Derniers Avis sur Le Bal des casse-pieds

Jean Rochefort est un vétérinaire entouré de casse-pieds. Ses clients, les amis (dont Jacques Villeret au top de son type casting), sa soeur (Hélène Vincent, parfaite). Mais il croisera Miou-Miou, qui va l'aider à trouver un sens à sa vie. Le film est une succession de scènes, voire de sketches, tous jubilatoires. Où chacun des acteurs se donne à fond. Parmi ceux-ci, outre Jacques Villeret ou Hélène Vincent, Victor Lanoux, Guy Bedos ou Jean Yanne, croquent des personnages jubilatoires qui harcèlent plus ou moins notre pauvre vétérinaire qui n'ose pas les envoyer paitre. Bref, Jean Rochefort est parfait dans ce personnage un peu pleutre qui est la victime des autres, quels qu'ils soient (clients, famille, amis).

Parmi les personnages éphémères, qui disposent de leurs sketches, Guy Bedos, Michel Piccoli, Claude Brasseur, Jean-Pierre Bacri ou Jean Yanne composent des contributions brillantes, chacune dans un registre qui tient compte de leur mythologie, c'est à dire extrêmement caricaturales, mais qui fait mouche justement. La structure en enchainement de sketches n'est pas préjudiciable. L'unité est assurée par le personnage de Jean Rochefort.

Donc, qualité de l'écriture, humour qui fait mouche dans un univers de petite bourgeoisie, et jolie histoire d'amour avec le personnage de Miou-Miou qui apporte de la douceur et un certain romantisme dans ce monde de casse-pieds.

« Le bal des casse-pieds » d’Yves Robert 1992) est un film plaisant mais un peu répétitif et dont la cocasserie des saynètes sans lien évident n’est pas de la même égalité … A regarder une seule fois me semble-t-il malgré la pléiade d’excellents acteurs dont Miou-Miou remarquable et très originale dans ce rôle.

Dans le bal des casse pieds le toujours sémillant Jean Rochefort joue un vétérinaire exaspéré par ses contemporains. Comme souvent chez Yves Robert le ton est léger et si dans ce film la caricature est de mise cette dernière n’est jamais méchante. J’ai trouvé que le filon des casse pieds s’essoufflait tout de même assez rapidement et que le film avait tendance à traîner en en longueur. Mais traîner avec Jean Rochefort reste tout de même un plaisir.

Avant-dernier film d'Yves Robert, "Le bal des casse-pieds" fait la part belle à Jean Rochefort, dans le rôle d'un vétérinaire célibataire et sans cesse sollicité. Après son adaptation de Pagnol, le cinéaste évoque à nouveau les petits tracas et névroses du monde bourgeois, accompagné d'un casting quatre étoiles. Inégal dans l'ensemble, le film fait figure de Robert mineur dans la filmographie du cinéaste, malgré quelques saillies scénaristiques mémorables de Jean-Loup Dabadie. Imparfait mais touchant de simplicité, "Le bal des casse-pieds" ne démérite pas. Et puis on ne peut bouder notre plaisir en retrouvant les quatre lascars de "Nous irons tous au paradis" !

Une comédie sympathique des années 90, on pourrait croire que beaucoup de choses sont encore d'actualité parmi les emmerdeurs qui ne s'arrêtent jamais. On passe un agréable moment avec Jean Rochefort, Miou-Miou et bien d'autres acteurs devant cette petite comédie romantique made in France des années 90.

Génial. Bien meilleur et plus burlesque qu'un éléphant...ou Nous irons tous... Mais toujours plein de poésie, d'amour, d'amitié. Les scènes avec animaux sont délirantes. Un très grand Monsieur et réalisateur que je mets au niveau d'Oury ou Veber !

Film assez daté comme souvent chez Yves Robert. Après c'est plaisant quoique pas excellent. Jean Rochefort reste formidable de retenue comique et d'élégance maladroite.

C'est un peu n'importe quoi mais on a de sacrés bons moments de rigolade et puis tous ces acteurs ont l'air de s'amuser comme des fous et nous communique leur bonne humeur, c'est déjà beaucoup. Certains acteurs nous font un numéro à tomber : Jean Yanne dans l'avion, Lemercier en snobinette, Bacri en automobiliste grognon, Lanoux en cuisinier fou, Timsit et sa bande parlant un langage absurde, Brasseur en dragueur fou. Du coup Villeret, Carmet et Piccoli sont un ton en dessous (sans démériter) mais la palme revient au couple Rochefort-Miou Miou fabuleux !

Une comédie pétillante et bien écrite.
Les acteurs sont parfait et le plaisir totale pour un thème qui
reste parfaitement d'actualité.

