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    La Forteresse noire
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    81 critiques spectateurs

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    70 abonnés 1 805 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2024
    Découvert enfin ce film apparemment tronqué.
    Et renié par son réalisateur selon les dires.
    Bref, un film maudit comme il y en a ici ou là.
    Maintenant ce n’est pas parce que le film est maudit que « La Forteresse noire » est un mauvais film… même si l’échec de son exploitation tend à le confirmer.
    En ce qui me concerne, « La Forteresse noire » est loin d’être un mauvais film.
    C’est affaire de goût.

    Cela dit, le film vieillit vite.
    Attention, cela ne veut pas dire qu’il vieillit mal.
    Là encore c’est affaire de subjectivité.
    Les effets spéciaux sont des éléments qui n’aident pas.
    « La Guerre des Mondes » vu dernièrement, a des effets spéciaux qui s’accordent avec son temps, 1953. Trente ans après, on a l’impression que les effets spéciaux de « La Forteresse noire » n’ont pas évolué.
    A moins que Michael Mann tenait à restituer des effets spéciaux « vintage ».
    Je ne crois pas.
    Pourtant, la représentation du monstre Molasar me paraît réussie.

    Ce qui n’aide pas non plus : le fameux montage.
    A lire les Allocinautes avertis, le film aurait une durée initiale de plus de trois heures. Seule la version d’une heure-trente est proposée au public.
    Le montage a une importance capitale mais à trop couper, le film risque de perdre toute sa substance première.
    Ici le montage de « La Forteresse noire » n’aurait pas été maîtrisé d’où cette impression de confusion.
    L’exemple est cet homme Glaeken (John Glenn) qui apparaît un peu comme un cheveu dans la soupe spoiler: et dans un lit à faire l’amour à une jeune femme Eva Cuza (Alberta Watson)
    le temps d’une nuit pour aider à patienter !
    On ne sait pas grand-chose de lui spoiler: si ce n’est qu’il semble immortel et s’est assigné pour mission d’empêcher Molasar de sortir du temple
    où il s’emploie à broyer du nazi.

    Autre éléments qui participent au vieillissement rapide du film : des dialogues parfois creux ou artificiels.

    Malgré ces défauts largement supportables, je suis resté focus sur ce récit sombre et mystérieux… parce que les défauts étaient largement supportables. Michael Mann a, au moins, réussi à attiser ma curiosité.
    « La Forteresse noire » a quelque chose d’hypnotisant et la musique de Tangerine Dream y est pour quelque chose.

    Michael Mann qualifie son film de conte de fée pour adultes.
    Un conte fait de cauchemars spoiler: en raison d’un monstre qui hante un temple où personne ne peut en ressortir. Pas même les occupants nazis ! Et encore moins le monstre, à moins de lui trouver un talisman.


    « La Forteresse noire » ce sont deux Mal qui s’affrontent : spoiler: le monstre Molasar et les nazis.

    A moins que le mal matérialisé par Molasar ne soit rien d’autre que la représentation du mal dispensé par les nazis.
    Voilà pourquoi « La Forteresse noire » n’est certainement pas un mauvais film.
    Staring
    Staring

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2024
    Bonjour,
    J'ai vu ce film pour la première à sa sortie en cassette vidéo VF ; Je crois en 1985. Et à l'époque, ouah j'avais été bluffé par le scénario et mes potes ado comme moi aussi. Parvenir à rendre un film fantastique (il ne s'agit pas d'un film d'horreur) à l'époque aussi intéressant, avec du contexte, de très bon acteurs, une ambiance exceptionnelle, des décors parfait pour la situation et magnifique dans le contexte, une musique excellente, une photographie, une réalisation et une mise en scène parfaite, des élans philosophie adéquat et le tout sans utiliser toutes les ficelles éculées des films de ce genre de cinéma, çà relève de l'exploit et Monsieur Michael Mann y est parvenu en 1983 avec un faible budget pour du fantastique se déroulant au début de la 2ème guerre mondiale sur le front de l'Est.
    Alors qu'est ce qui cloche avec ce film ? Tout simplement le montage : sur la version de 1983, les coupures de scènes sont très évidentes et beaucoup trop nombreuses à tel point qu'elle rende l'histoire incompréhensible parfois pour le spectateur venu en dilatante ou simplement se divertir. L'éclairage est également très mauvais.
    Pour info, la créature Radu Malasar a été dessinée par Enki Bilal.....
    C'est Michael Mann qui a tué ce film en ne trouvant pas de quelle manière correctement agencer les scènes et en faisant des coupes franches dans une première version pré-diffusion de 3 heures et il n'en resta qu' 1h36 : quel crime.....
    Ce film aurait pu et du avoir une aura, une autre destinée et une autre reconnaissance.
    Si l'histoire est géniale : on le doit au roman de Paul Wilson que je conseille de lire.
    J'ai vu récemment une version semble t'il remasterisée ou toutes les scènes pourries semble t'il on été remasterisées : et là j'ai pu dire enfin : La forteresse noire est un film culte ne vous y détrompés pas.
    Raph
    Raph

