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    La Femme de Tchaïkovski
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    135 critiques spectateurs

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    B. E.
    B. E.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 février 2023
    Très, très, très long , l'histoire ennuyeuse et sans aucun intérêt d'une femme dominée par une obsession ... Même si les images peuvent être parfois assez belles , l'actrice a le mérite de jouer très bien malgré la mièvrerie du rôle .
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2022
    Ce biopic plus ou moins féministe est une réussite de Serebrennikov qui parvient à recréer une époque tout en trouvant un ton distancié. Le romanesque est joint à l'esthétique et l'interprète féminine principale est remarquable.
    Joce2012
    Joce2012

    176 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2023
    Très bon film historique qui montre les coutumes de l'époque et la façon hypocrite de vivre, très belle interprétation
    JYL
    JYL

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 février 2023
    Démonstratif à l'excès et d'une lourdeur sans pareil.. les dix dernières minutes sont quasi insupportables avec des ballets écrasants grotesques. Vraiment à fuir
    Irène d
    Irène d

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 février 2023
    je n'ai pas du tout aimé. tournage toujours dans le sombre. aucune belle musique... rien... je n'ai rien apprécié.
    JB D
    JB D

    5 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mars 2023
    Après l’atroce « Fièvre de Petrov » (qui m’avait fait claquer mon strapontin de bon matin à Cannes il y a deux ans) et le surcoté « Leto », le camarade dissident Serebrennikov accouche d’un film qui ressemble à une commande d’état volontairement prise à contresens pour raconter ce que l’histoire officielle cache en secret honteux : Tchaïkovsky donc, s’est marié pour couvrir publiquement son homosexualité, et a haï cette femme, qui ma foi avait l’air d’en redemander sans que l’on comprenne bien pourquoi après deux heures vingt. A vouloir être versatile et ambivalent (soi disant un portrait féministe + un film masculin sur l’homosexualité), Serebrennikov fait chou blanc : qui est cette femme? D’où vient-elle, que veut-elle? Est-elle une musicienne douée qui vit dans l’ombre? Chez le cinéaste russe, c’est une silhouette crispée dont la neurasthénie est montrée comme un phénomène ontologique chez la femme au bord de la crise de nerfs ; elle divague les yeux perdus et la mâchoire serrée. Cette insuffisance morale et psychologique créé surtout une peinture au bord de la misogynie ; et pourtant ce personnage n’est pas non plus un monstre ni une figure ambigue, juste une pauvre femme fantôme dont l’âme n’intéresse jamais le cinéaste, quand Tchaïkovsky, lui, est fade et inepte.

    Cet accident (ou cette volonté mal fagotée) de démystifier la figure d’une Russie élitiste en un spectacle de chiffons a de quoi susciter bien des questionnements, surtout que Serebrennikov fait son chien fou avec sa caméra, comme d’habitude, mais sans ironie, valsant mollement autour de personnages creux comme des carafes. Epate stylistique plus contenue que d’habitude, certes (les affres académiques du film à sujet historique), mais l’artifice des brumes et des lumières blafardes enrobées d’incessants mouvements d’appareil et de plans-séquences pour faire « fresque intime » tourne au ridicule. Rien d’incarné dans cette reconstitution plate qui n’est pas loin d’évoquer les irrécupérables tentations de Guillermou et ses portraits de compositeurs (« Il était une fois Jean-Sébastien Bach » en tête), voire une esthétique impersonnelle et métallique de production Netflix.

    Pire encore, cette tendance à commencer ou à finir toutes les séquences par un point de vue zénithal ou des mouvements en plongée contient une arrogance bien mal placée ; Serebrennikov a l’air de vouloir jouer au regard de Dieu bien trop souvent pour qu’on ne le suspecte pas d’une prétentieuse position de cinéaste-démiurge, observant hors-sol la pourriture sociale qui se propage (scènes de femme folle, d’amputés, de laissés-pour-compte). Mais ce spectacle qui littéralement « prend de la hauteur » est d’une ineptie dialectique et politique improbable, qui commence par le choix indéfendable d’une bande-son nullissime (le rejet de la nation?).

