Mon compte
    La Femme de Tchaïkovski
    Note moyenne
    3,4
    1050 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Femme de Tchaïkovski ?

    135 critiques spectateurs

    5
    12 critiques
    4
    38 critiques
    3
    36 critiques
    2
    27 critiques
    1
    14 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Boby 53
    Boby 53

    10 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Je viens de voir " la femme de Ttchaikovski", appâté par une critique dithyrambique: mal m'en a pris! Le film est long, trop, pour en fait montrer la "folie" de la dite femme( elle terminera sa vie ds un asile), qui s'évertue à adulée cet homme qui ne la regardera jamais. Bon ça c'est l'histoire officielle, mais le film empreinte des chemins tortueux, pénibles, fantasmatiques, on s'y perd et puis au final l'histoire n'est pas passionnante: une folle e un compositeur génial mais égoïste ( encore qu'il lui annonce la couleur dès les fiançailles). Là dessus le metteur en scène de "Letto"( film génial) projette ses propres fantasmes à propos de l'homosexualité de Ttchaikovski, ce qui nous vut un final grotesque, mais avec de beaux mecs à poil! Bref, lourdingue, pompeux et fatigant. Seule la comédienne interprétant la dite femme s'en sort bien, mais ça ne sauve pas le film.😉
    Gilles G
    Gilles G

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 mars 2023
    Atmosphère sinistre, couleurs blafardes, décors et personnages caricaturaux, j'ai à plusieurs reprises failli sortir. J'aurais dû
    alaingf
    alaingf

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 février 2023
    C'est long, c'est lourd, c'est dans l'ombre,les décors sont sales, des scènes ridicules...mais c'est dans l'air du temps, les acteurs sont laids mais ils pensent.
    C'est tragiquement nul.
    Anton75
    Anton75

    20 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2023
    Film sombre, âpre, malaisant, qui déroule la folie amoureuse d'Antonina pour Tchaïkovski jusqu'à la mort de ce dernier, que la scène d'ouverture ressuscite de son lit de mort dans une séquence onirique de toute beauté.
    Sublimes cadres picturaux, couleurs fauves et ocres, admirables plans-séquence chorégraphiés comme des ballets, on sort de la projection étouffé par cette atmosphère lourde et pesante, mais impressionné par la maîtrise formelle du cinéaste, qui sert magnifiquement le récit de cet amour pathologique.
    Une explication en est donnée, lors d'un repas familial mouvementé, par la mère d'Antonina, qui révèle que son mari était un homosexuel refoulé (il fricotait avec le laquais). Mais ce n'est qu'une piste, et insensible à toute raison et à tout raisonnement, la femme du compositeur du Lac des Cygnes se laisse emportée dans une course à l'abîme, qui la conduira à l'asile, où elle mourra en 1917, soit 24 ans après le décès de son idole.
    Elle sera, jusqu'au bout, restée fidèle à cet amour insensé, mais pas chaste, et ses multiples aventures extraconjugales, en dehors de sa liaison avec son avocat, dont elle aura trois enfants, abandonnés à la naissance, sont évoquées dans une scène incroyable, où elle soupèse le sexe de ses amants, alignés nus devant elle, et respire l'odeur de leur peau.
    Un grand film russe (même si bizarrement, les personnages parlent ukrainien, et non la langue de Pouchkine).
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2023
    Inspiré de la véritable histoire du couple Tchaïkovski, et plus spécifiquement de la vie de celle qui fut officiellement l’épouse du compositeur, Antonina Miliukova, ce drame-biopic est un récit sombrement décadent, autour d’un personnage féminin complexe. Il est question de l’amour unilatéral d’une femme pour un homme, d’un amour fou et aveugle, d’une obsession et d’une obstination, de frustrations et d’humiliations, mais aussi d’une résistance féminine en point d’honneur, d’un attachement jusqu’au-boutiste au sens d’une vie. Et le sens de la vie du personnage d’Antonina, c’est d’être la femme de Tchaïkovski. Et de le rester. Envers et contre tout. Contre l’autre, l’aimé qui ne l’aime pas. Contre les autres – la société. Contre la raison qui inviterait soit à se satisfaire d’un mariage de façade, soit à accepter un divorce bien négocié. Mais le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point… Un cœur féminin ambivalent. L’ambivalence est ici exprimée en multiples facettes de personnalité, suscitant tour à tour distance et empathie. Femme vampire et femme bafouée. Femme libre et femme aliénée…
    Pour embrasser cette histoire, Kirill Serebrennikov s’appuie sur une actrice qui donne tout de sa personne (Alyona Mikhailova), sur un scénario précis, attentif aux détails symboliques et traversé d’embardées imaginaires, sur une conception stylistique qui allie élégance classique et inspiration moderne, avec quelque chose d’à la fois très pictural et très chorégraphié, et comme emballé avec une fièvre froide. Une fièvre qui jubile et se dégoûte, face à ce qui compose et se décompose. La mise en scène et la réalisation sont d’une grande fluidité, d’un espace à un autre, d’une temporalité à une autre. Si certains mouvements-ballets détonent et peut-être dénotent, si la fibre homoérotique est peut-être appuyée, si le drame n’atteint peut-être pas des sommets d’émotion, l’ensemble, superbement photographié par ailleurs, est d’une belle puissance délétère. La Femme de Tchaïkovski trouve sa place, thématiquement, qualitativement, auprès de L’Histoire d’Adèle H et de Vincere.
    Benevaaucine
    Benevaaucine

