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Fryzer
12 abonnés
243 critiques
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3,5
Publiée le 5 juin 2024
Cailee Spaeny aka la révélation 2024 d’or et déjà, c’est magnifique ce qu’elle propose, très saisissante dans l’œuvre de madame Coppola j’ai adoré. Jacob Elordi dans la peau d’un Elvis manipulateur et égocentrique, je valide aussi l’interprétation car réussir à nous faire détester le personnage c’est fort.
Ce film est un bon complément au film qui est sorti l'année sur Elvis presley, je ne sais pas s'il est conforme à la réalité, mais il a été inspiré du livre de Priscilla qui est également productrice du film.
Cela m'a toujours choqué de me dire qu'un artiste comme Elvis presley avait une relation avec une gamine de 14 ans, et ce film tente maladroitement de montrer qu'Elvis n'a pas eu de rapprochement physique avec Priscilla avant ses 18 ans. Mais c'est quand même glauque et la société de l'époque permettait cela, à notre époque cela n'aurait pas pu se faire.
J'ai aimé : - le jeu de Cailee Spaeny qui dans la vraie vie a 25 ans et lorsqu'on la regarde à l'écran elle parait 13 ans et insuffle beaucoup de son talent au film ; - on apprend beaucoup sur la personnalité bipolaire d'Elvis ; - le passage de l'enfance a la femme adulte de Priscilla ; Je n'ai pas aimé. - une fin bâclée, on aurait aimé savoir plus sur sa vie après Elvis, l'éducation de sa fille, sa nouvelle maternité avec un chanteur, sa carrière au cinéma. Un biopic intéressant avec la patte de Sofia Coppola, ma note 13.5/20
Je vais être gentille je vais mettre 3 mais j'hésite entre deux et trois. Je comprends l'idée du film un petit peu avec la femme trophée la femme objet, la femme modelée par son mari depuis sa tendre enfance et la femme à la fin qui décide de s'échapper de sa prison dorée et de vivre sa propre vie et de pas prendre son émancipation. C'est un relief de tout ce que le patriarcat voudrait attendre des femmes. (Soit belle et tais-toi ) Mais une fois que tu as dit ça qu'est-ce que tu as dit ? Il y a rien de nouveau sous le soleil il y a aucun message pertinent à part qu' elle prend son émancipation à la fin. Je sais pas il manque quelque chose, peut-être qu'elle s'est inspirée de Emma Bovary avec l'ennui je sais pas. Mais en tout cas c'est mal dit. Il y a quand même des beaux plans , avec le temps et cette espèce de huit clos kitch avec des froufrous partout qui représente son emprisonnement et son isolement face au monde qui passe . Je ne comprends pas cette fascination pour les pieds de Priscilla et la moquette je sais pas ce que ça veut dire même sur la balance il y a de la moquette ? Quel est le symbolisme de la moquette je sais pas peut-être un double sens mdr. En gros c'est comment une femme se libère de l'emprise du patriarcat petit à petit en prenant la porte sans étape de rébellion au préalable, il y a aussi une emprise chimique avec les cachets qu'elle a pris très jeune. Il y a aussi la collaboration des parents qui se font avoir par de belles couleuves catholiques et patriarches . Ça veut dire que ses parents contribuer indirectement à sa prison dorée en fait.. parce que c'était la pensée de l'époque que la femme devait être sous la tutelle d'un mari. Est-ce que les parents ont été payés je sais pas pour collaborer autant je pense qu'il y a des détails qu'elle aurait dû plus mettre dans le film comme la pression des parents pour qu'il épouse sa fille sinon ils allaient porter plainte contre lui pour détournement de mineur. Bizarrement le film mets plus en valeur Elvis que Priscillia. On voit qu'Elvis se cultive beaucoup qu'il aime lire, qu'il a une certaine spiritualité qu'il est tellement accro aux livres qu'il est obligé de les brûler.. je savais même pas ça. Quelqu'un qui se pose des questions existentielles sur son influence sur son rôle dans l'existence du monde . .. Moi qui pouvait pas saquer Elvis parce que pour moi c'est quelqu'un de dangereux elle l'a rendu limite sympathique et plus intéressant et plus profond que Priscilla. C'est dommage à mon avis c'était pas le but recherché de base.
C'est le troisième film de Sofia Coppola que je vois, après Lost In Translation et Marie Antoinette. Ce sont des films bien faits, bien joués, soignés, avec des moyens. Mais je m'ennuie. Ce sont des films froids, sans âme, sans relief, très descriptifs et linéaires.
Priscilla est un film qui traverse l’ennui (malgré ce que l’on aurait pu croire) que représente une relation avec le King. En dépit de l’amour qu’elle ressent pour lui, elle reste bloqué dans une prison doré dont elle ne peut sortir, et ce dans tout le sens du terme ! Le film possède quelques minutes de trop mais reste très agréable à visionner.
Film pas mal, qui dépeint la vie d'Elvis Presley selon la vision de Priscilla inspiré de son livre autobiographique. On y voit une autre vision et on se concentre plus ici sur sa relation avec lui plus qu'autre chose.