    1 abonné 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2023
    "Les démons ont rendez-vous avec le Mal !"

    A univers de malédiction, film maudit ! Toujours inédit en DVD sur la planète Terre, le chef-d’œuvre de Michael Mann ne peut être vu qu’en VHS ou parfois sur des chaînes câblées mais jamais dans sa version intégrale ! Malgré cela, le film reste pour le spectateur, une expérience unique. Dès les premières images, l’envoûtante partition du groupe allemand Tangerine Dream («Risky Business», «Legend») saisit le spectateur et ne le lâchera que bien au-delà du générique de fin.
    Avril 1941, sous le commandement du capitaine Woearmann (Jürgen Prochnow), un escadron de la Wehrmacht est envoyé dans les Carpates roumaines pour prendre possession d’une immense forteresse de granit, constellée de croix en argent dans le petit village de Dinu. Le temps semble s’être arrêté dans ce lieu reculé d’Europe de l’est. Malgré les mises en garde du gardien des lieux, Alexandru, face à la mystérieuse et dangereuse atmosphère qui émane de la forteresse, les soldats en font leur quartier général. La mort s’invitera lorsque la cupidité de deux soldats allemands réveillera une force maléfique jusqu’alors endormie. Au même moment, dans un port du Pirée, s’éveillera un étranger nommé Glaeken Trismegestus (Scott Glenn) dont le destin semble lié à la forteresse. Qui décime les hommes de Woearmann ? L’arrivée du Dr Cuza (Ian McKallen), professeur en théologie juive, apportera des réponses. Mais quelle est cette force démoniaque qui hante les lieux ? Un escadron nazi emmené par l’ignoble major Kaempffer (Gabriel Burne), arrivé en renfort, tentera par tous les moyens, de trouver les coupables. Le mal a rendez-vous avec le mal sur ce petit bout de terre maudite. Du haut de ses 40 ans, «La forteresse noire» est une extraordinaire fable philosophique, religieuse et communautaire ancrée au cœur d’une des plus sombres périodes qu’est connue l’Humanité.
    Anzo
    Anzo

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2024
    Peu importe les critiques négatives de l' époque, ce film est fascinant, envoûtant et pas seulement à cause de la musique de Tangerine Dream.... son étrangeté est, pour ma part, du au fait d'avoir vraiment le sentiment d'être dans un rêve (ou cauchemar).
    Surfeurfou974
    Surfeurfou974

    7 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2023
    J’attendais de regarder ce film avec beaucoup de curiosité. Et d’impatience, comme étant un des premiers films de Michael Mann, mon réalisateur fétiche auteur de la série Miami Vice la plus grande série des années 80 de tous les temps on retrouve relativement jeune d’excellents acteurs comme Ian McKellen, Gabriel Byrne, Jürgen Prochnow, J’ai réussi sans être pourtant un spécialiste a retrouver les mêmes moments d’émotion que dans Miami Vice, ces moments de souffrance, avec cette musique aérienne en arrière-plan qui éternise des moments d’émotion et qui incarne des amours impossibles. Le film n’a pas véritablement de sens, on pourrait même dire à ni queue , ni tête, mais on pourrait probablement en analysant, lui trouver une dimension mystique, religieuse et humaine. C’est un film de science-fiction, très différent des thriller de Michael man à réalisé plus tard , mais c’est un plaisir à regarder, quand on connaît ses créations ultérieures
    Spider cineman
    Spider cineman

