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Raphaël O
163 abonnés
1 567 critiques
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4,0
Publiée le 24 septembre 2016
William Wyler signe une excellente comédie policière au scénario passionnant, et portée par le charismatique duo formé par une magnifique, séduisante et envoûtante Audrey Hepburn et d'un Peter O'Toole charmant. A voir et revoir !
Cette comédie policière des années 60 est une vraie perle ! Un célèbre collectionneur, Charles Bonnet, en réalité faussaire de génie, est sollicité pour exposer une statuette considérée comme le chef d’œuvre d'un célèbre sculpteur, mais qui est en réalité un faux réalisé par son père. La compagnie d'assurance du musée souahite expertiser la statuette, risquant ainsi de révéler la vérité et de jeter le doute sur la fameuse collection Bonnet, en réalité composée de fausses toiles. La fille du collectionneur, Audrey Hepburn, surprend un soir un gentleman cambrioleur, Peter O'toole, qui tente de dérober un (faux) Van Gogh dans leur hôtel particulier. Afin d'éviter le scandale elle accepte de fermer les yeux sur la tentative de cambriolage et après quelques péripéties demande au cambrioleur de tenter un coup audacieux : voler la statuette exposer au musée pour la soustraire à l'expertise et ainsi sauver son père et sa réputation. Le film repose essentiellement sur le jeu des deux acteurs principaux et sur leur relation. C'est agréable, bien joué, bien filmé, inventif, élégant et plein d'humour. La beauté des acteurs ne laisse pas non plus indifférent. Hugh Griffith est cabotin à souhait pour notre plus grand plaisir. Le Paris des années 60 est agréablement restitué. Le vol dans le musée est un morceau d'anthologie. Une comédie policière sentimentale fort bien jouée et qui a admirablement bien vieilli, même si le dénouement est très prévisible. A voir ou à revoir de toute urgence !
Une claque ce film. Les acteurs sont formidables, les seconds rôles aussi, des trouvailles (au musée), la réalisation, les décors... Il y avait longtemps que je n'avais pas été autant saisi par un film. À voir absolument.
Comment voler un million de dollar est un film très bon. Le film est plutôt drôle, on rit bien. La relation entre Audrey Hepburn et Peter O'Toole est charmante. Les deux acteurs portent par ailleurs très bien le film. Eli Wallach et Hugh Griffith complètent bien le casting. Les personnages sont très sympathiques, on apprécie le côté voyou des protagonistes. L'histoire est pleine de rebondissements, plutôt bien inventées. Le braquage est génialement (et très simplement) écrit. J'ai beaucoup apprécié ce film.
registre très léger, mais peter o'toole - audrey hepburn retiennent toute l'attention, c'est une comédie qui se laisse déguster à souhait, on ne voit pas le temps passer, et on est sous le charme de ces deux charismatiques protagonistes.
L'un des meilleurs films de braquage qui puisse exister ! Le duo O'Toole/ Hepburn fonctionne à merveille, une excellente comédie des années 60 trop méconnue, et qui mérite pourtant son top dans la filmographie d'Audrey Hepburn.
Un concept intéressant. Je trouvais cependant le film lent jusqu'au fameux cambriolage qui ne manque pas d'audaces de simplicité et de bonnes idées. Audrey Hepburn est toujours aussi élégante et le divertissement n'est pas mauvais. Le film manque tout de même de rythme dans son intégralité. Sans doute l'époque.
Un des braquages les plus improbables de l'Histoire du cinéma, sous la houlette de William Wyler ? Je ne réfléchis même pas une micro-seconde et j'y plonge les yeux fermés. On ne va pas tourner autour du pot les mecs : ce film est juste génial. Tout fonctionne à la perfection ici. Une histoire aussi invraisemblable que solide et redoutable d'efficacité, une réalisation au poil, un rythme parfait, aucun temps mort à déplorer, de très bons dialogues, c'est drôle, on s'amuse et ça n'est pas moral pour un sou. Ajoutons à cela que l'interprétation est remarquable. Le casting étant bien évidemment dominé par un Peter O'Toole génial et irrésistible en faux cambrioleur et une Audrey Hepburn, toujours aussi craquante et elle aussi irrésistible. La complicité avec O'Toole est plus que flagrante. D'ailleurs, il a souvent été rapporté que les scènes ont dû être tournées x fois à cause des crises de fous rires dont le duo était victime. Bref, voilà ce qu'est "Comment voler un million de dollars" : du bonheur pendant deux heures.
