«Commando» fait partie de ces séries B d'action pleines de testostérone et totalement dépourvues d'imagination qui ont connu un véritable âge d'or dans les années 80. D'ailleurs, je crois que l'on a jamais vu un film aussi incohérent que celui-là, le scénariste s'est vraiment fait plaisir. S'est totalement lâché. Et puis après tout, on s'en tamponne de la cohérence. Ça n'a jamais été un critère indispensable du cahier des charges d'un film d'action. Lester n'a voulu qu'une seule chose: se faire un kiff et faire kiffer les spectateurs. Tout en prenant soin d'injecter un humour régulier, certes pas fin pour un sou, mais bienvenu. Ici, Arnold Schwarzenegger est dans une forme olympique et fait tout ce qu'il est possible de faire. C'est ainsi qu'il soulève à bout de bras un énorme tronc d'arbre, qu'il saute d'un avion pour atterrir dans une rivière, qu'il s'amuse à Tarzan dans la galerie marchande d'un centre commercial, qu'il désosse une cabine téléphonique rien qu'en la secouant ou qu'il fait du shopping nocturne en allant poser quelques gnons dans la bobine de vilains bandits. Il ne manquait plus que de le voir sauter du toit de l'Empire State Building et c'était bon. Le top c'est bien sur quand Schwarzy dézingue une armée à lui tout seul en se servant de flingues, de couteaux, de disques dentelés ou même d'une pioche ! Tout cela est totalement improbable et débile mais qu'est ce que c'est le pied ! Et Governator, lorsqu'il devient une machine à tuer et se bat avec un clone enrobé de Freddie Mercury, exhibe sa musculature. Sans oublier cet humour cité au-dessus, nous offrant quelques bonnes punchlines à côté desquelles le "t'as le bonjour d'Alfred" de Chuck Norris dans "Delta Force" perd de sa superbe. Sérieux, des films d'action comme ça, qui s'assument tels qu'ils sont, moi j'en voudrais bien par les temps qui courent.
De l'action en veux-tu, en voila, ou comment Arnold se déchaîne en soulevant des cabines téléphoniques, en coupant des bras à la machette et en dégommant des dizaines de mecs sans recevoir une égratignure lors de sa grande scène d'assaut de la villa. Il y balance encore ses vannes très drôles ("je bouffe un béret vert au petit déjeuner, et justement j'ai très faim"!), il y côtoie déja Bill Duke qu'il allait retrouver dans Predator, et se paie un joli fight final au couteau avec Vernon Wells, le Wez fou de Mad Max 2... Totalement invraisemblable, mais excessivement jouissif.
voila un pur divertissement , c'est ça aussi le cinéma c'est se poser oublier ses soucies et être divertis . Commando est a mettre au même rang qu tango et cash , rambo 2 démolition man etc ... Seul contre tous , 50 méchants tués a la minute , des répliques excellentes . Du divertissement pur. Probablement le meilleur de shwarzy dans ce genre .
Vite fait bien fait, quelques mannequins et des trampolines, des tonnes de chaires sud américaines près à se faire massacrer pour un président pas très démocratique d'un pays pommé, des biceps en gros plans, ..., des cris, des tirs, des morts sous le feu ou sans le feu des balles... , on adore ce genre de film, du moment qu'il faut pas trop réfléchir, ça nous suffit.
Dans l'ombre de Rambo... Dommage car le film est plaisant avec des bonnes scènes d'action. A revoir avec plaisir même l'ensemble a plutôt mal vieillit.
Ha ha ha bien bien, moi qui croyait avoir vu tout les films d'action de l'époque, celui là je l'avais loupé et en prime avec un schwarzy ! Les scènes de mitraillettes me font penser aux shoots à la première personne dans les jeux vidéos, où tout plein de méchants surgissent de nulle part et où le héros est vraiment trop fort ! terrible !
Tous les clichés qui font le... non, pas le charme...le ridicule des films des années 80; même fan de Schwarzy, ça a vraiment vieilli à tous niveaux : acteurs, musique...
Un film kitchissime que d'aucuns n'hésiteront pas à qualifier de grosse bouse. TOUT est mauvais : réalisation pauvre, grain d'image vieillissant, jeu d'acteurs proche du zéro à commencer par Arnold lui-même, scénario à pleurer. MAIS les dialogues sont tordants et c'est à se demander si ce film n'est pas une comédie masquée. "J'ai dit que je te tuerai le dernier. J'ai menti". ENORME. C'est presque culte. Et puis cette évasion d'un DC 10 au décollage... mais c'est inoui, c'est merveilleux de ridicule. Arnold ne s'est presque jamais pris au sérieux, c'est en cela qu'il est un monument du cinéma. Voilà pourquoi j'accorde deux étoiles à ce film.