    Que la musique soit la première victime d’un film qui brode autour (même si le musicien n’est pas le sujet), est une erreur de goût irrévocable, qui assassine tout d’un coup : l’image, l’atmosphère, la direction artistique, les acteurs, tous broyés dans un à-plat psychologisant du pire effet. Quand Tchaïkovski se met au piano et improvise des septièmes parallèles chromatiques pour suggérer la folie qui s’immisce, on se dit qu’on a bien fait de passer par le Conservatoire. Finissons d’appeler un chat un chat : les froufrous d’Antonina Miliukova et la barbe du pauvre Tchaïkovsky trempent dans la soupe d’un bon vieux nanar soviétique.
    Pierre B
    Pierre B

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 février 2023
    J'ai eu beau chercher, je n'ai rien trouvé d'intéressant. Je suis sorti avant la fin, et encore j'ai attendu trop longtemps.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    33 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2023
    Excellent film qui fait découvrir une partie (la plus intime!) de la vie de Tchaikovsky. Gay, grave erreur commit-il en acceptant de se marier à une fille très persévérante et lui vouant un véritable culte. Cela les lia à vie, dans une haine et des relations humaines très toxiques et destructrices. Très belle image dans ce film, le ton est froid, pluvieux, sans issue.
    Arnaudfff
    Arnaudfff

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 février 2023
    Un seul mot : chiant ! Et c'est bien dommage car acteurs brillants et décors suberbes . Voila ça faisais bien longtemps que je , nous et qq autres spectateurs a leur commentaire ont trouvé au final ce film inintéressant au possible ...
    Estelle V
    Estelle V

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2023
    Nous nous sommes profondément ennuyés lors de cette séance.
    Nous pensions entendre un peu de musique, RIEN mais en revanche beaucoup d'hommes à poil... très décevant.
    En revanche nous avons adoré Babylon, heureusement. EV
    grisbi
    grisbi

    2 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 février 2023
    Un point pour la performance de l'actrice. Pour le reste, un film très bruyant ou le sordide le dispute à la saleté, pendant lequel la musique (bien malheureusement pas celle du compositeur) est omniprésente et bruyante. 2h30 d'un film pompeux et prétentieux où ce qui aurait pu donner lieu à une belle reconstitution de la Russie Tsariste se cantonne à quelques rues peuplées de misérables. L'homosexualité de Tchaïkovski semble évidente dès les premières images (je ne le savais pourtant pas) mais sa femme ne voit rien et ne comprend rien à cette évidence et passe tout le film (qui se déroule pourtant en très grande partie sur moins d'un an) à essayer de le conquérir alors qu'il passe son temps à la rejeter. L'image est au niveau de la folie de cette femme : très sombre et fluctuante.
    islander29
    islander29

    774 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2023
    Un film choc, attention certaines scènes peuvent heurter, donc interdiction au moins de douze ans à mes yeux....Pour le reste le mot DRAME témoigne de la psychologie des deux personnages, Tchaïkovski, et sa femme, spoiler: plus butée qu'une mule,???Sans dévoiler le scénario, on ne se bat pas contre les pulsions naturelles des gens, car l'on s'expose au pire..
    .Même si la première heure est assez lente, assez banale , la seconde partie du film vous place en zone d'inconfort, et c'est la magie du cinéma, de ce film qui peut gêner le spectateur, quel qu'il soit.....C'est tourné dans les couleurs trop sombres à mon gout, semi obscurité, avec une musique sombre, des dialogues parfois acerbes, et une grande mélancolie, voire du désespoir... Pour moi c'est du grand cinéma, qui dit quelque chose, du cinéma dont on ne sort pas indemne.....Il faut s'accrocher à ce désespoir des personnages,( Alyona Milhailova fait une interprétation remarquable de cette épouse) car c'est peut être l'histoire de la Russie et de ses démons intérieurs...On voit ce que cela donne.....Le film est un cri, une histoire vraie, qui changera votre regard sur le célèbre compositeurs, mais sans doute pas sur le génie de sa musique;. Je conseille, c'est émouvant.....
    Aubert T.
    Aubert T.