    23 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2023
    Kirill Serebrennikvov signe le délicat portrait d’une femme d’artiste. Et montre, avec ce couple déchiré, le visage de la Russie du XIXème siècle. Une Russie religieuse et implacable, où une pauvreté extrême côtoie le luxe et où les femmes sont sous la tutelle des hommes.

    L’histoire, vraie, qui nous est racontée est absolument dramatique : celle d’un amour non partagé. Et cet amour absolu, grandissant d’Antonina Milioukova va de pair avec la haine et le mépris que lui voue son mari Piotr Tchaïkovski. Cette union sonne le glas d’une descente aux enfers et on sombre dans la folie de l’héroïne grâce à une mise en scène prodigieuse.

    A chaque fois que les deux époux sont en présence, elle se fraie difficilement une place pour apparaître dans le cadre, sous le regard moqueur et lascif des admirateurs de Tchaikovski. Le film est gorgé d’images obsédantes, à la fois terribles et splendides. C’est une symphonie macabre, rythmée et fascinante. Une partition dans laquelle la comédienne Alyona Mikhailova livre une interprétation époustouflante. On subit avec elle, on se désagrège avec elle. La caméra s’enfonce jusqu’au tréfonds de son âme meurtrie et en dissèque chaque émotion jusqu’à la folie.

    Il faut s’accrocher pour voir ce film qui ne laisse pas indemne et qui nous emporte dans une folie destructrice. (On y retournera pas une deuxième fois). Certaines scènes sont particulièrement éprouvantes à regarder mais l’ensemble est maîtrisé, subtil, éclatant, envoûtant. Un cinéma rare.

    Mon instagram : @benevaaucine
    Hervé L
    Hervé L

    63 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2023
    Un film ennuyeux sur une oie blanche qui desespere de se caser et jette son dévolu sur Tchaikovsky sans le connaître. Lui n'est pas très chaud mais l'épouse pour son argent et pour se caser. On ne sait pas trop si il est asexué impuissant ou homosexuel encore que rien ne le montre dans cette société du 19 ème siècle ou le sujet est ultra tabou et à peine effleuré dans le film. Ce sera un mariage de dupes et elle deviendra hystérique et miserable
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    38 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2023
    Le titre est clair et ceux qui attendent un biopic sur Piotr Ilitch Tchaïkovski avec beaucoup d’extraits de sa musique (11 opéras, 8 symphonies, 3 ballets et 5 concerti notamment) en seront pour leur frais. C’est un film parfaitement maitrisé, à la fois académique mais avec des fulgurances créatrices : superbe mise en scène avec de nombreux longs plans séquence, belle photographie (notamment des intérieurs), reconstitution de l’époque et bien sûr, excellente interprétation d’Aliona MIKHAÏLOVA qui joue le rôle-titre. Eu égard à la situation du réalisateur (arrestation en 2017 car soupçonné de détournement de fonds puis condamnation en 2020 à 3 ans de prison avec sursis et exil à Berlin en 2022), il est difficile d’y voir un film politique : rien sur le contexte historique au cours de la vie du compositeur (1840-1893), correspondant aux règnes de Nicolas Ier (1825-1855), d’Alexandre II (1855-1881) et d’Alexandre III (1881-1894), ni sur l’homophobie, à part l’oppression des femmes à laquelle résiste Antonina Milioukova qui a épousé en 1877, à 29 ans, le musicien qui en avait 37. Malheureusement, aveuglée par son amour, non partagé, n’écoutant personne, ni Tchaïkovski, ni son entourage du côté de son mari ou de sa mère, elle s’est entêtée jusqu’à la folie (elle survivra de 20 ans à son mari).
    Bernard F
    Bernard F

