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Ufuk K
478 abonnés
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4,0
Publiée le 29 septembre 2023
"Pearl" directement sortie en VOD, préquelle du film "X" est un deuxième opus qui fait son effet. En effet le réalisateur Ti West revient sur les origines du personnage Pearl brillamment incarnée par Mia Goth dans une histoire qui marque les esprits par son côté malsain, horrifique, gore avec quelques séquences envoutantes sur un film qui décrit les névroses de notre société (religion, sexe, société de consommation, puritanisme, société stéréotype) avec un final qui reste en mémoire.
Au Texas, pendant la Première Guerre Mondiale, une famille d’immigrées allemands vit recluse dans leur ranch. Pearl, une jeune femme insouciante, rêve de mener la grande vie, entre strass et paillettes, glamour & danse, comme elle aime le voir dans les films au cinéma. Sauf que la réalité est tout autre, son mari est au front, doit s’occuper de son père malade et supporter une mère acariâtre…
Ti West n’a pas perdu de temps, à peine venait-il de finir le tournage de X (2022) qu’il enchaîna l’écriture et le tournage de Pearl (2022), qui n’est autre que la préquelle de son précédent film ! Cette fois-ci, le film s’intéresse au passé de Pearl spoiler: (l’épouse d’Howard, la serial-killeuse en manque de sexe) , afin de mieux cerner le personnage et tenter de comprendre ce qui a poussé cette octogénaire à agir ainsi.
Et force est de constater à quel point le réalisateur est en train de nous concocter une brillante trilogie (MaXXXine, la suite de "X" est en cours de développement). Ti West nous fait découvrir les dessous de Pearl, cette adorable jeune demoiselle au sortir du monde de l’adolescence semble vivre dans son monde, une sorte de conte de fée à la Douglas Sirk, dansant & chantant dans son étable, sautillant sur les meules de foin, une fourche à la main. Mais cet univers à la Disney ne tourne pas rond et on comprend rapidement que Pearl à un grain (comme en atteste le début du film où spoiler: elle n’hésite pas à assassiner une pauvre oie à coup de fourche qu’elle s’empresse de donner à manger à son meilleur ami l’alligator).
Pearl se brûle les ailes face à l’incompréhension et le refus de son entourage de la laisser s’émanciper. Laissant petit à petit se réveiller en elle le monstre qui sommeil. Lentement mais surement, le spectateur découvre avec effroi qui se cache derrière cette jeune femme qui cache (très) bien son jeu.
Délicieusement macabre (malgré quelques longueurs), sachez que si vous n’avez pas vu "X", cela ne vous empêchera pas d’apprécier à sa juste valeur cette préquelle digne des plus beaux films en Technicolor. Nul doute qu’après ça, l’interprétation de Mia Goth restera gravée dans votre mémoire (à l’image du générique de fin à vous glacer le sang où durant 2 interminables minutes, Pearl vous dévisage de son plus beau sourire crispé).
. Préquelle du remarquable "X", je m'attendais à un truc dans le même genre. Ben non, c'est complétement différent, mais tout aussi subtil, avec une réalisation qui ne cesse de nous surprendre. A titre d'exemple, être capable de créer du suspense avec une scène de file d'attente pour une audition, faut le faire quand même ! Et puis Mia Goth crève l'écran de son talent et de sa beauté. Le film est extrêmement riche se permettant même un hommage aux films muets érotiques interdits, ça fourmille de petits détails, ceux qui nous disent qu'il ne se passe rien dans la première partie devraient s 'acheter des lunettes (c'est vrai que ça manque de jumpcare, mais réduire un film d'horreur à ses jumpcare est-ce bien sérieux ? J'aurais une petite réserve sur ce trop long monologue, magistralement interprétée mais mal géré cinématographiquement. Et puis un conseil, n'omettez pas de regarder le générique, il est glaçant ! Avec X et Pearl Ti West rejoint le panthéon des grands réalisateurs de films horrifiques.
Drame horrifique assez dément, interprété par une Mia Goth époustouflante. Le monologue, intense est saisissant et le générique de fin également. Une photographie de qualité, une mise en scène subtile et un déroulé sans limites. A voir ! 4/5 !!!
Après le réussi X, Ti West fait aussi bien (voire mieux) dans un registre différent avec ce Pearl, prequel centré sur le personnage antagoniste de X.
Cette fois-ci, on est en 1918, tandis que le réal émule les films Technicolor d'antan tels que le Magicien d'Oz ou Autant emporte le vent. Tel un film Disney bien fucked up (le scénario a des relents de Cendrillon tendance psychopathique), West emballe un scénario aux tropes certes connues, mais où le côté insidieux de l'horreur (y a pas un seul jump scare) confère une vraie patine alliée aux images ultra colorées et au sound design orchestral à la Newman.
