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    Théorème
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    92 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 184 abonnés 3 993 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    Théorème est l’adaptation cinématographique par Pier Paolo Pasolini de son propre roman. Récompensé à la Mostra de Venise en 1968, il remporta également le Prix de l’Office Catholique du Cinéma. Un comble, puisque que le Vatican condamnera cette œuvre de moralement dangereuse et qu’un procès s’ouvrira. Un jeune homme rend visite à chaque membre d’une famille bourgeoise puis les laissera désemparés par leurs désirs inachevés pour lui. Une tension sexuelle s’installe en effet au début de l’histoire. Pourtant la seconde partie part très loin dans la remise en question des protagonistes. La jeune fille sombrera dans un état léthargique, le fils s’improvisera artiste, la mère s’offrira sexuellement à des inconnus, le père donnera son usine à ses ouvriers et la bonne volera littéralement au-dessus d’une maison. Bref, le cinéaste le plus controversé d’Italie part dans un délire de fantasme catholico-érotico-mathématique pour son Théorème plus qu’inaccoutumé.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    93 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2019
    Appeler son film Théorème, est-ce que c’est un moyen de se protéger contre les démonstrations critiques ? Pasolini n’en a sûrement pas besoin, ayant déjà obtenu à Laura Betti le prix de la meilleure actrice au Festival de Venise. Festival à l’occasion duquel le film a même reçu temporairement un prix de l’Office International du Film Catholique, avant qu’il ne soit révoqué suite à l’avis du pape & que Pasolini soit inculpé pour obscénité.

    Comme quoi le film partage partout & de toutes manières. Pourtant tout est séparé à l’image : les couples, mais aussi les scènes pieuses des gros plans sur les entrejambes, focus dénotant une sensualité exprimée envers rien, comme un désert du désir aussi mis en images par un VNI (volcan non identifié) qui semble servir de décor comme de châtiment aux tourments de l’âme & du corps – ce qui serait compréhensible si le film n’était pas lui-même un châtiment pour le spectateur.

    Aussi obsédé (& je ne veux pas dire obsessionnel) qu’il peut être exagérément dévot, Théorème est une ode imagée à l’art brut qui semble avoir fait des auditions dans la galerie de Francis Bacon. Il trouve sa note juste dans la catatonie qui l’envahit peu à peu, faisant ressortir le dimorphisme de ses personnages sans besoin de mots ou d’inexpression – enfin.

    À la réflexion, le film manque d’absolu, comme miné de l’intérieur par un besoin de se faire bien entendre qui ne fait pas partie, par exemple, de l’état d’esprit du personnage du peintre absolu dont les confusions deviennent des fontaines de créativité. On n’a pas besoin de s’ennuyer dans l’art brut, il peut être absurde & noir sans circonvoluer ni se perdre entre des Don Juan apathiques & des passions qui s’enchaînent plutôt que de se déchaîner.

    →https://septiemeartetdemi.com/
    ygor parizel
    ygor parizel

    205 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    Fable remplie de métaphore et de mysticisme. Film difficile d'accès comme cela est souvent le cas avec les oeuvres de Pasolini. Terence Stamp est magnifié (d'ailleurs quand son personnage disparaît, l'intérêt du film baisse). La tension sexuelle est palpable grâce à la caméra mais l'ennui pointe son nez à plusieurs reprises.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    77 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2016
    Œuvre culte de Pier Paolo Pasolini, Théorème – tiré de son propre livre éponyme – est l'histoire fascinante d'un jeune homme qui débarque pour une raison mystérieuse dans une riche famille italienne, et qui va exercer une fascination absolue, tant physique que morale, sur l'ensemble de ses membres, depuis la bonne jusqu'au père de famille modèle. Cette rencontre modifiera profondément et radicalement la vie de chacun d'entre eux, qui rejetteront leurs logiques antérieures. Ce film-poème qui traite du thème de la figure christique, et qui questionne l'essence de l'existence elle-même, est surtout un formidable exercice de destruction des codes d'une classe sociale – ici la bourgeoisie – en exposant la fragilité et la subjectivité de la construction personnelle, et du poids des conventions dans celle-ci. Les interprètes – Terence Stamp, Silvana Mangano, Massimo Girotti, Laura Betti en tête – sont superbes et l'extrait du Requiem de Mozart obsédant. Mystique et magnétique.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    164 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 juillet 2017
    Bon, j'ai du passer à côté de ce film, qui, bien qu'étant indéniablement atypique, m'a laissé de marbre.
    J'ai du avoir une lecture trop premier degré du film, et du coup, sa signification m'a passé à côté et je n'ai compris ce film (que cherchait-il à dire, où voulait-il en venir). Et au final, j'ai juste eu l'impression de voir un film bizarre, certes bien fait, mais avant tout bizarre.
    Je ne doute pas que le film devait choquer à sa sortie de par son érotisme voulu, par contre, aujourd'hui il ne se démarquerait pas vraiment d'autres productions ayant des scènes d'actes sexuels.
    De belles images néanmoins.
    Mais bon, ce film m'inspire plus de l'incompréhension que de l'admiration.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 mars 2010
    Le cinéma de Pasolini est de toute évidence spécial. A analyser pour en cerner le sens.
    Extremagic
    Extremagic