    118 abonnés 1 826 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 septembre 2022
    Ouille ! Je suis assez fana de Michael Mann, mais là il est difficile d être indulgent. On reconnaît la pate question musique et traitement de l image et puis ... c est tout. Scénario nullissime et totalement invraisemblable (surtout la dualité des nazis ... vraiment les américains c est compliqué l histoire), pour le reste tout aussi catastrophique dans l intrigue, dialogues, et jeu d acteurs. La seule curiosité d un Michael Mann m a motivé, très déçu.
    Seb Rillette
    Seb Rillette

    6 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2021
    Un film des années 80 hypnotique avec une musique synthétique. Cette ambiance est incroyable. Peut importe les effets spéciaux. Il y a quelques choses d envoûtant dans ce film. A voir au moins une fois.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    594 abonnés 2 780 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    The Keep produit cette désagréable impression d’assister à une grande œuvre tronquée, mise en pièces par un studio soucieux de la raccourcir afin de faciliter sa diffusion – impression similaire devant le Dune (1984) de David Lynch. Non que la version intégrale eût été forcément meilleure ou davantage maîtrisée, seulement elle nous aurait donné accès au travail d’un auteur qui avait su braver les difficultés climatiques, mobiliser son équipe pendant de longs mois, remplacer au pied levé le superviseur des effets spéciaux, décédé pendant le tournage pour concrétiser sa vision.

    Ce que nous avons, en lieu et place, demeure satisfaisant du point de vue du récit et de sa cohérence, ainsi que de celui de la densité de l’univers installé, tout à la fois dense et opaque. La réduction drastique du film a peut-être évité les dispersions pour resserrer l’intrigue sur le mystère planant autour de cette forteresse et de son hôte démoniaque ; pour autant, elle se fait sentir dans le montage charcutier, que raccorde mal une musique au demeurant fort immersive signée Tangerine Dream. Nous n’avons guère le temps de nous perdre dans ce cauchemar éveillé, la faute à un saut de puce qui privilégie les dialogues au détriment des moments de contemplation pure.

    Nous retiendrons néanmoins une parabole puissante offerte au nazisme et, de façon plus générale, au Mal qui habite l’homme : la forteresse n’est visible que de l’intérieur ou par plans extérieurs interposés et épars qui ne délivrent aucune vue d’ensemble ; de même, la créature reste tapie dans ombres et brouillards, quoique son anthropomorphisation ne rende justice ni à l’ambition du romancier ni à celle de Michael Mann qui aurait voulu une entité abstraite hors de toute caractérisation humaine. L’officier nazi se rencontre lui-même dans les dédales composant ce lieu fortifié, un château qui n’a pas été bâti pour résister aux assauts ennemis mais pour empêcher ceux qui s’y trouvent de sortir. Le monstre devient ainsi l’allégorie de la part obscure de l’individu – « je viens de toi », révèle-t-il lors de la clausule – qui use de stratégies de séduction et d’arguments pour tenter de rallier son entourage à sa cause.

    The Keep cristallise ainsi une partie des thématiques chères au cinéma de Mann, et contient en germes l’excellent Manhunter (1986) sorti trois ans plus tard. Une curiosité à découvrir.
    Xavier D
    Xavier D

    48 abonnés 1 051 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 octobre 2021
    Une des premières réalisations de Micheal Mann, et des acteurs prometteur, Jurgen Prochnow, Scott Glenn, Ian mckellen, et Gabriel Byrne, mais l'interprétation n'aide pas beaucoup. Visuellement, la réalisation semble correct sur un scénario fantastique que j'ai du mal à trouver un intérêt, mais plombé par un manque de moyen, les effets spéciaux sont pas fameux typique de ses long métrage début 80. On est quand-même loin de ses futures films comme Heat, ou le dernier des Mohicans, Ali. Ce petit film d'horreur, dont le mystère qui entoure cette forteresse noire, m'échappe et ne me fait pas frissonner. Pas grave le meilleur reste à venir !
    Ignace C.
    Ignace C.