    20 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2023
    Sur un plan purement technique, esthétique, sur le jeu des acteurs, c'est un film sans doute assez remarquable. Mais le problème est qu'il tourne exagérément autour de cette femme et de sa névrose, au point que tous les autres personnages, y compris Tchaïkovski, sont éclipsés. Et c'est un vrai problème. C'est sans doute voulu mais pour le spectateur, cela devient particulèrement lourd au bout d'un certain moment, surtout dans un film de près de 2h30. La musique (de Tchaïkovski) est aussi quasiment absente de ce film (on l'attendait quand même un peu!). Dans un film aussi sombre, on aurait pu entendre la symphonie pathétique (quasi testament du compositeur), surtout à l'annonce de sa mort. Si le réalisateur a voulu faire dans la sobriété, il a réussi son pari. Mais en focalisant à ce point sur un personnage et en oubliant le compositeur, on peut ressentir à la fois un certain ennui et pas mal de frustration.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    206 abonnés 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2023
    La femme de Tchaikovski est le nouveau film de Kirill Serebrennikov. Antonina, jeune pianiste épouse le célèbre compositeur. Mais l’amour qu’elle porte au musicien n’est pas réciproque. Un drame terrible à la réalisation impeccable mais très convenue. Le réalisateur nous a habitué à plus d’originalité, plus de folies, plus d’émotions.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    144 abonnés 902 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2023
    Kirill Serebrennikov propose un biopic réussi centré sur la femme méconnu du célèbre compositeur russe. Une bonne précision historique et surtout une mise en scène d'abord sobre et assez classique puis de plus en plus originale (et folle pour coller au récit), appuyé d'une photo d'inspiration Barry Lyndon très sombre. Je découvre le travail de se réalisateur pour la première fois, cela me motive à creuser. Pour ce qui est du récit, il est lent et on est pas loin de l'ennuie dans son creux, au moment où l'histoire se répète un peu trop. Mais il est sauvé par les images, la musique de Tchaikovsky évidemment et la prestation parfaite de Alyona Mikhailova, aussi belle que touchante dans sa relation unilatérale avec cet homme qui la repousse depuis le début, rappelant certaines de nos relations actuelles...
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    13 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Bien joué, bien filmé, mais au final, il ne reste qu'une sensation de grosse lourdeur et de grande longueur car il ne se passe pas grand chose sur près de 2h30....hormis quelques prétentieuses fantasmagories sûrement trés éloignées de la réalité de cette trés triste histoire qui, telle qu'elle est traitée, n'émeut plus guère. Bien dommage.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2022
    Comme toute histoire de célébrité, nous avons celle qui illumine les cieux et au-delà, puis celle qui ne réclame qu’un peu de dignité. De retour sur la Croisette, Kirill Serebrennikov démarre la compétition avec une expérience fort et une position politique pertinente, à l’heure où la culture connaît un remous, si elle n’est pas suffisamment censurée pour qu’on ne s’y intéresse pas davantage. Le cinéaste foule d’ailleurs pour la première fois ces marches, où nous l’attendions au sommet. Après « Le Disciple », « Leto » et « La fièvre de Petrov », il est venu donner un sens à la vie privée du célèbre compositeur russe, mais dont il ne sera pas le sujet principal. Toutefois, c’est au crochet de ce dernier, en tant que personne, qu’on dévoilera le revers de la médaille et de l’ombre du saint patriarcat.