    116 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2023
    Le titre ne ment pas : le film est centré sur la femme, sa psyché névrotique et obsessionnelle. On a donc un film totalement mental, succession sublime de scènes éblouissantes où on devine le délitement progressif d'un esprit désemparé.
    La beauté de l'image, la métronomie de la mise en scène, tout concourt à la réussite de ce film qui frôle le chef d'œuvre.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    82 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2023
    Ai vu "La femme de Tchaïkovski" de Kirll Serebrennikov. Comment ce film n'a-t-il pas eu le Prix de la Mise en scène lors du dernier Festival de Cannes, cela restera une énigme, tant ce long métrage est un modèle de réalisation. Lors des plans séquences la caméra est toujours en mouvement fluide, parfois le décors et les éclairages se modifient pendant un léger et lent travelling, c'est du très grand art. La photographie est sublime. Le cadrage est toujours très précis et pictural et pourtant l'image n'est jamais dans un esthétisme ronflant et gratuit. La reconstitution des décors est juste et réalisteLa musique qui n'est pas souvent celle de Tchaikovski est vraiment trop présente. Nous suivons du début à la fin (2h23) la triste histoire d'Antonina Milioukova, jeune pianiste qui s'est mis en tête d'épouser coûte que coûte Tchaïkovski. Le compositeur, bien plus âgé et toujours célibataire est homosexuel, mais accepte tout de même de se marier avec Antonina, pour faire taire les rumeurs. Le mariage tourne au fiasco et au cauchemar dès la nuit des noces. Le scénario est totalement centré sur Antonina, qui est interprétée avec génie par Alyona Mikhailova... comment n'a-t-on pas remis le prix de l'interprétation féminine à cette comédienne extraordinaire lors du dernier Festival de Cannes, reste la seconde énigme. L'intensité de son jeu et le scénario font très souvent des résonances avec "L'histoire d'Adèle H" de Truffaut interprétée par Isabelle Adjani. Même longue errance dans les rues, mêmes tourments solitaires dans des chambres sans âme, même longs silences avant la tempête, même démence naissante, même interprétation superlative... et même froideur finalement. Une fois la situation posée, il n'y a pas vraiment d'histoire. C'est magnifiquement froid. On sait gré à Serebrennikov de ne jamais tomber dans la facilité du mélodrame et du pathos, mais plus le film avance et plus tout devient distant. Je serai indulgent sur les dix dernières minutes totalement loupées et un rien grotesque tant le film est d'une très grand maîtrise par ailleurs. 2h23 est beaucoup trop long pour ce scénario qui aurait mérité d'être resserré et plus haletant. Mention spécial à Odin Lund Biron dans le rôle du compositeur, composition très sobre et juste. Ce film n'est pas si loin d'être un chef d'oeuvre, mais comme pour "L'histoire d'Adèle H" il reste plus un chef d'oeuvre sur le papier qu'à son visionnage
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    296 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2023
    "La femme de Tchaikovski" du réalisateur russe dissident Kirill Serebrennikov est un film à la noirceur hypnotisante et dont on sort plutôt essoré...

    Russie, 19ème siècle. Antonina Miliukova, jeune femme aisée et brillante, épouse le compositeur Piotr Tchaïkovski. Mais l’amour qu’elle lui porte tourne à l’obsession et la jeune femme est violemment rejetée. Consumée par ses sentiments, Antonina accepte de tout endurer pour rester auprès de lui.

    Le film rétablit une vérité historique longtemps censurée par le pouvoir soviétique.

    Car alors que le célèbre compositeur russe a laissé derrière lui plus de 5 000 lettres, beaucoup d’extraits avaient été censurés par les Russes. Des passages dans lesquels le virtuose évoquait ses relations homosexuelles et autres désirs pour des partenaires masculins.

    Le film bénéficie d'une photographie assez ébouriffante et qui suit le lent déclin du couple ( des tons clairs on bascule petit à petit dans un noir sans fond).

    Le réalisateur a également l'art de suggèrer par des petits détails la déliquescence du couple comme cette mouche qui fait son apparition dans toutes les scènes où l'épouse de Tchaikovski cherche à tirer partie de son statut de "femme de...".

    En conclusion un film étourdissant traduisant bien les excés de l'âme russe mais à réserver pour un jour où vous n'aurez pas le bourdon.
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