    54 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2015
    C'est pas que c'est mauvais, loin de là, c'est même le plus souvent génial mais c'est juste que j'ai pas pu rentrer dans le film, trop hermétique, trop complexe, trop perché, je sais pas mais c'est de trop haute volée. Mais il y cette scène incroyable lorsque la fille serre le poing pendant des jours et des jours, et c'est magnifique et la mise en scène sait rendre ça incroyablement poignant (et le jeu de mot n'est pas là par hasard), c'est finalement la chose qui m'a le plus marqué puisque je suis passé à côté du reste, je vois bien toute la critique qu'il y a de la religion et de la bourgeoisie, m'enfin c'est un peu les thèmes de prédilection de Pasolini, il me manque trop de choses pour comprendre ce film même si j'ai bien vu ces qualités formelles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 août 2011
    Film a regarder plusieurs fois car il est bourré de symboles et que de nombreux détails sont pertinents. De nombreuses choses sont intéressantes. Par exemple, on peut parler d'une absence de mise en scène : très peu de dialogues, cadrages rigoureux, rythme monodique, atmosphère rare. Comme si Pasolini voulait cacher la présence de la caméra. "Théorème" a pourtant été accusée de mysticisme, de perversité et de morbide. A l'époque personne n'avait compris le sens de ce film et c'est vrai qu'il n'est pas facile a comprendre. Mais si on se réfléchis bien cette réalisation est entièrement cohérente. Toute l'histoire se déroule dans un milieu bourgeois. Le réalisateur voulait ici montrer l'opposition entre passé et présent, nature et progrès. Comme bien souvent la polémique pour Pasolini est en porte à faux, Cet invité est symboliquement représenté par Jésus. Le sexe est ici l'unique moyen pour l'invité de remettre en question la société-famille. Bref, ce film est intéressant dans tous les points. Il mélange le sexe avec la religion, il y a une dénonciation de la domination bourgeoise. Tout est caractérisé par des symboles.
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2021
    Ils sont cinq, père, mère, enfants, servante à fantasmer sur sa beauté, sa bouche, ses slips… Comment se remettre de son départ ? Film ésotérique éminemment esthétique, également croisade soixante-huitarde classique contre l’ordre établi. Musique de Ennio Morricone et… Mozart !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 février 2016
    Difficile de juger cette oeuvre, il faut dire que comme toutes les oeuvres à essence mystique, elles peuvent susciter des réactions d'adoration comme de rejet. Je balance entre les deux. En effet, ce film est très marqué historiquement, essentiellement une critique ouverte de la bourgeoisie d'après-guerre qui se consolide (un matérialisme et un vide spirituel grandissant) et que l'on retrouve dans la famille bourgeoise, qui ensuite se fait punir de son état par la visite d'un individu représentant allégoriquement le Christ et leur fait ouvrir les yeux suite à son départ sur leur décrépitude. Mais quitte à faire dans la provocation et la satire politique et sociale comme Pasolini l'a si souvent fait, je préfère nettement la plus aboutie d'entre toutes, Salo, bien que tout ne soit pas à jeter et que cet objet reste intéressant à étudier
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film d'intellectuels au sens le plus detestable qui soit. Une horreur cinématographique, aussi emmerdante que pompeuse.
    Lapin-54
    Lapin-54

