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    As bestas
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "As bestas" et de son tournage !

    Note d'intention du cinéaste

    "Ce que je trouve intéressant dans la justice, c’est qu’elle n’est pas incontestable. Elle est relative. En fonction du point de vue qu’on adopte pour raconter une histoire, on peut avoir une certaine conception de ce qui est juste ou, à l’inverse, en avoir une vision radicalement différente."

    "Avec Isabel Peña, ma co-scénariste, on aime placer le spectateur (c’est-à-dire nous-mêmes) à la place de l’autre, dans la situation la plus inattendue. Quand nous créons des personnages, nous nous obligeons à les comprendre."

    Genre de prédilection

    Le thriller (et ses variantes comme le polar, le thriller dramatique, etc.) est le genre de prédilection du metteur en scène espagnol Rodrigo Sorogoyen, comme en témoignent El reino et Madre, mais surtout Que Dios nos perdone, dans lequel Antonio de la Torre et Roberto Álamo se lancent à la poursuite d'un terrifiant tueur en série.

    Les frères Anta

    Rodrigo Sorogoyen et la scénariste Isabel Peña expliquent au sujet des antagonistes, les frères Anta, qui vivent depuis longtemps dans le village et qui y sont nés. "Sans jamais justifier leur comportement, nous comprenions leur frustration, leur haine et, aussi, leur peur."

    Peur de l'étranger

    L'intrigue de As bestas se déroule dans un village en déclin (comme il en existe beaucoup en Espagne) où les habitants se méfient des étrangers. Rodrigo Sorogoyen confie : "Deux frères en colère contre le monde. La réalité de leur combat comme celle des étrangers."

    "La patrie comme territoire de conflit. L’affrontement né de l’affirmation « je suis ici chez moi, mais pas toi ». Une fois qu’on a identifié cette situation, il nous faut comprendre pourquoi Antoine et Olga risquent tout pour mettre en œuvre leur projet dans cette petite ville."

    Scène d'introduction

    Les premières images du film montrent des "aloitadores" qui luttent, immobilisent le cheval et qui, avec docilité, coupent sa crinière, évoquant ainsi une chorégraphie, à la fois belle et violente, dans laquelle l’homme et l’animal s’affrontent inéluctablement jusqu’à ce que l’un des deux l’emporte. 

    Rodrigo Sorogoyen précise : "L’ordre naît du chaos, puis redevient chaos, avec un autre cheval. C’est une magnifique métaphore qui permet d’ouvrir le film."

    Contre-emploi

    Avec sa carrure imposante, Denis Ménochet ne correspond pas, en premier lieu, à l’idée que l’on pourrait se faire d’une proie. Rodrigo Sorogoyen explique pourquoi il a choisi l'acteur pour le personnage d'Antoine : "Quand je vois des acteurs faire toujours la même chose, cela m’ennuie. Denis est un homme très fort, c'est vrai, mais dans son regard, il y a une grande sensibilité."

    Tournage éprouvant

    Denis Ménochet et Marina Foïs ont dû apprendre une nouvelle langue et composer avec un rôle très physique. L’une des scènes les plus marquantes du film a même valu au comédien un malaise. Il se rappelle :

    "La violence de cette séquence de combat, se baigner nu dans un lac glacé… C’était épuisant. On n’avait pas beaucoup de temps donc parfois nous n’avions qu’une seule prise pour certaines scènes, mais quelle chance de vivre une expérience pareille."

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