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    Gens de Dublin
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    941 abonnés 4 863 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2017
    Un suave parfum d’époque ancienne. Comme une réminiscence du temps perdu. Un dîner d’adieu également pour le réalisateur qui égrenne les souvenirs pendant le repas et suscite avec une chanson un souvenir douloureux de la jeunesse passée d’une convive. Très beau et très mélancolique récit du « mort » qui donne au présent une tristesse et un regret.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    528 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2015
    Magnifique, il n’y a pas d’autre mot. On sort de la salle plus intelligent qu’on y entre, ce qui est déjà un critère de qualité. Il y a aussi beaucoup d’émotions ressenties malgré le titre affreux (‘’The dead’’) qu’il n’est pas possible de comprendre avant la séquence finale . Ce film y compris sa conclusion est un hymne à la vie pour Huston qui sait lors du tournage que ses propres jours sont comptés. C’est aussi, d’une façon discrète, un film sur la voix, voix des vivants qui prolongent celles de nos chers disparus, elles s’accompagnent de musique qui circule librement dans toutes les pièces de la maison. Les dialogues sont beaux et riches, signifiants et profonds sauf ceux de Freddy (ou Teddy pour les irrespectueux) ce qui est évidemment voulu. Freddy n’en sera pas moins respecté pour autant par Huston, son offenseur d’un soir finissant la fête familiale plus ivre que lui. La réalisation est exceptionnellement belle malgré les difficultés qu’elle rencontre : filmer ainsi dans des décors aussi étroits sans que cela se ressente n’est pas donné à tout le monde, l’éclairage tout en restant feutré ne cachant jamais rien. Il restitue les lumières du passé et permet de ne rien perdre des gracieux déplacements féminins. Tout est en ordre et tout est beauté. De cette mise en scène, il ressort une mélancolie douce et un apaisement propice aux réflexions sur le temps passé qui a laissé de précieux souvenirs. Même celui si fort de Gretta est enviable; c’est mieux que de n’en avoir connu aucun de semblable. Les remarques d’incompréhension que Gabriel se fait à lui même pendant qu’il regarde tomber la neige de la chambre d’hôtel en sont une interprétation possible. Dans ‘’Les gens de Dublin’’ l’universalité humaine se ressent , James Joyce et Anton Tchekhov pourtant si loin géographiquement sont si proches en pensées communes. Pour faire ressentir tout cela le cinéma est un art incomparable. 6 étoiles.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    96 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    "Gens de Dublin" est un film qui laisse souvent un sentiment glacé, traitant de la mort. D'ailleurs le titre original est The Dead. Huston le tourna sous masque à oxygène, et l'oeuvre n'en reste pas moins pour moi fascinante. Ce huis clos quasiment tourné à la lueur des chandelles possède quelque chose à la fois de trouble et de lancinant. C'est un film testamentaire, adapté de Joyce, et aussi un véritable retour sur la vie, l'amour et la jeunesse, Huston y dépeignant un monde qui n'a plus cours, une fin de siècle bordée de fantômes toute empreinte de nostalgie. C'est aussi une réflexion lucide sur l'éphémère que nous livre le réalisateur au crépuscule de son existence.
    Benjamin A
    Benjamin A

    655 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2015
    Dublin, hiver 1904. Les sœurs Kate et Julia Morkan reçoivent tout un cercle d'amis pour une soirée où l'on chante, joue du piano, évoque les vieux souvenirs ou récite divers poèmes.

    C'est le dernier film de John Huston, qui adapte la nouvelle "The dead" de James Joyce, extraite du recueil "Les gens de Dublin". Il ouvre son film sur une magnifique image d'un Dublin nocturne et enneigé avant de nous emmener au cœur de cette soirée où les invités arrivent peu à peu. Clairement divisé en deux parties, il s'attarde d'abord sur cette soirée, les occupations des uns et des autres, avant qu'une complainte réveille un passé triste et douloureux.

    C'est avec charme et élégance qu'il nous transporte au milieu de cette soirée avec une ambiance plutôt joyeuse et familiale où l'on suit les personnages s'échanger divers souvenirs. Il montre tout son talent derrière la caméra pour capter cette atmosphère de manières aussi simples que belles. Mais là où le film se montre aussi puissant qu'inoubliable, c'est dans sa seconde partie où l'émotion découle des visages et des mots des personnages, Huston captant à merveille cette poésie, tristesse et réflexions autour de la vie, de l'amour, de la mort et surtout du temps qui passe. Les dernières minutes du film semblent figées dans le temps, éternelles à jamais où l'émotion et la grâce sont totales, où le monologue final fait corps avec les magnifiques paysages enneigés et nocturnes.