    La femme ne sera plus que jamais au centre des débats, dont l’une d’elle semble avoir accepté d’être le martyr d’un homme ne fait que repousser le sexe opposé. Le mariage est la promesse d’une passion et l’idéaliste Antonina Miliukova (Alyona Mikhaylova) scrute son alliance avec autant d’appétit que cette foi, qui l’anime et la désintègre de l’intérieur. La première rencontre avec Piotr Tchaïkovski (Odin Biron) rassemble déjà tous les maux d’une société loin d’être paritaire et met en évidence la position inconfortable des femmes, dont la plupart ne cherchent que la sécurité dans une union formelle. Ce point de vue est adopté par le compositeur, qui ne souhaite qu’enterrer ses pulsions homosexuelles sur la scène publique, mais concernant son épouse, ce sera une histoire de mouche qui tourne autour de sa proie, comme si c’était son dernier repas sur Terre.

    Elle se nourrit ainsi de ses désirs, à sens unique, car une incompréhension mutuelle les sépare de plus en plus, jusqu’à ce que la fourberie de chacun les étouffe. Tandis qu’elle cherche furtivement un regard complice de son bien-aimé, lui fuit, hésite et se cache dans la lâcheté. Nombreux de ses ambassadeurs établiront le portrait de l’homme derrière le génie. Serebrennikov profite alors de l’élan morbide de la vérité historique pour soigner la somptueuse photographie, d’une froideur implacable. Il flirte sans cesse sur la fine couche qui sépare la rêverie du cauchemar. Il n’y a donc plus que du gras à brûler après en avoir autant emmagasiné. L’héroïne ne lâche pourtant pas prise, même dans ses contradictions et se heurte à une tragédie qui la dépasse. À l’instar du « Lac des cygnes », Antonina est cette muse noire, une veuve de l’éternité, qui souffre de ne pas connaître l’amour réciproque de son prince.

    Ainsi, « La Femme de Tchaïkovski » (Zhena Chaikovskogo) est piégée dans son propre fantasme, dans un contre-jour sublime et un cynisme bienvenu. Le metteur en scène évoque habilement les orientations sexuelles d’un pilier soviétique, mais également la chute d’une nation, qui se fourvoie dans ses secrets et par extension, son manque de sincérité. Il hurle à rétablir la vérité derrière un mythe que l’on croyait longtemps intouchable, mais ce qui l’est encore plus, c’est une hystérie silencieuse, où les femmes se laissent consumer par l’illusion du mariage. La rébellion n’est que plus évidente et grâce à l’appui d’une interprète de qualité, le film restera suffisamment magnétique pour rester dans un coin de notre tête.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    70 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2023
    Malgré une image et une photographie superbe, l’histoire d’ »amour impossible » de Madame Tchaikovsky, ne m’a pas vraiment intéressé.
    Tant pis, je vous le dis tout net……….
    Notre génie musical est un peu homosexuel et Antonina Miliukova subjuguée, perd tout discernement….
    Si on ne perçoit pas la folie d’antonine, son amour aveugle et intense, n’a aucun sens…..
    J’ai été sensible, à la beauté de la photo mais l’histoire m’a semblé déraisonnable…..
    jackflash
    jackflash

    7 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2023
    Sur le coup j'ai trouvé ce film long et ennuyeux, puis le temps faisant son oeuvre des flash-backs me sont revenus. Antonina Miliukova, alias Alona Mikhailova l'actrice principale joue avec talent une partition loin d'être facile. Ce film vaut aussi pour l'atmosphère de cette fin du 19ème en Russie, le rappel du français comme langue de l'aristocratie et de la formation de la noblesse et de la grande bourgeoisie, le rendu des images en clair-obscur engramme ensuite l'esprit à son insu. Ce qui paraissait comme une allégorie excessive de la folie ordinaire, revient en boucle comme les obsession-répulsions d'une femme abandonnée autant que rejetée qui se mure obstinément dans son rôle de femme de. Il reste que si Camiille Claudel sculpteur de son état, avant de tomber sous l'emprise du génie de Rodin pouvait s'expliquer, on ne comprend pas comment naît chez elle son amour invétéré pour un compositeur, prof occasionnel qu'elle ne connaissait pas et dont elle tombe maladivement amoureuse ? Il restera de ce biopic l'isolement et l'énigme statutaire, la force de la prégnance des interdits sociaux dont la vie de cette femme est la parfaite illustration. 4 étoiles pour le feed-back.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top