    9 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2020
    Fascinant, dérangeant, poétique et pleinement artistique ! Pasolini réussit un film extraordinaire qui semble s’inscrire dans son temps, la société de 68, mais qui nous plonge en fait dans une méditation intemporelle et mystique. Certes, en dépeignant son siècle, il y apporte toute sa lucidité. Son regard sur les arts modernes, le mysticisme ou la libération sexuelle en sont quelques exemples.
    Mais plus avant, comment ne pas être marqué par la rencontre du personnage joué par Terence Stamp avec chaque membre de la famille. A chaque fois l’union se réalise dans le plus grand calme, l’amour est immédiat, réciproque, sans aucune place pour la jalousie. L’Amour Total nous est révélé ! Ce serait donc Dieu ? (Pasolini le disait lui-même de son personnage principal à la sortie du film). Toutes ces rencontres se font sous une forme sexuelle qui peut surprendre. Est-ce à considérer comme une obsession de Pasolini ? Ou plus vraisemblablement comme une forme symbolique du Grand Amour, d’autant qu’on ne peut pas confondre ces scènes avec les ébats beaucoup moins éthérés de la mère (Silvana Mangano) dans la deuxième partie du film.
    La première partie est en fait la révélation, elle se termine par le départ de « l’ange ». Toute la famille vit alors la rupture avec l’Amour Total, et - comme tout homme dès sa naissance - le recherche de toutes ses forces et s’égare car elle n’a pas conscience de sa quête véritable. Chaque membre de la famille devient un exemple d’égarements que Pasolini choisit dans son siècle pour bien marquer leur temporalité.
    Dans cette deuxième partie, le génial Pasolini, complètement inspiré nous offre un tableau allégorique du péché originel dans son sens profond et universel c'est-à-dire le manque d’Amour Total propre à notre condition d’Homme mortel ( condition rappelée par l’ensevelissement et par le cri d’agonie de l’homme dépouillé et nu qui symbolisent clairement la mort ).
    L’Office Catholique avait donc bien des raisons de primer ce film, n’en déplaise aux puritains de l’époque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juin 2008
    Je ne saurai critiquer objectivement ce film car il m'a dérangé. Je pense que les œuvres de Pasolini sont à voir, en étant averti. On ne peut être indifférent si on a un minimum d'intelligence. Les interprétations qu'on peut en tirer ne peuvent se faire que par dissertations tant les sujets aborder sont complexes. A voir sans nul doute !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 novembre 2010
    Oeuvre sur la révélation et le bouleversement au sein d'une famille bourgeoise de Milan causé par l'intrusion d'une sorte de Rimbaud mystique.
    Pasolini à dans tous ses films parler du sacré, ici c'est une sorte d'ange déchu qui attire sur lui toutes les attentions de cette famille. Ce personnage mystique est la clé du film, c'est le révélateur le déclencheur, c'est l'incarnation du signe. Pasolini etait un poete ainsi qu'un etre fasciné par la révolution ainsi que par la religion, dans le film ce personnage mystique fait ressotir (révéler) en eux le fond de leur etres débarrassé du matérialisme de la societé (voir ce qui arrive au pere de la famille).
    Pour moi c'est un grand film sur l'essence de l'etre humain, une reflexion sur le sacré et un questionement sur la place de l'homme dans la societé moderne.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 15 août 2010
    La question est : Est-ce qu'il est plus difficile pour un réalisateur de faire un film avec des références destinées aux plus cultivées où les symboles dominent plutôt que, par exemple, accoucher d'une bonne comédie qui fait rire une sale entière? Je pense sincèrement que la grosse partie des bonnes critiques ici viennent de cette fausse idée que les réalisateurs ayant choisi la première option sont plus méritants

    Le scénario du théorème est une bon tremplin pour une réflexion sur le sens de la vie, la religion...Mais une fois qu'on a pris connaissance du scénario et de l'interprétation qui va avec sont (durée : 4minutes), les 1H30 de film sont un peu dénués d'intérêt...

    Surtout que les problematiques que Pasolini pose avec ce film, on n'a pas attendu 1968 pour les entendre...Et qu'il n'a même pas le mérite d'apporter un semblant de réponse. (ou peut-être "l'amour charnel domine", m'enfin bon...)
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