Mais au centre, c'est la formidable Mia Goth qui brille (depuis Nymphomaniac, High Life ou A Cure for Life elle montre encore son talent) dans un rôle pas facile (on lui doit même un sacré monologue en plan-séquence de quasi10 min).
Mention spéciale au générique de fin (tout bête dans sa fabrication, mais délicieusement creepy), pour ce 2nd opus bien réussi.
X de Ti West était un film convenable lorgnant énormément du côté de Massacre à la Tronçonneuse pour son ambiance, de là à sortir un prequel sur son antagoniste. Pearl n'es pas un mauvais film et il faut reconnaître que la photographie du film est plutôt réussie, toutefois le film peine un peu à démarrer et le scénario en lui-même est très prévisible. La psychologie de son personnage et ses motivations sont un peu plus approfondie dans la dernière demi-heure du film. Mia Goth est convaincante et tient le film quasiment à elle-seule. Dans l'ensemble c'est correcte, mais ça reste plutôt sage sans réelle plus-value que ce soit sur son précédent film ou bien dans le genre en général qui est déjà bien surchargé en déséquilibré en tous genres.
Alors, déjà, ce n'est pas la suite de "X" comme j'ai pu le lire, c'est un film totalement différent même si c'est la même équipe pour la réalisation. Le film en lui-même a du mal a démarrer. Par moment il y a des longueurs. Très peu d'horreur, les scènes pseudo "gore" se comptent sur une seule main. Pour le reste, le scénario est prévisible mais pas si mauvais. On est bien dans l'époque est la réalisation est plutôt originale pour ce type de film. Les acteurs font le job, juste dommage qu'il n'y est pas plus d'action.
Ce film d'horreur est certes assez original, mais très dur à l'allumage. Pendant 1 heure il ne se passe vraiment pas grand-chose. Heureusement après il y a une légère amélioration, mais pas de quoi crier au génie. Je trouve par contre que l'actrice principale est bonne. On est finalement plus dans un thriller que dans un film d'horreur. Sympa, à voir une fois.
Pas mal mais j'en attendais beaucoup mieux... Moins bien que le premier volet X... Le film est un bel hommage au cinéma des années 70 mais il ne se passe pas grand chose au final mise à part un peu vers la fin... Il m a fait penser à The House of the Devil qui était beau formellement mais terriblement chiant... Le film ne fait pas peur... L histoire est assez banale... Une jeune fille de la campagne qui souhaite s émanciper et qui est prête à tout pour devenir une star etc... Bref c'était sympa mais sans plus...
La mini-studio qui monte et qui a lancé beaucoup de jeunes cinéastes tels que David Robert Mitchell (« It follows ») ou les Daniels, à l’origine du carton surprise outre-Atlantique « Everything Everywhere once at all », semble avoir confiance en Ti West. En effet, le cinéaste à l’origine de « X » a pu continuer sa trilogie avec ce « Pearl » et bientôt « MaxXxine ». Le premier était un hommage aussi bien aux films d’horreur gore qu’aux productions porno fauchées des années 70. Le troisième sera plus ancré dans les années 80 mais on n’en sait pas plus. Et ici ce « Pearl » entend plutôt singer et déclarer son amour à tout un pan du cinéma antérieur aux années 50 en nous narrant la jeunesse de Pearl, l’octogénaire meurtrière de « X » où sa femme Mia Goth jouait déjà une des victimes. Elle embarque donc avec lui dans cette trilogie atypique puisqu’elle sera aussi le rôle principal de « MaxXxine », nom de son personnage dans « X » où pourtant elle semblait succomber. Au départ, on se demande ce qui a motivé le studio à lui octroyer du budget pour deux autres films, vu les douze pauvres millions de dollars récoltés par le premier opus. Sauf qu’il en a coûté juste un et idem pour ce « Pearl » qui en a récolté huit... Une rentabilité qui ressemble à la formule de Jason Blum : mini budget, maxi profits ou pas, mais peu de pertes. Qu’on aime ou pas, cette trilogie est un projet troublant et original qui pue l’amour du cinéma bien que « X » ne nous ait pas spécialement convaincu, à cause d’une exposition bien trop longue et d’un revival finalement peu surprenant dans son déroulement. Dans un autre type, « Pearl » est bien plus réussi et distrayant bien qu’il ne demeure rien d’autre qu’un exercice de style.