    4 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2021
    Un film fantastique au scénario très intéressant mais qui hélas a plutôt très mal vieilli. Malgré la présence d'excellents acteurs confirmés, la musique et les dialogues souvent simplistes gâchent une grande partie de ce film aux effets spéciaux honorables pour l'époque.
    Roub E.
    Roub E.

    760 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2021
    Une curiosité de la part de Michael Mann qui délaisse ici le polar pour un film fantastique qui parle de l’opposition entre le bien et le mal. Boudé à sa sortie et pour le coup a juste titre. C’est monté de manière curieuse, on sent que de nombreuses coupes ont été faites au montage et le récit s’en ressent. Reste quand même quelques plans de qualité car le soin apporté à l’image est toujours là mais c’est clairement un des films les plus faible de son auteur.
    Fabien S.
    Fabien S.

    471 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2021
    Un bon film d'épouvante de Michael Mann avec des nazis et Ian McKellen en juif déporté. Du bon fantastique et de l'horreur en chair.
    Vador Mir
    Vador Mir

    229 abonnés 714 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2020
    Un film qui a été massacré par ses producteurs, mais qui est tout de même un véritable bijou. Une ambiance unique, des acteurs excellent. Bon les effets spéciaux ont vieilli et le film mériterait un remake, mais quel film !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Fascinante réalisation série B clairvoyance, s'attardant à travailler la mise en scène sonore interpellatrice qui s'engouffrera à l'intérieur de cette forteresse maudite.
    Située en Roumanie et gardé par des nazis, artefacts germains de l'histoire mondiale, dans l'imaginaire de la sombre conscience humaine.
    On est bien en guerre 40, flirtant avec le fantastique horrifique tout en voyant ce bord du gouffre à n'en pas finir, l'infinie scène que peut provoquer cette force inconnue, le grand mystère du scénario obscur.

    Une créature crépusculaire ambivalente théorie, faisant très spatial comme intrigue des plus passionnantes, le vilain cosmique profondeur terrestre nous semble originaire vraisemblablement de cette planète des vampires interdite.
    Les souffles génèrent de la fumée jaillit en un chef-d'œuvre où rêve et cauchemar défilé au sens figuré sera fantasmagorique, ne s'éternise là dessus.
    Le seul incompris de la filmographie tellement stylée, un nom du cinéma qui ne s'oublie, les angles ne sont pas vus de la même manière indépendamment dont l'individu le réceptionne.

    Une courte initiation au cinéma qui donnera l'occasion de voir son intégralité vers d'autres opportunités à venir, c'est une histoire littéralement incroyable, formidable, diaboliquement envoûtante, sous hypothèse hypnotique.
    konika0
    konika0

    23 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2019
    Le côté obscur.
    Il s’agit là du deuxième long de Mann. Il fait suite au fabuleux Solitaire sorti deux ans plus tôt. On change radicalement d’univers car l’histoire se passe ici en Roumanie occupée par les nazis au cours de la seconde guerre mondiale. La Wehrmacht s’installe dans un ancien château chelou à la réputation sulfureuse. D’étranges événements s’y passent. Plus tard, les SS vont débarquer et tenter de maîtriser la force obscure qui vit dans ce lieu. Dans ce récit fantastique extrêmement stylisé, Mann tente de définir le mal. Celui qui ronge l’homme et celui qui gouverne le monde, créateur de chaos et de corruption. Chacun est alors amené à se positionner par rapport à cette force qui pourrait être libératrice ou au contraire créatrice d’apocalypse. Et comment résister quand la survie est en jeu ? Quelle place pour le courage personnel et la responsabilité individuelle. Le mal peut-il débarrasser du mal ? Un conte efficace qui hante la rétine. Petite précision, la version vue n’est pas celle voulue par Mann mais celle montée par la production. Pour autant, tout ça marche très bien si on accepte la kitscherie des effets spéciaux et la musique de Tangerine Dream (perso, j’adore).
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