Pour l'un de ses derniers films comme réalisateur après sa période "pagnolesque", Yves Robert nous offre une réjouissante galerie de personnages croqués avec soin dans une succession de saynètes drôlatiques à souhait. Très dans l'esprit de ses films des années 70, il enchaîne les portraits de casse-bonbons avec jubilation, le canevas du scénario assez sommaire n'étant qu'un prétexte pour un défilé de raseurs au milieu desquels Jean Rochefort, du haut de son flegme, trimbale son personnage tantôt rêveur, tantôt désabusé. Jouant autant sur le comique de mots que de situation, le film nous donne l'occasion d'un exutoire salutaire contre tous les pénibles de l'existence. C'est finement écrit comme réalisé, et joué de manière très juste.

Déçu par cette comédie d'Yves Robert. Le point fort de cette réalisation n'est surement pas le scénario très débridé, signé Yves Robert et Jean-Loup Dabadie. Il nous délivre une kyrielle de saynètes plus ou moins drôles, mais toutes désopilantes.
Jean Rochefort est merveilleux dans ce rôle d'Henri Sauveur, un vétérinaire entouré de casse-pieds. Avec de multiples séquences sans suites, cette fable (ou farce) piétine lamentablement jusqu'à l'arrivée de Miou-Miou, qui nous sauve de l'ennui, en donnant un coté plus charmeur à cette histoire.
Le point fort de cette comédie est sans conteste son casting incroyable. Outre les seconds rôles de luxe tenus par Jean Carmet et Jacques Villeret, chacun de ces talents y va de sa petite scène : Valérie Lemercier, Jean-Pierre Bacri et Jean Yanne, figurant parmi les plus remarquables. Je serais beaucoup plus réservé sur celles de Victor Lanoux, Guy Bedos, ou Michel Piccoli ; non pas pour un problème de jeu d'acteurs mais plutôt de personnages moins intéressants.

Dire que j’attendais avec impatience de voir ce film, ce serait extrapoler. En revanche, je m’étais dit que lorsque l’occasion se présenterai, je la saisirai. Et au final, je suis quand même très déçu car ce « Bal des casses pieds » m’a plus ennuyé que fait rire. Et pourtant, Yves Robert (à qui l’on doit quelques classiques du cinéma de papa) n’avait pas lésiné sur les moyens et s’était offert les services d’un casting pléthorique composé par exemple, excusez du peu de Jean Rochefort, Jean Carmet, Jean Yanne, Claude Brasseur, excusez du peu ! Je ne cite que ces quatre là, car les autres (Bedos, Lanoux, Villeret ou encore Piccoli) tapent rapidement sur le système. Malgré la présence de Rochefort, de Carmet, de Yanne et de Brasseur, ce film ne parvient jamais à convaincre. Et ces quatre acteurs de gros calibres ne parviennent pas à rehausser le niveau. A mon goût, c’est un navet, il n’y a pas d’autres mots. Si vous voulez voir du Robert d‘une qualité tout autre, orientez vous plutôt en direction de « Ni vu, ni connu », d’« Alexandre le bienheureux » ou du « Grand Blond avec une chaussure noire ».

Une comédie un peu décalée, un "hommage" à tous ces casse-pieds qui nous empêchent de tourner en rond au quotidien, Jean Rochefort prend plaisir à incarner ce vétérinaire entouré d'emmerdeurs et il le fait à la perfection, on croirait qu'il a été fait pour ce rôle. Sans oublier les seconds rôles savoureux tels V. Lemercier, V. Lanoux ou encore P. Timsit qui nous offrent des séquences d'anthologie. Un très agréable moment.

L'idée est bonne, la galerie de personnages est sympathique mais c'est pas son meilleur film........ je n'ai pas retrouvé l'étincelle d'Yves Robert qui fait de ses films des petits chefs d’œuvres d'humour. C'est dommage mais cela ressemble à un film de casting avec tous les inconvénients qui vont avec....... Rochefort est toujours aussi excellent et il sauve le film.

J'ai une vraie tendresse pour le cinéma d'Yves Robert et j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette comédie qui est presque un film à sketchs où l'on voit défiler les situations mettant en scènes des casse-pieds et leurs victimes. Passage en revue des râleurs, surbookés du téléphone (déjà en 1992 !), empêcheurs de tourner en rond, dragueurs rances et autres, le film décolle quand Jean Rochefort rencontre Miou-Miou et là je retrouve le plaisir d'une comédie à la "Nous irons tous au Paradis" dont Yves Robert avait le secret. Un scène finale dont je rigole encore avec Jean Yanne en passager d'avion insupportable, rien que ça, ça valait le coup !