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    Gens de Dublin
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    3,7
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    47 critiques spectateurs

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    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2011
    Un film atypique dans l'oeuvre du grand John Huston! Une sorte de testament fixé sur pellicule à jamais... Une façon de montrer que derrière ses dernières lubies qu'il laissait transparaitre (l'honneur des prizzis) c'était un homme qui sentait venir la fin... D'ailleurs c'est l'ombre de la mort qui plane au dessus de cette marche funèbre qui terminera en apothéose dans une chambre d'hôtel, où un mari prendra conscience du temps qui passe trop vite sans qu'il ni puisse rien... Un film touchant poétique, lyrique, d'un classique déroutant... Loin du Faucon maltais mais tout aussi magistralement maitrisé!
    papyrus048
    papyrus048

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2010
    Film très intéressant sur la haute société irlandaise de l'époque !! il peut cependant être ennuyeux pour ceux qui attende une intrigue ou de l'action car ça reste un film assez lent qui peut faire réfléchir sur la mort !!
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2011
    Certains réalisateurs ne cessent jamais de surprendre. Ils ont réalisé de bons films dans leur vie, des films moyens, d'autres exécrables, et puis livrent pour la fin un testament qui ne trouve pas d'égal dans le passé. Ainsi, Robert Bresson parachève brillamment son œuvre avec L'Argent en 1983. De même, John Huston, qui possède quelques bons navets à son actif, s'est réservé pour sa dernière œuvre : il n'existe peut-être aucun autre film au monde aussi subtil, aussi enchanteur et aussi nostalgique que le crépusculaire Gens de Dublin. John Huston, parvenu à la fin de sa vie, accède à la beauté avec cette magnifique adaptation d'une nouvelle de James Joyce, élégiaque et pathétique.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2019
    Les gens de Dublin, inspiré de La mort, dernière nouvelle du recueil The Dublineers, réussit le pari d'une délicate et très fidèle adaptation de l'immense écrivain James Joyce. Film sur la mort alliée au romanesque, c'est de plus le dernier opus dans l'inégale filmographie de John Huston, proche de trépasser lors du tournage et sûrement une de ses meilleures oeuvres, pour moi sa plus personnelle. Un personnage rend hommage à la fin du film aux trois grâces, définition qui colle bien à la mise en image éblouissante des Gens de Dublin où les mouvements de caméra saisissent au mieux l'atmosphère de fin de vie qui telle une chape de plomb, enrobe les personnages les plus âgés dont on perçoit qu'ils ne seront peut être plus présents lors du prochain réveillon (l'assoupissement dans l'escalier, la difficulté pour grimper dans la voiture). C'est un film sur le temps qui s'enfuit, beau comme un poème romantique du 19ème siècle, non sans humour avec des dialogues écrits au cordeau. L'interprétation est exceptionnelle (mention spéciale à Angelica Huston) et la fidélité au roman est telle qu'on a l'impression que Huston a pris le livre et a filmé chaque page avec sa caméra. Le dernier quart d'heure est un chef d'oeuvre absolu avec une émotion qui surclasse tous les films vus précédemment. Une oeuvre majeure, inoubliable.
    Plume231
    Plume231

    3 527 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2010
    Avec "Gens de Dublin", John Huston nous a quitté sur une oeuvre grave mais au combien apaisante sur la mort qui se clôt magnifiquement. Tout est fait pour qu'on rentre dans l'intimité des personnages à travers une réalisation intelligente et habile. On arrive presque à percevoir les non-dits, les émotions refoulées et les événements tragiques qu'ont marqué les personnages dont on aurait aimé mieux en connaître certains. En plus d'une mise en scène subtile et souvent dans un état de grâce indescriptible, tous les éléments des costumes et des décors sont minutieusement soignés, la musique est très belle et le jeu des acteurs magistral. C'est John Huston malade mais au sommet de son art qui a réalisé ce testament sans conteste le plus beau film sur la mort. John Huston peut reposer en paix à jamais dans le paradis des grands cinéastes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 mars 2010
    Un fiim trés esthétique, des décors, des costumes , des acteurs trés beaux. Mais c'est tout, pas d'émotion.
    On s'ennuie
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 743 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Gretta et Gabriel ne vont pas danser ensemble, dans cette soirée d'épiphanie. La mort et le secret sont en permanence dans l'ombre des morceaux de bravoure habituels et chaleureux d'une soirée irlandaise, durant laquelle on chante, on joue du piano et l'on esquisse un quadrille.
    Huston conclut sa vie en tournant ce bouquin dont il rêvait depuis longtemps. Un film crépusculaire, épuré, tout en nuances, qui porte si bien son titre original.
    De façon inattendue, la révélation finale que fait Gretta m'a rappelé le rêve intime que Kindman ose dire à son mari dans Eyes wide shut, dernier film de Kubrick. Auparavant, Angelica Huston a écouté un chant sublime venant en hors champ. Nous sommes à Dublin en 1904, nous sommes aujourd'hui, nous sommes éternellement emportés par le souvenir de ceux qui nous précédés.
    TV2 - janvier 22
    profiter de la nouvelle sortie en cinéma pour découvrir cette ambiance subtile de fête d'épiphanie irlandaise, il neige dehors, les tenues sont exquises autant que guindées. chacun y va de son petit poème, de sa petite chansonnette, la chaleur est douce autant les traditions sont rigides; une galerie de portraits ciselés, le fils ivrogne castré par sa mère par exemple; et pour finir la confession d'enfance de cette femme mure, qui se confie pour la première fois à son mari. Difficile de ne pas penser à la route de Madison. ou également au Festin de Babette.
    cine- déc 09
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    212 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2010
    Avec «The Dead» (Grande-Bretagne, 1987), son dernier film réalisé dans un état terminal, John Huston renoue avec un goût pour les délices distingués du plaisir. L’idée générale que la dernière œuvre d’un cinéaste constitue un testament ou une redécouverte des sources est si consacrée et éculée qu’il pourrait paraître risible de l’attribuer au film. Pourtant «The Dead», adaptation de Joyce que Huston souhaitait depuis 1956, regorge d’un puissant élan vital. La longue soirée de Noël où tous les convives bourgeois s’adonnent à réveillonner trivialement présente l’occasion pour Huston de traiter, à travers chacun des personnages, de ses ressentiments à l’égard de la vie. A travers une ode, un discours de remerciement ou l’interprétation cristalline par un ténor de «The Lass of Aughrim», l’apologie des jours vivants filent en délicatesse le long des scènes. A l’aune de sa mort, Huston adresse un prodigieux salut à la poésie de l’existence. Cet entrain émotionnel dont ne se départage pas le film, sans verser dans le pathétique, ne délaisse pourtant pas l’ironie dont fait preuve depuis toujours le cinéma de Huston. Ces personnages ne sont pas plus puissants à œuvrer à leur bonheur que dans «The Maltese Falcon». Et dans la joie à laquelle se prêtent les convives tout au long de la soirée (les trois quarts du récit), transparaît le sentiment de la mort. Du chant trouble et tragique de la vieille tante Julia aux costumes noirs ténébreux, dignes en couleur du Torero mort de Manet, la présence de la mort se manifeste jusqu’à finalement prendre le pas sur le plaisir de l’existence. Et même encore, quand s’est assoupi le corps de Gretta sur le lit après qu’elle ait éclaté en sanglot, lorsqu’au dehors «il neige encore» comme il est écrit dans la nouvelle de Joyce, la mort drape le monde de ses flocons célestes, sans épuiser pour autant son fragile éclat. Résonne sous une volée de neige le dernier mot du film, clôturant l’œuvre de Huston : «the dead».
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    Un petit exercice de cinema
    Caine78
    Caine78