Pas mal.il est nécessaire de souligner que ce film présente des qualités visuelles indéniables. La réalisation est soignée, l'image est d'une qualité remarquable et la photographie est tout à fait admirable.
Cependant, il faut reconnaître que le scénario pèche par son manque d'originalité et son aspect répétitif. En effet, le récit semble tourner en rond, sans réelle progression ni véritable surprise. Les rebondissements, s'ils sont présents, demeurent prévisibles et ne parviennent pas à insuffler un véritable souffle narratif.
J'ai eu du mal à accrocher, mais je les trouvais bons d'un point de vue général. On se concentre vraiment sur la femme d'Elvis et on ne se concentre pas sur Elvis lui-même une seule fois. Chose que je trouve réussie de la part de Sofia Coppola. J'ai beaucoup oublié l'introduction de la « drogue » dans la vie de Priscilla, tendue par les mains d'Elvis.
Dans ce film inspiré de la vie de Priscilla Presley, l’unique femme d’Elvis (tiré de son autobiographie, elle est ici créditée en tant que productrice exécutive), Sofia Coppola fait ce qu’elle sait faire : filmer l’ennui des gens riches. L’histoire de Priscilla ne pouvait que constituer une matière de rêve pour la cinéaste américaine : elle qui rencontra le King alors âgée de 14 ans, et se laissa enfermer encore adolescente dans la prison dorée de Graceland à Memphis, coupée de tous ses repères familiaux. Ce contre-champs de la vie d’Elvis prend ainsi la forme d’un portrait des femmes dans les années 60, programmées pour obéir sagement à leurs maris et faire des enfants. spoiler: Priscilla, elle, arrivera à s’émanciper dès le début des années 70 en divorçant du King. Un cinéma de l’inertie sobre et efficace.
Ce film a un mauvais casting et on entend rien de ce qu'il dit une patate dans la bouche Les couleurs sont belles et on voit les 2 côtés de la médaille mais ld mauvais casting rend ce film intéressant
Fade est le mot qui, à mon avis, illustre le mieux ce biopic de Sofia Coppola. Dialogues peu inspirés, images ternes, un lit comme élément de décor principal et défilé de robes incessant, sans oublier une interprétation d’Elvis transparente, comparativement à celle claquante d’Austin Butler chez Baz Luhrmann. Cailee Spaeny est au final le seul point marquant d’un film qui décrit le triste passage d’une adolescente à une vie de potiche claquemurée derrière les grilles de Graceland.
Je n'ai pas envie de descendre ce film comme beaucoup l'ont fait, je tiens juste à dire que la réalisation à la fois sobre et raffinée m'a beaucoup plu, le couple à l'affiche est très crédible, la BO est sympa (comme souvent anachronique avec S.Coppola) et la reproduction des costumes mythiques du couple Presley est vraiment réussie. spoiler: Beau sujet, avec des non-dits : impuissance ou homosexualité refoulée du chanteur ? Des questions nous laissent tout de même sur notre faim.
Elvis Presley revient donc sur le devant de la scène ces temps-ci. Après "Elvis", voici "Priscilla" qui, pour le coup, est vraiment centré sur sa très jeune épouse. Sofia Coppola nous offre un nouveau film sensible et un peu dans la lignée de "Marie Antoinette", quoique sans doute un peu plus réaliste, mettant en lumière des femmes écrasées par le poids de leur puissant mari et avec une folle volonté, bien compréhensible, d'émancipation. Même s'il a été produit par Priscilla Presley, ce biopic (partiel) sent beaucoup moins l'histoire romancée que d'autres. On ne doute pas de la crédibilité de cette vie ennuyeuse et frustrante dans l'ombre d'un géant de la musique (on pense à Cynthia Lennon qui a dû connaître pareil quotidien lorsque John Lennon n'avait pas le droit de se montrer avec en public). Oeuvre intéressante donc, mais qui peine aussi à offrir un rythme dynamique (difficile aussi de filmer l'ennui...), qui manque cruellement de morceaux du King himself (un choix ou pas le droit ?) et qui laisse quelques questions en suspens (ne serait-ce que cette attirance subite d'Elvis pour Priscilla, le début de la romance est trop vite expédié). Point de vue intéressant donc, mais pas complètement abouti.
Produit sans scénario ni âme dans les personnages. Les acteurs se démènent pour sauver les apparences, mais même leur talent ne peut masquer l'absence de propos. La caméra, témoin, capture l'époque mais se contente de survoler les émotions. Les décors et les costumes brillent de leur propre éclat. La première partie prometteuse s'effondre rapidement face au huis-clos, laissant le spectateur errer sans réflexion, où seul l'éclat de l'image offre un répit illusoire.
Le film ne dégage aucune je dis bien AUCUNE émotion. on s’imprègne au film au bout de la quarantième minute 1h53 pour ne même pas comprendre le message qui a. voulu être passé ? franchement non quoi.