Mia Goth porte clairement le film sur ses épaules et son long monologue de désespoir est en la preuve ultime et pourrait lui valoir quelques nominations. Mais outre les quelques saillies gores prévisibles et très réussies, en plus d’être des mises à mort sacrément tordues, c’est surtout sur le versant visuel que « Pearl » tire son épingle du jeu. Si « X » retrouvait la palette des films des années 70 tel que « Massacre à la tronçonneuse », on avait déjà pu le voir ailleurs. Là, c’est une œuvre unique dans le paysage actuel, complètement et volontairement surannée. Entre un hommage au cinéma muet, aux films érotiques clandestins de l’époque et aux premiers classiques en couleur, le jeune cinéaste a su retrouver la sève du cinéma d’antan et la restituer dans son petit film d’épouvante qui ne ressemble à rien de connu. On a même droit à une resucée des comédies musicales de l’époque! Les couleurs particulièrement criardes de l’image, le décor bucolique de cette ferme Amish, le clin d’œil à la pandémie ou encore les séquences dans le vieux cinéma puent l’amour du septième art. Cependant, il y a des longueurs, une histoire qui n’en a pas vraiment (hormis la confrontation avec cette mère castratrice) et on constate que ce « Pearl » ne demeure rien d’autre qu’un pur exercice de style certes réussi mais uniquement réduit à cela. Si vous voulez voir quelque chose de différent, rare et passéiste...
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Deuxième volet de la trilogie horrifique de Ti West, Pearl est un prologue de X (premier volet) et qui retrace l'histoire du personnage de spoiler: la femme meurtrière du premier volet. On retrouve donc le décor de la ferme, mais avec quelques excursion en ville qui permettent de donner un peu plus de corps à l'univers de Ti West. Cependant, on retrouve beaucoup (trop?) de similitudes par rapport à X, notamment sur la structure du récit, le rythme (inégal) de la narration et une caractérisation très grossière des personnages. Cependant, la mise en scène de Ti West, les mouvements de caméra, les plans iconiques sont toujours aussi maitrisés et marquent les esprits.
Ti West installe une ambiance atypique pour nous transporter dans un univers singulier. Loin des jump scares et des ténèbres oppressantes, le film nous transporte dans une époque révolue, les années 1910. Les références aux magiciens d'Oz évoquent une nostalgie enchanteresse. Pearl se démarque clairement de son prédécesseur X, tout en gardant la particularité d’offrir une expérience à part entière.
Le développement de l’horrifique est plutôt convaincant. Dans une première partie habilement orchestrée, la tension monte progressivement alors que Pearl révèle petit à petit les recoins sombres de sa nature. Cependant, le film prend ensuite un virage plus brutal et violent. Ce contraste permet au film d’être d'autant plus percutant. Malheureusement, le passage entre ces deux phases majeures n'est pas aussi fluide qu'on pourrait l'espérer. Le film subit un flottement qui casse quelque peu le rythme.
Méticuleusement élaboré, Pearl se dévoile au fil de l'intrigue, permettant au public de la comprendre progressivement. L'évolution de son caractère, de ses motivations et de ses choix offre une dimension humaine loin des clichés habituel de l’horrifique. Cette construction permet de s'immerger dans son monde intérieur. Une performance qui ne saurait être ignorée est celle de Mia Goth, qui incarne de nouveau Pearl avec une maîtrise impressionnante. Cependant, malgré la force de ce développement, le préquel du film laisse un goût de déception. Les zones d'ombre persistent quant à la manière dont on aboutit à la situation du personnage dans X à partir du parcours de Pearl.
Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/
Le film explore la vie d'un personnage horrible en essayant de la rendre plutôt empathique. Elle est désespérée, au bout des rêves : un peu comme nous tous finalement mdr. Mais c'est peut être un peu trop grossier et facile. Ça paraît cousue du fil blanc et toute l'histoire n'est pas très passionnante car l'héroïne semble intouchable vu que c'est elle le danger. Donc il n'y a pas de tension et pas de rythme non plus : c'est un film très lent avec toujours cette musique calmos. Après, un univers autant historiquement que graphiquement est clairement défini et il est très appréciable. Les années de la 1gm des états unis des petits fermiers avec des gigas accents. Le gros point noir du film est peut être la première partie qui est trop lente sans réel enjeu. Toute l'histoire avec la mère est juste désagréable, longue, clichée et déjà vue en mieux fait, mais l'aboutissement est pas mal. Mais à partir de là deuxième partie là ça part en vrille et c'est très divertissant, j'adore jquand il part et fait vraiment ce qu'il veut en exagérant les pleurs, faisant une petite comédie musicale qui sort de nul part, ce monologue, le repas ? Je me dis au final que tout le film aurait dû être à ce niveau car c'est dommage... Bref Pearl est coussi coussa mais je reconnais des bonnes qualités et une tentative de renouveller le genre très appréciable !