Je n'avais pas vu ce film avec les sublimes Audrey Hepburn et Peter O'toole et qui, pourtant, mérite vraiment d'être vu. Le scénario est astucieux, quelques passages sont très drôles (notamment les scènes dans le musée) et on se délecte toujours avec ces acteurs. J'ai beaucoup apprécié la rigueur dans le déroulé du scénario, chose qu'on voit nettement moins de nos jours. Un très bon divertissement même si ce film a plus de 50 ans.
Un film dont le duo en tête d'affiche est le principal attrait, et qui ne nous déçoit pas dans ce cambriolage rocambolesque et follement amusant ! En compagnie du délicieux Peter O'Toole et de la charmante Audrey Hepburn, on ne voit pas le temps passer, surtout lorsque les gags sont drôles (l'alarme dans le musée qui réveille le ministre et le Président, dont on n'ose même pas prononcer le nom !) ou les scènes sont rudement bien imaginées (la récupération de la clé du placard à balais est tout un processus ingénieux qu'on s'étonne de voir tant il est malin et bien trouvé). La chute du film est bien entendu toute vue d'avance, mais peu importe lorsque les acteurs ont un tel charisme, la scène n'en est que plus belle encore... Surtout si elle se passe en France, chauvinisme oblige. Les forces de l'ordre française vont être mises dans des situations ridicules (mais sans méchanceté aucune) dont on rit les premiers. Drôle, ingénieux, enlevé, et absolument charmant !
Lorsque William Wyler entreprend la réalisation de "comment voler.." (1966), il ne lui reste plus que deux opus pour terminer une filmographie bien remplie.
Certes, cette dernière n'a pas la même renommée dans le cercle de la cinéphilie hexagonale ( sauf de la part de la revue "écran francais" ou Roger Leinhardt défendit le réalisateur avec ardeur).
Il est vrai qu'outre atlantique Wyler fut encensé par ses pairs - il est le cinéaste le plus capé de la cérémonie des Oscars- , il fut aussi couronné du grand prix à Cannes en 1957 - pas encore baptisé palme d'or. Ajoutons que de nos jours, Woody Allen le considère comme son compatriote et confrère le plus talentueux.
Si " comment voler..." ne figure que rarement parmi la liste de ses meilleures réussites, c'est sans doute en raison de la qualité exceptionnelle de certains de ses opus.
Il faut en effet reconnaître que la tenue de cette comédie est formidable à plus d'un titre. Il est vraisemblable que Wyler voulu se mesurer avec ce film aux maîtres de la comédie hollywoodienne que sont B. Wilder, Blake Edwards, Richard Quine, Stanley Donen et parfois même Minneli.
Quelques années avant ce film, il avait réussi un coup de maître avec " vacances romaines", dont la fin toutefois laissait un parfum de nostalgie et d'amertume avec cette relation amoureuse qui ne pouvait pas se prolonger face à la barrière représentée par les origines sociales trop éloignées entre les deux partenaires.
Ici, il n'en sera rien et le happy end final tranche avec celui de la plupart de ses autres films.
On notera toutefois dans un des dialogues que P O Toole relèvera bien la différence de classe sociale ( ici qui n'existe pas en réalité) entre les deux protagonistes principaux et qui autorisera la fin optimiste. Wyler ainsi ne se déjugera pas.
WW adepte du huis clos, montrera l'étendue de sa maîtrise avec l'épisode du placard digne d'une source d'inspiration pour la série " mission impossible ".
Audrey Hepburn est absolument remarquable d'élégance, d'humour, d'espièglerie et son vis à vis donne toute la mesure d'un talent qui fit de lui un des plus formidables acteur anglais de sa génération.
Wyler propose aussi avec ce film un hommage aux autres arts que sont la peinture et la sculpture et peut être l'architecture avec les scènes en extérieur qui montrent un Paris des années 60 plein de charme. Les décors n'ont rien à envier à ceux de Minelli empereur dans ce domaine. Bref une grande réussite en tous points.