    6 098 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2009
    Rares sont les films se divisant aussi nettement en deux parties. Et de ce point de vue là, nul doute qu'il y a tout de même de quoi être quelque peu dubitatif devant les 40 premières minutes, certes sublime esthétiquement et atteignant une élégance rarement atteinte au cinéma, mais qui sont loin de nous captiver pour autant tant elle nous apparaîssent bavard et, avouons-le, d'un intérêt très moyen. Seulement voila, il y a ces 40 dernières minutes qui ont eu chez moi une répercussion que j'ai rarement l'occasion de connaître au cinéma, comme si tout d'un coup ni plus ni moins que la grâce s'était posé sur les épaules de John Huston, et ce afin de nous offrir un inoubliable moment. Mais oui, n'ayons pas peur des mots!! Car comment en effet ne pas être ébloui devant tant de poésie et de beauté, la réflexion sur la mort, l'amour et le temps qui passe se faisant elle aussi tout aussi somptueuse... Ce sont ni plus ni moins que des sommets cinématographiques qui sont alors éteints, et nul doute que ne serait-ce que pour cela, le film s'avère être un indispensable dans la carrière déjà bien remplie de son auteur. En tout cas, merci Monsieur Huston, nul doute qu'après un tel chant du cygne, il vous a été facile de trouver l'éternité...
    Maqroll
    Maqroll

    135 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2009
    Joyce est un des plus grands écrivains de tous les temps et de tous les pays. Gens de Dublin est l’une de ses meilleures nouvelles. Le miracle hustonien est que le film se hisse encore au-dessus de la nouvelle. La construction en quatre parties, trois quarts d’espace et un quart de temps, est un prodige d’équilibre. L’espace de la soirée peut s’étendre à tout jamais, figé dans l’éternité rassurante des répétitions et des traditions... Puis la musique arrive et le temps apparaît, et avec lui la mort... Humanité déchirante.
    benoitparis
    benoitparis

    97 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2009
    C'est évidemment à voir si on aime l'Irlande, la culture irlandaise, sa musicalité, son sens de l'au-delà. Autrement c'est de ce qu'on a fait de plus simple et de plus limpide sur la proximité de la mort, entre néant et pérennité. On a le sentiment de quelque chose de fantomatique sur la fin et on est, physiquement, terriblement ému.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2009
    Dernier film de J.Huston. Son chef d'oeuvre. Chez d'oeuvre aussi de l'histoire du cinéma. D'une beauté sublime. Et d'une telle tristesse... Je crois que J. Huston était âgé de plus de 80 ans en faisant ce film. Comment peut-on encore, après avoir fait tant de films tant réussis, faire encore un tel chef d'oeuvre. Il ajoute à la nouvelle de Joyce ce qui lui manquait d'inspiration, de profondeur, de simplicité. Merci pour tout le bonheur que vous nous avez offert, M. Huston.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juillet 2007
    J'ai vu ce film il y a quelques années. Je viens de le revoir. J'avais oublié pourquoi j'aimais ce film. Au début je me suis dit "c'est pas mal et plein de sensibilité mais bon..." et je me suis repris la giffle de la première fois quand le héro se laisse enfin aller.
    lucyinthesky4
    lucyinthesky4

    226 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2008
    Adapté d'une nouvelle de James Joyce, un testament sublime pour John Huston, d'une beauté à pleurer.
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