jesse Montgomery (Ashton Kutcher) et Chester Greenburg (Seann William Scott) sont ces deux crétins, sans motivation, ni conviction. Ils sont un modèle d’étude pour le lycéen qui sombre dans la monotonie et les addictions de notre temps. Suite à une bonne bringue, c’est à la recherche de leur voiture qu’ils vont se lancer à corp perdu. Au passage, les relations avec leur petite amie respective ne sont pas des plus touchantes, ni des plus alléchantes. C’est dans un univers de débauche et d’inconscience que l’on nous promet l’aventure loufoque que nous n’attendions pas. Et c’est par le biais d’un McGuffin qui ferait fuir Hitchcock lui-même pour l’audace et le caractère inutile de cette dernière dans l’intrigue. Il apparait davantage comme un deux ex machina qui n’aura pas plus d’importance qu’une soudaine prise de conscience chez les deux héros qui cherchent avant tout à reconstituer leur soirée oubliée, à l’image du temps qu’ils ont perdu avant de penser à mûrir.
Puis, c’est la folie, on rencontre des extraterrestres scandinaves jusqu’à une secte qui voue leur foi, dans un ensemble trop transparent. L’emballage demeure vide, vide comme cette mentalité qui s’égare souvent sur le premier trottoir croisé. Ce sont les bimbos qui rythment les intérêts esthétiques chez les personnages secondaires qui saisissent l’humour, autant par le comique de situation que de répétition. Les blagues à gogo ne nous sont pas épargnées non plus, mais le film assume pleinement cette sensibilité qui ne volent pas haut et qui saura trouver un public adapté à son visionnage, de la même manière que les personnages vivent encore et toujours dans une jeunesse perdue. Isolés dans leurs désirs et les vices de la liberté, la science-fiction fait irruption dans cette réalité qui est constamment remis en question. L’éveil des personnages est tardif mais l’on ne développera jamais assez les bonnes intentions et on préfèrera se pencher sur le premier décolleté accessible.
Finalement, « Eh mec, elle est où ma caisse ? » est un buddy-teenage-movie très déjanté, peut-être trop. Il s’avère ridicule, ce qui lui donne un certain charme, mais sombre aisément dans le vulgaire sans justification. Ce ne sont que des sketches qui se succèdent et qui reviennent se mordre la queue, jusqu’à ce que le dénouement nous renvoie vers notre canapé que l’on a sciemment laissé derrière nous, si on voulait prétendre au divertissement proposé. Malheureusement, ce n’est pas le cas de tout le monde et l’arrière-goût peut nous rester en travers de la mémoire, faute de justesse dans l’invention des gags.
"Elle est où ta caisse Dude?!", dit-il d'un aire débile. S'agit-il seulement d'autre chose que d'une ode à la débilité?! L'art pipi caca du teen movie dans toute sa splendeur, du haut niveau. Les pitreries à la Dumb et Dumber de Ashton Kutcher, et Seann William Scott font parfois peine à voir. C'est autant de l'ordre du pathétique que du comique graveleux. Un mix assez nauséabond entre American Pie et Very Bad Trip. En effet, on retrouve le même type de situations délirantes et de répliques badasses. Mais ce genre de cocktail décérébré devient lassant à la longue. A regarder sous amphète, et à oublier très vite. 2,5/5