Tout simplement adoré ! Une pétillante et croustillante comédie où l'on retrouve la sublime Audrey Hepburn et le non moins élégant Peter O'Toole, parfait en mode apprenti Arsène Lupin. Un vol est organisé par la fille d'un amateur d'art doublé d'un faussaire afin de le protéger mais la question que tout le monde se pose, est-ce que cela suffira-t-il ? Cette comédie n'est pas sans rappeler "Le retour de la panthère rose", se moquant au passage des systèmes de protection très sophistiqués, mais pas infaillibles. La scène du vol restera dans les annales de l'histoire du cinéma ! Un grand classique fort agréable à voir et à revoir.
Aujourd’hui un peu oublié, William Wyler a été et demeure l’un des plus grands réalisateurs hollywoodiens, seul à détenir trois Oscars derrière John Ford qui trône au sommet avec quatre statuettes mais devant 18 autres qui en compte deux dont Billy Wilder, Elia kazan, Joseph L. Mankiewicz, Clint Eastwood et Steven Spielberg. Après « Ben Hur » (1959) sans conteste son plus gros succès commercial, Wyler âgé de 58 ans réalisera encore quatre films dont trois le voient s’aventurer sur des terrains jusqu’alors inconnus de lui comme le thriller horrifique (« L’Obsédé » en 1965), la comédie musicale (« Funny Girl » en 1968 et la pure comédie avec « Comment voler un million de dollars » sorti sur les écrans en 1966. Il retrouve pour l’occasion Audrey Hepburn qu’il a déjà dirigé à deux reprises associée à Peter O’Toole qui est alors au zénith de sa gloire propulsé sur le devant de la scène trois ans plus tôt par « Lawrence d’Arabie » de David Lean. Le film est tiré d’une nouvelle (Venus Rising) George Bradshaw parue en 1962. L’action se déroule à Paris dans le milieu très fermé des salles de vente où se négocient à prix d’or les toiles de grands maîtres dont un célèbre Vang Gogh qui n’est rien d’autre que l’œuvre d’un faussaire (Hugh Griffith succulent) qui se présente comme un riche collectionneur. Sa fille (Audrey Hepburn) tente en vain depuis des années de le dissuader de cesser son activité. Mais le faussaire s’est pris au jeu et goûte avec plaisir de vérifier à chaque vente que ses copies sont indétectables et ainsi de pouvoir se comparer aux artistes des siècles passés. Mais l’imprudence guette quand lui vient l’idée folle de prêter au musée Kléber-Lafayette une copie de la statuette de Cellini représentant Vénus. Pour assurer le précieux objet le directeur du Musée décide de faire expertiser la sculpture. C’est la fin de la supercherie qui se profile. Sa fille et un mystérieux cambrioleur (Peter O’Toole) pris sur le fait vont tenter de voler la statuette. A l’époque les faussaires fascinent dont le plus célèbre est alors Tom Keating anglais de naissance. William Wyler comprend parfaitement tout ce qu’il peut tirer d’une intrigue parfaitement construite permettant tout à la fois de jouer sur le suspense, la romance sentimentale et les gags liés au défi insensé que s’est fixé la jeune Nicole pour empêcher que son incorrigible père finisse en prison. Les décors d’Alexandre Trauner insèrent l’intrigue dans un magnifique écrin alors qu’Hubert de Givenchy pare la mutine et gracile Audrey Hepburn des plus belles tenues qui soient. L’ensemble est d’un raffinement qui donne la touche de classe indispensable à cette comédie enlevée sans aucune fausse note montrant que William Wyler était vraiment éclectique et encore inspiré après une prestigieuse carrière commencée en 1926 et déjà riche de 43 longs métrages. On pourra seulement peut-être trouver Peter O’Toole un peu décalé dans ce rôle de séducteur impertinent dans lequel son allure marmoréenne s’insère avec quelque difficulté. Mais très bien soutenu par Miss Hepburn il parvient à donner le change. Un film qui bizarrement n’a pas rencontré son public et qui pourtant jouit aujourd’hui d’une réputation tout-à-fait estimable. On saluera la prestation tout-à-fait jouissive de Jacques Marin en gardien-chef du musée débordé, fidèle second rôle des films de Jean Gabin qui aimait l’avoir à ses côtes. À voir.