    On ressent toute la mélancolie d'un John Huston qui livre là son chant du cygne, le point d'orgue d'une majestueuse carrière où il évoque ses pensées sur la vie et la mort. Dans un premier temps, il montre la vie à l'ordinaire, ses gens qui se retrouvent à nouveau pour évoquer le passé, ceux qui ont été perdus en cours de chemin et festoyer ensemble, avant de rentrer dans une magnifique profondeur poétique et sombre où il révèle la dimension tragique de la vie et de l'existence. Sa caméra se déplace avec grâce et fluidité, notamment dans la première partie du récit, captant la vie et le temps avec brio. Pour cette dernière alors qu'il était gravement malade, il est entouré de sa famille, son fils qui signe l'adaptation et sa fille Anjelica qui tient là l'un de ses premiers rôles.

    John Huston décédera avant la sortie du film, il était très malade et pourtant il livre une oeuvre brillante où l'on passe par tout un éventail d'émotion lorsqu'il évoque le temps qui passe, la vie et ses tragédies, pour se finir par un final somptueux et bouleversant où Huston trouve enfin l'éternité.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 avril 2014
    A l'image de ses personnages, errant dans de grands boulevards situés quelque part entre l'excellence et la médiocrité (sans jamais vraiment atteindre l'un, sans jamais vraiment sombrer dans l'autre), le film semble condamné à la fadeur et l'absence de passion. Quand l'un d'entre eux est ivre, ce n'est jamais au-delà des limites du raisonnable. Quand l'un d'entre eux s'essaye au chant pour exhiber les vestiges de sa belle voix d'antan, il glane quelques compliments élogieux dont la politesse n'est finalement qu'un mélange d'élégance et d'hypocrisie. D'ailleurs, dans cette scène de l'hôtesse de maison qui chante pour ses invités, John Huston semble se mettre en scène lui-même, trop conscient de son appartenance à des temps révolus, et cela ne manque pas d'être touchant. Bien plus en tout cas que le final qui se veut pourtant la clef de voûte du film : là où Huston semble vouloir donner une leçon de philosophie, on a du mal à ressentir autre chose que la frustration de son personnage, qui n'a pas su aimer avec passion, qui n'a pas su vivre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 janvier 2014
    Le dernier film de Huston. Je l'avais vu enfant (je m'étais terriblement ennuyé). Je l'ai revu adulte : un chef d'oeuvre. Comme quoi, vieillir a aussi du bon :)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 septembre 2013
    J'ai découvert ce film récemment, et avec quel plaisir ! Dernier film de John Huston, celui signe une petite merveille avec une Angélica Huston magistrale !
    Freaks101
    Freaks101

    127 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Dernière œuvre de John Huston, un film d’une grande subtilité. La première partie se présente sous la forme d’une réunions de famille, Huston célèbre les rituels qu’on sent immuables, ils se perpétuent à travers le chant, la danse, la poésie et la célébration de l’amitié. La seconde partie, plus intimiste, évoque le temps qui passe, les regrets et la mort, rien de moins. Les dix dernières minutes sont bouleversantes.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 027 abonnés 4 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2014
    Le dernier film de Huston qui n’est pas son plus mauvais loin de là. Très attaché à l’Irlande où il a vécu une grande partie de sa vie il n’est pas étonnant que le grand cinéaste qui savait qu’il bouclerait son œuvre avec « Les gens de Dublin » choisisse d’adapter une œuvre de James Joyce. Durant une heure trente il nous fait revivre un Noël dans une famille bourgeoise du début du XXème siècle. Tout le monde se connaît et les retrouvailles sont traditionnelles à cette époque de l’année, mais chacun fait comme s’il découvrait les petits numéros que l'autre à préparé pour l’assemblée. Ce qui est frappant c’est la dichotomie entre les hommes et les femmes quant à leur comportement en société. Visiblement la plupart de la gent masculine ne pense qu' à s’enivrer . C’est d’ailleurs la crainte de toutes ces dames de découvrir dans quel état leurs convives mâles vont aborder la soirée tant attendue qu’elles ont préparé avec le plus grand soin. L’alcoolisme, mondain ou pas , revient souvent dans l’œuvre de Huston, lui-même grand buveur devant l’éternel qui a eu comme acteur fétiche le grand Bogart notoire et qui a fait tourner Errol Flynn au terme de son parcours cyrrhotique. Quand on voit le côté un peu compassé et guindé de la vie des bourgeoises de l’époque on peut comprendre que l’envie de noyer leur malheur dans l’alcool monte au palais d'une bonne part de ces messieurs. Tout ceci donne une ambiance assez sympathique au film avec notamment quelques joutes verbales bien senties entre suffragettes et vieux garçons alcoolisés qui font tout ce qu'il peuvent pour rester dignes devant ces dames. Ce n'est qu'à la fin, qu'un tour tragique est pris par le scénario quand la fille de Huston prend conscience du manque soudain d'un amour de jeunesse mort qu'elle ne verra plus et qui tout d'un coup rend son mariage vain. Drôle et émouvant comme souvent chez Huston.
    imolo
    imolo

    9 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juin 2012
    circulez,y a strictement rien à voir ! je ne comprends absolument pas l'intérêt d'un tel film;je ne vois pas en quoi c'est un chef d'oeuvre,et ce malgré le fait que je sois accro aux film d'auteur!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 avril 2012
    Un film magnifique. A quelques temps de la mort, Huston parvient à une maîtrise absolument géniale de son art : il donne ses tourments, ses inquiétudes, ses angoisses à cette histoire simple ce procure à celle ci une dimension tout à fait extraordinaire.
    ygor parizel
    ygor parizel

    206 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2012
    Un huis-clos subtil et des textes magnifiques, mélange de tendresse et de mélancolie. Les acteurs sont tous très bons et la mise en scène raffinée.
    Schwann
    Schwann

    9 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2012
    Adaptation extrêmement fidèle d'une nouvelle remarquable. John Huston porte l'œuvre littéraire à l'écran avec précision et talent. Quelle merveille d'entendre Frank Patterson réciter cette ballade irlandaise - "You have taken the east from me; you have taken the west from me; you have taken what is before me and what is behind me; you have taken the moon, you have taken the sun from me; and my fear is great that you have taken God from me!"- et chanter The Lass of Aughrim, qui illustrent à la perfection la critique irlandaise de Joyce et sa vision de l'Art. C'est l'art d'ailleurs, dans ce dernier film d'Huston, qui côtoie la mort dans une éblouissante extase de mots, de sons et d'images.
    Noistillon
    Noistillon

    66 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2012
    Un film magnifique. Gens de Dublin, ou The Dead est une œuvre somptueuse, assortie d'acteurs exceptionnels et à la composition particulièrement admirable. C'est le dernier film de John Huston et ça se sent tant l'ouvrage est profondément mélancolique, ne serait-ce qu'avec ce titre (The Dead). Le monologue final, le dernier de l'œuvre de Huston, est un chef d'œuvre absolu. Bouleversant et poétique, à voir absolument.
    piju
    piju

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2011
    La musique est légère mais elle vrille le cœur lentement, jusqu’à le vider, jusqu’à le faire imploser…
    1904 : la neige feutre la nuit, feutre les vies, les passés vains, les avenirs éteints… Huston remplace la plume de Joyce par sa caméra, fidèle aux mots, fidèle aux images visionnaires. Il restitue l’aube d’un siècle qui s’annonce sombre, tragique, la fin d’un monde de certitudes, de convenances, de rapports superficiels propres à la bourgeoisie catholique irlandaise mourant d’ennui, figée dans une affectation qui sonne faux, s’installant dans un vide auquel on ne peut échapper (même pas Freddy qui est le plus lucide et se réfugie dans l’alcool). Une nostalgie pesante prend part à tous les propos et fait des choses vitales avec les détails dérisoires, précieux et inutiles : abécédaires fanés, dentelles et pudding brun… souvenirs de musique, musique des souvenirs…
    Et enfin, il y a les dix dernières minutes où l’on remonte vers un drame lointain qui redonne le vrai poids et la vraie valeur de la vie, porté par des chansons qui remontent les rues de l’hiver et conduit lentement vers un tourbillon d’émotions profondes et graves comme peu de films savent en donner.
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